Leslie Su07

Leslie SU07 – Sumalee, le voyage infini, suite

Droite, à genoux sur moi, les jambes repliées sous ses fesses, elle a joui dans un doux feulement.

A cet instant, elle était vraiment belle, je me sentais à nouveau amoureuse, et de sa voix douce, elle me dit :

"J’ai joui !"

Comme pour s’excuser de ne pas m’avoir emporté avec elle, comme elle était superbe à cet instant, elle paraissait douce et fragile comme une orchidée.

Elle est restée ainsi longtemps sans bouger, empalée sur moi, savourant son plaisir, et, j’en suis sûre, préparant le mien.

Mon sexe en elle, elle s’est appuyée des mains sur mes genoux pour s’aider à monter et à descendre. Attentive à mes réactions, elle m’enserrait de ses chairs intimes.

Longtemps, avec patience, elle est montée et redescendue sur moi, guettant ma jouissance qui la remplirait de bonheur, et, quand elle a senti que je me vidais en elle, la remplissant de ma jouissance tant attendue, elle a poussé un cri de bonheur en s’écrasant sur moi.

Nous nous sommes endormies dans les bras l’une de l’autre, heureuses de nous être retrouvées et d’être ensemble.

Les jours qui suivirent furent inoubliables, nous vivions une fusion totale, sentimentalement, intellectuellement et physiquement.

Certains midis, je venais retrouver Sumalee pour manger avec elle, et le soir, après avoir dîné, nous nous retrouvions dans la chambre pour faire l’amour.

Sumalee me massait souvent comme elle sait le faire avec ceux qu’elle aime, elle me faisait découvrir toutes les subtilités du massage thaï, traditionnel ou body-body.

Avec Sumalee, il n’y avait pas de tabous dans l’amour ou dans le plaisir, seul le respect de l’autre importait, et je me sentais heureuse.

Laure et Stéphanie s’éloignaient de mon esprit, Sumalee prenant toute la place. Je ne me posais pas de question, c’était ainsi, je vivais le moment présent.



Donc, durant les deux semaines qui suivirent, je fus attentive aux conseils de Sumalee, je devins plus consciente de mon corps et de ses possibilités, je savais désormais me retenir pour prolonger le moment de l’amour, contrôler ma jouissance comme elle disait, afin d’emmener mon partenaire vers l’infini.

De son côté, elle devenait de plus en plus coquine et son côté réservé s’estompait petit à petit.

Elle rayonnait et dans la rue, il arrivait que l’on se retourne sur son passage. En fait, elle était heureuse.

Sumalee fut triste quand je lui ai annoncé qu’il me fallait remonter sur Paris pour deux jours et faire mon rapport sur les évolutions du projet. Les modifications demandaient une étude plus détaillées et mon patron se devait de déterminer les nouveaux objectifs.

Les larmes aux yeux elle me dit :

"Tu vas me manquer, j’ai déjà un grand vide en moi"

"Toi aussi tu vas me manquer", Lui dis-je.

"Oui mais je reste seule et tu seras loin"

"Deux jours c’est vite passé, et puis ce sera pour mieux se retrouver"

Ce soir-là, avant mon départ, nous avons fait l’amour et après, au moment de nous quitter, nous avons promis de vite nous retrouver.

A Paris, j’ai revu Laure qui m’a trouvé changée, nous avons fait l’amour comme si de rien n’était, attendant le moment opportun pour lui parler de ce qui m’arrivait.

Mais elle a senti que mon esprit était ailleurs, que j’étais moins disponible qu’avant, alors, par respect pour elle et pour notre amour, je lui ai dit ce qui m’arrivait. Bien que respectueuse et compréhensive, elle a pleuré en me disant :

"Ma chérie, vis ta passion et vis la complètement pour ne jamais avoir de regrets, je souhaite que tu me reviennes, mais complètement libre, et si jamais tu ne revenais pas, alors garde moi comme amie pour toujours"

J’ai trouvé cela touchant et la remerciais, elle rajouta :

"Tu es une fille formidable, et tu le sais, je t’ai toujours considérée comme telle, je t’aime, mais tu as le droit au bonheur et si je ne t’apporte plus ce que tu attends, alors va le chercher ailleurs, j’attendrais ta décision en espérant"

Les larmes me venaient aux yeux et je me rendais compte à quel point Laure m’aimait et que, quoique me réserve l’avenir, il me serait difficile de l’oublier, une partie de moi m’échappait et allait rester près d’elle.


Lorsque j’ai quitté Laure le lendemain, j’avais un vide en moi et à cet instant, je sus que je ne pourrais jamais l’oublier, je venais de laisser une partie de mon cœur...

Le soir, j’avais rendez-vous avec Stéphanie, elle m’avait dit au téléphone d’une voix assez froide :

"Retrouvons nous au café en bas de chez-moi !"

Quand je suis arrivée, elle m’attendait, l’air fermé, je me suis assise et aussitôt elle a entamé la conversation :

"Alors comme ça tu ne donnes plus de nouvelles, et quand je t’appelle, tu es toujours très occupée"

"C’est la vie, Stéphanie, mon emploi du temps a été très chargé ces derniers temps"

"Et même la nuit", Me dit-elle, "Tu es injoignable car tu coupes ton portable"

"Je suis fatiguée et j’ai besoin de me reposer, alors je coupe le portable pour ne pas être dérangée"

"Ah oui, c’est nouveau, je te dérange maintenant"

La conversation prenait une drôle de tournure et cela me déplaisait, Stéphanie était en train de me faire uns scène. Elle rajouta :

"Peut-être que tu as trouvé des bras accueillants et que je suis mise de côté"

C’était cela, on y était, alors j’ai dit :

"Il était convenu que nous étions libres et n’avions pas de compte à se rendre, je ne comprends pas ton attitude"

"Ah, parce qu’en plus, c’est moi la coupable, je m’inquiète et tu me dis que je te fais une scène, voyons Leslie, c’est le monde à l’envers"

"D’abord, tu ne me déranges pas, c'est simplement qu'en ce moment je vis une aventure qui occupe mon esprit et me rend moins disponible"

"J’en étais sure", Me dit-elle, "Après tes aventures en Espagne dans ma famille, voilà que maintenant te me trompe avec je ne sais qui"

"Là c’est trop fort, pour l’Espagne, tu étais d’accord et aussi informée, et même que tu étais là certaines fois et que tu as participé. En plus, tu m’accuses de te tromper, je ne peux accepter sachant que tu vas toi aussi avec d’autres hommes et que tu as gardé une relation avec ton ancien petit copain, comme moi d’ailleurs avec Laure.
Je ne peux accepter"

"Alors", Me dit-elle, "Le mieux est d’en finir maintenant, mettons une fin à notre relation"

"Tu mets une fin, moi je n’ai rien demandé"

"Soit, disons que je mets un terme à notre relation"

"Alors c’est parfait, tu peux partir"

Elle s’est levée et elle est partie, à cet instant, je savais que je ne la reverrais jamais, je n’étais même pas triste, libérée mais déçue que ça se soit passé ainsi.

Malgré tout, je savais que la vie allait continuer…

Partagée entre Laure, ma compréhensive, et Sumalee, mon envoutante…


A suivre…

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