Ce Soir, On Part À L'Aventure

Ludivine dévalait la grande avenue qui la séparait de ses deux amis, Alexandre et Romane. Ils avaient rendez-vous dans une nouvelle brasserie à la mode pour prendre un verre avant de se laisser porter par les opportunités que leur offrirait la soirée. Ils étaient déjà là, affalés sur des fauteuils en cuir, deux immenses cocktails colorés devant eux.
« Salut la puce ! Presque en retard.
- Pas en avance, tu veux dire ! »
Une fois attablée aux côtés de ses deux complices Ludivine balaya la salle des yeux pour se faire une idée de la populace en ces lieux. Aucun beau mâle ne lui sauta aux yeux, si ce n’est un des barmans qui devait sans doute sa place pour une grande partie à son physique.
« Alors, vous avez remarqué des gens intéressants ici ? demanda-t-elle
- Bof, pas vraiment, fit Romane, encore une fois c’est Alex qui attire tous les regards et il n’y a rien pour nous.
- Vous allez devoir vous rabattre sur moi, dit ce dernier en souriant
- Tu rigoles ! répliqua Romane. De toute façon on ne va pas passer la soirée ici. Il faut qu’on trouve un plan d’ici une heure ou deux. »
En effet ils adoraient partir « à l’aventure », ne rien planifier, rencontrer des gens, se lier d’amitié et les suivre dans des fêtes ou d’autres sorties nocturnes. Dernièrement le trio infernal avait connu quelques déconvenues. Le weekend d’avant par exemple ils avaient atterri dans une soirée remplie d’adolescents, s’étant fait duper sur l’âge de leurs compagnons d’un soir. Il y a quelques mois, ils s’étaient fait dépouiller par trois hommes vers lesquels les avaient mené deux jolies filles qui leur avaient proposé une soirée privée chez une connaissance. Si cela les avait refroidis, ils n’avaient néanmoins pas stoppé leur petit jeu. Ils étaient près à prendre des risques pour chercher de nouveaux amusements, ou tout simplement pour passer une bonne soirée.
Ludivine se leva, moins pour aller aux toilettes que pour observer plus en détail les clients de l’établissement.

Quelques couples qui se regardaient droit dans les yeux, deux groupes d’amis à l’air trop juvénile à son goût… Elle entra dans les commodités, dépitée.
Quand elle en sorti de nouvelles têtes attirèrent son attention, notamment car elles étaient masculines. Accoudés au bar deux jeunes hommes bruns attendaient leurs boissons, derrière eux deux autres s’installaient sur une banquette.
« Je crois qu’on a peut-être nos vainqueurs là-bas, dit-elle en regagnant sa place
- Oui, enchaîna Romane, on était en train d’en parler avec Alex. Pas trop jeunes, pas trop vieux, normaux et en plus de ça canons !
- Toi aussi tu baves ? En plus ils sont assez pour qu’on ne se dispute pas.
- Oh, ça va les frustrées je ne vous dérange pas ?, les interpella Alexandre l’œil taquin. Je vous rappelle qu’on cherche prioritairement une soirée, pas un plan cul.
- Oh non, ne commence pas ! Ils doivent avoir le même âge que nous et à mon avis ils n’ont pas l’air du genre à s’éterniser dans un bar. On a déjà tenté pire que ça.
- Oui, en plus ils sont bien habillés. Trop recherché pour un bar mais pas assez pour aller en boîte. Ça tombe bien j’en ai marre des clubs ! ajouta Romane.
- Ok, se résigna Alexandre. Beaux comme ils sont j’imagine qu’ils vont nous mener tout droit vers quelques jolies filles. »
Il regarda ses deux amies. Elles les dévoraient des yeux. Il se sentait un peu déstabilisé même s’il n’avait rien à leur envier. Lui-même était bien fait : il était mince et bien qu’à peine sportif son torse était bien formé, son visage était fin et ses yeux marron tirant sur le vert ressortaient sous une mèche de cheveux noir de jais qui retombait immanquablement sur son front malgré ses efforts et ses dépenses en gel pour la relever sur son crâne. C’est donc avec la nonchalance qui le caractérisait qu’il céda au caprice des filles. C’était Ludivine qui allait « les débaucher » comme ils s’amusaient à dire. Lorsqu’elle se leva pour aller entamer la discussion il la suivit des yeux. Sa robe la mettait en valeur, pensa-t-il, même si elle n’avait pas de décolleté. De toute façon Ludivine n’avait que peu de poitrine. Pour sa part il trouvait ça mignon, ça allait bien avec son physique. Elle avait une taille fine, entourée d’une large ceinture, et on ne pouvait deviner son beau petit fessier que par la finesse de ses cuisses sous cette robe trapèze. La pointe de sa longue queue de cheval brune rebondissait entre ses omoplates quand elle marchait. Et en plus elle était jolie, ses yeux marrons en amandes reposaient sur deux pommettes toutes rondes qui faisaient ressortir un incroyable sourire. Elle ne pouvait laisser que peu d’hommes indifférent, et sûrement pas ceux vers qui elle s’avançait.
La jeune fille se tenait maintenant au comptoir, tout prêt de la table de ses quatre sujets d’intérêt. Elle fit mine de recommander une consommation en écoutant des bribes de leurs conversations, puis saisit son verre et se retourna vivement en en renversant sur le jeune homme assis en bout de table.
« Oh ! Excusez-moi ! » S’exclama-t-elle l’air vraiment surprise et désolée.
« Ah ah ! Tu as vu ça, elle leur a fait le coup du verre, s’esclaffa Romane
- Ce n’est pas pour rien qu’un classique est un classique : c’est parce que ça marche à tous les coups, répondit Alexandre, lui aussi amusé par le jeu d’actrice de Ludivine auquel ils assistaient pourtant pour la énième fois.
- J’espère vraiment qu’elle va les ramener. Ça fait longtemps que je n’ai pas trouvé un mec à mon goût en soirée.
- Tu as Boris, non ? Ça ne te suffit plus ?
- Je ne sais pas. C’est juste un pote qui me sert de plan cul. Le moins pire dont j’ai envie pour le moment. Mais je commence à me lasser, j’ai envie de l’excitation du début, de la chasse, des premiers contacts, d’abord visuels, puis du bout des doigts, puis des lèvres, puis de ses doigts sur mes autres lèvres…
- Arête tu vas me faire bander ! Ca fait une semaine que je n’ai pas touché une fille …
- Waouh une semaine ! le coupa-t-elle sur un ton moqueur
- Je t’emmerde, moi je n’ai pas un larbin qui rapplique chez moi au moindre coup de fil pour me vider. Et surtout c’est rare que j’attende autant. Ah ça y est elle revient…
- Et regarde qui est avec elle ! »
Effectivement la jeune fille n’était pas seule, à ses côtés se tenait Damien et Lucas. Après que Ludivine se fût excusée ils avaient tenu à lui offrir un nouveau verre pour remplacer l’ancien à moitié vide, et après quelques échanges verbaux elle les avait invité à rejoindre ses amis qui l’attendaient sûrement à l’autre bout du bar, pour continuer la discussion.
« C’est tout Lulu ça, lança Romane en faisant un clin d’œil à sa comparse, toujours aussi maladroite et prête à se faire des nouveaux amis ! Heureusement que nous aussi. Asseyez-vous.
- Damien et Lucas n’étaient pas seuls, mais leurs deux autres amis ont dû partir, ils étaient attendus à une soirée, dit Ludivine pour informer ses complices de la situation
- Ah, et vous vous n’avez rien de prévu ? enchaîna Romane qui voulait s’assurer qu’ils n’avaient pas misé sur les mauvais chevaux.
- Notre colocataire a invité quelques potes chez nous, on les rejoint plus tard, répondit Lucas en la fixant dans les yeux. »
Romane sentit son bas ventre la chatouiller en se laissant totalement pénétrer par son regard. Cela faisait trop longtemps pour cette belle rousse qu’un homme ne lui avait pas fait cet effet. Elle avait l’habitude d’être désirée, mais l’inverse n’arrivait que trop peu. Ses cils battaient sur ses yeux verts. Ses lèvres rosées s’écartèrent pour laisser place à un grand sourire et elle se redressa sur son siège, rabattant ses épaules en arrière, pour mettre en valeur dans son décolleté discret la naissance du creux de seins. Lucas était parfaitement à son goût, brun aux larges épaules avec une fossette à tomber ! Une mâchoire carrée cassait le côté trop lisse de son visage et le rendait viril. Romane revoyait dans son esprit son cul parfaitement moulé dans son jean noir qu’elle n’avait eu de cesse de mater quand il était entré dans le bar.
La conversation continua, contre toute attente Alexandre avait beaucoup à partager avec eux, ce qui lui évita de s’enfermer dans le rôle gênant de chaperon de ses deux amies. L’alcool aidant tout autant que le charme des deux jeunes filles, c’est tout naturellement que le trio fût invité à poursuivre la soirée dans l’appartement de leurs nouveaux amis. Alexandre, Ludivine et Romane se jetèrent un regard entendu : ils avaient réussi leur mission ! Maintenant il ne leur restait plus qu’à profiter de ce que leur jeunesse et la nuit avait de meilleur à leur offrir.
Leur entrée dans l’appartement ne fût pas très remarquée. L’ambiance était plus intime que festive ; des petits groupes de gens parlaient dans certains recoins de la grande habitation. Mais les trois amis prirent le parti de ne pas se laisser abattre. Alexandre le premier prit l’initiative de se mêler aux gens, ce qui laissa le champ libre à Damien et Lucas pour approfondir leur connaissance des deux amies. Tous les quatre s’installèrent sur un canapé laissé à l’abandon, les filles au milieu. Ludivine avait déjà permis à Damien de lui passer un bras autour de la taille pendant le trajet, à l’insu des autres. Mais la lumière, même tamisée, du salon semblait avoir réfréné ses ardeurs, ce qui la frustrait énormément. De son côté Romane prenait les devants, sans prévenir sa bouche plongea dans le cou de Lucas et sa langue remonta derrière son oreille. Le jeune homme fût surpris mais repris vite le contrôle de la situation, ses bras enlacèrent Romane et leurs bouches ne tardèrent pas à se réunir.
Ludivine se tourna vers Damien : si elle lui plaisait, ce dont elle ne doutait pas, il n’avait plus le choix maintenant. Néanmoins le beau jeune homme aux cheveux noirs et aux yeux bleus foncés n’imita pas son acolyte. Il se leva d’un bond ; Ludivine ne comprenait plus rien, que faisait-il ?
« Viens. » dit-il en lui attrapant la main. Il la tira jusqu’à une pièce qui se révéla être sa chambre.
A peine eut-il fermé la porte qu’il bouscula la jeune fille et la plaqua contre un mur.
Enfin, aurait pu penser Ludivine si elle avait été en état de penser. Elle se contenta de se laisser faire, les lèvres entrouvertes, accueillant la langue puissante de Damien. Ses mains glissèrent sous sa chemise et ses ongles remontaient sur le torse ferme du jeune homme, s’arrêtèrent sur ses tétons et redescendirent en le griffant légèrement, jusqu’à son nombril. Pendant ce temps Damien avait déboutonné et ôté sa chemise. Quand les doigts de Ludivine cherchaient frénétiquement à ouvrir son jean, il lui saisit les poignets et la stoppa. Il les enserra fortement d’une main et de l’autre souleva la robe, baissa son shorty, et agrippa sa fesse en plaquant sa bouche sur son clitoris. Ludivine écarta ses jambes, ses yeux soutinrent le regard sombre de Damien quelques secondes puis se fermèrent. Sa dernière pensée sensée fût pour la porte non-verrouillée. Sa langue se révéla aussi puissante en bas que dans sa bouche. Sa lèvre supérieure appuyait sur son clitoris tandis que la langue parcourait sa fente de bas en haut, s’enfonçait et ressortait… Elle se sentait chavirer, partir, et pourtant la seule chose qu’il lui importait à cet instant était sa présence auprès de Damien. Lorsqu’il aspira son clitoris et l’entourant avec sa langue elle faillit défaillir. Heureusement que maintenant Damien avait glissé une main sous sa robe et lui touchait les seins, il la maintenait ainsi contre le mur. Des secousses ébranlèrent son corps, ses gémissements se firent plus fort, jusqu’au soulagement que venait de lui procurer cet orgasme. Damien se releva, collée à elle. Ludivine se retrouva face à ses pectoraux dont l’un était tatoué ; en effet le garçon était grand. Il leva les bras et posa ses mains contre le mur, encerclant Ludivine.
« Je n’en ai pas encore fini avec toi, lui dit-il en reprenant son souffle, ses yeux dans les siens, avant de se jeter sur sa bouche.
- Je l’espère bien », répondit-elle avec plus de témérité qu’elle ne l’aurait cru.
Il souleva sa robe pour la lui enlever entièrement. Elle ne portait pas de soutien-gorge et se trouvait ainsi totalement nue devant Damien, lu- même à moitié nu. Il posa sa main sur son sein et caressa son corps dans un mouvement descendant jusqu’à toucher son intimité. Il s’arrêta soudainement, se baissa et dans un mouvement la fît basculer dans ses bras pour la porter jusqu’à son bureau. Assise sur le meuble, Ludivine continua à s’attaquer au jean de Damien, il finit de le retirer en emportant son boxer au passage. Son sexe en érection vint instinctivement se coller sur celui de Ludivine. Le jeune homme faisait pile la bonne taille pour pénétrer pleinement la jeune fille à cette hauteur. Il attrapa sa verge d’une main et la frotta activement contre le clitoris et la fente de Ludivine en lui léchant les seins ; celle-ci se pencha en arrière, s’abandonnant totalement aux caresses multiples de son amant. Elle comprit qu’il la faisait languir en ne la possédant pas tout de suite, apparemment il aimait à se faire désirer, mais ça ne faisait qu’augmenter son plaisir. Finalement elle entoura Damien de ses jambes, l’obligeant à s’enfoncer un peu. Celui-ci la regarda, sourit et attrapa sa queue de cheval qu’il enroula autour de sa main ; il tira un peu sa tête en arrière et s’enfonça entièrement d’un seul coup. Ludivine ne put retenir un cri, c’était la meilleure souffrance qu’elle n’avait jamais connu. La position était inconfortable mais le sexe de Damien qui travaillait en elle éclipsait le reste. Ses mouvements étaient tour à tour doux et fermes. Même lorsqu’il ralentissait, pour éviter de jouir trop vite pensa-t-elle, des ondes de plaisir la parcouraient. Bientôt le sentiment de délivrance qu’elle ressentait grâce à ce sexe qui la remplissait et s’activait en elle se transforma en une grosse boule de plaisir qui grossissait encore et encore, au fur et à mesure des va et vient. Quand cette boule de chaleur, de tension, fût sur le point d’imploser dans son bas ventre pour se répartir dans tout son corps, elle se redressa d’un coup malgré la résistance de Damien qui serrait toujours ses cheveux. Elle se colla contre le corps de son amant qui compris qu’elle jouissait, et qui de ce fait redoubla la vitesse et la puissance de ses assauts pendant les longues secondes que dura l’orgasme.
Toujours contre Damien, les bras et la tête autour de ses épaules, les yeux fermés, Ludivine haletait. Il était toujours en elle et continuer à la pénétrer, tout doucement, en déposant des baisers sur son épaule et son cou. Damien n’avait pas encore jouit. Elle ouvrit les yeux quand elle sentit qu’il la soulevait, ses mains sous ses fesses, son sexe bandé toujours plongé dans le sien. C’est alors que dans la porte entrebâillée elle vit Alexandre, qui les observait.
« Alex ?! Qu’est-ce que tu fous là ?
- J’ai fait tout le tour de la soirée, je te cherchais. »
La situation était embarrassante, plus pour Damien que pour elle, pensa-t-elle, car elle était peu pudique devant ses amis, même si elle n’avait pas le souvenir qu’Alexandre ait déjà pu la surprendre dans une telle situation. Depuis combien de temps était-il là ? Elle n’avait rien remarqué, trop occupée à se concentrer sur les sensations apportées par ce bel étalon dont le sexe était d’ailleurs toujours en elle. Et Damien ? Il n’avait pas pu ne rien remarquer. Pourquoi n’a-t-il rien dit ? Et là, pourquoi ne dit-il rien ? Et surtout, comment fait-il pour toujours être si vigoureux ? Elle ne savait pas quoi dire tellement ça lui semblait absurde qu’Alexandre n’ait pas encore quitté la pièce.
« Entre ou pars, mais dans tous les cas ferme cette porte, intervint alors Damien.
- Sérieux, je peux ?
- Moi ça ne me gêne pas » répondit Damien en se tournant vers moi.
Elle n’en revenait pas. Les deux jeunes hommes étaient tournés vers elle. En deux phrases ils avaient tacitement acceptés de la partager et maintenant tout dépendait d’elle.
« Ok viens » dit-elle prise de court, ne se rendant pas encore vraiment compte de ce que ça impliquait.
Damien termina son mouvement en la déposant sur son lit, encore et toujours au garde à vous, mais il s’était retiré de Ludivine. Alexandre se rapprochait par l’autre côté du lit et retira sa chemise qui était déjà déboutonnée, remarqua Ludivine. Damien embrassait ses fesses, ses haches, son dos. Des frissons la parcoururent. Alexandre ne la lâchait pas du regard en se déshabillant. Ludivine regarda différemment ce corps qu’elle avait vu maintes fois dans des circonstances amicales. Ses épaules étaient proéminentes, comme ses pectoraux. Son ventre fin se terminait sur des cuisses musclées. Il bandait déjà beaucoup à travers de son boxer, elle se rendit alors compte qu’elle n’avait jamais vu son sexe.
Suivant les mouvements de Damien, elle se redressa. Elle était maintenant agenouillée sur le lit, face à son ami, tandis que Damien posait son gland contre sa fente par derrière. Elle ferma les yeux et décida de s’abandonner à tout ce qui allait suivre. Elle sentit une présence devant elle. Nu, Alexandre les avait rejoints. Ses mains se posèrent sur sa taille ; il l’embrassa d’abord tendrement puis plus fougueusement, sans doute emporté par les mouvements de la verge de Damien dans la jeune fille. S’adaptant à cette danse à trois il se colla à Ludivine. Elle saisit son sexe entre ses doigts, sans l’avoir encore regardé, et commença à le branler. Dans le même temps, ses doigts à lui se posèrent sur son clitoris ; ses doigts experts, se dit Ludivine, au moins elle allait pouvoir profiter de la grande expérience sexuelle de son ami autrement qu’en l’écoutant raconter ses parties de jambes en l’air. Alexandre était très excité, il se retira des mains de son amie et se baissa, de manière à porter sa bouche au niveau de son sexe. Pour la seconde fois de la soirée une langue venait caresser son intimité, ce qui eut pour effet de la ré exciter instantanément. Son clitoris roulait entre les lèvres d’Alexandre pendant que sa langue en titillait l’extrémité. Ca plus la présence de Damien en elle, c’était trop pour elle ! Trop de sensations, trop de plaisir qui lui arrivait de sources différentes et qui irradiait dans son bas ventre. Elle ne parvenait plus à se contrôler, sur le point de jouir, les muscles de son vagin se contractaient tous seuls et ses gémissements, à la limite du cri, résonnaient dans la pièce. Ses mains s’agrippaient en arrière, aux fesses de Damien qui allait maintenant à un rythme soutenu. Mais d’un coup Alexandre s’arrêta et Damien déchargea en elle.
Il se dégagea d’elle et s’écroula sur le lit, à bout de souffle. Ludivine s’assit alors entre les deux hommes, les genoux recroquevillés sur elle.
« T’assures. Merci. », lui dit Damien.
Puis il lui donna un baiser avant de quitter la pièce en prenant soin de bien refermer la porte. A l’extérieur de la chambre on entendait encore des gens.
« Ça va ma belle ?, demanda Alexandre
- Oh, Alex, qu’est-ce qu’on est en train de faire ? paniqua Ludivine.
- Chut, dit-il doucement. Regarde-moi. Je crois que tu as été interrompue en plein milieu de quelque chose ? Il lui souleva le menton avec ses doigts.
- …
- On va reprendre là où on en était. Cette fois je ne te laisse pas tomber.
- Tu as fait exprès de t’arrêter ?
- Je te voulais pour moi tout seul. » rétorqua-t-il en souriant
Ses doigts effleurèrent la poitrine de Ludivine, se glissèrent entre ses lèvres trempées. Couché à côté d’elle, il prit vite l’ascendant sur elle rien qu’en la touchant. Ludivine se laissait déjà aller aux soins de son ami. Son cœur battait quand il se hissa sur elle, elle désirait qu’il la prenne, tout de suite. Mais il en avait décidé autrement, comme Damien un peu plus tôt il caressait sa fente de son gland. Cette fois ci, soumise sous le poids du jeune homme elle ne put pas le forcer à la pénétrer. Quand ses mains se firent plus pressantes autour de la taille du jeune homme, il se colla contre elles et les bloqua avec son avant-bras.
« Tu n’as pas encore assez jouit ? Tu as besoin de moi en toi. Ludivine, depuis le temps que je rêve d’en arriver là, laisse-moi en profiter. »
Les paroles d’Alexandre soufflées au creux de son oreille la firent frissonner. Elle était au-delà de la simple excitation sexuelle, elle le voulait lui, elle voulait qu’il se répande en elle.
Enfin, il s’inséra en elle, en une seule fois mais doucement alors qu’elle remouillait par-dessus le sperme de Damien. Son sexe était aussi imposant que le poids de son corps sur elle, elle se sentit remplie. S’amorça alors un corps à corps langoureux. Exactement ce qu’il fallait à Alexandre pour ne pas inonder Ludivine en cinq minute, et à Ludivine pour ressentir la gradation du plaisir qui montait en elle. Toujours appuyé sur son avant-bras, le jeune homme passa son autre main entre les deux corps et vint le poser sur le clitoris gonflé, il entama un mouvement de roulis, les jambes de Ludivine se raidirent alors.
« Alex, oui…, gémit-elle
- Chut ! Tais-toi ma belle, laisse-toi faire et jouit. »
Découvrir un Alexandre d’habitude si nonchalant et bonne pâte, devenu autoritaire au lit, décupla l’effet de ses caresses. Elle avait encore ses bras au-dessus de sa tête. Son impuissance à résister à cette délectation la pressa de pouvoir jouir ; encore cette perte de contrôle, ce moment qu’elle aime par-dessus tout mais qui la rend à la fois si impatiente d’accéder à la jouissance ultime. Son bassin se soulevait, elle essayait de prendre le dessus sur la pénétration contrôlée par le jeune homme. Si celui-ci avait pu s’amuser de la situation, il était maintenant tout à elle, tout en elle. Il l’embrassait fiévreusement en la regardant dans les yeux. Cela ne la gênait pas, elle n’avait jamais été aussi proche de lui dans tous les sens du terme, rien ne lui semblait aussi fort à ce moment-là que de partager cette jouissance. Alors qu’elle se cambrait il passa sa main sous son dos et la plaqua sous son bassin, l’encourageant ainsi à imprimer des mouvements plus intense. Elle était à deux doigts de jouir jusque-là et il lui donnait son feu vert pour laisser cet orgasme exploser, en à peine quelques secondes ça arriva, son corps parcouru de longs spasmes se crispa sur celui de son partenaire qui, semblant attendre ce signal, jouit à son tour dans un long râle.
Alexandre resta inanimé sur Ludivine puis ses yeux se rouvrirent. Elle sentait son membre se rétracter en elle. Elle était épuisée. Il bascula à côté d’elle et continua à la fixer. Il posa sa main derrière la nuque de la jeune fille et rapprocha ses lèvres des siennes pour l’embrasser doucement.
« J’ai toujours pensé qu’on aurait dû faire ça depuis longtemps, murmura-t-il
- Effectivement ! s’exclama Ludivine
- Je ne rigole pas ma belle. »
Il la serra contre lui, mélangeant leurs sueurs et ferma les yeux en la gardant dans ses bras.