Le Plus Grand Amour De Ma Vie

Bien avant de connaître Marie-Jeanne, et même plusieurs années avant de connaître ma
femme, à une époque où il n'était pas encore question de PACS, j'ai vécu une grande
passion, un grand amour devrais-je dire, qui m'est resté gravé toute ma vie. Serais-je
plus heureux aujourd'hui, si cette idylle s'était poursuivie? Je l'ignore, mais c'est
aussi de ma faute si celle-ci a pris fin, un beau jour d'été.

C'est au début des années 1970 que cette histoire débuta, lorsque je fis la
connaissance d'un jeune et beau garçon, Philippe, de deux ans plus jeune que moi. Je
venais de prendre 19 ans, lorsque je le rencontrai au stade de son quartier. Nous
avions une passion commune, la lutte Gréco-romaine, qu'il pratiquait ici-même depuis
deux ans. J'avais autant d'années de pratique, dans un autre club de la ville, mais
avais choisi d'en changer, pour mieux progresser, et s'il n'en fut rien, au résultat
final, ni pour lui ni pour moi, c'est qu'une belle histoire d'amour s'installa d'abord
entre nous, laquelle dura six ans tout juste. Je travaillais depuis près de deux ans à
l'usine de métallurgie voisine, et disposais d'un petit studio. Venant à son tout d'y
être embauché, il vint vivre chez moi, en colocation, avec l'accord de ses parents, et
c'est ainsi que se forma notre couple, un amour discret que nous ne souhaitions pas
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Nous ressentions des envies sexuelles, bien sûr, à cet âge, encore qu'il fut
toujours puceau, tout comme moi, je l'avoue, (mais nous ne le sûmes qu'un peu plus
tard), ne connaissant l'un comme l'autre que "la veuve poignet", qu'on appelait alors
la branlette. Je l'avais découverte de bonne heure, au collège, lui dans les
vestiaires du stade, et nous nous étions déjà touchés, bien sûr, sous la douche, ou en
nous changeant, mais ce week-end là, les douches étaient en réparation.

Sitôt arrivés
dans le studio, il balança son sac en travers du lit, ses tennis dans l'entrée, et son
tee-shirt dans la salle de bain, et commença à sauter sur le lit, juste en short. Je
me déshabillai alors, moi aussi, restant juste en caleçon, et lui attrapai les jambes,
le faisant choir sur le plumard. Ne s'en laissant pas conter, il se releva aussitôt,
tira violemment sur mon caleçon, qui glissa le long de mes jambes, avant de me pousser
sur le lit, lui s'aplatissant aussitôt sur moi, et m'immobilisant d'une clé de lutte
bien serrée. La chaleur de son corps contre le mien, le souffle court de ses lèvres
sur mon cou, tout cela m'excitait beaucoup, et je n'insistai pas, lui laissant une
victoire facile, qu'un baiser sur mes lèvres vint récompenser. Notre Amour naquit
ainsi.

S'étant assis à califourchon face à moi, il me regardait maintenant, avec un
air amoureux qui en disait long sur son attente, Alors n'hésitant plus, je mis ma main
à l'intérieur de son short, attrapai sa queue bien membrée, et commençai à le
masturber doucement mais, aussitôt, il se leva pour enlever son short, et vint se
rasseoir sur ma poitrine, son membre à portée de ma bouche, et ferma les yeux. Sans
attendre, j'engloutis son superbe appareil, paré de poils noirs soyeux, dans ma
bouche, et jusqu'au début de ma gorge, tandis que je lui caressais la raie de ma main
droite, jusqu'à sa délicate rosette. Il ne disait plus rien, ne bougeait plus, se
laissant sucer tant et plus, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus se retenir, et se mette à
juter au fond de ma gorge. Je me demandais s'il allait bien, vaguement inquiet, quand
même, en entendant un long râle, lorsque brusquement, il se laissa choir en arrière de
tous son longs, recula de quelques centimètres, avant de chercher à se faire empaler
par mon chibre, dur comme du marbre, mais moi, je n'étais pas de marbre, çà non ! Mon
travail de sape sur son fion finit par me permettre d'y rentrer un doigt, puis deux,
et mon beau bébé était mur désormais, pour son dépucelage anal, et ma décharge
intervint presque aussitôt.


Après l'effort, le réconfort, si j'ose dire, nous prîmes une douche en
commun, et nous voilà partis en ville au restaurant. Sur le pas de la porte, je
l'embrassai sur ses lèvres, et lui roulai une gamelle en guise de remerciements, avant
qu'il ne me dise: "En fait, c'est marrant, maintenant, on est comme dans un couple,
mari et femme". Je reconnus qu'il n'avait pas tort, lui faisant remarquer toutefois
que nous ne savions pas encore qui serait la femme et qui serait l'homme. "On pourra
l'être à tour de rôle", me répondit-il, avec un sourire, "on a la même corpulence,
mais on a pas d'habits de filles". C'est ainsi que nous partîmes, quelques jours plus
tard du côté de Rouen, à une bonne centaine de kilomètres, courir les boutiques et les
grandes surfaces, sans crainte d'être reconnus. Tout y passa, culotes, gaines, robes,
et autres fanfreluches, jusqu'aux escarpins, taille 42, la dernière accessible en
commerce, et qui était justement notre pointure. On avait pour plus d'un mois de mon
salaire en fringues dans ma 2CV, au retour, mais au moins se faisait-on plaisir.

Impatients d'essayer quelques unes de nos fringues, c'est un chemin creux
qui nous accueillit, où nous pûmes nous changer, et nous habiller en toute
tranquillité. Les perruques, surtout, nous avaient complètement transformées, au point
de faire illusion, comme nous pûmes le voir dans le rétroviseur. Ce furent alors de
longs instants d'étreintes amoureuses, nous caressant, nous embrassant, nous suçant
même, sur le siège arrière pourtant inconfortable, avant de nous terminer l'un
l'autre, debout contre la voiture, dans une masturbation mutuelle. Ayant joui avant
lui, il me fit une langoureuse toilette du bout de sa langue, avant de s'asseoir de
nouveau sur le rebord de la banquette arrière, et je le terminai par une bonne pipe
bien juteuse, au cours de laquelle il se lâcha complètement.
C'est là que je compris
qu'il ne simulait pas, qu'il avait réellement une sensualité exacerbée, à fleur de
peau, et que c'est notre amour qui le transcendait ainsi.; Nous n'avions même pas
pensé qu'on pourrait nous voir ainsi, mais personne ne passa et, reprenant nos esprits
tout en nous rhabillant, je lui roulai une pelle bien baveuse..Nos amours démarraient
sous les meilleures auspices.

C'est encore Philippe qui me demanda, au lit, où nous nous reposions de
notre journée, si j'avais déjà fait l'amour avec une fille. Je lui répondis que non,
ce qui était tout à fait vrai, et que j'en avais seulement embrassé une plusieurs fois
sur la bouche, une cousine, aux vacances de Pâques dernières, mais sans plus. "C'est
marrant" me répondit-il, "moi aussi, exactement comme toi, mais çà m'a donné aucun
plaisir, c'était juste des bisous, avec nos langues mélangées, çà m'a donné aucune
excitation, aucune envie... Dis moi, pourquoi on traite les garçons de pédés, quand
ils font des choses ensemble ? Pourtant, c'est bon quand on est tous les deux comme
maintenant".

Alors, je lui expliquait que je savais pas plus que lui, finalement, sauf
que c'est un homme et une femme qui peuvent se marier et faire des s, pas deux
hommes ensemble ou deux femmes ensemble, mais qu'en tous cas, moi, qui avais fait
connaissance avec ses deux sœurs aussi, je les trouvai mignonnes, mais que je ne les
aimais pas d'amour. "C'est toi, Philippe, que j'aime, même si tu es un garçon, c'est
vraiment toi que j'aime plus que tout, qui m'a plu dès la première fois où je t'ai vu,
et j'espère qu'on pourra faire notre vie ensemble". Il ne répondit rien, vint juste se
blottir tout contre mon corps, nos lèvres se rencontrèrent et restèrent longtemps
collées l'une contre l'autre... Morphée nous trouva ainsi, enserrés dans les bras l'un
de l'autre.

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