Ruin, Tease And Denial - &Quot;Bonjour&Quot;

09:45 : le réveiller. Oui mais comment? Si je pars dans le dur trop vite, je vais le braquer. Faut la jouer fine, ma grande. 

Je décidais donc de commencer "calin". "Vanille" comme dirait les réguliers de la section. Puis de monter crescendo avant qu'il n'ait le temps de comprendre.


Je me tournais dans sa direction pour l'observer ronronner comme un bienheureux. Car oui, soyons honnête, son "ronflement" qui m'avait réveillé tenait plus du matou que du semi-remorque.


*Comme à chaque fois qu'elle le voyait endormi à côté d'elle le matin, elle ne pouvait s'empêcher de s'attendrir. Pas un beau gosse de magazines, mais toujours ce côté mignon qui lui avait plu lorsqu'ils s'étaient rencontrés. Bon soyons honnête, il était plus proche du beau gosse de magazines à cette époque là.*


Je ressenti soudain l'équivalent vaginal du ventre qui gronde et mis fin à mes tergiversations… mama needs herself some action.


Je commençais doucement à me coller contre lui, laissant mes tétons pointer à travers ma nuisette contre son torse. Il passa un bras autour de moi dans un état de mi-sommeil. Parfait. Je continue mon exploration en glissant mon visage dans son cou pour sentir son odeur brute, mélange de parfum de la veille et légère transpiration de la nuit (légère, il dort nu l'animal). Puis je commence doucement à déposer une série de bisous du bout des lèvres sur sa barbe courte. L'animal grogne. Sans être réveillé, c'est officiel : il ne dort plus.


Je remonte doucement et commence à lui suçoter doucement le lobe de l'oreille, ma main remplaçant mes lèvres dans son cou. Puis, celle-ci se lance tout doucement dans une expédition en direction du sud. Il grogne à nouveau, visiblement de plus en plus éveillé et approbateur.

Du bout des doigts, je lui caresse le torse, dessine le contour des pectoraux, titille ses tétons, joue avec ses poils. Puis je descends doucement, ralentit en arrivant au nombril.

Tout doucement, de la pointe de l'index, je continue ma course. Je le laisse glisser au ralenti sur son prépuce, le long de sa verge, sur ses bourses. Je continue mon chemin pour caresser l'intérieur de ses cuisses, en alternant paume et pointe de mon index.

Mes lèvres continuent à se promener dans son cou, à lui titiller le lobe des oreilles, ma langue glissant à l'intérieur, avant de revenir le mordre dans le cou. 

Du bout du doigt, je lui caresse le periné tout en plaquant son sexe sur son bas ventre avec ma paume. Je fais bien attention à ne pas faire de mouvement du plat de la main et la relève dès qu'il fait le moindre mouvement du bassin. Il tente 2 ou 3 fois d'utiliser sa main pour parcourir mon corps mais je la repousse, d'attr mes lèvres lorsqu'elles passent à proximité des siennes mais j'esquive.

L'excitation monte, mon dragon commence à onduler d'impatience. Le sien (bien qu'il ne le visualise probablement pas comme ça), commence à s'agiter de plus en plus. Il est temps de passer à l'étape suivante où je vais perdre le contrôle. Lorsqu'il pose sa main sur la mienne pour forcer le mouvement, …


10:04 : je la saisis brusquement et la plaque à côté de son visage. Il est surpris par la violence de mon geste, et avec l'esprit embrumé du matin et de l'excitation, il a la réaction que j'attendais : il bug. Kaput, reset system, mode sans échec. Je peux presque visualiser son dragon comme dans un comics avec un énorme point d'interrogation au-dessus de la tête.


Mais pas le temps de partir dans mes délires à la con, il va reprendre ses esprits. Je me jette donc à califourchon sur lui, plaque son autre main de l'autre côté de sa tête et, penchée sur lui, l'embrasse à pleine bouche.


La galoche du siècle mesdames et messieurs. Ma langue vient s'enrouler autour de la sienne, nos dents s'entrechoquent au premier contact, nos bouches sont scellées l'une à l'autre. Trente secondes plus tard, nous sommes à bout de souffle et prenons de grandes goulées d'oxygène, nos lèvres respectives à un millimètre des unes des autres. Et nous replongeons.


Après une minute de ce traitement qui a semblé des heures, nous sommes tous les deux prêts. Il a accepté le contrôle, il ne le challengera pas. Il l'aurait déjà fait, ce baiser était une épreuve de détermination, une démonstration de force et d'engagement. Il a ressenti le mien dans chaque parcelle de son corps, en témoigne son sexe que je sens pulser doucement contre le mien.


Je lâche ses mains pour me pencher sur le tiroir de sa table de nuit et en sort 4 menottes en cuir molletonnées. Puis je commence à le ligoter. Lorsque j'attache ses poignets aux mousquetons au coin du lit, je veille à mettre mes seins bien en évidence juste à la limite de sa portée. Puis je me retourne pour faire de même avec ses chevilles en lui offrant une vue indécente sur mon cul.


Il est complètement immobilisé. J'enlève la couette pour l'observer entièrement, ce qui me vaut un grognement désapprobateur. Je choisis de l'ignorer. J'enlève mon shorty sous ses yeux gourmands et je me mets debout sur le lit, une jambe de chaque côté de son corps avant de m'arrêter pour l'observer. A ce moment là, pour la première fois, …


10h11 : nos regards se croisent.


Bon dans un premier temps, son regard se bloque sur mon entrejambe exposé. Mais il se ressaisit et le réoriente vers mes yeux. 


"Mon dieu qu'il est beau." Ressaisis toi ma fille, ton dragon est en train de faire des cœurs en fumée blanche. 


Heureusement pour moi, il n'a pas l'air d'avoir intercepté cette pensée fugace. Mon visage est resté fermé, élégant, le menton relevé, un sourire en coin et une lueur dominatrice dans le regard.


"Bonjour" qu'il me dit avec le sourire un peu benêt du mec qui fait le fier. 


Je ne réagit pas et me contente d'afficher sur mon visage l'expression un peu sarcastique de "celle-qui-sait-ce-qui-va-t'arriver-et-que-franchement-a-ta-place-je-ferais-pas-le-mariole". Il l'a tout de suite reconnu. Comme quoi, on commence à se connaître mine de rien.


Sans faire de chichi, je remonte le bas de ma nuisette à la taille, je mets un genou de chaque côté de sa tête, et je viens écraser mon intimité sur son visage. Fait le cake avec ça sur le nez, gros malin!


Il s'agite de surprise, pas habitué à une approche aussi directe de ma part. Mais je tiens bon, m'appuyant au maximum sur ton visage, sa bouche entre mes fesses, son nez enfoncé dans mon intimité. Après 30sec, il commence à clairement se débattre. Je laisse passer 10sec pour la forme, et me relève un tout petit peu.


Il aspire une grande goulée d'air un peu paniqué. Avec mon clitoris tout proche, ses grandes respirations saccadées ont fait reprendre de plus belle le feu dans mes entrailles.


"Attends, tu veux pas plu… mmmfff…

Tais-toi, plus vite tu t'y mets, plus vite tu respires", lui dis-je d'un ton dominateur en pesant sur son visage de tout mon poids.


Ouhaou, qui a dit ça? Je ne me reconnais pas moi-même. Je réalise alors que je n'avais pas encore parlé depuis mon réveil. Ma voix encore enrouée de la nuit a un côté grave, un peu mystérieux.


La surprise passée, il se met au travail. Sa liberté d'action étant dépendante de ma position, il se lance dans une démonstration de ses capacités, dardant la langue dans toutes les directions, alternant entre pointes le plus loin possible, moulinets, fentes latérales… etc… 


Ces termes vous font penser à une compet' d'escrime? C'est normal, son approche est brouillonne comme tout. Mais, messieurs et messieurs (car, soyons honnêtes, mesdames sont déjà au courant), j'ai une confession à vous faire. 

Bien que les hommes aiment à penser un bon cunilingus comme une science exacte, illégitime de la géométrie (angle d'ouverture des cuisses, coefficient de dilatation du clitoris), de la chimie (taux d'hygrométrie de l'entre-jambe, phéromones de dérivés d'oestrogène dans l'air…) et de cuisine (4 tours à contre-sens des aiguilles d'une montre, laisser reposer 15 sec puis répartir dans l'autre sens pour 7 rotations, thermostat 5…), la vérité est toute autre : une bonne excitation féminine, une bonne danse de dragon, c'est surtout une question d'ambiance et de contexte!


Et le contexte actuel d'un homme investi, excité comme tout, en train de s' avec la langue enfoncée dans ma chatte a mis mon dragons sous stéroïdes.


Bref, ça marche plutôt bien. Fabrice, surchargé comme un gremlins a une pool-party un soir de pleine lune, donne tout ce qu'il peut malgré son accès limité à une source d'oxygène. 


De mon côté, les vagues de chaleurs qui m'ont abandonnées au réveil ont repris puissance mille. Je dois me concentrer pour me relever toutes les 30 secondes et laisser mon supplicié avaler ses grandes goulées d'air, avant de plaquer mes grandes lèvres sur les siennes pour relancer la danse de mon dragon.


Après une vague particulièrement intense, je me relève un peu plus longtemps pour reprendre mes esprits. Faudrait pas bâcler tout ça non plus!


Fabrice profite de ce répit inopiné, aspirant ses grandes goulées d'oxygène comme un plongeur remontant à la surface. De mon côté, je lâche le montant du lit, l'empreinte des mes mains imprimées au fer rouge dans le bois. Je me retourne pour lui offrir mon cul. Faut varier.


Je commence à frotter mon intimité sur son visage. Son nez, sa langue, ses lèvres, se mettent au service de manière pelle-mêle de mon clitoris, de ma vulve, de mes lèvres, de mon périnée, de ma rondelle… son visage est inondé, mon plaisir est brouillon, les vagues sont brûlantes, ma respiration est aussi saccadés que la sienne est entrecoupée de séance d'apnée imposée… c'est joussif, orgasmique, dominateur. Ses mains se débattent dans ses liens, sa respiration est réduite voire inexistante en fonction de mes envies, mais sa résolution ne faiblie pas.


Mon dragon enflamme mes entrailles, me traverse de haut en bas par vague d'une violence rare, mes murmures se transforment en soupirs, mes soupirs se transforment en gémissement, mes gémissement se transforment en cris. 


Lorsque je sens mon orgasme prêt a exploser, sa langue ancrée dans ma rondelle et sa barbe agressant mon clitoris, je saisis son penis et l'enfonce violemment dans ma bouche, jusqu'à buter contre l'entrée de ma gorge.


Comme ça, Sans crier gare. Pas de léchade, pas d'entrée en matière, de l'excitation à l'état brut. Il pousse un long gémissement. Je crie mon plaisir, et l'enfonce un peu plus en moi. Mon dragon brûle tout sur son passage dans un orgasme 10 fois plus dévastateur que celui envisagé dans mon rêve, avec ma boule dans le cul.


Les secondes semblent durer des heures, mon corps entier se crispe dans un orgasme qui n'en finit plus. Ma gorge est crispée sur son gland. Il n'ose pas bouger. De mon côté, je suis encore sous l'eau, dans la vague, secouée de toute part, lessivée… 


10: 29 : puis elle passe. Aussi violemment qu'elle est venue. Enfin pas vraiment, mais en laissant un silence assourdissant. Chaque parcelle de mon épiderme est hérissée, j'ai à peine conscience de basculer sur le côté pour laisser à mon corps le temps de se reconstruire.


Je finis par me reprendre. Je suis allongée contre lui, tête-bêche. 


Il est au comble de l'excitation. Apres avoir visité le fond de ma gorge, il en veux plus. Il donne de petits coups de bassin dans l'air sans même s'en rendre compte, comme pour m'inciter à reprendre mon travail. Il n'ose pas dire quoique ce soit, de peur de me sortir de ma transe.


Parfait, il est mûr.


Je me retourne et vient enfouir mon visage dans le creux de son cou. 


"Bonjour", je souffle doucement, toujours un peu enrouée.


Ma main reprends mes caresses de son periné et de ses bourses, sans toucher a son sexe. Il est en feu. Il commence à gémir, je sens qu'il a peur de parler. Ça se changera rien chéri, tu peux supplier tu sais. Tu finiras par le faire de toute façon. Oh oui vas-y, supplie.


Merde, j'ai déjà faim.


Je fais mine de faiblir et approche mon visage. Il ronronne de plaisir. Re-parfait. Je pose la joue sur son nombril, mes lèvres à quelques millimètres de sa bite. Celle-ci est dressée, n'attends que moi. Mais je n'avance pas plus.


Je souffle.


Il ne comprends pas, dans un premier temps.


Mais comme un courant d'air qui attise un feu, mon souffle léger mais continu développe son érection, encourage son excitation. Il n'en peut plus, il en veux plus.


Je me lève à côté du lit. Il ne comprends pas. Je prends mon shorty, déjà bien humide. Il ne comprends toujours pas. Je le frotte contre ma chatte, a la fois pour la nettoyer de la pagaille qu'il y a mit et pour l'imbiber de nos ébats.


Je la frotte sur son visage, pour les mêmes raisons. Puis je la lui fourre dans sa bouche, et lui murmure à l'oreille.


"Profite de ça, finis ta nuit, je vais prendre mon petit dej"


Puis, je glisse ma langue dans son oreille pendant qu'il pousse un long gémissement étouffé, et pars vers la cuisine pour me remettre de mes émotions.


Ça creuse, un orgasme pareil.


10h41 : ...