Un Article Nommé Désir...
Je ne pourrais pas être plus émoustillé que ça, en ce moment même. Je suis nu et mon sexe est collé aux fesses de ma compagne Océane. Ce n'est qu'une question de temps avant que je ne la pénètre. Elle porte son chemisier blanc en soie, aux boutons de nacre. Elle ne porte plus que son string, au bas du corps. C'est d'ailleurs l'obstacle qui me barre l'accès à sa chatte mouillée. Ce n'étaient que quelques caresses
Bon d'accord
Je l'ai léchée et j'ai inséré un doigt en elle. Assise sur sa chaise et les cuisses bien écartées, elle ne pouvait qu'apprécier cette mise en mouche.
J'entends Océane. Elle tente de reprendre son souffle. Elle respire. Elle halète. Elle se remet de ses émotions. Je ne lui ai pas laissée de répit ces dernières minutes. Dire qu'elle était concentrée sur l'article qu'elle doit rédiger pour le magazine où nous collaborons, elle et moi comme pigistes. Elle doit l'avoir bouclé pour dimanche soir, sans faute. «Les timides et la place de la sexualité dans leur vie»
Ça fait une bonne semaine qu'elle est dessus, déjà. Elle écrit, efface, réécrit, ré-efface, corrige, remet au propre
Perfectionniste et tatillonne comme elle l'est, Océane
Ajoutez à ça, le reconfinement
Il fallait que je passe quelque chose
pour l'inspirer
Elle avait les yeux rivés à son écran. Elle était concentrée. Elle se mordillait les lèvres. Ses doigts pianotaient sur le clavier avec une telle aisance. Ils allaient et venaient sur les touches si rapidement. De là où j'étais, j'en avais limite le tournis tant ses mouvements étaient fluides. Et pourtant
L'écriture de l'article qu'on lui avait confiée n'avançait pas et la date butoir pour le remettre se rapprochait dangereusement. L'article devait être prêt pour dimanche soir, dernier délai, pour qu'il apparaisse dans le numéro à paraître au début du mois qui vient. Océane n'était jamais satisfaite de son travail. Elle soupirait, jurait, pestait. Elle tapait, elle effaçait.
De là où j'étais, c'était évident. La rédaction de l'article s'embourbait et Océane avançait dessus à peine plus que pas à pas. Son comportement au quotidien s'en ressentait, automatiquement. Plus la date se rapprochait, plus elle se mettait la rate au court-bouillon. Elle buvait tasse de café sur tasse de café. Elle fumait cigarette mentholée sur cigarette mentholée. Ajoutez à tout ça, le reconfinement et ses règles strictes
Océane n'était plus que l'ombre d'elle-même. Oui, elle se faisait toujours aussi coquette. Oui, je la trouvais toujours aussi belle. Oui, je lui mangeais toujours autant dans la main. Mais non, on ne faisait presque plus l'amour. Et ça me faisait mal de savoir Océane comme ça. Je lui parlais, je la soutenais. Je lui souriais, je l'encourageais. Mais c'était peine perdue. Il n'y en avait que pour son article. Oui, on s'embrassait. Mais non, elle n'y répondait avec le même entrain ET la même fougue. Elle me tendait le bout des lèvres et elles glissaient sur les miennes, l'espace de quelques instants. C'était tout.
Océane
Tu devrais faire une pause. Ça va te rendre folle, à force.
Désolé mais tant que ce foutu article ne sera pas terminé
tant que j'y aurai pas mis le point final, rien ne pourra pas détourner mon attention, Jonathan. Je dois aller jusqu'au bout des choses.
Jonathan? Aller jusqu'au bout des choses? Ne pas détourner son attention, sa concentration? Presque refuser mes baisers, laisser juste mes lèvres toucher les siennes? Ça ne ressemblait pas à la Océane de d'habitude, tout ça. Non. Café sur café, cigarette sur cigarette
Ça ne me plaisait pas pas. Oh
non.
Chéri
J'aime tes attentions. Mais là, j'ai un article à écrire. Excuse-moi.
Ni une, ni deux, j'ai répondu du tac au tac. Je me le devais. Oh que non, ça me plaisait pas, ce dialogue de sourd. Elle devait écrire ET terminer cet article? Soit. J'étais aux petits soins de la femme qui partage ma vie, mon lit.
C'était robotique, son travail. Comme si elle s'était transformée en machine, un peu comme celles en série dans les usines. Je sais que quand elle travaille, elle est consciencieuse, Océane. Le moindre détail d'un texte a une importance. Mais là
Elle poussait le bouchon un peu trop loin. Je ne l'avais jamais vue comme ça. Ça me faisait
mal. Il fallait que je fasse quelque chose. Je me suis donc rapproché, tout doucement. Et je me suis positionné à ses côtés.
J'ai posé ma main sur ses épaules et je me suis mis à réaliser un simulacre de massage. Je m'y suis pris doucement. Délicatement. Du bout des doigts. Elle était on-ne-peut-plus concentrée. De mon côté, je voulais lui dire que j'étais là et que j'allais lui apporter un peu de gaieté. C'était la moindre des choses que je pouvais faire. Et là, je n'allais pas m'en priver: j'allais m'en donner à cur joie. J'ai approché ma tête de la sienne. J'ai jeté un il à ce qu'il était écrit sur l'écran. Là, elle abordait la question des plateformes d'écriture érotique sur Internet et le fait que les personnes timides y écrivaient et y publiaient leurs fantasmes ou leurs expériences, qu'elles soient sensuelles, sexuelles, soft, hard.
Ça suffisait. La plaisanterie avait assez duré. Il fallait que je fasse quelque chose. Et je n'avais pas l'intention de laisser la situation durer cent-sept ans. Le désir bouillonnait en moi. Ce n'était plus qu'une question de temps avant que je ne
Ni une, ni deux, je ne me suis pas fait prier. J'ai un peu rapproché mon visage du sien, encore. Tout en continuant mon pseudo massage, j'ai jeté un nouveau coup dil à l'écran de son PC portable. Ses doigts pianotaient avec rythme
et grâce sur les touches. Elle était sur la pente ascendante, à ce que je pouvais lire. Et l'instant d'après, je l'ai regardée et je lui ai souri. Elle m'a souri en retour et elle est retournée immédiatement à l'écriture de son papier. J'ai approché mes lèvres de son visage et j'ai déposé un tout petit baiser juste sous son oreille. La réaction de Océane a été sans attente: elle a poussé un petit gémissement. Elle aimait
Elle n'y était pas indifférente...
Toi
Quand t'as une idée derrière la tête, tu l'as pas autre part
(Gémissement.) Mais je travaille, là! T'as pas oublié, j'espère?
Un baiser ne te fera pas perdre les pédales, Océane.
Là, bien sûr, j'étais en train de mentir. Certes. Mais c'était pour de bonnes raisons. Parce que oui, j'avais une idée, un plan, derrière la tête. Je ne voulais plus que Océane ne soit que l'ombre d'elle-même. Je voulais un peu d'intimité avec elle. Et j'allais me donner les moyens pour parvenir à mes fins. Faire l'amour avec elle
Oh
oui. Ce n'étaient pas les quelques mots que Océane a bredouillés qui allaient faire que je battrais en retraite et que je la laisserais bosser, sans la déranger, sans rien dire. Non. C'était mal me connaître. Le sourire aux lèvres et le coeur battant, je n'ai bien évidemment pas tenu compte des petites protestations de mon amoureuse. Ça aurait été trop facile. Je n'allais pas m'arrêter aussi facilement au premier obstacle rencontré. Je ne suis pas comme ça. Océane aurait dû s'en souvenir
J'ai donc continué à lui donner des baisers. Mes mains sont lentement, doucement remontées. Elles étaient désormais sur son cou. J'ai tout de suite remarqué que ses doigts se sont immobilisés sur le clavier. J'ai entendu un son plaintif. Puis, un gémissement
Jonathan
Continue
Ça me fait du bien, tes caresses
J'aime
Encore
Elle nétait donc pas insensible à mon initiative, à mon accès soudain de passion mêlé à de la tendresse. Cétait une révélation pour moi. Ça ma ouvert les yeux. Et si, inconsciemment, Océane navait attendu que ça? Je ne sais pas. Quoiquil en était, si ça plaisait à Océane, si ça lui faisait du bien
je nallais pas me faire prier, alors. Jai rapproché ma bouche de lentrée de son oreille.
Océane
Laisse-toi aller
Cest
bon, parfois de mélanger le travail et le plaisir
Je vais moccuper de toi
Océane est restée sans voix. Pour moi, elle retenait son souffle. Il ne pouvait pas en être autrement. Jai donc voulu oser
Le bout de mes doigts sur son cou
Mes lèvres et ma langue sur le lobe de son oreille
Jai cru entendre Océane grimacer. Et puis linstant daprès, elle a émit un long gémissement. Si ça ne lui donnait pas du plaisir, alors, je ne savais pas ce que cétait! Le langage corporel de la jeune femme parlait pour elle. Elle était moins droite sur sa chaise. Elle était alors plus
affalée. Cétait
comme
si
elle se mettait en position
pour soffrir à moi. Elle se relâchait, en fait. Ses doigts avaient beau rester sur le clavier, son esprit était désormais ailleurs. En tout cas, il nétait plus tourné vers son article. En fait, jétais loin de la réalité
Des baisers, des caresses
Cest ça que tu veux, mon cur?
Hmmm, oui
Chéri
Je me rends compte que jai besoin
de me détendre
Mmmh
Là, je te reconnais, chérie! Et oui, je vais continuer
!
Jai continué mes caresses et mes baisers. Si ça faisait du bien à Océane, pourquoi men priver? Et ni une ni deux, mes mains ont continué de descendre. Elles se sont posées sur la soie de son chemisier blanc immaculé. Elles ont atteint le premier bouton. Jai légèrement penché la tête et jai braqué mes yeux dans ceux de la femme que jaime.
Je ne lâchais pas ses yeux. Je voulais capter un instantané du plaisir que mes caresses, égards et baisers lui procuraient. Je ne regardais pas mes doigts car je ne savais que trop bien ce que je faisais. Jai donc laissé mes doigts descendre
et déboutonner son chemisier. Et là
Surprise!
Enfin
«Surprise»
Ça nen était pas une, en fait. Ses seins étaient à lair libre, comme depuis le début du confinement du printemps. Tout en abaissant la tête et en embrassant Océane dans le cou, je me suis mis à empaumer sa poitrine généreuse, magnifique.
J'aime tes papouilles
Tes caresses
Jonathan
S'il te plaît
Continue
Ça me fait du bien
J'en ai besoin
Ça va me faire du bien
Fais de moi ce que tu veux
J'avais les deux mains posées sous le galbe de sa poitrine à présent nue. Ses seins étaient parfaits pour mes mains
et pour leurs attouchements divers et variés. Ils me les remplissaient, mes mains. Ses seins étaient doux au toucher et j'aimais les palper pour me faire une idée de leur grosseur. En parlant de grosseur
Plus je les touchais et les malaxais, ses seins
et plus un détail me sautait aux yeux. Océane m'a alors regardé. Elle avait les yeux on-ne-peut-plus brillants, particulièrement dilatés. On ne s'est pas parlés. Nos yeux en disaient long.
Tu as
remarqué, toi aussi, mon ange? Mes seins ont un peu grossi...
Effectivement, maintenant qu'elle le disait
En les prenant doucement dans mes paumes et tout en faisant un effort de concentration, je me suis rendu compte que ses seins étaient un peu plus lourds encore. Leur rondeur, à elle seule déjà, me rendait fou. Moi qui avais toujours eu un sacré faible pour les poitrines féminines
La première fois où j'ai vu celle de Océane
C'en était fini de moi. Et là, je les lui caressais, ses beaux gros seins aux petites aréoles roses. Elle y prenait du plaisir, l'intéressée
Je l'entendais soupirer, comme si ça lui faisait du bien et que ça lui permettait de se détendre complètement. Je l'entendais râler, comme si elle ressentait particulièrement quelque chose à l'intérieur de son corps. Je l'entendais gémir, comme si justement ça lui plaisait que je lui parle et que je la touche. Cette fois, c'était clair: Océane lâchait prise.
(
)
J'ai fait un pas de côté, afin de pouvoir encore mieux la toucher. Je me suis mis à genoux. J'ai rapproché ma tête de son buste et j'ai porté son sein droit à ma bouche. J'ai passé la pointe de la langue sur l'arrondi presque parfait de l'aréole. J'ai veillé à ce qu'elle ME sente, alors j'ai fait exprès de rendre ces léchouilles on-ne-peut-plus
mouillées. Elle a posé SA main
celle où il y a sa bague de fiançailles (J'ai oublié de le mentionner? Oh
Oui. Nous sommes fiancés.) sur l'arrière de mon crâne.
Nous n'avions plus le notion de temps. Nous étions bien comme ça. C'était tout ce qui comptait. Elle, assise, affalée sur sa chaise, le chemisier ouvert et les seins nus
Moi, à genoux, à ses pieds, la tête collée à elle et les lèvres sur son téton. Ses mouvements devenaient incontrôlés. Je m'en suis rendu compte alors que je lui tétais les seins. Ses jambes étaient grandes ouvertes. Tout en restant concentré sur ses seins, j'ai posé le bout de mes doigts sur son string et je l'ai écarté. J'ai commencé à la caresser...
C'est comme ça que j'ai joué à «touche-pipi» avec elle. Elle, elle semblait aimer ça
Elle renforçait l'emprise de sa main sur ma tête, comme si ça lui plaisait que j'éveille ses seins au plaisir. Dès lors, autant dire que j'ai saisi la balle au bond et que j'ai ren ces étreintes.
Chéri
C'est fou
Tu me fais tellement de bien
Continue...
Message reçu cinq sur cinq, mon amour! Elle pouvait compter sur moi. Et dieu sait que j'étais aux aguets. Du bout des doigts, je lui ai caressé le clitoris. J'alternais coups de langue et succions sur ses seins, ses tétons. J'alternais, j'allais et venais sur sa poitrine et sur ses lèvres. Plus je la caressais, plus c'était intime. Plus je la caressais, plus elle
mouillait.
Dé
tends-toi, ma chérie
Ce n'est que du plaisir.. Là
Voi
là...
(
)
Un doigt en elle et mon pouce sur son clitoris
La respiration de Océane n'était plus la même. Mes caresses avaient beau rester douces
plus je la caressais ET la pénétrais, plus elle semblait avoir des difficultés à conserver une respiration normale. Ce qui était logique, cela dit en passant. Mais elle, elle y prenait goût. Sa main était glissée dans mes cheveux. Océane me les caressait. Ça voulait dire ce que ça voulait dire: elle aimait ça
Sa main a ren l'étreinte. Comme si Océane voulait que j'adopte une position différente. Je l'ai regardée dans les yeux: j'ai cherché à comprendre
Chéri
Je suis
mouillée
Tellement
Ta langue
Lèche-moi
(
)
J'étais la, la tête entre ses cuisses bien écartées, les genoux à même le sol. Ma langue s'ébattait avec sa vulve. Rhoo
Sa chatte avait un bon goût de chatte. Océane est rasée et épilée en toutes circonstances.
Elle aimait ça, Océane
Avoir ma tête entre ses jambes
Caresser mes cheveux
Frotter son sexe contre ma bouche. Moi? Je m'appliquais à la lécher comme il se devait. Comme elle aimait. Je savais comment ET où la titiller. J'adorais ça, moi aussi. Et là, plus rien ne pouvait m'arrêter. Je relevais de temps en temps la tête pour observer les réactions de ma copine. Ses yeux étaient ouverts. Elle ne me quittait pas d'une semelle. Ses mains étaient posées sur ses seins et elle se les caressait. Elle se pinçait doucement les mamelons. Oui. Elle aimait ça
(
)
J'ai enlevé mon T-Shirt parce que j'avais chaud, à force. Je portais ma main droite à la ceinture de mon pantalon pour l'enlever. J'ai dézippé et déboutonné celui-ci. Voilà. J'étais en boxer. Océane avait compris
Je me suis rapproché d'elle, un peu plus encore. Tout en restant assise, elle a plongé la main à l'intérieur de mon sous-vêtement et elle en a sorti mon sexe tout dur. Elle a commencé à me branler. Elle me regardait, les yeux malicieux et le sourire aux lèvres. C'était
bon. Très
bon. Trop
bon. J'en gémissais de plaisir.
(
)
Chéri
À ton tour
de te laisser faire
Ta belle grosse queue
Rien que pour moi
À mon tour
de te prendre, mon ange
gardien. Tu
vas
aimer. Dé
tends-toi à présent
(
)
Mon
dieu! Quest-ce quelle sy connaissait, en termes de fellation! Ce nétait que pur délice. Mais ce nétait pas que la pratique qui mémoustillait. Non. Cétait un tout et Océane y était justement impliquée, dans ce tout. Elle me regardait intensément, sans dire un mot. Son regard disait tout, en fait. Elle me souriait. Elle soupirait, elle gémissait, alors même quelle me prenait en bouche. Un regard un poil plus bas, et elle se caressait
Mon sexe dans son intégralité, sans exception, était honoré. Et elle avait eu raison, Océane: cétait elle qui me prenait. Je nétais plus quune boule de plaisir. Un colosse aux pieds dargile, dirait-on. Jétais droit. Soit javais les mains derrière le dos, comme si on me les avait liées au préalable. Ou soir je guidais, jaccompagnais Océane en glissant mes doigts dans ses cheveux pour les lui caresser.
(
)
Elle a les yeux dilatés. Ils pétillent. Elle me sourit. Elle est heureuse. Elle me regarde. Elle se lèche les lèvres dun air coquin et dans le même temps, ses yeux ne me quittent pas. Cest comme si elle me défiait, comme si elle me provoquait, Océane. Non
En fait
Elle maguiche. Je ne la connais que trop bien, à présent. Je
crois savoir
Mon chéri
Tas pas le droit de me laisser comme ça! Tas commencé
Tu termines maintenant! Je VEUX que tu me prennes!
Co
mment, Océane? Jai pas très bien compris, là.
JONATHAN! Prends-moi! Baise-moi comme la «ptite» salope que je suis!
Voilà. Cest dit. Sans perdre de temps et sans cérémonie, je latt à pleines mains. Jécarte la chaise de bureau dun mouvement de hanche. Joblige Océane à se cambrer. Elle se retrouve les coudes sur le bureau de travail. Je retire prestement mon boxer. Je suis
on-ne-peut-plus gros, on-ne-peut-plus
dur. Jempoigne mon sexe et je me guide jusquà lentrée du vagin tout mouillé de Océane. Je vais la prendre en levrette
(
)
Là. Jentre doucement en elle
(
)
Cest doux, chaud, à lintérieur delle. Je suis bien
Je prends mon temps
Cest ce qui explique que mes premières pénétrations sont lentes mais amples. Ce nest que du plaisir
Cest tout ce que jai en tête, là. Cest de Océane dont il est question. Elle est nerveuse parce quelle va devoir très bientôt remettre son article? Je suis là pour faire en sorte quelle se détente. Elle nest jamais satisfaite et elle simplique jusquà ce que tout soit par-fait? Jai conscience quon ne résout pas tout avec du sexe. Mais
Là, au fond de moi, cest approprié. Je le sais. Et je veux quelle se sente on-ne-peut-mieux.
(
)
Elle est
on-ne-peut-plus trempée. Mon sexe va et vient à merveille dans son vagin. Le temps sarrête, lespace de cette étreinte collée-serrée. Je prends Océane len-te-ment, dou-ce-ment, en empoignant le bas de son chemisier. Quand je dis ça
En fait, ce sont plutôt davantage ses fesses étroites dont je mempare à pleines mains. Et vu que lourlet de son vêtement lui arrive presque à hauteur de son cul
Ce sont en fait les deux auxquels je marrime simultanément.
(
)
Je lentends, Océane
Ses bruits mencouragent, ils me stimulent. Ils mexcitent, ils me donnent une certaine idée du plaisir quelle a. Sil est question de sexe et de plaisir, alors, sa voix nest pas la même. Elle est plus
aiguë. On dirait un «pauvre» petit animal blessé, traqué. Et leffet que ça a sur moi
Cest juste
Non
Je ne suis pas certain quil y ait un ou des qualificatifs pour décrire correctement ce que ça me fait. Je dirais que
Ça dope mon excitation. Du coup, je suppose que ça a un impact direct considérable sur le plaisir que jai et quelle me donne en retour.
(
)
Le temps ségrène. Mais nous ny pensons même pas. Il ny a que nous, notre étreinte. Il nest temporairement plus question de son article, de timides. Elle oublie tout, Océane. Elle a du plaisir. Et même si elle est de dos, je sais, depuis le temps que nous sommes ensemble, que son langage corporel recèle bien dexpressions implicites. Ses yeux qui se ferment
Sa peau qui se couvre de frissons, de chair de poule, de sueur
Ses gros seins qui sagitent dans tous les sens
Ses inspirations et expirations qui sont rapprochées
Son vagin qui se resserre et qui enserre davantage mon pénis
Sa cyprine qui sy écoule
Tous ces signes ne trompent pas. Océane a du plaisir. Océane va
jouir?
(
)
Encore
Encore
Encore
Comme ça, Jonathan
Comme ça...
Moi, mes mains sont posées sur ses fesses et je donne des coups de reins avec mon bassin. Lentes mais amples au départ, mes pénétrations sont à présent rapides et peu profondes. Je trouve
retrouve un rythme qui m'est
qui nous est familier. Je suis plus
franc, à l'intérieur de ma «petite» femme. Je sais que ce n'est pas pour lui déplaire. Alors
Raison de plus. Et
Quand on parle du loup
Ou plutôt
de la louve
Océane tourne la tête et braque ses yeux dans les miens. Son regard en dit long. Limite, Océane n'a pas besoin de me parler. Mais
C'est mal la connaître.
Jonathan
Baise
moi! Tu
m'entends? J'a-dore quand je suis entre tes mains
Quand tu es en moi
Quand tu vas et viens dans ma chatte
Continue
Continue comme ça
T'arrêtes surtout pas
Aaah...
(
)
Elle qui est censée pondre un papier sur la place de la sexualité chez les timides
Ce n'est pas notre partie de jambes en l'air qui va l'inspirer. Quoique
Son langage est crû. Elle est dévergondée. Déchaînée. EN-FIN! Je la reconnais bien là, à présent, ma fiancée! Qu'est-ce que je peux aimer quand elle parle comme ça, pendant l'amour
S'il y a une chose (parmi tant d'autres
) que j'apprécie particulièrement, c'est quand elle verse dans le «dirty talk» comme disent nos chers amis anglophones. Quand je l'entends s'exprimer de cette manière, Océane, alors je ne réponds plus de rien. Ça m'excite é-nor-mé-ment. Du coup, ça me donne encore plus envie de la baiser comme elle aime. Voyez! Elle m'a converti à ce langage, la coquine
Et quand nous nous y mettons tous les deux, dès lors, c'en est fait de nous. Il n'y a plus qu'à se laisser aller. Il n'y a plus qu'à faire jouir l'autre. Il n'y a plus qu'à jouir à son tour.
(
)
Océane me regarde. Elle ne me quitte plus des yeux, je remarque, depuis un petit moment. Je SAIS ce qu'elle veut me dire. Elle me supplie de continuer de la prendre, de la baiser comme ça, encore et toujours, jusqu'à ce qu'orgasme s'en suive. Jusqu'à ce qu'elle ait tout donné et qu'elle n'en puisse plus. Très bien. Message reçu cinq sur cinq. J'ai compris.
(
)
Rester sur un rythme linéaire, au bout d'un moment
Pfff
Très peu pour moi. Et très peu pour Océane. Ça, je le sais. Du coup, quitte à ce qu'elle me regarde avec des yeux ronds, écarquillés, je me retire presque entièrement d'elle. Tout de suite après, j'ose m'enfoncer plus profondément en elle, jusqu'à la cale de mon membre. Le résultat ne se fait pas attendre: elle pousse un cri libérateur. C'est comme si c'était un coup de couteau, planté dans ses entrailles.
Oh oui! Jona
than! C'est ce dont j'ai envie
La sentir bien profonde dans ma chatte, ta
queue! Vas-y
Vas-y
VAS-Y! OH!
Ça lui
plaît. Sachant désormais que j'ai son aval, je ne vais pas me le faire répéter deux fois. Le rythme de notre étreinte est désormais irrégulier, syncopé. Lent
Rapide
Doux
Brutal
Dans les premiers centimètres
Dans les profondeurs
Ce qu'il en découle est sans surprise. Sans réserve. Océane gémit telle une petite bête blessée. Elle me regarde de plus belle. Ses yeux sont étincelants. Ils sont dilatés. Pendant quelques secondes, tout en bougeant contre elle, EN elle, je plante mes yeux dans les siens. Je prends tout mon temps, je me concentre. Il y a de la tendresse dans ces yeux-là. De l'amour. Ça ne me trompe pas. Ça aussi, c'est ce que j'aime particulièrement.
Jonathan
Je t'aime. Tellement. Je sais pas ce que je ferais si tu n'étais pas là.
Eh
bien
Tu boirais d'autres cafés
Tu fumerais clope sur clope
Tu serais dans tous tes états
Salaud!
Voilà. Voilà. Je la reconnais d'autant mieux! Et dieu sait que ça me fait plaisir de l'entendre s'exprimer comme elle le fait.
Je t'aime, Océane. Oh oui, je t'aime.
Je t'aime, mon ange. Mon ange gardien
(
)
Moi aussi, je sens la sueur qui me couvre le corps. Mais je m'en fous. Je suis tellement bien en Océane. Elle mouille tellement
Ce n'est que pur délice. Et je ne suis pas le seul à être actif et à m'investir, corps et âme. Oh
non. Océane remue des fesses. Je ne bouge plus, du coup. Je laisse Océane faire aller et venir mon pénis dans sa grotte d'amour. Je la laisse se faire l'amour
(
)
Le rythme qu'ELLE impose désormais fait que je ne pourrai pas tenir très longtemps encore...
(
)
Mon sexe est bien, dans son vagin
Un coup dil et je vois la main de Bérénice portée vers l'arrière, sur son minou. Elle se caresse de manière frénétique. Ces caresses
couplées à mes pénétrations
ont raison d'elle. De moi. De nous. L'orgasme nous prend au corps, ensemble. Les muscles de Océane se contractent très très rapidement. Leur rythmique est on-ne-peut-plus prononcée. Martiale. Océane, à bout de souffle, à bout de forces, pousse délibérément un cri à réveiller les morts. C'est un boucan d'enfer qui résonne dans la pièce et qui la remplit. L'orgasme de Océane provoque le mien, un peu comme un effet domino. C'était prévisible
Je SAVAIS que j'étais tout près
Ce n'était plus qu'une question de temps avant que je ne jouisse à mon tour. Je me retire de son vagin. Je me masturbe brièvement et je finis par éjaculer en de quelques giclées de sperme translucide, liquide sur les fesses de cette journaliste qui est ma fiancée à la ville. Nous étions fatigués. Oui. Mais nous étions bien. Repus. Apaisés. Amoureux, plus que jamais.
(
)
Ne bouge pas, Océane.
Je me retire en douceur de son vagin. Elle me regarde comme si elle ne comprenait pas. Nous venons de faire l'amour et nous avons joui ensemble. Et là, je pars je-ne-sais-où, doit-elle penser. Ça n'a pas de sens! En fait, je ne fais que quelques mètres, juste histoire de prendre le rouleau d'essuie-tout qui trône sur la table basse de notre salon. J'en déchire grossièrement un morceau, dans le feu de l'action.
J'avoue
que tu es belle, comme ça, avec mon sperme sur ta peau, chérie
Mais
Tu as un article à terminer désormais, Océane. Du foutre sur le cul
Qui plus est, si tu t'assieds sur ta chaise
C'est
pas une bonne idée, je crois
Je l'essuie. Mes gestes sont lents. Doux. Je nettoie la femme avec qui je veux passer le reste de ma vie. Je suis on-ne-peut-plus délicat. Océane le voit, ça. Elle est attendrie. Elle me sourit. Elle a des «petits» yeux. Elle est émue.
L'article
Jonathan. Là, c'est toi qui m'importes. Nos moments à deux
Tu es aux petits soins pour moi. Si gentil. Tu es plus important qu'un article.
Nous nous embrassons. Nos lèvres se jettent les unes sur les autres. C'est un baiser spontané, particulièrement violent. Affamé. Désespéré. Là, je nous retrouve! Nous
deux.
J'observe Océane. Elle est tout en transpiration. Je n'en porte pas le moins du monde ombrage. Ça veut dire ce que ça veut dire. Nous avons beaucoup donné, elle comme moi. Elle et moi. À présent, le calme revient après la tempête.
(
)
Après bien des «fails» sur GTA 5 et des tentatives désespérées pour avancer dans l'intrigue du jeu, j'ai décidé de lâcher l'affaire. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Ce n'est que partie remise. .. Je me le promets. Je prends une capsule de cappuccino Nescafé et je l'insère dans le percolateur de notre Senseo. La boisson bien fumante, je marche et je m'en vais retrouver ma journaliste préférée. Ses doigts tapent les touches de son clavier avec une fluidité déconcertante. Tiens
Tiens, tiens, tiens
Ça me rappelle quelque chose. Au cas où, il vaut mieux prévenir que guérir, ne dit-on pas? Je m'arrête juste à côté d'elle. Je l'embrasse sur la tempe. Elle tourne légèrement la tête, elle me sourit l'instant d'après. Je vois ses dents bien blanches. Rhoo
Qu'est-ce qu'elle me fait fondre
C'est juste
incroyable. Quand c'est comme ça, je tombe à ses pieds. Il ne peut pas en être autrement.
Touche «espace»
Touche «entrée»
Lettres en voulez-vous, en voilà
Pas une seule fois, elle n'utilise cette maudite touche «effacer» dont elle a fait allègrement usage tout à l'heure. Ça veut dire ce que ça veut dire
Elle a le sourire aux lèvres, Océane. Rhoo
Qu'est-ce que j'aime la voir comme ça
Oh
Un détail me frappe en particulier: elle n'a pas pris la peine de se rhabiller «convenablement» depuis tout à l'heure. Okay, elle est assise sur sa chaise et elle a de nouveau la tête droite, ce port altier qui lui est propre
Mais non, en la reluquant
atten-ti-ve-ment, le bas de son corps est à l'air et elle a toujours le chemisier grand ouvert, les seins nus. Eh
bien!
J'entends un bruit et ça me sorte de mes pensées lubriques, un tant soit peu «fétichistes». Un grand sourire apparaît sur son visage. Elle est
on-ne-peut-plus satisfaite. Heureuse.
Voi
là! Point final. J'en suis venue à bout de cet article! J'ai bien cru que j'en viendrais jamais à bout. Enfin
Il est terminé et je suis contente, si tu veux tout savoir, mon ange. C'est grâce à toi! Pour la peine, même si t'en as pas écrit un mot, on va le co-signer. Parce que c'est grâce à toi, tout ça, Jonathan. Je t'aime, chéri. Si fort. Et tu sais quoi?
Quoi?
Allons dans la chambre
J'ai
quelques idées, maintenant
Prolongeons la magie de cet
article
nommé désir
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