Le Vainqueur Confisque Tout
Lorsque lentreprise que Léonard avait héritée de son père a déposé le bilan, j'ai pensé que cétait un homme fini. Après avoir passé onze longues années à travailler sans relâche dans cette entreprise pour réussir, et échouer si près du but. La concurrence, la conjoncture, les statistiques disaient que les faillites des petites entreprises avaient peu dincidence.
Mais Léonard nétait pas une statistique. Léonard, cétait mon mari. Un homme qui avait mis toute son énergie, toutes ses forces pour faire grandir cette entreprise. Pour que nous ayons une vie décente. Et le voir aussi abattu, détruit par cette saloperie de concurrence, me faisait mal. Cela rendait le pauvre Léonard si malade, quil ne tenait debout que grâce aux médicaments. Ce n'était pas une façon de vivre pour un homme de quarante ans.
Dieu merci, le principal concurrent, celui qui avait causé la perte de Léonard, nous a envoyé son fils. Lorsque le jeune William est venu chez nous, jai cru que cet homme était un envoyé du ciel ! William, un beau jeune homme, avec une tête bien faite, posée sur ses épaules solides. Je nai pas vraiment écouté, pas vraiment compris, il voulait sauver lentreprise, ne pas être celui qui a causé notre perte, mais notre sauveur ...
Nous lavons reçu chez nous, il parlait bien, disait de soutenir avec des capitaux, des relations quil fallait établir, du réseau dinfluence
Javoue ne pas avoir écouté attentivement ses discours. Il parlait bien, mais beaucoup de termes méchappaient. Par contre, ce qui ne méchappait pas, cétait son regard appuyé et admiratif sur mes formes.
Il y a des hommes qui ont les yeux qui parlent pour eux. Je me souviens avoir été flattée, un jeune homme noir si beau, si sensuel, et si aimable. Vêtu d'un costume coûteux avec une montre en or au poignet. Je me souviens de l'avoir regardé craintivement, comme si d'une certaine manière je le jugeais supérieur à nous.
Ce jeune homme avait une classe folle, et un coupé sport, eh bien, cétait un jeune homme charmant ! Après avoir servi le thé, nous avons discuté dans le salon de notre maison.
J'ai rougi, en fait j'ai trente-six ans ! Alors, William a déclaré que le stress vieillissait un homme, et que le travail avait évidemment anéanti Léonard. Que ce n'était pas bon pour sa santé. Peu importe la dignité perdue en abandonnant votre entreprise au concurrent, c'était mieux que de se retrouver dans un service cardiologique.
William a parlé longtemps, en me jetant des coups d'il appuyés et admiratifs, puis il est arrivé au résultat final. William était prêt à racheter lentreprise pour une bouchée de pain. C'était une misère ! Je voyais Léonard se tasser. Il était tellement perdant, tellement brisé, que je lui ai conseillé daccepter loffre, de transmettre son entreprise à quelquun de plus jeune, de plus fort, de mieux financé ...
«Emmanuelle pense que vous devriez accepter l'offre, Léonard, je peux vous proposer de travailler pour moi, le temps de vous retourner ...» a déclaré William. C'était une chose si bien amenée, si condescendante, mais bien argumentée.
William ne m'avait pas consultée, bien sûr, il sétait contenté dadmirer mes formes, et son regard mavait appris son désir. Nous, les femmes, nous sentons cela dinstinct. Le désir dun homme jeune, beau, avec une belle prestance, un mâle dominant, cela nous émeut, même si nous faisons tout pour ne pas le montrer.
Je n'étais pas la propriétaire de l'entreprise. Mais il a si bien compris mes inquiétudes! J'ai regardé Léonard, et les papiers ont été signés. Mon mari travaillerait pour William en tant que vendeur, avec un salaire correct. Ensuite, il m'a demandé si jaimerais devenir son assistante personnelle. Le salaire serait confortable, cela nous aiderait bien.
Il m'a dit en souriant impitoyablement: «Vous avez une grande maison, avez-vous encore des dettes sur cet endroit, Emmanuelle ? Ce serait raisonnable, voire nécessaire d'avoir deux revenus.
Je me souviens de ce pauvre Léonard, au bord des larmes, qui remerciait William d'être si généreux. William ma regardé en énumérant tous les avantages que jaurais en travaillant à ses côtés. Des primes, une avance sur les frais vestimentaires. Léonard sabaissait pour le remercier, jai dégrafé deux boutons de mon corsage, et je me suis inclinée pour le remercier moi aussi.
Tout a changé dès le mois suivant ! Le stress semblait submerger le pauvre Léonard. Mais j'étais tellement soulagée. En fait, jétais plus heureuse et plus soulagée que vous ne pourriez l'imaginer. William a fait réaménager les bureaux de Léonard. Tout a été refait à neuf avec un nouveau mobilier.
Quelques vendeurs ont pris leur compte, préférant quitter la société, le champ d'activité de la société sest élargi sous limpulsion de William, alors Léonard a dû couvrir des zones plus éloignées. Beaucoup de déplacements pour mon chéri, beaucoup de temps passé sur les routes, beaucoup de fatigue supplémentaire. Visiter des clients ou des prospects peut être un travail fastidieux, sans parler de lamplitude horaire. Quitter la maison tôt le matin, rentrer à la nuit tombée, la fatigue de la route, heureusement compensée par lindemnité de repas.
Pour nous faciliter la vie, William est venu me chercher à la maison, dans son coupé sport, pour memmener faire du shopping, afin de choisir des tenues de travail.
Je voulais des stricts tailleurs de femmes d'affaires, un peu solennels je suppose, mais William a suggéré des tenues plus seyantes et plus près du corps. Il a suggéré des jupes fendues, des décolletés pigeonnants, des bas, des jarretelles, et des talons hauts. Je le regardais de travers, car je pensais quil voulait se payer une pute.
Mais il ma rappelé que le monde des affaires est un univers impitoyable, et qu'une femme devait imposer le respect. Jallais devoir diriger une équipe dhommes, et les tenir par les couilles cétait une bonne méthode ! C'était une chose tellement surprenante pour moi, mais tellement exacte que jai souri en essayant les tenues quil désirait.
Il admirait certaines qui mettaient en valeur ma silhouette, et rejetait les moins sexy. Il semblait avoir un goût très orienté à propos de tout cela, j'ai rapidement compris ce qui lui plaisait. Plusieurs fois, il est entré dans la cabine dessayage pendant que je me changeais, pour me donner un vêtement supplémentaire à essayer. Jai oublié de moffusquer ou de me couvrir. Cétait juste professionnel, nest-ce pas ?
«Je vais suggérer quelque chose», dit-il, quelques semaines après m'avoir embauchée. «Vous allez diriger léquipe des vendeurs. Ils vous rendront directement des comptes. Pensez-vous pouvoir gérer cela ?»
«Vous voulez que je sois la responsable de Léonard ?» Demandais-je, les yeux écarquillés de surprise.
«Oui, pensez-vous pouvoir gérer cela ? Ce sera peut-être plus facile pour vous, ils discuteront probablement moins les décisions. Léonard m'a montré les chiffres de vente de ce mois. Les chiffres des autres vendeurs progressent. Pas le sien ! Léonard est à la traîne. Il faut le pousser, sans quil se vexe. Vous saurez le gérer.»
«Vous devrez peut-être vous débarrasser de lui» dis-je doucement.
«Je préfère lui laisser une chance
pour le moment. Peut-être serait-il préférable quil passe ses nuits sur le secteur, en dormant à lhôtel, il se fatiguerait moins en aller-retour incessants, et passerait plus de temps en clientèle.»
Pour augmenter ses ventes, j'ai suggéré à Léonard qu'il serait peut-être préférable de découcher régulièrement. Je savais que William essayait de l'aider, à sa manière, et sans fioritures. Si Léonard voulait refaire son retard, ces longs trajets sur l'autoroute nétaient pas productifs. Je me souviens de l'air décontenancé de Léonard.
Je ne pouvais pas le faire à la maison alors, dans mon nouveau bureau, je me suis adressée à lui sur un ton très professionnel.
Lorsque William venait me chercher, le matin, Léonard était parti depuis longtemps. Il navait pas vraiment remarqué mon changement de tenue. Et la vision de mes jambes, découvertes par la fente de la jupe, au-dessus de la lisière des bas
Jai croisé et décroisé mes jambes à plusieurs reprises. Cest vrai, je me suis amusée avec mon mari !
Découcher, rester loin de la maison, toute la semaine, Léonard protestait faiblement, mais javais lascendant sur lui, et il a finit par acquiescer très poliment. Je pense qu'il était reconnaissant que William mait donné une chance, et de voir que ma carrière décollait. Il y avait vraiment peu de chances que nous perdions la maison à ce rythme-là !
«Travaille plus dur, Léonard, et tu y arriveras !» lui ai-je suggéré.
Ce soir-là, William m'a sortie. Il ma emmenée dîner. Pour avoir si bien géré Léonard. Le remettre dans le droit chemin. J'ai accepté, bien sûr. Pourquoi me priver dun bonus ? L'entreprise s'améliorait quotidiennement. William était impassible, il était froid, et totalement impitoyable. William a obtenu ce qu'il voulait, et il était tout à fait prêt à me récompenser.
C'était une soirée tellement grisante, sensuelle. Je n'avais jamais eu un cavalier aussi beau en costume. Il m'a fait danser, ma parlé de lui, de moi, et de lui et moi. Javais fait des efforts de toilette pour lui faire honneur. Et pour lui plaire.
Je le brossais dans le sens du poil, en lui faisant un regard de biche. Il a ri, disant que certaines choses n'étaient que de l'instinct, pas de la stratégie, qu'il croyait aux gagnants, que j'avais clairement la discipline et lâme quil fallait.
Je rougissais : «Oui, je suis ravie, et impressionnée, par votre compréhension de lego de vos employés. Vous aviez perçu que Léonard serait plus docile avec moi, plutôt quavec vous.»
«Léonard se soumettra toujours face à vous, il sait que vous aurez toujours lascendant sur lui» Il sest incliné devant moi pour me baiser le dos de la main. C'était un geste si charmant, si désinvolte mais si séduisant.
J'ai rougi. Il connaissait si bien mon couple, et lemprise que javais sur Léonard.
«Et vous aimez le dominer ... imposer votre façon de penser
pour son propre bien ... ?»
«Oui» ai-je admis.
En admettant cela, jai compris quelque chose. Une certitude monstrueuse et cruelle. Je voulais William. Je voulais qu'il me prenne et qu'il me baise. Mon esprit me soufflait :
«Tu as besoin d'amour. Léonard n'est plus assez bon pour toi, laisse William prendre le dessus. Abandonne-toi à tes mauvaises pensées. Ton corps a besoin dexulter, Léonard est toujours absent. William est jeune, beau et vigoureux. Tu as besoin dun amant. William est lhomme quil te faut.»
Ce soir-là, lorsque William m'a reconduite à ma porte, j'ai chuchoté, tremblante : «Veux-tu entrer ?»
Il a souri. Son regard noisette, si profond, si sérieux, a capturé le mien. Il ma prise dans ses bras, mon pouls battait la chamade. Jai levé mon visage vers lui, ses lèvres ont effleuré les miennes.
Il ma parlé, et sa voix était si grave, si basse, résonnait en moi :
«Léonard comprendra, je lui expliquerai gentiment, que nous nous aimons. Je lui dirai que je te baise, qu'il accepte ton autorité, que tu es trop élégante pour le jeter dehors comme un malpropre. Il devra se tenir à sa place, te respecter, mais aux yeux de tous il conservera sa dignité et sa place dans la société.»
C'était une évaluation si étonnamment franche, si froide et si lucide. Je le fixais avec de grands yeux :
«Tu lui diras que ...?»
«Oui» confirma-t-il fermement «Tu ne dois pas te cacher, et tricher. Tu mérites mieux. Tu dois être franche et dissiper tout malaise. Il doit accepter sa défaite. Tu lui es tellement supérieure, tu ne peux plus te contenter de ce perdant.»
Son visage était calme et tendre. J'ai hoché la tête. Tellement honte de mes désirs qui me brûlaient le ventre. Je naurais jamais dû me déclarer, mais je l'ai fait. Je n'aurais pas dû le préférer à Léonard, mais je l'ai fait. Je ne devrais pas me sentir reconnaissante décarter Léonard, mais je l'étais.
«Tu préfères éviter les malentendus et les chamailleries, n'est-ce pas? J'imagine que tu naimes pas la vulgarité, alors c'est mieux que ce soit moi qui parle à Léonard, que je lui présente les faits. Qu'est-ce que tu en penses ?»
«Oui. Je ne suis pas sûre de quoi que ce soit. Je préfères que tu le gères.»
Je voulais que William dévalorise Léonard, résolument, quil lhumilie en lui confirmant son statut de perdant. William sest emparé de ma bouche passionnément, profondément. Mon souffle s'est arrêté. Ma tête tournait. Il me contraignait énergiquement, pour que je chavire, pour que je mabandonne entre ses bras. J'ai senti sa langue mexplorer. Je sentais ses mains tâter doucement mes fesses. Je l'ai senti m'attirer contre lui. Je me sentais si faible. Mes jambes tremblaient.
«Viens» murmurais-je doucement.
«Tu en es sevrée, tu as besoin d'être aimée et possédée de cette façon ?»
«Oui» ma voix rauque trahissait mon impatience.
Nous sommes allés dans ma chambre et William m'a déshabillée. Lentement, sans cesser de membrasser, de me câliner, de me parler. Il me disait des bêtises, mais je ne lai presque pas senti dégrafer mon chemisier, puis mon soutien-gorge, faire glisser ma jupe.
Je sentais ses mains sur moi, dans ma culotte, repousser la fragile barrière vers le bas, sur mes cuisses tremblantes de désir. Je respirais fort malgré sa bouche sur la mienne, je humais son parfum de mâle raffiné. Jai écarté mes jambes pour lui laisser un meilleur accès à mon intimité.
Je me tenais là, chancelante, une femme de trente-six ans, dans les bras dun mâle musclé et impérieux de vingt-cinq ans. Doucement, il m'a soulevée et ma déposée sur le lit, en écartant mes jambes, et sa bouche sest emparée de mon sexe. Tellement direct ! Il était si animal, si persuasif !
«Montre-moi ta chatte pendant que je me déshabille», murmura-t-il. Jai fait ce qu'il voulait, écartant mes lèvres pour lui.
«Joue avec clitoris» ordonna-t-il. J'ai obéi, soumise à ses désirs, tripotant mon clitoris, tirant dessus pour qu'il se dresse.
Je l'ai regardé se déshabiller. J'ai vu à quel point il était musclé, sec. Et sa grosse bite, mon Dieu, elle était énorme !
Il me regardait me caresser. Tellement arrogant !
«S'il te plaît, William ...» implorais-je, ma voix presque mourante.
«S'il te plaît, William
?»
«S'il te plaît, William, baise-moi ...»
«S'il te plaît, William, baise-moi et dis à Léonard
?»
«S'il te plaît, William, baise-moi et dis à Léonard qu'il n'est plus autorisé à le faire
parce que je tappartiens.»
Étonnant ! C'étaient mes paroles, mais William les rendait si évidentes, si inéluctables !
J'ai senti William me pénétrer. Sans protection. Il me baisait résolument à cru, sa bite écartant mes chairs, mon corps se cambrant sous lui, souffrant de la force impérieuse de sa pénétration. Là, même si j'ai grimacé, même si j'ai pantelé, il est entré totalement en moi, et mes tétons se sont dressés.
Il se tenait bien au-dessus de moi, il me prenait, membrasait, me ravissait, son corps noir musclé et flexible manuvrait en me clouant sur le lit.
«Ça te plaît ?» il demanda.
«Je t'aime» je gémissais, mourante.
«Ça va, bébé, ça va, je vais être doux» ricana-t-il, sa voix se chargeant de désir.
«Fais-moi mal, chéri, ne sois pas doux, sois dur !»
Nous avons atteint notre apogée. Nous avons agonisé, ensemble.
Nos corps tremblaient, se tendaient et frissonnaient l'un contre l'autre, mes mains accrochées à ses épaules, alors que je succombais sous son assaut fougueux. Je l'ai senti venir, il n'arrêtait pas déjaculer, m'inondant, submergeant ma chatte de sa semence.
C'est le lendemain, quand Léonard est rentré de sa tournée, que William lui a parlé. Il la entraîné dans son bureau, a fermé la porte, et il lui a expliqué :
«Tes résultats sont catastrophiques, nous allons te garder, elle et moi, estime-toi heureux, même si tu ne le mérites pas.»
Léonard est rentré à la maison, abattu, pleurnichard. Il est venu me montrer que ses ventes s'étaient améliorées. Cela ne signifiait rien pour moi, vraiment plus rien ...
«Je ne veux pas entendre tes lamentations, tu comprends ?» Dis-je prestement.
Léonard était si docile, si mou. Il a dit «oui» sans discuter et il est allé prendre sa douche. Je sais qu'il s'est branlé là-haut. Je pouvais l'entendre grogner sous la douche. Il s'est branlé, mais je ne voulais pas y penser. Pourtant, je suppose que c'était nécessaire, maintenant que Léonard a été banni. C'était fatal, parce qu'il nétait plus autorisé à mutiliser. Quelque chose devait sadapter, alors Léonard a branlé sa bite sous la douche, et puis je l'ai entendu gémir.
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