Les Beaux Jeudis De Marie-Jeanne
03) Les beaux jeudis de Marie-Jeanne
Il faisait un froid glacial, jeudi dernier. Un temps à ne pas mettre les pieds dehors, et pourtant, je m'étais rendu chez Marie-Jeanne, comme presque tous les jeudis. Désormais veuve depuis une dizaine d'années, elle s'ennuyait ferme avec son grand nigaud de fils qui ne pensait qu'à sortir avec ses copains, laissant sa mère seule à longueur de journée. "Tu crois pas qu'il est pédé, des fois?"me demanda-t-elle.
Cette question, elle me l'avait posée bien des fois, et comme toujours, je lui répondis: "Qu'est-ce que ça peut te faire Marie?" (je l'appelais toujours ainsi, entre nous). "D'abord on dit homosexuel, homo si tu préfères, et pas pédé. Ensuite, tu ne couches pas avec lui, alors...". Elle était comme ça, Marie-Jeanne.
Toujours plus inquiète des autres que d'elle-même. "En tout cas, toi au moins, t'es pas pédé." rétorqua-t-elle d'un ton péremptoire. Je renonçai à toute dialectique supplémentaire avec elle, lui confirmant juste ma virilité en me serrant encore plus fort contre elle.
Je devais l'emmener au marché mais elle avait froid ce jeudi matin, et n'était pas encore habillée à mon arrivée. "Je n'ai pas envie d'aller faire mes courses ce matin" me dit-elle."J'ai froid. Viens donc me réchauffer au lit. Ce sera mieux pour moi". Je n'en demandais pas moins, évidemment, et me déshabillai vite fait avant de la retrouver au chaud. C'est vrai qu'elle avait les extrémités froides, mains, pieds, le bout du nez, les lobes d'oreille, mais aussi le bout de ses seins qui, du coup, pointaient admirablement sous sa nuisette. La circulation , se faisant plus rare à l'approche de ses 88 ans, en était peut-être la cause.
Sa peau douce et fraîche aussi commençait à peine à se distendre sur son visage lumineux, de même que sa poitrine, qui restait toujours bien développée. Seuls quelques plis vers le bas-ventre, ses bras et ses jambes trahissaient son âge et les grandes lèvres de son vagin étaient maintenant un peu plus flasques.
"Tu sais, mon chéri, dans le temps, le jeudi était le jour des écoliers, mais moi, je n'avais pas le temps de jouer. Je bossais avec Papa". C'était la première fois, en 23 ans, qu'elle me parlait de lui et j'en fus étonné). "Il voulait que je l'accompagne dans ses tournées de livraisons. Il était épicier et j'étais avec lui par tous les temps sur les routes jusqu'à peu de temps avant mon mariage. Je n'étais pas ce qu'on appellerait aujourd'hui une fille de rien mais j'avais pas froid aux yeux. J'aimais bien les garçons et quelques-uns me l'ont bien rendu" ajouta-t-elle avec un regard malicieux. "J'ai toujours admiré Papa car il a été mon seul confident, depuis toute petite. Il savait tout sur moi et n'a jamais rien dit à personne, pas même à Maman".
J'imaginais ses amours naissantes, ses idylles d'un jour, bien souvent, un peu contrariées par la guerre, et ses premiers émois amoureux. Lorsque je lui demandai comment s'était passée pour elle la perte de sa virginité, elle ne voulut pas me répondre, m'indiquant juste que c'était son petit jardin secret et je n'insistai pas. Elle avait raison... comme toujours. "Je peux juste te dire que ce fut un jeudi, le jour de mes seize ans, que je m'y étais préparée depuis plusieurs mois, et que ce fut un bonheur et un plaisir intense dans tout mon être", me précisa-t-elle quand même en un soupir. Je la contemplai, presque nue à mes côtés... Elle avait les yeux clos et rayonnait d'un bonheur indicible en se remémorant cette première fois.
Elle avait voulu être femme de bonne heure et l'était devenue dans la splendeur de sa jeunesse.
Il était près de midi lorsque nous nous levâmes enfin et nous n'avions même pas fait l'amour mais nous étions pourtant bien détendus, bien reposés. Je passais sous la douche avec elle pour l'aider dans sa toilette, lui frotter le dos surtout, et la savonner partout, car elle était moins souple quand même. J'en profitai pour la peloter doucement, faisant durer le savonnage plus que nécessaire, m'attardant sur son sexe tiède, d'où les poils avaient à peu près tous disparu depuis quelques années, lorsqu'elle m'accompagna la main sur l'entrée, me demandant de la doigter un peu. Le savon faisant office de lubrifiant, je n'eus aucun mal à lui mettre un doigt, puis deux, qui visitèrent à tâtons sa petite grotte d'amour. Elle était toute émoustillée, d'autant que sa main enserrait maintenant mon chibre, qu'elle commençait à branler doucement. Sentant monter son désir, et le mien aussi, je l'aidai à lui faire monter une jambe sur le tabouret de bain, tandis que je reprenais sa main, et l'amenais devant son vagin. Je me laissai ensuite aller, Marie-Jeanne sachant ce qu'elle avait à faire pour se pénétrer de moi. J'étais derrière elle, en levrette, la couvrant fermement de mon corps, et je repris alors la commande de la manuvre. Mes mouvements de va-et-vient se firent plus pressants. Elle se laissait aller de plus en plus, au point que je la serrai plus fort contre moi de ma main droite, pour qu'elle ne glisse pas, ne tombe pas, jusqu'à son orgasme, quelques petits cris, deux ou trois soupirs, avant que je ne me retire, mon sperme se confondant avec le savon. Moi aussi, j'eus quelques râles, et mis comme elle une ou deux minutes à retrouver mon souffle, avant qu'elle ne se retourne et m'embrasse, un doux et langoureux baiser où nos langues finirent le" travail".
"Marie-Jeanne, tu as été sublime, comme toujours" lui dis-je, en forme de compliment sans fard.
Je lui expliquai que j'allais la quitter après le repas, les laisser tranquilles toutes les deux mais comme d'habitude, elle voulut que je reste avec elles. Et comme d'habitude, elle me le demanda si gentiment, en venant s'asseoir sur mes genoux, que je ne pus lui résister. "Marie-Jeanne, tu es insatiable" lui dis-je, "Je ne t'ai pas donné assez d'amour, peut-être"?. C'était un rituel entre nous, propice à nous donner quelques câlins et bisous en plus, mais elle me redonnait envie d'elle, de son corps, et je le lui dis. "Tu vois", me répondit-elle, "c'est toi qui en redemande", et remontant sa jupe prestement, elle prit ma main vers son sexe. La coquine n'avait pas mis de culotte et ce furent dix minutes de "bonus", comme on dit, entre son vagin, mon doigt, ma bouche, sa bouche, interrompus brusquement par un coup de klaxon. Hélène arrivait.
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