Lieu De Drague
Je lai repéré il y a bien longtemps. Cest un petit bois coupé par une route assez
passante bordée dun long parking ou des voitures sont sans cesse arrêtées. Jy ai
souvent trainé en espérant faire des rencontres, my suis dénudé en pensant être
surpris dans une attitude obscène. Mais rien ne sy est passé. J'y accède tout d'abord
en bus puis par un long cheminement piétonnier qui emprunte tour à tour chemin
forestier et pistes cyclables. Un deuxième itinéraire, plus long, permet de s'y rendre
en longeant une large rivière par un discret sentier. C'est ce parcours que j'ai
choisi à l'aller. Il a l'avantage d'être peu fréquenté donc de me permettre
d'intéressantes exhibitions sans risque. Au sortir d'un magnifique ripisylve, à la
végétation généreuse, je prends un sentier ombragé rendu quasi impraticable par les
abondantes pluies dautomne.
Le temps est étonnamment chaud pour la saison. L'hiver semble avoir fait une pause.
J'ai déjà ôté mon gilet et mon coupe-vent qui ont rejoint mon sac à dos. J'ai envie de
me dénuder un peu plus. Jaime bien ce corps massif un peu lourd, aux reliefs
vieillissants. Jai perdu mon ventre plat, pris de lembonpoint et, à mon étonnement,
de la poitrine, mais jaime toujours mon image bonhomme. Je m'éloigne à l'abri des
arbres puis dans une petite clairière à proximité d'une étonnante bâtisse sur pilotis.
J'ôte mes chaussures, mon pantalon, défais mon caleçon, et reste ainsi fesses et sexe
à l'air à savourer des rayons du soleil. Je lève les yeux et aperçois sur le bâtiment
proche un petit panneau jaune qui annonce « accès interdit, contrôle par
vidéotransmission ». Juste à côté de lui, le voyant rouge d'une imposante caméra
numérique clignote à son aise. Voici donc mon exhibition enregistrée sur le serveur
inconnu d'une société de surveillance. Mon cur bat à tout rompre.
mon jean à même la peau, remets mes chaussures et accélère le pas sur le chemin
boueux.
Une glissade me contraint à une vitesse plus raisonnable. Je me calme et continue ma
route. Le frottement direct de mon jean sur mon bas-ventre excite peu à peu mes sens.
Je ressens à nouveau le besoin de m'exhiber et me rappelle d'un sentier escarpé qui
mène à un petit cirque de rochers souillé de nombreux étui de capotes anglaises. Je
l'imagine fréquenté par quelques jeunes amants. Il n'y a personne ! Je baisse mon
pantalon, trousse mon T-shirt et commence à caresser ma peau largement dénudée. Mon
oreille est aux aguets de peur d'être surpris. Le silence me met en confiance.
J'excite mes seins, pelote mes fesses puis les pénètre de mon majeur, branle
assidûment mon sexe. Mes deux mains s'agitent de concert, mon cul se dilate, ma verge
durcit et explose en de longs jets de sperme qui s'écrasent lourdement sur les
feuilles mortes. Plaisir ! Je reste un long moment ainsi exposé, presque totalement
nu, à savourer cette discrète transgression.
Puis je me rhabille sommairement et repars vers mon objectif. Le chemin n'est plus
très long. Un passage à découvert, en plein soleil, près de deux ou trois fermes,
m'oblige à protéger mes yeux. Un court bout de route est suivi dune large piste qui
gravit hardiment une colline. A son sommet, je me repose un moment à lombre dune
haie vive. Le bois est en face de moi à quelques centaines de mètres. Sa vue ravive
mes sens. Je perçois à nouveau le contact direct du jean sur mon bassin et mon sexe,
et ma peau sérotise. Un léger souffle dair perce mon T-shirt et sengouffre dans ma
braguette. Je frisonne du plaisir de me sentir nu sous mes légers vêtements, ou peut-
être de la fraîcheur du temps. Une seule voiture est à larrêt au bout de lallée. Un
petit homme fait les cent pas.
passe devant lui sans un regard. Je limagine me dévorant des yeux. Je sens la couture
de mon jean qui pénètre mes fesses. Cela lui évoque-t-il que mon corps nest couvert
que dune unique épaisseur de coton? Mimagine-t-il dénudé pour lui sous le tissu ? A-
t-il envie de moi ? Je ne sais ! Je traverse la route sans me presser et accède à la
nouvelle portion du chemin. Je crains de mêtre un peu dandiné pour mettre en valeur
mes attributs.
Arrivé sur lautre rive, je pense toujours à lui et mengage, plein despoir de
lavoir captivé, dans une sente à peine tracée qui serpente dans le sous-bois, à
labri des regards. Je me trémousse encore en une ultime provocation. Lorsque, ny
tenant plus, je me retourne pour savoir sil ma suivi : il est là à quelques pas de
moi. Il sapproche, tend la main et me touche à la hanche. Je le détaille : il est
rond, quelconque, de petite taille, peu soigné et proche de la soixantaine. Rien de
très appétissant ! Je devrais esquiver le contact mais la pression de sa paume sur ma
hanche me met en transes. Il savance encore et caresse maintenant doucement mes
fesses. « La salope ne porte pas de sous-vêtements ! Quel pied ! » dit-il dune voix
gouailleuse. Sa deuxième main sest posée sur mon sexe et ses doigts se glissent entre
les boutons de ma braguette. Mon cur bat la chamade et mon phallus durcit. Il est
maintenant contre moi et je sens son odeur musquée. Mon pantalon se déboutonne comme
par enchantement et tombe à mes pieds. Il est expert le bougre ! Mon T-shirt passe
par-dessus ma tête et me voici totalement nu, offert, les pieds entravés par ma
vêture. Ses mains se promènent sur toute mon anatomie. Il exulte : « Des seins de
fille ou presque, une peau douce comme celle dun , un joli petit sexe circoncis
sans trace de prépuce, un cul facile à dilater, voilà plus que je nespérais ! Il ne
manquerait plus quil nait jamais connu dhomme !»
Je suis rouge de honte à cette évocation ! Il comprend quil a vu juste et ne se sent
plus de joie.
sur ma bouche. Sa barbe rude irrite ma peau. Sa langue sinsinue entre mes lèvres et
rencontre la mienne. Je me surprends à lembrasser tendrement. Il me serre contre lui
et nos deux sexes dressés se télescopent. A chaque mouvement ils frottent lun contre
lautre à travers le tissu de son léger pantalon de coton. Je narrive plus à
reprendre mon souffle. Une chaussure se pose sur mes vêtements affalés et en dégage
mes pieds. Tous les hôtes de la forêt peuvent me voir dans ma nudité indécente,
bandant à souhait, simplement vêtu de mes chaussures. Il sécarte de moi et me
contemple en me contournant. « Ouvre les jambes », dit-il, « mieux que ça ; penche toi
et écarte les fesses ! » Servile, je mexécute sans mot dire. Je mapplique,
mécartèle et lui montre tous mes trésors cachés. Jexulte de me soumettre ainsi.
Je suis à peine étonné lorsquil sort une courte verge trapue de son pantalon,
solidement érigée, crache dessus et commence à essayer de pénétrer mon cul. Celui-ci
reste douloureux et serré puis se relâche peu à peu, se dilate et devient érogène. Mon
amant perçoit mon plaisir qui monte et me besogne de plus en plus violemment. Ses deux
mains pétrissent ma poitrine et mes tétons deviennent dune exquise sensibilité. Mes
jambes écartées en diable sont à demi fléchies, presque douloureuses. A chaque coup de
boutoir, ma tête plonge vers le sol. Ses couilles frappent lourdement mon entre-jambes
à chaque mouvement et nos deux peaux claquent lune contre lautre. Je sens le plaisir
monter et branle frénétiquement mon sexe. Il exulte en me traitant de « grosse truie »
et de « sale pute » et, étonnamment..., jaime ça ! Son foutre chaud emplit mes
tripes. Je ne suis plus que le jouet de son plaisir et je jouis dans un cri en
crachant au sol ma semence.
Lorsque je reprends mes esprits, mon amant a rectifié sa tenue et sest emparé de mes
affaires. « Tu aimes texhiber » me dit-il, « tu vas être servi ! » Il mattire en
lisière du bois, au bord de la route, ou je peux être entrevu des automobilistes qui
passent. Et cest le cas. Les voitures ralentissent pour contempler ma grotesque
nudité, à peine voilée par la végétation dhiver. Un automobiliste surpris freine
brutalement et cest laccrochage. Mon amant de rencontre exulte mais mincite à
menfoncer rapidement dans le bois pour éviter le lynchage. Nous courrons plusieurs
minutes au hasard. Les branches me griffent la peau et les ronces la déchirent par
endroits. Je tombe dans la boue et me relève. Je suis de plus en plus sale et
méconnaissable. Epuisé, je tombe à nouveau et mon partenaire de jeu me maintient au
sol en appuyant son pied sur mon dos. Ses mains semparent à nouveau de mon cul et je
me retrouve à genoux, la tête dans lhumus et les fesses en lair. Il me possède sans
forcer et je lui manifeste une fois de plus mon plaisir. Etonnamment, mon sphincter
anal est resté souple et sensible. Jai plaisir à le sentir béant, grand ouvert pour
qui veut le prendre. Il me besogne longtemps sans réussir à éjaculer. Je bande à demi.
Il éructe : « Décidément, tu nes quun cul servile, couvert de fange ! Tu devrais
avoir honte ! Je vais te punir. »
Il sort alors une fine cordelette de sa poche, mattache à un arbre, bras en lair, et
commence à fouetter mon corps dune fine baguette. Joscille entre douleur et plaisir
et réjouis ses oreilles de mes cris ambigus. La badine cingle mon dos et ma poitrine,
mes bras et mes jambes, lintérieur de mes cuisses, mon phallus et mes fesses. Il
alterne coups et caresses. Je mécartèle pour lui faciliter la tâche. Mon sexe est
sans arrêt douloureusement dressé, en une rare indécence. Il a raison: je suis,
décidément, une fieffée salope et je mérite le vocabulaire ordurier quil utilise pour
me qualifier. Je me tortille et lui montre ma rondelle, comme si jespérais quil me
monte à nouveau. Je ne sais qui il est et suis déjà sa chose. Le sang cogne à mes
tempes et le sexe est lunique objet de mes pensées. Je suis une bête en rut qui
implore quon lencule. Quelle pitié !
Il sagenouille devant moi et prend mon vit entre ses lèvres. Il sagite. Je ne sens
que sa langue et ses lèvres, comme si je pénétrais une chatte détrempée. Le mouvement
saccélère alors que ses deux mains serrent fortement mes hanches. Elles glissent sur
mes fesses quelles écartent violemment. Je me sens bien au point doublier que je
mexhibe en plein air. Lorsque mon souffle devient saccadé, il introduit à nouveau un
doigt dans ma rondelle et retire sa bouche à temps pour me laisser cracher mon sperme.
Mes poumons se sont emplis dair. Ma bouche sest ouverte pour un cri silencieux.
Pourvu quil continue à disposer ainsi de mon corps ! Je me sens beau dans son regard.
La tête me tourne et mes muscles me lâchent. Lorsquil me détache, je tombe au sol.
Il me contemple encore un moment, me touche à nouveau le torse, me caresse et
sexcite. Il soulève ma tête jusquà son pubis et me présente son sexe. « Tu vas
avaler ma bite, ma tendre putain. Je nai jamais rencontré plus goret que toi. Je veux
de toi comme sac à foutre ! » Et il saisit ma tête et empale ma bouche. Je mapplique
à la douceur tandis quil moblige à le sucer à son rythme. Deux ou trois fois son
gland touche ma glotte et jétouffe à demi. Puis le mouvement reprend. Jaime être
ainsi pénétré pour la première fois. Je sens quil va jaillir. Il se retire et inonde
mon visage et mon torse. Les yeux me piquent et je larmoie. Lodeur de sa semence est
forte, presque insupportable. Mon libre arbitre a disparu et je me donne entièrement à
lui. Il se revêt et nous restons là sans mot dire. Il me dévore des yeux et toute mon
anatomie soffre à son regard. Au lointain des voix se font entendre. Peut-être est-ce
encore nos accidentés de la route qui nous cherchent ? Jai peur et en même temps je
désire être exhibé. Mais rien ne se passe. Mon amant essuie dun mouchoir les miasmes
de mon corps en un long et délicieux effleurement, étonnamment soigneux. Le jour
décline et je commence à grelotter.
Lorsque je veux attr mes vêtements il me dit « Reste à poil pour me raccompagner à
ma voiture ! Je veux pouvoir encore te regarder et te toucher. Et, qui sait, tu feras
peut-être le plaisir dautres que moi. » Je mexécute en frissonnant et guette les
ombres avec un mélange de peur et denvie. Des silhouettes crépusculaires maffolent
et mexcitent à la fois. Toutefois, nous ne rencontrerons personne. Tout le long du
chemin, sa main ne quitte pas mes fesses et je me tortille comme une donzelle dêtre
ainsi effleuré. Cest une attitude terriblement impudique et soumise, mais je suis
bien. Arrivés à bon port, il se serre contre moi et caresse une dernière fois chaque
recoin de mon anatomie en insistant sur mes zones érogènes. Il laboure de ses doigts
calleux mon entrecuisse et mon cul, mon sexe et mes seins, caresse mon bas ventre et
mon dos, pénètre ma bouche de ses doigts et moblige à les sucer langoureusement. Mon
corps, toujours insolemment nu et terriblement échauffé, lui est offert sans réserve
malgré la fraicheur du jour déclinant. Jaimerais quil me possède à nouveau et ça se
voit. Mais il ne semble pas décidé ! Lorsquil monte en voiture, il dit encore sur un
ton à demi méprisant : « Tu as vraiment un sexe à la place du cerveau ! » Puis il
séloigne doucement, sans un regard. Je lui sais gré, malgré la présente frustration,
de mavoir ainsi fait découvrir cette part dintimité que je supposais, sans lavoir
jamais expérimentée. Jen ferai bon usage si je puis, une fois encore, la pratiquer
sans honte.
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