La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°188)

Histoire écrite par esclaveCyrilliaMDE (suite de l'épisode N°184)

Le Dessert est servi -

Juste après l'annonce de Madame Marie, un brouhaha de chaises raclant le parquet de
l’immense salle à manger du Château de Monsieur Le Marquis d’Evans se fit entendre.
Notre entrée, à moi et à ma sœur au chocolat blanc, avait fait sensation et à en juger
le vacarme, les Invités avaient toujours de l’appétit pour un peu de sucré en dessert.
Au delà de ce bruit, j'entendais déjà quelques râles de gourmets qui avaient décidé
d'attendre un peu avant de venir nous goûter. Ceux ci préféraient digérer un peu alors
que des esclaves s'occupaient personnellement de leur confort en usant de leur langue
agile. Ma vision était toujours obscurcie mais je les entendais alors qu'ils se
rapprochaient et qu'ils se mirent à tourner autour de moi telle une meute de fauves
affamés. Puis, un son de chaînette tremblotante suivit de paroles venant d'un homme me
parvint.

- Je ne suis pas très friand de chocolat, mais voyons quel miel coule entre les
cuisses de cette servante

Un petit soupir de la servante en question me fit imaginer la belle eEmeline, en train
de sentir son sexe se garnir de fraise et de toutes sortes de fruits à tendance
phallique. Centre de l'attention, elle mouillerait d'excitation. Une excitation que je
ressens et qui commence à se voir à en juger la réaction des personnes autour de moi.
Je sens alors quelque chose caressant mon torse et venir s'attarder sur mes tétons
durcis. La sensation est délicieuse, mais mon corps reste immobile. Comme dans toute
œuvre culinaire, beaucoup attendent qu'une première personne se serve avant d'aller
aussi prendre une part de la pâtisserie que j'étais. C'est donc des dizaines de fruits
qui vinrent glisser sur moi pour faire disparaître le nappage de ma peau.

La sensation
est étrange. La chaleur de la gangue se dissipant alors sous des caresses d'inconnus,
car je ne pouvais identifier qui que ce soit dans cette petite cohue. Les caresses
passèrent tout d'abord dans des zones relativement chastes, mais je sentais déjà que
certains s'intéressaient à mon pubis, et au creux de mes reins. Je tentais de me
contrôler, mais les jours d'abstinences, ne m'aidèrent guère.

- Et bien regardez cela, dit une femme avec un accent anglais, la pâtissière avait
caché une banane dans sa sculpture

Je sentis alors la femme suivre la courbure de mon membre, usant d'une framboise.
Arrivant sur le gland, elle se mit à tourner autour avec un peu de sadisme. Les
attentions à cet endroit furent de plus en plus nombreuses. Aveuglé, ma sensibilité
tactile était décuplée. Alors que, déjà, j'étais toujours une personne
particulièrement sensible au toucher, je ne pouvais m'empêcher d'être dans un état
extatique alors que tous s'amusaient à me titiller le bout du gland turgescent.
Certains glissaient leur fruit sur ma nuque dégagée par un chignon expert. D'autres
s'amusaient à me passer leur dessert sur mes lèvres, laissant entrer dans ma bouche
quelques gouttes de l'exquise ganache de Madame Marie. Mes fesses, mes bras, mes
cuisses, mon torse, je n'étais que caresses alors que mon esprit, privé de vision,
imaginait sans difficulté la foule autour de moi s'amusant de mes tremblements et de
mon torse qui se levait et se baissait rapidement à cause de ma respiration de plus en
plus forte. Je tenais la position depuis une durée indéterminée et je sentais mes
muscles de plus en plus ankylosés. Autour du son de ceux qui m'entouraient,
j'entendais des râles de plaisir et des battements. On copulait autour de moi, on
fouettait, on titillait, on pinçait, on baisait, on s'amusait, on jouissait. La fête
venait de passer à une étape supérieure telle une orgie.


- Damned, nous n'avons plus de fruit, s'offusqua l'anglo-saxone
- Il reste encore de quoi lécher sur cette confiserie, enchaîna un autre Invité de
sexe masculin et à l'accent bourgeois.
- Ne vous inquiétez pas d'autres plateaux arrivent sous peu, je ne m'attendais pas à
tant d'appétit, s'amusa la voix de Monsieur Le Marquis qui ne cachait pas Son plaisir

Cette voix. Cette voix qui me commande et à laquelle j'obéis pour mieux découvrir le
plaisir. En quelques paroles, cette voix avait rassuré les convives qui soufflèrent de
soulagement. En cet instant, je remerciais le hasard de cette pénurie de fruits quand
je sentais alors que les caresses reprenaient sous une autre forme. Un doigt puis une
langue se firent alors sentir sur mon corps. J'en sursautais presque, provoquant un
petit rire de la part de ceux qui m'entouraient. Un doigt puis deux se mirent à me
parcourir pour recueillir les restes de chocolats sur mon corps. Puis ce fut une
langue, tout le monde s'amusait à savoir qui seront les plus audacieux.

- Je ne savais pas que vous aimiez le chocolat au point d'user de votre langue, dit le
bourgeois
- Mister, vous saviez que j'étais gourmande … et pas seulement de chocolate, rétorqua
l'Anglaise
- Je n'imaginais pas à ce point, mais il serait dommage et obtus de ne pas essayer à
mon tour, n'est ce pas ?
- Indeed, yes !

Les langues se mirent à me parcourir alors que mon imagination s'enflammait de par
leur proximité de mes zones érogènes. J'entendais au dessus de tout cela, Monsieur Le
Marquis dire au serviteur entrant avec d'autres confiseries que ce ne sera pas la
peine au final. La soirée tourne au bestial alors que je sens des mains se poser sur
moi et me forcer à m'allonger sur le piédestal. Je pouvais finalement voir après
qu'une langue ne daigne retirer l'obscurité chocolatée qui me couvrait les yeux.
Juste
à temps pour voir un Maître approcher avec une soumise et lui faire avaler mon membre
en bouche avant de la pénétrer.

- Tiens suce bien petite pute, c'est une récompense pour le nectar dont tu as nappé
mes fruits, dit le Maître en question alors qu'il pénétrait la jeune femme avec
puissance à grands coups de boutoirs

J'étais chauffée à blanc, les convives le savaient. J'étais la proie abattue dont ils
se repaissaient comme une meute. Mais il y avait un grand nombre d'esclaves par
rapport au nombre d'Invités. Bien vite, le groupe se dégrossit alors que la Domina
Anglaise semblait apprécier ma présence. Alors qu'elle me sentait de plus en plus
combattre le plaisir, elle se plaça à coté de moi pour me glisser à l'oreille quelques
mots.

- Tu vas résister, naughty dog. Si tu le fais, tu auras droit à une petite récompense
toi aussi. Mais si tu échoues … hmmmm tu n'imagines pas ce que tu vas subir, petite
salope …

Le souffle de ses mots m'électrisait. Je la voyais alors devant moi, une femme d'une
trentaine d'année, aux très long cheveux brun tirés en arrière mais qui lui descendait
au niveau des fesses. Un peau légèrement pale rehaussée par un blush rouge sur ses
joues et un rouge à lèvre carmin. Ce dernier était cependant à peine visible à cause
du chocolat autour de sa bouche. Si j'avais été recouvert de gelée de fruits rouges,
son apparence aurait collé à celle d'une vampire qui venait de prendre son repas. La
lueur sadique que je lisais dans son regard, me faisait craindre le pire. C'est à cet
instant que, au milieu de l'ambiance orgiaque qui avait subitement pris possession de
la pièce, je voyais Monsieur Le Marquis passer à coté de moi, comme s'Il nous passait
en revu. Son regard bleu se posait sur moi, inquisiteur. Il ne dit rien mais, alors
que je croisais son regard, je reprenais un minimum de contenance et me mit à me
concentrer pour éviter de jouir.
La Domina se mit alors à me mordiller. Chose étrange
de la soumission, c'est dans l'humiliation et l'obéissance que l'on nous pousse à
combattre. On ne combat pas les ordres ou bien la puissance supérieure de nos Maîtres
et Maîtresses. On se combat soit même, on pousse nos limites, on s'apprivoise. Tels
des explorateurs, on a soif de découvrir, de découvrir un monde et de se découvrir.
C'était pour cela que la Maîtresse poussait plus loin ses manœuvres visant à
m'exciter. Elle me voulait sur le fil du rasoir, elle voulait me voir résister. Je
serrais les dents alors que sa langue passait alors sur mon cou pour remonter sur ma
nuque quand un râle de plaisir stoppa tout.

- Oh oh, dit simplement la convive, Oui c'est bien allez !

Mon visage était alors crispé comme si tout mes muscles s'étaient contracté. Ma
respiration s'était stoppée … Mais je n'avais pas joui ! Le fourreau de chair s'était
retiré de mon sexe. Le Maître en revanche, avait attrapé la soumise par ses cheveux
pour l'attirer contre lui, fusionnant son corps pour mieux fusionner de plaisir. Mes
yeux étaient vides, encore quelques secondes et j'aurais échoué, j’aurai joui mais
j'avais tenu bon. Mon corps tremblait et je n'arrivais pas à tenir en place. Mon corps
entier semblait être devenu érogène et incontrôlable. Ma respiration était saccadée et
intérieurement se battaient deux sentiments. D'abord la frustration de ne pas avoir eu
droit au plaisir alors que mon être aurait donné un doigt pour avoir le droit de
jouir. Mais par dessus tout, il y avait le plaisir de la victoire sur soi et de la
victoire pour une cause. Ma cause était de faire honneur à mon Vénéré Maître. En
tenant bon, je l'avais fait. Un sourire béa était sur mon visage en sueur et coulant
de chocolat. Je planais littéralement au point que je ne me souvienne plus même du
temps pendant lequel je suis restée dans cet état. Autour de moi tout le monde se
roulait dans le stupre et la débauche la plus débridée. C'est alors que je remarquais
que l'Anglaise avait retiré le bas de sa robe et son string en satin noir brillant.
Elle me regarda alors que mes pieds retrouvaient la terre ferme (si on peut dire).

- Good boy, maintenant, la récompense, petite lope …

Sans même que je puisse réagir, sa jambe passe au dessus de ma tête pour que son
intimité se retrouve au dessus de ma bouche. Ses mains fines mais d'acier se
glissèrent dans ma chevelure pour ensuite délicatement me plaquer le visage sur son
intimité mouillée d'excitation. Elle ne me forçait pas, elle m'invitait à la déguster.
Une invitation que je ne refusais pas. Tel le chien que je suis, je lapais avidement
l'Anglaise qui soufflait et m'encourageait à continuer. Je me délectais de son nectar
jusqu'à ce que je sente la belle se contracter et jouir. Le plaisir de voir la
jouissance apparaître sur son visage n'avait pas de prix. J'avais encore une fois
montré que mon Maître avait choisi un bon soumis femélisé en moi, et j'avais en plus
eu l'insigne honneur de goûter au suc d’une Domina du Cercle du Marquis d’Evans. Alors
qu'elle reprenait ses esprits, elle passa son doigt sur mon corps, pour y recueillir
un peu de chocolat pour le glisser entre mes lèvres encore maculées de sa jouissance.

- Good boy, good boy, dit-elle alors en me caressant les cheveux

Un peu de calme et de récupération me permettaient de voir que j'étais plutôt bien
loti au final. Mon frère e6934 était en train de se faire besogner par le gode
ceinture d'une somptueuse Maîtresse toute vêtu de rouge et de noir. Elle lui ordonne
de se nourrir dans le plateau qu'il avait devant lui en grognant comme un porc. Son
visage est presque recouvert de la pulpe des fruits. Impossible pour lui de ne pas
bouger tellement les coups de boutoir sont puissants et vigoureux. De l'autre coté,
eEmeline était allongée jambes largement écartées, le dos sur les genoux de Monsieur
Le Marquis pendant qu'Il assistait à la saillie d'un soumis et d'une soumise par 4
autres soumis aux érections impressionnantes. Avec majesté, Notre Vénéré Maître
dégustait les quelques mignardises posées sur son plateau vivant alors que ses doigts
s'amusaient à placer un fruit sur l’intimité d’eEmeline pour la récompenser. Il
s’amusait à pénétrer en de lents vas et viens l’esclave eEmeline avec une longue
banane verte qu’il enfilait désormais dans la chatte trempée, tenant le fruit par
l’extrémité et enfonçant avec une pression régulière pour ensuite retirer la banane et
ainsi il recommençait dans une régularité de métronome. Il ne posait même plus les
yeux sur elle et préférait regarder la bouche d'un soumis agenouillé et qui s'occupait
de Son noble membre. Mais l'horloge sonna minuit et le regard du Maître des Lieux
montrait qu'Il avait prévu quelque chose de spécial. Il tapa alors dans ses mains,
ordonna à l'assemblée de stopper leurs ébats. Il repoussa le chien qui le suçait
avidement. Il posa délicatement eEmeline au sol, et c’est en érection qu’Il remonta
son pantalon puis se leva alors de son trône pour prendre la parole.

- Très chers Convives, je suis heureux que mon hospitalité soit aussi appétissante à
vos yeux … et qu’elle provoque autant d'engouement, mais la nuit avance et je me suis
dit que cette soirée pourrait se terminer par un petit jeu amusant ... Vous vous en
souvenez sûrement, cet après midi, nous avons fait un petit tournoi. J'ai promis une
récompense aux vainqueurs, n'est-ce pas. Je me suis donc dit que, pour vous
récompenser, nous allons mettre ces jolis petits esclaves aux enchères. Cela permettra
à chacun de connaître les pouliches qui participeront aux courses et de faire naître
un peu de … saine rivalité chez les Maîtres. Il n'y a pas de raison que nous ne
jouions pas, n'est ce pas ? Bref, chacun des concurrents passera sur cette scène et
ceux qui seront intéressés par tel ou tel soumis lèvera la main. Le Convive qui aura
été le meilleur au tournoi de chaque jour aura le droit prioritaire sur les autres et
aura le droit de profiter de son acquisition pendant 12 h. Chaque Convive aura le
droit de posséder le nombre de soumis qu'il a mis dans la compétition. Cela vous
convient ?

En choeur, les Invités de Monsieur Le Marquis répondirent positivement. On exigea
alors des esclaves de se placer en ligne à coté de la scène et on nous donna une
petite pancarte où était inscris nos noms et le nom de nos propriétaires. Sans ordre
précis, nous passâmes les uns après les autres sur une petite scène. Monsieur Le
Marquis, en Maître de cérémonie, demandait à prendre des positions spécifiques pour
bien montrer nos attributs avantageux de chacune des marchandises que nous étions.
Pour mon frère de soumission par exemple, ce fut son visage et son corps. Pour
eEmeline ce fut sa croupe et sa poitrine généreuse. Puis vint enfin mon tour. J'étais
toujours légèrement couverte de chocolat, mais je tentais néanmoins de faire bonne
figure avant de monter sur la scène à mon tour. Comme mes prédécesseurs, je
m'installais, à genoux, tête baissée, avec ma pancarte où était noté
''esclaveCyriliaMDE, propriété du Marquis D'Evans''

- Voici Cyrillia, dit-Il, une de mes acquisitions dont je suis très satisfait. Elle
est encore jeune mais est volontaire et mettra tout son cœur à satisfaire son (ou sa)
nouvel acquéreur. Comme vous l'avez remarqué, cette petite chienne a de belles
prédispositions à la transformation. Sa femélisation est une parfaite réussite.

Il m'ordonna alors de tourner mes fesses face au public, de me placer le visage sur le
sol et d'écarter les deux lobes de mes fesses avec les mains. Sans hésitation,
j'obtempérais alors qu'Il reprenait son discours.

- Son anus devenu vagin est bien dilaté est accueillant. Je certifie que vous en serez
satisfait, de cette chienne

Un prix, voilà ce que nous étions, un objet dont on disposait. C'était le jeu et cela
me faisait sentir toute chaude. Peut être était-ce de n'avoir pas eu le droit de jouir
si près du but qui me provoquait encore cela. Aucune importance au final, j'attendais,
offerte que quelqu'un me prenne et j'étais excitée à l'idée de le servir. J'avais des
images perverses qui me venaient en tête, moi en train de me faire prendre comme une
traînée, ou moi avec le visage dégoulinant de semence. Mais étrangement lorsque mon
Maître m'offrit, c'est à une femme qu'Il appela poliment ''Comtesse''. Toujours
présentée dans ma position, la canne, ou plutôt le sceptre de mon Maître m'ordonna de
relever légèrement les yeux pour voir une paire de bottes à talon haut devant moi. De
ravissantes bottines noires, telles celles qu'on pouvait voir aux pieds des Ladies
pendant l'époque victorienne montant jusqu'au dessus de la cheville. Leur présence,
l'odeur du cuir brillant s'infiltrant dans mes narines, je réagissais alors à
l'instinct, léchant la pointe pour finalement remonter vers le talon. Avec méthode, je
m'appliqua à ne laisser aucun centimètre carré de cette parure de pied avec ma langue.
Semelle, cuir et lacet, je goûtai tout sans le moindre rechignement. Le goût acre mais
étonnamment délicieux de la bottine, la position avilissante mais terriblement
excitante, être offerte par mon Maître, j'étais aux anges. Mais les secondes
laissèrent places au minutes quand finalement la voix anglosaxone parfaitement
reconnaissable ne jaillisse de la bouche de la propriétaire de ces bottes
magnifiquement lustrée. L’anglosaxonne et la Comtesse était donc la même et unique
personne

- Suffit, écarte bien tes fesses, petite salope !

La douceur de tout à l'heure avait laissé place à des mots effilés comme des lames et
claquant comme des coups de fouets. J'obéis sans même qu'une question n'apparaisse à
mon esprit. En position, je sentais alors quelque chose pointer son nez sur ma
rosette. La tête du phallus en latex de la ceinture-gode de la Comtesse se mit à
entrer en moi de plus en plus profondément devant des vivats des personnes présentes
qui semblaient apprécier le spectacle. Les autres n'avaient sûrement pas compris qu'il
était possible de tester les soumis et soumises sur place. Je fus, en un sens une
‘’première fois’’. Une première fois qui ne manqua pas de me faire gémir de plaisir
sous les coups de reins secs et profonds de la délicieuse anglaise. Ses mains ancrées
sur mes hanches, sa chaleur alors qu'elle allait toujours plus profond en moi, mon
esprit planant au dessus de tout alors que je n'étais qu'un trou dont les gémissements
se rapprochaient de ceux d'une pute pour assouvir l'envie d'une Domina. La jouissance
de n'être qu'un moyen de satisfaire un Convive de Monsieur Le Marquis était exquise.
Mais cela ne dura que peu de temps, la propriétaire, ne voulant pas accaparer la
scène.

- Si vous le permettez Lord D'Evans, je vais prendre celle-ci, dit-elle alors avec un
ton courtois, bienséant et dans son accent anglais ponctué d’un parfait français
- Mais faites donc, Comtesse, je gage qu'elle vous satisfera au plus haut point
- Oui My Lord, je vous invite à prendre le thé demain après midi, je pense que vous en
serez agréablement surpris par votre petite pute
- Je prends note de l'invitation avec grand plaisir…

La voix de mon Maître, sembla subitement se durcir. Il s'adressait à moi.

- Je n'ai nul doute que la surprise sera agréable

Ce n'était pas une espérance, c'était un ordre, c'était un fait. Un nouveau défi
m'attendait alors et ces mots, aussi dur pouvaient-ils paraître, n'étaient pour moi
qu'une autre preuve de la fierté qu'Il me portait. J'allais devoir prouver que j'en
étais digne.

(A suivre ...)

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