Jules & Nathan - Saison 2 - Episode 12
- « Voilà. Normalement tout est prêt, faites juste attention à lappart quand
même
»
- « Euh Nath cest une petite soirée posée, pas une « demolition party » ! Ça
ira tinquiètes
»
- « De toute façon je te fais confiance. Au cas où bah tu as nos numéros
»
- « Nathan tu es prêt ? » dit Jules, sortant de la chambre tout en resserrant sa
cravate.
- « Oui jarrive. Bon allez mec, amusez-vous bien ! Au fait, Alban sera là ou
pas ? »
- « Oui je lai invité, ça aurait été bizarre sinon
Et puis après tout il veut
quon reste pote. »
- « Dac. Bah bon courage alors ! » dit-il en déposant une bise sur sa joue.
- « Et puis au pire, tu le fais boire ! » dit Jules en sortant.
- « Mais chut toi ! » dit Nathan en lui donnant une tape sur la tête.
Nathan referma la porte derrière lui et Jules, laissant Max seul dans ce grand
appartement pour linstant vide. Après une dernière vérification de toutes les pièces,
il alla sasseoir sur son lit, prit sa guitare, et gratta quelques accords en
attendant larrivée de ses invités. Les premiers furent Camille et Alex, suivis de
près par Pauline et Julian. Charlotte et Mélanie arrivèrent quant à elles un peu plus
tard, mais ce qui inquiétait Max cest quAlban nétait toujours pas là et que ce
nétait pas à son habitude darriver le dernier. Même sil ne souhaitait pas
particulièrement le revoir après leur explication et le fait quil sache que Max avait
des sentiments pour lui, il savait que sil ne venait pas cela laisserait planer un
doute sur les événements de la semaine passée. Alors que ses potes installés au salon
commençaient à discuter, il sétait volontairement isolé dans la cuisine en prétextant
préparer quelque chose, mais il se rendit compte quen réalité il ne voulait pas faire
cette fête, par peur des conséquences quelle pourrait avoir.
- « Max ? Tu as besoin daide ? » demanda Camille qui passait sa tête à larche
de la cuisine.
- « Non non
ça va. Merci. »
- « Ça va ? »
- « Oui, cest rien
Je suis juste
Juste un peu fatigué. »
- « Tu es sur que cest ça ? » dit-elle en sapprochant derrière lui, posant sa
main sur son épaule.
- « Que veux-tu que ce soit dautre ? Je ne dors pas beaucoup en ce moment cest
tout
»
- « Pourquoi tu essaies de me mentir alors que tu mas tout raconté ? Je sais
que cest parce-que Alban nest pas là
»
- « Tu ne sais rien du tout, ok ?! Je suis plutôt content quil ne soit pas là.
Je lavais juste invité pour pas que les autres se posent de questions
»
- « Je pense pas non. »
- « Quest-ce que ten sais ?! Hein ?! Tu fais chier
»
- « Je te connais assez bien pour savoir que non
Hé tu ne parles pas à
nimporte qui, je suis ta meilleure amie ! Jen connais un rayon sur toi. »
- « Bon ok ! Cest vrai que maintenant quon se voit plus
- «
»
- « Cest encore pire ! Je pense à lui tout le temps ! »
- « Honnêtement, je ne pense pas que ce soit impossible entre vous deux
Jai
parlé de toi avec lui par messages, et je crois que ce nest quune façade. Peut-être
quil refuse de se faire à lidée, comme toi
»
- « Je ne pense pas non. Et puis comment je pourrais me faire à lidée ? Tu
connais les stéréotypes comme moi, et ce à quoi je dois mattendre au lycée si ça se
sait
»
- « Ok, attends
Réponds à une question : est-ce que tu es gay ? »
- « Je
jen sais rien. »
- « Vraiment ? »
- « En fait, je crois que oui
»
- « Alors tu ne pourras pas rester caché indéfiniment
Et puis, on est tes
potes, on taime comme tu es, gay ou hétéro. » finit Camille en embarquant une bière
avant de retourner au salon.
Max resta là un moment sans bouger, les yeux dans le vide, en train de réfléchir.
Lorsquil attrapa les bouteilles pour les emmener au salon, sa décision était prise.
Il avança vers ses amis dun air déterminé, posa ses bouteilles sur la table et lança
sèchement « Au fait, je suis gay ! On boit ? ».
Il prit une bouteille à lui seul et se jeta sur le sofa derrière lui, commençant à
boire alors quun long silence régnait et que tout le monde le regardait, les yeux
écarquillés.
- « Quoi ? De toute façon vous le pensiez déjà tous depuis samedi dernier ! Je
viens juste de rendre ça officiel. On fait la fête ou pas ? » dit-il avant de prendre
une grande gorgée de vodka.
Après une heure la fête avait enfin redémarrée, Max était déjà bien alcoolisé ce qui
inquiétait Camille qui tentait de lui enlever ses verres au fur et à mesure et de
cacher un maximum de bouteilles. Cest le moment que choisit Alban pour arriver, ce
qui eut pour effet dà nouveau péter lambiance.
- « Salut Max, désolé pour le retard, mon père na pas pu mamener plus tôt à
cause de son boulot
»
- « Et tu connais pas le téléphone ? Ça explique pourquoi tu nme réponds
jamais
»
- « Euh je
jai amené une bouteille. »
- « Bah cest cool. Je men fou un peu mais cest cool
Ne reste pas là comme un
con, rentre ! Jte le dis tout de suite, jai bu, et je nai aucune envie de te
parler, donc dirige-toi plutôt vers les autres
»
Alban rentra et regarda les autres dun air un peu inquiet, cherchant à sonder ce qui
arrivait à Max. Camille lattrapa par le bras et sisola avec dans la cuisine un
moment pour discuter avec, après avoir confié à Mélanie le relais de sa mission
consistant à cacher les verres de Max. Mais elle y parvenait beaucoup moins bien et
lorsquAlban et Camille revinrent, Max était allongé sur le sofa, totalement ivre.
- « Mélanie ?! » cria Camille.
- « Jai juste été aux toilettes, quand je suis revenu il avait vidé la moitié
de la bouteille
»
- « Tu fais chier ! »
- « On va le mettre dans son lit
» dit Alban tout en lattrapant dans ses bras.
Vers les deux heures du matin Jules et Nathan rentrèrent comme prévu. Ils se
présentèrent tous deux à chacun des invités puis, remarquant labsence de Max, Nathan
questionna :
- « Où est mon frère ? »
- « Il a pas mal
» commença Charlotte.
- « Il était fatigué ! Il est parti dormir. » coupa Alban en lui filant un coup
de coude.
- « Ok. Je vais aller le voir
»
- « Je tattends dans la chambre. » continua Jules, « Il reste un verre pour moi
? »
Nathan passa doucement la porte de la chambre, découvrant Max allongé dans son lit,
encore habillé. Il vint sasseoir au bord et son il de médecin ne mit pas longtemps à
voir quil était saoul.
- « Max ? Max
Cest Nathan. »
- « Laisse-moi
»
- « Quest-ce quil sest passé ? »
- « Rien
»
- « Ok, tu préfères que je gueule alors ? »
- « Non ! » dit-il en se relevant sur le lit « Ok, jai tout avoué à mes amis
Et Alban nest pas venu
donc voilà jai bu ! Content ? »
- « Euh
Alban est là. »
- « De toute façon ça change rien
Je peux dormir maintenant ? »
- « Non. Dabord tu vas me suivre aux toilettes pour aller vomir tout ça, tu as
beaucoup trop dalcool dans le sang, et ensuite je te réhydraterai
»
Quand Nathan sortit de la chambre avec son frère dans les bras, il découvrit Jules
assis au milieu des ados, un verre à la main, en train de faire rire tout le monde
comme à son habitude.
- « Ah chaton, tu fais quoi ? »
- « Je soigne mon frère. Amusez-vous bien
»
- « Attends ! » dit-il en se levant pour venir déposer sa main sur sa joue et un
baiser sur ses lèvres, « Je viens taider. »
Ainsi ils soccupèrent de Max, après un passage aux toilettes et une réhydratation
avec de leau salée ils le passèrent sous la douche et le mirent coucher. Ils
montrèrent à ses amis où ils pouvaient dormir puis à leur tour rejoignirent leur
chambre.
Pendant la nuit Alban descendit de la mezzanine où il dormait. Il ouvrit doucement la
porte de la chambre de Max en prenant soin de faire le moins de bruit possible, puis
resta un moment à le regarder dormir. Il était là en boxer, juste déposé sur la
couette par son frère, allongé sur le ventre. Après quelques minutes passées immobile
à le regarder, il referma doucement la porte.
- « Tu peux entrer tu sais
»
Alban sursauta puis se retourna, découvrant Jules, comme à son habitude torse-nu et
appuyé contre larche de la cuisine, un verre à la main.
- « Putain vous mavez fait peur, je
je ne vous avais pas vu. Vous
vous êtes
encore debout ? »
- « Je ne dors pas beaucoup. Et tu peux me tutoyer. Alban cest ça ? »
- « Oui. Je
je vais me recoucher. »
- « Attends ! » dit Jules en quittant sa place pour marcher doucement vers lui.
« Soit tu lui dis oui, soit tu lui dis non
Mais ne le fait pas douter ou espérer. Et
tavise encore moins de lui faire du mal. »
- « Mais si moi-même jen sais rien ? »
- « On fait des choix tout le temps, certains plus difficiles que dautres
Mais
on doit les faire. Et personne ne saura les faire mieux que toi. La réponse, est là
»
dit-il en montrant du doigt lemplacement de son cur.
- « Cest cool ce que vous dites
Euh ce que tu dis, pardon. »
- « Oui lalcool me rend philosophe
Bonne nuit Alban. »
- « Bonne nuit Jules, et merci. »
Jules disparut derrière la porte de sa chambre, laissant Alban seul devant cette porte
et devant ses choix. Il allait reprendre les escaliers lorsquil sarrêta brusquement
sur la première marche, regarda à nouveau cette porte et sentit enfin au fond de lui
quil navait quune envie : la franchir. Il fit donc demi-tour, entra à nouveau sans
un bruit dans la chambre, vint sallonger à côté de Max, et resta un moment à le
regarder dormir. Après un instant dhésitation, le revers de sa main vint doucement
caresser sa joue. Il regardait son visage, ses lèvres, sa mèche de cheveux blonde qui
traversait son front, son dos qui se relevait lentement et sa peau qui frémissait
quand il respirait. Il sapprocha doucement de son visage
puis sarrêta net lorsque
Max ouvra les yeux.
- « Je ne pensais pas avoir bu à ce point-là
» dit-il en regardant Alban dun
air étonné.
- « Moi je nai rien bu du tout, pourtant je ne sais pas ce que je fais non
plus
» Il continua de savancer vers Max tout gardant sa main sur sa joue, puis
ajouta « En fait si, je sais très bien ce que je fais
»
Ses lèvres se posèrent doucement sur celles de Max, il recula un instant pour à
nouveau le regarder dans les yeux, puis ils sembrassèrent de nouveau cette fois plus
langoureusement, leurs langues entrèrent en contact, leurs mains commencèrent à se
balader, celle dAlban descendit tout le long de la colonne de Max et vint terminer sa
course sur ses fesses tandis que Max passait ses bras autour de son cou. Ils
continuèrent de sembrasser et de se caresser un moment, avant quAlban prenne Max
dans ses bras et quils glissent sous la couette, tous les deux trop fatigués pour
aller plus loin ce soir-là.
Dans la chambre de Jules et Nathan en revanche, ni lun ni lautre ne semblait être
trop fatigué, puisquils étaient grimpés lun sur lautre à moitié nus, sembrassant
langoureusement. Leurs mains se baladaient, leurs lèvres se soudaient, leurs corps se
collaient, et ce dans une telle précipitation, une telle excitation, quils en
oubliaient presque la quasi dizaine dinvités quils avaient chez eux. Jules plaqua
Nathan au lit, à califourchon sur son bassin, embrassant son torse entre les pans de
sa chemise déboutonnée, tandis que sa main tentait de simmiscer sous son jean. Ny
parvenant pas, il vint desserrer sa ceinture puis déboutonner son jean, quil fit
légèrement descendre en même temps que son boxer, laissant alors apparaitre le membre
de Nathan lui aussi particulièrement excité. Jules commença par le masturber tandis
quil continuait de disperser ses baisers entre son torse, son cou ou ses lèvres, puis
il se mit à inverser le sens de sa progression, redescendant sur ses pectoraux, ses
tétons, la ligne qui séparait ses abdos et qui conduisait à son nombril, puis enfin
son sexe, quil ne fit pas patienter une minute de plus. Ses lèvres glissaient
lentement le long de ce membre de chair, sarrêtaient un instant, puis remontaient
tout aussi lentement pour sattarder sur son gland, où sa langue entrait alors en
action, avant de recommencer lopération à nouveau et ainsi durant de longues minutes,
jusquà ce que Nathan place sa main sur la nuque de Jules pour linviter à venir
lembrasser. Jules au-dessus de lui, Nathan avait entouré ses bras autour de son cou
et sétait mis à mordiller ses épaules puis le haut de son torse. Ils continuèrent de
sembrasser un moment puis Nathan se releva, tandis que Jules se préparait, et vint
se placer devant lui sur le lit, sappuyant contre le mur et tendant ses fesses à son
amant. Jules y pénétra doucement, sa main remontant le long des hanches de Nathan pour
glisser sur ses pectoraux, puis collant son torse contre son dos et sa joue contre la
sienne il commença alors ses premiers mouvements de reins qui devinrent par la suite
plus puissants, lui aussi prenant appui contre le mur, sa main placée sur celle de son
compagnon. Leurs soupirs se transformèrent en légers gémissements dans un premier
temps, puis lancés dans leurs ébats ils oublièrent totalement quils nétaient pas
seuls chez eux et laissèrent libre cours à leurs cris, Nathan à ses « Encore Jules ! »
et « Plus fort ! » quils lançaient à son mec, Jules à ses « Oh Nath ! ». Ils
finirent par faire une pause, Nathan sallongea, Jules vint se placer au-dessus de lui
et il reprit ses vas-et-viens langoureux, collé contre le torse de Nathan qui collait
ses mains sur son dos pour le serrer encore plus contre lui. Jules alternait des coups
puissants et lents avec un rythme plus rapide, puis il passa une jambe de Nath sur son
épaule pour faciliter encore son passage et continua. Après un long moment et dans des
cris encore plus puissants, ils finirent par jouir ensemble, lun sur son torse et
lautre dans le préservatif.
Jules sécroula sur Nathan, joues contre joues, puis finit par se retourner à côté de
lui sur le dos. Alors quil reprenait son souffle, Jules en profita pour lancer :
- « Au fait, cest bizarre quon nentende rien
»
- « Bah avec le bordel quon a fait aussi
Putain Max va nous demain. »
- « Hé jy peux rien moi ! » dit Jules en souriant.
- « Si tu y peux quelque chose, pas de ma faute si tes un très bon coup. Cest
ce que je dirais pour me défendre
»
Nathan bascula sur Jules en riant puis ils sembrassèrent, Jules passant ses bras
autour de son cou.
- « Cest mignon
Non mais normalement ton frère était occupé à la même chose
que nous. »
- « Quoi ? Tu plaisantes ?! » dit-il, se redressant en sappuyant sur le torse
de Jules.
- « Alban était sur le point dentrer dans sa chambre quand je me suis levé tout
à lheure, je lai convaincu daller jusquau bout
Ce nétait pas le but ? »
- « Evidemment que non ! Max est encore à moitié bourré ! Cest pas comme ça que
ça doit se passer
Et puis sils font ça nimporte comment ? Ou sils ne se protègent
pas ? »
- « Ton frère a seize ans
»
- « Et alors ? Il nest pas sensé le savoir. »
- « Mec réveille-toi, même mon cousin de huit ans sait quil faut se protéger !
Et pourtant il a un peu les fils qui se touchent
»
- « Non non non ! On
on doit parler avant. Ce nest pas un truc qui se fait
nimporte comment
»
- « Tu métonnes
»
- « Mais cest pas drôle Jules ! »
- « Bon daccord, calme-toi, tu as peut-être raison
Quel est ton plan ? »
- « Je vais faire comme si jallais prendre de ses nouvelles et frapper à la
porte. »
- « Euh
et sils sont en train ? »
- « Bah ils arrêteront. » dit-il en se levant du lit et en se rhabillant
précipitamment.
Il sortit de la chambre et se précipita aussitôt devant la porte de Max, tendant
loreille pour essayer de percevoir si oui ou non il se passait quelque chose. Il
frappa quelques coups puis ouvrit doucement la porte, découvrant alors son frère en
train de dormir paisiblement, seul, dans son lit. Il referma alors la porte sans faire
de bruit, et retourna se blottir contre Jules sous la couette.
- « Alors ? » demandait Jules qui dormait à moitié, les mains glissées sous sa
joue comme un .
- « Il dort, et il est seul. Tu nas pas dû être si convaincant
»
- « Je lai vu entrer dans cette chambre de mes yeux ! » répondit-il en relevant
la tête.
Nathan plaça sa main sur sa joue pour le ramener contre loreiller « On tirera tout ça
au clair demain, en attendant tu as besoin de dormir. »
- « Non mais je nai pas eu dhallucinations ! Il est reparti sur lescalier,
puis je lai vu faire demi-tour et rentrer pendant que je fermais la porte. »
- « Bah il est peut-être ressorti après
On verra tout à lheure je te dis.
Cest pas grave mon chaton
»
Nathan se colla contre Jules et appuya de sa main contre son torse pour le rallonger,
puis ils finirent par sendormir.
Il était près de neuf heures du matin quand Nathan se réveilla. Il se frotta les
yeux, se releva sur le bord du lit pour sétirer, passa sa main dans ses cheveux, puis
se retourna pour regarder Jules qui dormait encore. Il retourna alors sous la couette
et colla ses pieds sur ses jambes chaudes et son torse contre son dos bouillant.
- « Hmmm, Nath, tes gelé
»
- « Et toi tes bouillant. »
- « Comme dhab quand tu es là
»
- « Tas bien dormi ? »
- « Pour une fois, oui. Ça faisait un moment quon avait dormi ensemble, et
jaime bien quand tu es là
» dit-il en se retournant et en venant lembrasser.
Alors quils partaient dans un baiser langoureux et torride, Nathan passant déjà au-
dessus de Jules, la porte souvrit dun coup.
- « Nath tes levé ?! Ah euh pardon
»
- « Max ! Va falloir apprendre à frapper aux portes ! » dit Nathan en sortant du
lit.
- « Oui, désolé
Euh tu peux venir voir, je ne comprends rien à la cafetière ?
Et jai des potes qui boivent du café au ptit déj. »
- « Jarrive. » finit Nathan en enfilant son jean.
Max referma la porte derrière lui, et Nathan se tourna alors vers Jules :
- « Ya un truc qui cloche là non ? Pourquoi il a lair si joyeux ? »
- « Ton frère est joyeux et ça te fait chier ? »
- « Non, ça minquiète juste
Bon je vais aller voir ça. »
- « Ok. Bah je traine si ça te dérange pas
»
- « Bien sûr que non ! » dit Nathan en venant lembrasser dans le lit, avant dà
son tour sortir de la chambre.
Vingt minutes plus tard Jules finit par enfiler son jean et sortir de la chambre
torse-nu, comme il le faisait maintenant tout le temps. Il vit alors tout un
attroupement à la cuisine, autour de Nathan et de la fameuse cafetière.
- « Mais sinon Msieur on va boire du jus dorange cest pas grave
»
- « Non mais je vais y arriver. » disait Nath qui sénervait dessus.
- « Besoin dun coup de main ? » demanda Jules qui arrivait derrière lui.
- « Ouais je comprends rien ! Cest quoi cette cafetière avec cent cinquante
programmes là ! »
- « Normalement tu peux la programmer pour quelle se mette en route avant que
tu te lèves, cest tout. »
Jules mit ses mains sur les hanches de Nathan et le fit délicatement se pousser sur le
côté, puis à son tour analysa la cafetière, et finit par rire.
- « Bah quoi ? » demanda Nathan.
- « Avec du café je crois quelle fonctionnera mieux... »
Ils finirent par sen sortir et tous se retrouvèrent au salon pour déjeuner. Jules
attendit dans la cuisine puis retint par le bras Nathan qui sortait :
- « Hé ! Alban est toujours là, mais ton frère ne semble pas lui adresser la
parole. Cest bizarre quil ait lair si content
»
- « Cest exactement ce que je tai dit tout à lheure ! »
- « Oui, bon
Tu as appris quelque chose ? »
- « Non je nai pas encore eu le temps de lui parler, jessaierai tout à lheure
pendant
»
- « Vous allez pas faire ça dans la cuisine juste devant mes potes maintenant ?!
» demanda Max qui rentrait dans la cuisine. « Déjà quon vous a entendu une bonne
partie de la nuit, merci la honte
»
- « Cest de la faute de Jules ! » dit Nathan en le pointant du pouce.
- « Hé, faut être deux à ce que je sache ? »
- « En tout cas faites un effort quoi ! »
- « Ça va cest bon, relax ! » dit Nathan en le prenant par les épaules pour le
faire sortir. « Promis on sera sage, retourne voir tes amis ! »
Une fois tous les amis de Max repartis et lappartement nettoyé, Jules prétexta avoir
du boulot et alla sisoler à létage, pour laisser Nathan et son frère discuter seul à
seul. Alors que Max sétait installé dans le sofa pour se remettre de la veille,
Nathan vint sasseoir sur la table de salon.
- « Euh
ça va ? »
- « Si tu as un truc à me demander, style est-ce que oui ou non jai couché avec
Alban, fais-le directement. » répondit Max sans même rouvrir les yeux.
- « Jules ma dit quil avait vu Alban entrer dans ta chambre cette nuit
Donc
oui je me pose des questions quand même. Tes mon frère, et
»
- « On peut avoir cette discussion à un autre moment ? Par exemple le jour où
jaurais vraiment couché avec lui. Autrement dit jamais
»
- « De quoi ? »
- « Bon si tu veux tout savoir, oui Alban est rentré dans ma chambre, oui il est
venu avec moi, ensuite il ma embrassé, et au bout de cinq minutes il ma dit quil
ny arrivait pas et il sest barré. On a dit quon faisait style devant les autres
pour ce matin, et à partir de maintenant on ne se parle plus. »
- « Woh
Ok. »
- « Mais tinquiètes, ça va. »
- « Tu es sur ? »
- « Oui, ne tinquiète pas. Yen aura dautres
»
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!