Toucher Le Fond
*** COUP DE COEUR HDS ***
La vie, parfois ne tient pas à grand-chose. Une jolie bourgeoise qui sennuie et
sirote du champagne au soleil, le long de sa piscine. Elle attend le retour de son
industriel de mari. Un jardinier trop beau, trop gentil.
Un à lécole qui se plaint de maux de tête. Une directrice décole qui
téléphone au papa. Un papa qui abandonne son usine, prend son fils à lécole et rentre
chez lui. Une heure trop tôt
Une jolie bourgeoise, le sexe du jardiner dans sa bouche, voit la porte du jardin
souvrir et son mari et son fils se figer à lentrée
La jolie bourgeoise, cest moi. Du moins cétait moi
Après tout sest enchaîné, comme
une marée que rien ne peut arrêter : avocats : divorce, avocats : pension, avocats :
déchéance des droits parentaux...
Comment expliquer que cétait la première fois ? Comment faire comprendre quon peut
tout avoir et sennuyer ? Que les cages dorées restent des cages ? Quun mari absent
nest pas remplacé par des cadeaux luxueux ?
Jétais la salope qui trompait son gentil mari avec un jardinier quelle suçait en
plein air dans le parc du domicile conjugal
Quand la marée a reflué jétais sur le sable. Petits boulots de merde, dépression,
pension qui permet de ne pas totalement sombrer, alcool, psychologues, services
sociaux, ANPE, alcool, dépression
Jai vu toutes mes « amies » séloigner de moi en fronçant le nez. Infréquentable !
Mon fils comme mon ex-mari pensent que je suis au mieux une grande malade au pire une
pute.
En deux ans jai pris 10 kilos. Essentiellement sur le ventre et les fesses. Mes
cheveux sont souvent gras. Je mhabille en prêt à porter bas de gamme. Je mabrutie de
télévision et de whisky bon marché
Et je roule ce samedi vers chez mes parents, les seuls êtres humains de « lancien
temps » que je vois encore.
jalousée avant et qui ma tant critiqué ensuite : « ma belle-sur, celle qui sest
fait surprendre par son mari avec un jardinier » Je visualise parfaitement cette peste
avec ses moues de dame patronnesse
Salope !
Soudain je nai plus envie dy aller ; Il le faut pourtant. Le loyer approche. Seuls
mes parents pourront mavancer un peu dargent. Mais voir ma garce de belle-sur et
mon faux-cul de frangin, cest trop.
Je marrête sur une aire dautoroute envahie de camions alignés comme à la parade. Il
est 19h. Si jarrive en retard jévite le dine Toujours ça de pris
Je suis perdue dans mes pensées devant la machine à café triturant ma tasse vide.
- Je vous en offre un autre ?
Il est assez petit, avec un début de ventre et de calvitie.
- Si vous voulez
- Avec du sucre ?
- Non, une goutte darsenic
Il marque un temps darrêt, plisse son front et réfléchit
- Ca na pas lair daller fort, la petite dame
Non, mon bonhomme, la petite dame ne va pas fort. Jessaie pourtant dêtre aimable.
Cest sans doute le premier homme qui maborde depuis
Ben depuis la catastrophe
- Non, cest pas top en ce moment
- Venez grignoter quelque chose ça ira mieux
Il mentraîne dehors, dans la grande cafétéria à 100 mètres.
Nous échouons devant une table qui sent la javel ou on nous sert un plat du jour. Est-
ce la solidarité des galériens, nous en sommes rapidement à nous confier nos vies de
misère. Lui ses 10 heures par jours, 6 jours sur 7, derrière son volant, ses nuits
solitaires dans sa cabine, son gosse quil ne voit pas grandir, sa femme qui le tolère
sur le divan le dimanche et qui a trouvé de quoi combler ses absences. Moi, mes petits
boulots, mes fins de mois qui commencent le 15, ma dépression, ma fatigue
Il commande deux whiskies puis deux autres.
- Vous avez déjà visité un camion ?
Tu crois que je ne te vois pas venir ? Mais tu es gentil, tu as réglé la note alors
- Non jamais
Il me mène à son camion et me fait monter côté passager. Il maide à grimper. Même pas
un geste déplacé. Même pas une caresse furtive. Un bon point.
Il fait le tour, grimpe derrière son volant. Il semble fier de son royaume. Tout est
bien propre, bien rangé. Une photo de son fils trône au milieu du tableau de bord. Un
blondinet souriant qui doit avoir lâge du mien. Il surprend mon regard.
- Mon fils, confirme-t-il. Vous avez des s ?
- Oui, non, membrouillais-je, ce nest pas le sujet
- Cest quoi le sujet ?
Une impulsion, les whiskies, la lassitude
Je plonge dans lenfer :
- Tu veux que je te suce ?
- Jai pas dargent
- Cadeau !
Il recule son siège et ouvre sa braguette. Je laide à sortir un sexe mou. Je me
vautre sur le siège, la tête près du volant, près de sa bite. Je la mets dans ma
bouche. Je ferme les yeux et je commence à le sucer. La dernière fois que jai fait
cela, cétait au soleil dans mon jardin avec mon jardinier. Cétait il y a
un siècle.
Le sexe grossit dans ma bouche, son propriétaire respire fort. Je suce, la mâchoire
crispée.
Soudain la portière passager souvre. Je ne bouge même pas. La fatalité. Une voix :
- Salut Marcel jai vu ton cami
La voix sarrête net. Vu la hauteur du siège il doit avoir le visage à hauteur de mes
fesses. Le gars déglutit. Je continue à pomper. Je veux aller au bout de lignominie.
- Ferme la porte bon dieu
Marcel est inquiet. Il a peur. Il a peut-être encore un honneur, une dignité, lui..
Lautre ne comprend pas, il grimpe sur le siège et ferme la porte, coincé entre mon
derrière et la portière.
- Je peux aussi ? Cest combien ?
Lui aussi me prend pour une pute ! Décidément Je relâche la queue de Marcel et me
redresse.
- Cest 100 euros
Boire le calice jusquà la lie
- 100 euros pour quoi ?
- Tu verras
- Il sort un portefeuille usé de sa poche arrière, en tire deux billets de 50, hésite
puis me les tend.
Je nai même pas de sac à main, il est resté dans ma voiture. Cest de lamateurisme
ma fille
Je mets les billets dans la poche intérieure de mon manteau. Puis en me
tortillant je fais glisser ma culotte jusquà mes cheville puis la récupère et la mets
également dans ma poche de manteaux.
- Tu as des préservatifs Marcel ?
Ma voix le fait sortir de sa torpeur. Il ouvre une boite à gant et en sort un quil a
tôt fait denfiler. Je me tourne vers le passager, ouvre sa braguette et en tire son
sexe. Je sens les mains de Marcel, derrière, sous ma jupe, Puis la pointe de sa queue
cherche le chemin. Je relève ma jupe jusquà ma taille découvrant mes fesses grasses.
Dune main je tire sur la chair intérieure dune cuisse pour libérer un passage dans
lequel il sengouffre. Son gland trouve lentrée de mon sexe et dune poussée il me
pénètre. Son préservatif est lubrifié. Tant mieux. Je me penche sur le passage et
commence ma fellation. Le gars pousse un soupir daise. Je me doute que son regard
doit être rivé à mes fesses entre lesquelles sagite son copain Marcel. Je vois la
scène comme si je nen nétais pas actrice. Un détachement total. Ma belle-sur serait
folle de joie : je fais la pute. Un rugissement de Marcel, un coup de boutoir plus
fort que les autre et je le sens qui se vide en moi
Je relève la tête relâchant le
sexe dressé que je suçai consciencieusement. Je prends un préservatif dans la réserve
de Marcel et lenfile au gars qui ne bouge plus. Nouveau demi-tour. Je ramène mes
fesses vers lui et ma tête vers Marcel. Le gars ne perd pas de temps et à peine suis-
je en position quil est en moi.
Je regarde le sexe de marcel qui est sous mon nez, mollasson et toujours habillé du
préservatif.
il faudra nettoyer demain
Puis je prends son sexe entre mes lèvres. Le gout du sperme
envahit ma bouche. Cest dit, ce soir je toucherai le fond.
Dans mon désespoir une pensée gaie. Je pourrais expliquer mon retard à ma belle-sur
par le fait que je suçais des routiers. Me traitera-t-elle de menteuse ?
Le sexe de Marcel a maintenant repris de la vigueur, tandis que son collègue semble
pris de frénésie. Il me martèle en ânonnant :
- Tiens salope, tiens salope, prend ça, et ça
Et ça sarrêtera là car je le sens exploser dans ma chatte.
- Vingt dieux, ça fait du bien par où ça passe
Un fin poète..
Il me met une claque sur les fesses, retire son préservatif et referme sa braguette.
Il ouvre la portière, sort et referme. Je présume que maintenant il va téléphoner à sa
femme et lui jurer son amour éternel. Je suis cynique mais la vie de ma pas fait de
cadeaux.
Je relâche la pression de mes lèvres sur le membre de Marcel, me redresse, et me mets
à quatre pattes sur la banquette, la tête contre la vitre passager. Je relève ma robe
qui avait glissé et offre mon derrière, trop charnu et trop mou, à la concupiscence de
Marcel. Il nhésite pas. Après avoir remis un nouveau préservatif, il se met à genoux
sur la banquette derrière moi. Il écarte mes fesses lourdes et menfile sans effort.
Je pense à une vieille blague sur notre position : en levrette tous les culs sont
beaux, on ne voit pas la tête du partenaire et on nest pas obligé de sourire.
Sourire, je suis bien obligée de le faire au gros en salopette qui vient douvrir la
portière et se trouve nez à nez avec moi
- Il parait que tu suces et que tu baises pour 100 ?
Il a déjà un billet dans la main. En appui sur une main je prends son argent et le
glisse dans ma poche. Mon manteau devient un coffre-fort. Lautre monte sur le
marchepied est sort une bite dun diamètre au-dessus de la moyenne. Je me penche et
lembouche. Marcel continue à sactiver de plus belle
Je suce le temps quil finisse
son affaire. Je sens ma montée de son plaisir. Je suis dune totale lucidité. Je
néprouve rien. Ni honte, ni dégout. Pas de plaisir non plus. Marcel, lui atteint son
nirvana pour la deuxième fois. Je tends une capote au gros en salopette dont le sexe,
maintenant en plein érection présente des dimension bien au-dessus de la norme..
- Mets la et descend
Il obtempère
Je descends du camion à mon tour et une fois les pieds sur le sol, je me tourne,
relève une nouvelle fois ma robe et me penche en avant, la tête sur le siège. Lautre
vient derrière présente son gland à lentrée de ma chatte très visitée ce soir et dun
coup de rein membroche. Je serre les dents. Il est bien plus gros que les autres
Il
me prend par les hanches et me secoue comme un prunier. Par moments jai limpression
que mes pieds décollent du sol. Je regarde Marcel en train de se rhabiller. Le gars
qui me martèle est maintenant penché sur moi. Je sens son ventre proéminent appuyer
sur le bas de mon dos et son souffle sur ma nuque. Jai hâte quil termine car nous ne
sommes protégé des regards que par la porte ouverte. Mais après tout je ne risque que
lignominie. Et jai déjà donné. Je donne quelques coups de reins à sa rencontre pour
accélérer la venue de son plaisir. Il accélère, grogne et se libère à longs traits
dont je peux sentir la chaleur à travers le latex. Essoufflé il se penche à mon
oreille et me murmure
- 200 si tu viens te faire enculer dans mon camion. Puis il se retire arrache la
capote quil jette sous le camion et il séloigne sans un mot de plus.
Marcel se penche vers moi
- Pourquoi tu fais ça ? Tu nes pas une pute
- Il faut des fois toucher le fond pour rebondir, Marcel
Je vois dans ses yeux une incompréhension totale et je referme la portière.
Je cherche à repérer ma voiture. Elle est du côté des voitures particulières. Je
traverse le parking des camionneurs en cherchant mes clés dans ma poche ou je trouve
ma culotte. Ça me fait rire.
Alors que je passe devant le dernier camion, un mastodontes bardé de chromes, ses
phare sallument et séteignent aussitôt. Par la vitre baissée le conducteur
minterpelle
- Alors ? Tu as réfléchit ?
Cest mon gros client
- Cest non
- 300 ?
- Non
- Tu fais ta bourgeoise. Tas pas assez faim
Ces mots matteignent de plein fouet. Pour rebondir il faut toucher le fond
Je fais le tour de son camion et grimpe côté passager. Il verrouille les portes et
retire son pantalon, Son sexe repose ridiculement entre ses jambes velues à labri
sous sa panse de buveur de bière.
- Tu as un coup à boire ?
Il cligne de lil.
- Du bon..
Il fouille dans sa contreporte et me tend une bouteille plate
- 18 ans, il est majeur
Je bois une gorgée directement au goulot. Effectivement ça change du whisky premier
prix. Lui, il se branle pour préparer la bête. Je reprends une deuxième gorgée
- Va sur la couchette
Je passe entre les deux sièges. Derrière se trouve une couchette de la taille dun
lit. Il vient my rejoindre des billets à la main. Il a dû prendre toute la caisse de
bord car il y a des billets de toutes valeurs. Mais il y a bien 300. Réglo. Jôte mon
manteau.
- Non, dit-il, à poil.
Je fais passer ma robe au-dessus de ma tête, dégrafe mon soutien-gorge et range le
tout sur loreiller. Il est debout entre les deux sièges et se masturbe doucement. De
sa main libre il caresse mes seins. Puis je me penche, écarte sa main et la remplace
par la mienne. Puis je commence à le sucer avec entrain. Il regagne sa rigidité assez
rapidement. Je le lâche et il met un préservatif. Je reprends son sexe emmailloté et
je me remets à le sucer en prenant soin de lenduire de ma salive. Quand je le juge à
point je me mets en position sur les genoux, croupe basse, la tête sur mes vêtements.
De ma main je recueille de la salive que jétale sur mon anus. Et, le cul offert,
jattends.
Pas longtemps ! Il sapproche à genoux. De mes deux mains jécarte mes fesses
dévoilant lentrée de mon cul. Il pose son gland sur mon anus et se mets à pousser. Je
serre les dents. Je ne crierai pas. Il continue sa progression. Il est vraiment gros.
La douleur me tire des larmes des yeux mais je ne dis rien. Enfin je sens son bas
ventre écraser mes fesses. Il est entré en entier !
Aussi étonnant que cela puisse paraitre, cest la première fois que jai une bite dans
le cul. Considérant cette pratique dune vulgarité extrême, javais toujours refusé à
mon mari lentrée de mes reins. Reins qui sont aujourdhui investis par la grosse
queue dun routier inconnu. La vie a de ces facéties
La douleur sest atténuée, ne reste que la gêne de sentir cette queue dans mon
intestin. Lhomme se met à bouger. Il se retire presque puis me réinvestit lentement.
Je sens quil veut profiter de linstant le plus longtemps possible. 300 ! Il en
veut pour son fric. Il accélère ses va et vient, essayant de profiter de toute sa
longueur. Jaccompagne mollement le mouvement. A un moment il sort entièrement de mon
anus pour mieux le pénétrer, sans douceur cette fois-ci. Mais mes chairs se sont
assouplies probablement. Je nai plus de douleur et quasiment plus de gêne. Ce nest
pas agréable, pourtant je suis excitée à lidée que je me fais enculer par un inconnu
et pour de largent. Je glisse une main entre mes cuisses et commence à caresser mon
sexe vide.
Mon partenaire continue à me pilonner le cul et je sens à ses mouvements de plus en
plus rapides et à son halètement de locomotive quil est proche du plaisir. Je
lexcite encore un peu plus en bougeant mes fesses, en les propulsant à sa rencontre
et dune voix enrouée je lencourage :
- Vas y défonce moi avec ta grosse bite, défonce mon cul
- Ah salope, ah salope, je viens, je viens
Mes doigts redoublent dardeur dans mon vagin et je sens le sexe du gros routier
gonfler et exploser en moi. Son éjaculation entraîne mon orgasme, fulgurant, qui me
secoue des pieds à la tête. Nous restons un instant sans bouger, mon routier planté
dans mon cul. Je sens son sexe diminuer de volume, puis il se retire et me mets une
grande claque sur les fesses.
- Tu es la reine de la sodomie. La vache, 300 pour la championne de lenculage, jai
fait une affaire
Je prends cela pour un compliment et me rhabille. Lorsque je suis prête, il descend de
son engin et vient mouvrir la portière. Et il me gratifie dune nouvelle claque sur
les fesses, amortie cette fois-ci par mon manteau.
- A la revoyure, ma belle
Je remonte dans ma voiture et la démarre. Pendant quelle chauffe je sors ma culotte
de ma poche et me contorsionne pour lenfiler. Puis je change davis, la retire et la
jette dans la boite à gant.
Je compte les billets : 500 . Cest plus que mes parents mauraient prêté, plus que
ce dont jai besoin pour le loyer. Pas besoin de subir ma vipère de belle-sur. Je
retourne chez moi me coucher.
Le lendemain matin le téléphone me réveille trop tôt. Cest ma belle-sur
- Quas-tu fait hier ? Nous tattendions chez les parents !
Gros reproche dans la voix
- Jai été me faire enculer par des routiers
Silence choqué, puis :
- Ce nest pas la peine dêtre vulgaire
- La vérité nest jamais vulgaire et pour rebondir il faut savoir toucher le fond.
Je raccroche. Je le sais, je vais trouver du boulot, arrêter de boire, faire un
régime. La vie mappelle
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