Légère Et Court Vêtue
Le jour sest levé et je me réveille anxieuse et mal dans ma peau. Mon corps nu sort
de sous le léger drap de coton, quautorise un printemps précoce. Le soleil filtre sa
lumière à travers les volets. A peine levée, la psyché me renvoie une image qui ne me
convient pas. Mon corps de taille modeste est sans relief, tout dun bloc : pas de
taille marquée, des seins à peine esquissés, des fesses quasi plates dépourvues de
cambrure, une peau laiteuse constellée de taches de rousseur, des traits réguliers
mais sans grâce, des membres fuselés et sans relief, des cheveux châtain raides et
ébouriffés... Je me tords pour essayer de me montrer sous un meilleur jour. Rien ny
fait ! Seuls mes grands yeux bleus, mes épaules très droites, mes mains et mes pieds
fins me conviennent. Il faudra que je me sépare de cette foutue glace pour ne pas
alimenter mon spleen du matin ! Je descends sans me couvrir car ma vie solitaire ma
donnée cette habitude.
La large baie vitrée du salon incite à lexhibition. Mais personne ne passe dans cette
impasse en bout de lotissement, à la sortie de la ville. Même les activités agricoles
semblent suspendues dans les champs voisins. Jai peu de chance dintéresser
quiconque. Je fais chanter leau dans la bouilloire et minstalle au milieu du canapé,
jambes écartées pour déguster mon thé matinal. Jaime bien mon entrejambes et mon
abricot gonflé à peine couvert dun court duvet. Mais tout cela pour qui, puisque mon
ex-amoureux, et nos deux s, résident maintenant à lautre bout du monde ?
Sûrement pas pour cet amant de passage qui ma initié au libertinage et à léchangisme
et sest enfui dès quil a appris mon divorce. Un picotement entre les fesses moblige
à un léger grattage. Je me sens légèrement excitée. A quoi bon ? Une douche fraiche
calmera tout cela.
Je me savonne longuement, peu pressée de retrouver les longues journées de ces
vacances solitaires à la maison.
maintenant ouvertes, je messuie soigneusement en nignorant aucun recoin de mon
anatomie. La grande glace murale me renvoie toujours la même image avec en plus mon
reflet dans les carreaux. Tout y est passé au crible, même les endroits les plus
cachés : entrejambes, aisselles, raie des fesses... Je me trouve décidément peu
désirable. Je décide de sortir faire deux ou trois provisions de bouche. Jenfile à
même la peau une très (trop) courte minirobe et des sandalettes de marche, glisse un
billet dans une poche et me voici partie à larrêt de bus le plus proche.
Le chauffeur illumine son regard devant mon impudeur, mais reprend vite une attitude
très professionnelle. Je suis la seule passagère. Je massois et me mets à rêver de
rencontres agréables et ensoleillées. Mon corps se détend et se tasse sur la
banquette. Ma robe remonte un peu plus quil ne faudrait. Mais je ne men soucie
guère. A larrêt suivant, un jeune homme brun de taille modeste, aux étonnants yeux de
braise, vient sasseoir en face de moi. Il me contemple du coin de lil puis me fixe
de plus en plus intensément. Je suis tout dabord gênée puis flattée déveiller le
désir de ce garçon sans doute à peine majeur. Le bus roule lentement sans prendre de
passager. Cest un début de matinée des vacances de Pâques et il fait très beau.
Derrière mes yeux mi-clos, je contemple mon vis-à-vis : il possède une musculature
harmonieuse qui fait oublier sa petite taille. Ses traits sont réguliers. Son poil
brun, dru, fait penser à un méditerranéen.
Notre parcours vers le centre-ville emprunte une route de desserte agricole dépourvue
de toute construction. Le bus, sans doute en avance sur lhoraire, ralentit encore. Le
jeune homme (jallais dire l) se lève et vient sasseoir à côté de moi sur la
banquette étroite.
pas. Sans hésitation, sa main se pose sur ma jambe nue et remonte rapidement vers mon
entrejambes. Je tressaute de surprise mais mes cuisses sécartent comme dans un geste
mécanique. Il trousse ma robe et commence à caresser mon sexe sans que je réagisse. Je
vois le chauffeur ajuster son rétroviseur intérieur pour ne rien rater de la scène.
Jai honte, mais suis incapable de bouger. Il ouvre mes grandes lèvres et décalotte
mon clitoris pour mieux le manipuler. Le bus ralentit encore, signe que notre témoin
ne perd rien du spectacle. Je sens le plaisir monter. Ses doigts sengagent dans ma
chatte tandis que sa braguette sorne dune belle bosse. Je sens son excitation et...
il appelle le prochain arrêt, situé à un croisement, au milieu de nulle part (pardon,
des champs de céréales). Il doit y avoir un hameau masqué par le relief ! Le lourd
véhicule simmobilise et mon partenaire maide à me lever en me poussant dans les
reins. Il me tire par la main vers la sortie. Le chauffeur ne redémarre pas tout de
suite et nous suit intensément des yeux.
Mon compagnon de voyage me guide de la main vers un chemin bordé dune haute
végétation qui nous dissimule à la vue de tous. Après quelques secondes de marche, il
pose sa main sur mes hanches et trousse ma robe jusquà la faire disparaître au-dessus
de ma tête. Il la jette dans la végétation et me pousse dans le dos pour mobliger à
avancer, complétement nue et terriblement exhibée. Je ne résiste pas, emportée par des
sentiments contradictoires ou domine le plaisir absolu dêtre ainsi exposée. Ses mains
glissent sur mes fesses (tiens, elles ont de lintérêt !) quelles caressent
doucement. Et je chemine ainsi, indécente, poitrine et ventre en avant, vers un
inconnu à demi prévisible. A une patte doie, entre les deux larges chemins, un
étonnant bosquet trône au milieu des champs de luzerne et de maïs.
nous retrouvons au bord dune large mare peuplée de nénuphars, en partie à lombre de
grands arbres. Le jeune homme me serre contre lui et me caresse dune main maladroite.
Cest le moment de prendre la direction des opérations. Je maccroupis, le déchausse,
déboucle sa ceinture et fais glisser son jean à ses pieds. Jescamote son T-shirt et
plonge mes deux mains avec délice dans son boxer. Je caresse longuement son cul et son
sexe avant de le faire, lui aussi, tomber à terre. Je ne me suis pas trompée. Il est
étonnamment bien fait : épaules droites et musclées, cuisses et jambes idem, fesses
rebondies, sexe de taille modeste mais assez esthétique et tendu de façon
convaincante. Je le prends entre mes lèvres. Ses deux mains maintiennent fortement ma
tête et il commence à sagiter dans ma bouche. Consciente quil peut venir trop vite
je résiste et essaie de mesquiver. Rien ny fait et son phallus est bientôt secoué de
soubresauts. Je le sors juste à temps de ma bouche pour quil éjacule copieusement sur
ma poitrine. « Pardon, pardon... ! » dit-il affreusement gêné. Toujours accroupie
devant lui je le rassure dune tendre caresse sur ses fesses que jécarte dun doigt.
Je cueille quelques jeunes feuilles aux arbres environnants et messuie sommairement.
Puis nous nous asseyons côte à côte dans lherbe au bord de leau, peau contre peau.
Rapidement, je reprends linitiative des opérations. Je tends mon bras et le saisis à
lépaule pour le serrer contre mon torse. Comme sa peau est douce ! Il comprend
linvite et avance sa main soyeuse pour peloter mes seins. Ces derniers répondent à la
caresse et mes tétons durcissent à lenvi. Mon jeune amant sintéresse à nouveau à ma
vulve quil pelote de façon compulsive. Bientôt cest moi qui suis la plus excitée. Sa
verge ayant repris du volume, je me présente à elle genoux et épaules au sol, fesses
en lair, encore une fois grotesque et offerte.
vagin. Son propriétaire sagite derrière moi avec une telle conviction quil dé
parfois (je suis trempée !) et sort de moi. Dune main douce je le branle légèrement
et remets son vit à sa place. Terriblement émoustillée, je me tords en mille poses
suggestives. Je sens mon sang saccélérer dans mes artères. Mon souffle devient court,
ma tête bourdonne et mon cur bat la chamade. Sans surprise, je prends enfin mon
plaisir alors que lobjet de mes désirs débande peu à peu. Ouf ! Pourquoi suis-je
ainsi devenu « lobjet sexuel » de ce gamin inexpérimenté ?
Nouvel interlude amoureux, assis côte à côte, peau contre peau. Je sens quil aime !
Mes deux mains le caressent machinalement et il pousse des soupirs à fendre lâme. Il
masse compulsivement lintérieur de mes cuisses et le bas de mon dos. Je crois
comprendre le message. Je prends sa main et entre plusieurs doigts dans ma bouche.
Etonnamment, celle-ci est terriblement érogène et je me contorsionne longuement.
Presque à regret, je sors ses appendices détrempés de mes lèvres, me lève et leur
présente mon cul. Il caresse doucement ma raie, concentre ses efforts sur ma rondelle
puis me pénètre dun doigt quil bouge avec douceur. Lorsque le passage est assez
assoupli, il en risque un deuxième. Je me tords de plaisir et ondule du cul sous son
nez. Il sagite brutalement. Je vois entre mes jambes son sexe gonfler et devenir dur.
Il est prêt ! Je crache dans mes mains et emplis son phallus de salive. Il sort ses
doigts, présente sa bite à ma porte arrière. Il mencule divinement et sagite de
façon merveilleuse. Il se tient à mon bassin et ses deux mains bougent sans arrêt sur
ma vulve. Plaisir partagé dune violence inouïe. Nous hurlons tous deux sans doute
audibles quelques lieues à la ronde.
Nouveau repos au bord de la mare, couchés sur le dos, détendus, les mains encore un
peu baladeuses lun vers lautre. Le soleil flirte avec mon corps à travers les
feuillages. Je me sens belle parce que je suis violemment désirée. Mes sens sont en
éveil et mon corps totalement détendu. Lastre royal est à son zénith lorsque nous
nous décidons à faire mouvement. Mon nouvel ami se rhabille et nous recherchons ma
robe dans les plantations. Il est collé à moi et ne cesse de me caresser furtivement.
Nous finissons par la trouver, la poche toujours emplie du billet de banque des
improbables courses. Nous attendons le bus. Mon jeune amant trousse larrière de ma
robe et caresse doucement mes fesses. Je nose linterrompre et me tortille. Le bus du
retour est presque vide. Une vieille paysanne trône à larrière. Le chauffeur (le même
!) me glisse dans un sourire égrillard : « je suis de service mais naurais rien
contre un petit strip-tease ! » Mon amant sourit. Nous nous asseyons sur une banquette
dégagée, face à la route. Il me trousse jusquà ce que ma robe ne soit plus quun col
et me caresse pour obtenir un écartèlement maximum. Il faudrait faire payer le
spectacle au chauffeur dont jimagine lémoi.
A larrêt prés de mon domicile, le jeune homme maccompagne et y entre avec moi. Il
est encore demandeur de quelques privilèges sexuels puis sinstalle comme sil était
chez lui. Je nai plus pu me vêtir de toutes les vacances. Une tentative a échoué
lorsquil ma violemment déshabillée en déchirant une culotte au passage. Je lai
calmé dun câlin langoureux avant quil ne me batte. Il est resté là, ne séchappant
quau milieu de la nuit après mavoir volé quelque monnaie. Il est de retour à mon
réveil les bras chargé de quelques victuailles pour tenir la journée. Je suis devenu
son otage et nimagine même pas me soustraire à lui. Il fait des progrès ahurissants
en matière sexuelle et finit par me faire « grimper au rideau » plusieurs fois par
jour. Il a pris gout aux promenades dénudées et my oblige tous les après-midi. Je
pense que quelques voisins ont profité discrètement de la vue. Mais quimporte, je ne
me lasse pas dêtre ainsi désirée et tous mes sens sont en permanence en éveil ! Quant
à lui, il a instinctivement compris que je suis « sa chose » et quil peut tout exiger
de moi.
A la fin des vacances, il a disparu et je ne sais ce quil est devenu. Il ignore sans
doute que ses appétits mont sauvé dune sévère déprime et quil a fait le bien en ne
pensant quà lui... ! Si je le revois, je revendiquerai son initiation à la sexualité.
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