Charlotte (Iii)
[Cette histoire est vraie. J'ai parfois légèrement modifié l'ordre chronologique de
certains évènements et un peu romancé des dialogues qui en langage parlé sont plus
décousus, mais tous les faits décris se sont produits].
Un mois et demi s'était écoulé depuis notre première rencontre. Nous ne sommes pas
retournés au petit club naturiste familial qui nous demandait une cotisation si nous
voulions devenir membres réguliers, Charlotte était d'avis que ça ne valait pas le
coût et qu'il y avait peu de chance pour que nous y allions souvent. J'étais à moitié
d'accord mais comme l'entrée aux hommes seuls était refusée, je n'avais pas le choix.
Nos bains de soleil sur la terrasse de l'appartement nous plaisaient mais notre vie de
culs-nus s'arrêtait là. Aucune piscine de la ville ne proposait de séances naturistes,
nous n'arrivions pas à trouver d'autres clubs plus funs que le premier, l'impasse. La
Basse Normandie n'étant pas un haut-lieu du naturisme, la seule solution qui s'offrait
à nous était d'aller voir plus loin. Malheureusement, nos dates de congés ne
concordaient pas et pour cet été, ça se présentait mal.
Fin juin, un vendredi, je passe prendre Charlotte à la sortie de son boulot, direction
la piscine puis une pizzeria où une table nous était réservée à l'étage. Au mépris des
règles élémentaires de galanterie, je m'efface devant elle pour la laisser monter
l'escalier étroit et plutôt raide. Si nous avions dîné au rez-de-chaussée, sans doute
n'aurais-je jamais vu que sous sa courte jupe d'été, Charlotte ne portait absolument
rien.
Mi amusé, mi troublé, une fois à table je lui lance :
- la prochaine fois, je monterai en premier.
- pardon ?
- ce coup-ci, je te jure que ce n'est pas moi qui ai caché ta culotte", répondis-je
plus bas.
- ah ! OK, je vois, ou plutôt tu as vu ! (rires).
la dernière.
- et, euh, ça t'arrive souvent ?
- ça dépend... après la piscine, ça me saoulait de la remettre. Mais ça m'arrive, oui,
c'est très agréable.
- (presque à son oreille) surtout sans poils...
- surtout sans poils". Elle marque un silence puis continue, "d'ailleurs tu devrais
essayer."
Mon amusement tournait à l'émoustillement et je sentais ma bite grossir sous mon jean.
Il m'était déjà arrivé de me raser le pubis mais ça n'avait jamais été plus loin et je
n'en ai jamais fait une habitude. Les sexes rasés, c'est plus du nudisme que du
naturisme, limite exhib'. Ne manque plus que les bijoux intimes et on est au Cap
d'Agde avec les partouzeurs, très peu pour moi.
Mais la question m'intriguait et son sexe lisse me troublait depuis le début, cette
occasion de pouvoir enfin lui en parler tombait à pic, j'ai sauté dessus. Elle m'avoua
très simplement qu'elle se rasait depuis ses 19 ans, après qu'elle ait vu une amie en
faire autant. Elle alternait rasage et épilation mais l'un comme l'autre était
toujours intégral afin que son entrejambe soit glabre du pubis à l'anus. Bien que peu
poilue et sa toison châtain très discrète (sur une peau dorée, c'est beaucoup moins
apparent qu'une abondante touffe noire sur une peau blanche), elle la préférait lisse
et douce.
- Vu comme ça, c'est vrai que ça n'a rien de "sale" ou de malsain.
- au contraire, c'est même beaucoup plus propre, dit-elle.
- et c'est plutôt joli, j'avoue.
- merci pour le compliment (sourire). Si tu veux, je peux te raser toi aussi.
- euh, t'es sérieuse ? C'est tentant mais quand même..." (Après tout, qu'est-ce que je
risque, de toute façon ça repousse).
- tu verras après si tu restes comme ça ou si tu laisses repousser, c'est pas
définitif.
- ben écoute... d'accord."
Nous finissons de dîner puis nous allons chez elle où elle a « tout le matériel ».
- on va faire ça dans la salle de bains, déshabille-toi, j'arrive tout de suite, il
faut que j'aille faire pipi."
Je me mets à poil, c'est le cas de le dire, et m'assois sur le rebord de la baignoire.
Revenue des toilettes, Charlotte rassemble rasoir électrique, mousse à raser, ciseaux
et une serviette propre.
- mets-toi dans la baignoire, ce sera plus pratique. Je vais d'abord dégrossir aux
ciseaux."
Elle commence par mon pubis, puis ma verge, mes testicules et l'intérieur des cuisses,
puis mon anus.
- tu n'es pas très poilu, sauf derrière.
- "derrière" ?
- ben oui Sylvain, c'est ce qu'on appelle les poils du cul (rires), c'est souvent
comme ça.
- je savais pas.
- maintenant, mousse et on passe aux choses sérieuses."
Elle me barbouille généreusement partout, se rince les mains et met en marche son
petit rasoir. Après le pubis, elle me fait écarter complètement les jambes pour me
raser l'intérieur des cuisses et les testicules.
- tu vois, ça va vite et c'est sans douleur", dit-elle en me souriant.
- on dirait que tu as fait ça toute ta vie.
- c'est encore plus facile sur un autre que sur soi, enfin moi je trouve. Pour ton
pénis et en-dessous, ce serait bien si tu pouvais bander un peu.
- euh... (je pique un énorme fard).
- ça tend la peau, sinon c'est trop mou."
Voyant que je tarde à m'exécuter :
- tu veux un coup de main ?"
Elle savait trouver les mots qui font tilt : 10 secondes plus tard, j'avais la queue à
dix heures et la tête qui tournait. Qu'est-ce que je fais là ? est-ce un rêve ? À poil
dans une baignoire avec une fille qui me rase les couilles ?
- là. En-dessous maintenant et il ne restera plus que ton anus."
C'est pas possible, je vais me réveiller.
- je ne l'aurais pas cru si grande.
poils. Pas mal du tout."
Ce n'est plus rouge que je dois être mais violet, j'ai les joues qui brûlent.
- et voilà. Reste plus qu'à rincer, tout propre."
Je suis incapable de prononcer un mot. Presque au bord de l'évanouissement, je regarde
Charlotte me rincer avec la douchette, "c'est pas trop froid ?" Oui, non, je ne sais
pas, je ne sais plus où je suis ni ce qui m'arrive.
- regarde comme tu es beau. Tu peux baisser le dau maintenant, c'est fini.
- là, ça va être difficile" (ça y est, j'ai retrouvé la parole !)
Elle éclate de rire.
- Désolée. Alors je ne vois qu'une solution...
- devant toi, j'peux pas.
- tiens, si ça peut t'aider, tu n'es pas le seul à qui ça fait de l'effet" :
Elle remonte sa jupe pour me montrer sa chatte ruisselante de mouille.
- mais si tu préfères, je te laisse."
Toutes mes inhibitions s'évanouissent et je commence à me masturber devant Charlotte
qui me regarde avec un air attendri et lubrique à la fois. Cette fois, je la fixe dans
les yeux, sans honte. Elle me souris. Je me branle lentement, sachant que ma
jouissance ne sera pas longue à venir compte tenu de mon état d'excitation et des
images toutes fraîches que j'ai dans la tête. Le contact avec mon sexe imberbe est
divin, j'explore toutes les parties qu'elle a impeccablement rasées, tout est
parfaitement lisse, appelant la caresse. Charlotte ne se touche pas. Au contraire,
elle a laissé retomber sa jupe sur ses cuisses, se contenant de me regarder.
- n'en mets pas jusque sur le tapis de bains, la baignoire sera assez large ?" (elle
ne l'était pas beaucoup, minuscule même).
Je voudrais encore retarder ma jouissance que j'en serais incapable. Le coeur battant
la chamade, je lâche quatre ou cinq jets de sperme qui décrivent un arc de cercle et
dont les premiers atteignent le rebord opposé de la baignoire.
jambes tremblent, j'ai le vertige.
Quand je rouvre les yeux, Charlotte est toujours devant moi, un large sourire aux
lèvres :
- c'était très beau. Ne bouge pas, je vais te rincer et rincer la baignoire.
- tu es incroyable... Merci.
- tu ne regrettes pas ?
- non. Ni la première ni la deuxième partie.
- moi non plus !"
À suivre . . .
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