Le 2 Eme Sexe
Trois heures du matin. Par un samedi pluvieux dautomne, je rentre chez moi, après une
bonne soirée entre amis.
Onze heures. Je me réveille avec beaucoup de mal, mais une bonne douche sera
réparatrice. Un regard dans la glace pour voir les dégâts de la soirée sur mon visage
et là, cest le choc. Je me frotte les yeux pensant vraiment mal voir
Mais non, je
vois très bien. Je me palpe le visage, les cheveux, je dois rêver, oui, cest ça, je
rêve. Je vais prendre une douche et après tout ira mieux.
Je me déshabille et là, stupeur, non, ce nest pas possible, réveillez-moi de mon
cauchemar, par pitié ! Je touche ma poitrine, mon ventre, mes cuisses, mes fesses, mes
jambes, tout en me regardant dans la glace qui me renvoie limage de leffet que me
fait ma peau sous mes mains. Mais le plus choquant, cest le sentiment que jéprouve,
je ny comprends rien. Je veux bien avoué avoir bu un peu trop hier soir, mais là, il
y a des limites, quand même !
Que sest-il passé ? Quand je suis rentrée cette nuit, tout allait bien, et là, huit
heures plus tard, limage que me reflète le miroir ne me ressemble pas, mais alors,
pas du tout. Quest devenu mon corps, ma belle petite taille fine, mes beaux petits
seins bien ronds et fermes, ma croupe à en faire baver les mecs, mes longues jambes
aux beaux mollets galbés, mes cheveux bruns longs et bouclés, mon petit nez en
trompette ? Tout ça, je ne le vois plus dans la glace, je ne me reconnais plus.
Daccord, je dois avouer que ce que je vois nest pas désagréable, et dans dautres
circonstances japprécierai énormément, mais là, non, je suis désolée, mais je ne peux
pas.
Je
Je
Je
suis face à moi, dans mon âme, mais en chair et en os, je vois
un HOMME !
Bah ! Oui, cest dur à croire, mais cest bien ce que je vois et essaye de comprendre
depuis tout à lheure.
! Et là, toute ma féminité, que je mets un point dhonneur à conserver, a été réduite
à néant en une petite nuit. Quai-je bien pu faire pour mériter ça ?
Je me regarde dans la glace sous toutes les coutures. Je dois dire que je suis plutôt
beau mec, jai une belle petite gueule, un corps plutôt musclé, avec quelques poils
sur le torse, de bons abdos et un beau petit cul bien musclé, humm
Voilà que je
fantasme sur mes propres fesses ! Je ferai mieux de trouver une solution à mon
problème. Oh ! Quest-ce que jai mal à la tête !
Après avoir pris ma douche, je fouille dans mes affaires afin de trouver de quoi me
mettre. Malheureusement, on na pas le même gabarit. Ni le même sexe, un mec en mini-
jupe ce nest pas terrible. Ah, si ! Jy pense, mon frère a laissé quelques fringues
la dernière fois quil est venu. Je suis sauvée, jenfile donc un sweet, comme je nai
pas de caleçon, je passe le jean directement en tant que fille, il marrive bien de
ne pas mettre aussi de culotte, alors tant pis chaussettes et tennis, merci Laurent,
je te revaudrai ça. Nayant pas tout ce dont un homme a besoin, je décide daller
faire quelques emplettes au supermarché. Je sors donc de lappartement et prends les
escaliers quand je croise, la fille de dix-sept ans de mes voisins.
Bonjour, me dit-elle avec un grand sourire qui en dit long.
Bonjour, Eva ! (Oh, quelle andouille ! Cest vrai, elle ne me connaît pas sous cette
apparence.)
Vous connaissez mon prénom, me dit-elle dun air ravi.
Euh oui, cest mon amie qui ma parlé dune charmante demoiselle dans cet immeuble,
et en vous voyant je me suis douté que cétait vous.
Ah, je vois, bah, bonne journée.
Elle avait lair déçue, mais je me suis sortie de ce mauvais pas. OUF !
Mes premiers pas dans la rue en tant quhomme moppressent, jai limpression que tout
le monde me regarde, que tout le monde sait ce qui mest arrivé.
la seule au monde à le savoir, et certainement la seule à qui ça a dû arriver. Je fais
le tour du supermarché, machetant le nécessaire masculin en espérant ne rien oublier.
Deux jeunes femmes dans le rayon des cosmétiques me regardent, tout en se parlant en
messe basse, tout comme je le ferai avec ma meilleure amie pour un beau mec. La
caissière ma aussi fait son plus beau sourire.
De retour à la maison, jai très envie duriner, mais jusque-là je me suis retenue au
maximum pour éviter ce moment. Mais là, je nen peux plus ! Devant la lunette, je ne
sais trop comment my prendre, déjà, je la relève, je déboutonne mon jean et prends
entre mes doigts mon nouveau sexe. Le jet durine ne tarde pas à sortir, un peu
nimporte comment, mais je contrôle la situation. Je secoue, att une feuille de
papier et repose mes doigts dessus. Jaime la sensation que ça me procure de le tenir,
alors je le caresse doucement, entame un massage, mon sexe commence à bander, je
panique, lâche tout, me rhabille, tire la chasse et me lave les mains.
Je mallonge dans le canapé, et repense au plaisir que jai pu ressentir en me
caressant la bite. Ma curiosité lemporte, je libère donc mon nouveau sexe de son
emprise de tissu. Il est au repos, je reprends donc mes délicates caresses, lafflux
sanguin se reproduit, je le vois bouger tout seul, se gonfler, se durcir. Mes doigts
leffleurent, mais ce nest plus suffisant, jen veux plus. Alors ma main entière
vient lencercler et jentame de lents va-et-vient comme jai pu le faire à différents
partenaires, mais cette fois-ci cest à moi que je fais du bien de cette manière, qui
leut cru ! Oh ! Que cest bon ! Mon cerveau guide ma main, je sens le plaisir qui
monte en moi, ces picotements dans le pénis et cette chaleur soudaine, qui menvahit,
ma main est toute poisseuse, mais Dieu que cétait bon ! Je viens de vivre ma première
jouissance en tant que mec, et même si ça ne dure que sept secondes, je peux dire que
jai pris mon pied.
bain pour une autre douche. Un regard dans la glace me dit quil faut que je me rase,
encore une nouvelle expérience.
Plutôt belle gueule, jaimerais bien tavoir dans mon lit, me dis-je tout haut en me
regardant dans la glace.
Je termine de me préparer tout en réfléchissant à ce que je pourrais faire pour la
soirée.
DRING !
Oh ! Mon portable qui sonne, il ne faut pas que je réponde. Jattends quelques minutes
et écoute ma messagerie, cest ma copine Marie qui me dit de la rejoindre au « SWEET »
notre bar fétiche avec nos deux autres copines Julie et Stacy. Je réfléchis un instant
et ne trouve pas lidée mauvaise, je vais y aller et me taper lincruste parmi elles,
je sais quelles ne résisteront pas à mon charme, je ne les connais que trop bien. Je
pense même que je vais déclencher une chamaillerie de filles, je crois que je vais
bien rigoler. Mais avant tout et en route, je dois mimaginer un personnage, il faut
que je joue mon rôle à la perfection.
Une demi-heure plus tard, me voilà devant le « SWEET », je jette un coup dil, elles
sont là sauf Julie qui est en retard comme dhabitude. Avant de rentrer, jenvoie donc
un SMS à Marie pour lui dire que jai dû choper une gastro, et que je préfère rester à
la maison, comme ça je suis sûre quelles nauront pas idée de venir chez moi pour me
tenir compagnie, cest bien les copines mais des fois elles sont un peu collantes !
Je fais mon entrée, téléphone à loreille feintant une communication avec un copain,
je me dirige vers une table au fond, proche de celle de mes amies qui ne mont pas
lâché du regard depuis que jai passé la porte. Je les observe discrètement, mais de
manière à ce quelles voient que je les observe. Elles rigolent entre elles. Moi, je
continue toujours ma conversation fictive, et décide de mattaquer à Stacy : en
général elle ne résiste pas aux hommes.
mets fin à mon appel, lui sourit, et me dirige vers leur table.
Bonsoir, Mesdemoiselles. Accepteriez-vous la compagnie dun jeune homme qui vient
dêtre lâché par son meilleur pote ?
Bien sûr, assieds-toi, on adore la compagnie masculine. Je mappelle Stacy, elle
cest Marie.
Enchanté, je mappelle Jérémy. Je vous offre un verre ?
Volontiers, me dit Marie.
Je passe la commande au serveur et là, elles me bombardent de questions sur ma vie,
mon métier etc. Julie nous rejoint aussi. Je suis assise à côté de Stacy, les deux
autres en face de nous. Je nose pas trop boire pour rester maître de moi et de mes
mensonges. Mais Stacy commence à être bien gaie et se fait de plus en plus familière
envers moi, parfois même elle pose sa main sur ma cuisse et la caresse machinalement,
ce qui a tendance à me donner des frissons.
La musique est assez forte, alors elle se penche sur moi pour me parler, posant sa
main sur mon épaule, et dun coup elle se lève, me prenant par la main pour memmener
danser un slow avec elle. Je ne peux refuser, elle se pend à mon cou, je la tiens à la
taille, les deux autres filles se font inviter aussi. Elle me caresse les cheveux, me
fait comprendre quelle me désire, je me sens excitée, ça a beau être ma copine, jai
envie delle. Alors je décide de lembrasser, hum ! Que cest bon ! Mais jen veux
plus, et elle aussi, elle mentraîne donc dans les toilettes pour femmes, nous enferme
dans une cabine.
Et là je me laisse aller à linstinct masculin comme si cétait naturel pour moi, je
suis ivre de désir, je la plaque contre la paroi du mur, lembrasse fougueusement, lui
caresse les seins à travers son chemisier, puis ouvre chaque bouton, me faisant
découvrir son agréable poitrine maintenue par un très beau soutien-gorge en dentelle
noire. Je baise ses seins, les libérant de leur tissu protecteur, je sens mon sexe qui
me fait mal, tendu et serré dans mon jean. Je prends son mamelon dans ma bouche, le
suce, le mordille, elle gémit sans gêne, et je sens ses mains se poser sur ma
braguette. Elle déboutonne, et comme je nai pas mis de caleçon, ma verge se retrouve
dun coup libérée. Quel soulagement ! Elle saisit mon sexe bandé entre ses doigts. Que
cest bon, cest autre chose que la branlette que je me suis fait tout à lheure sur
mon canapé !
Mais elle me repousse, je minterroge
et me retrouve le pantalon en bas des pieds.
Elle me fait asseoir sur la cuvette des WC, elle sagenouille devant moi, membrasse
comme une affamée, sur la bouche, nous croisons nos deux langues dans un délire
totalement passionnel. Puis ses lèvres viennent se poser sur mon sexe dhomme, quelle
sensation, elle commence par de tendres baisers, mais très vite, lengloutit dans sa
belle bouche. Je me tiens à la cuvette, tant elle me fait du bien, je gémis, me
tortille sous ses mouvements de langues et de succion. Je nen peux plus, je sens le
picotement qui annonce léjaculation, je nai pourtant pas envie que ça se finisse si
vite. Et dun coup elle arrête les rotations de sa bouche sur mon gland. Déçue mais
soulagé à la fois de navoir pas déversé mon foutre aussi rapidement.
Elle se relève, je la regarde droit dans ses yeux qui en disent long. Alors mes mains,
comme guidées par linstinct masculin qui nest pas en moi, se posent sur ses hanches,
descendent le long de ses cuisses, en bas du tissu de sa robe, je fais le chemin
inverse tout en dévoilant à mes yeux, la peau nue de ses longues jambes. Que sa peau
est douce ! Je remonte progressivement, jusquau petit bout de tissu noir qui lui sert
de culotte, elle est trempée la salope, je caresse son minou à travers le tissu, et
dans un élan de désir complètement fou, je saisis son string et lui descends en bas
des jambes. Dun mouvement de pied, elle se libère de sa dentelle devenue inutile.
Japproche mon nez de son intimité, elle sent bon, jy glisse un doigt, qui devient
vite humide et le porte à ma bouche pour le sucer.
Elle me repousse contre le réservoir des toilettes et vient sasseoir sur mes cuisses,
mon sexe, reprend de la vigueur, elle se frotte à moi, je lui malaxe les seins pendant
ses mouvements qui me font tant de bien. Puis elle se relève légèrement, saisissant ma
verge dune main pour la guider dans son antre bien chaud. Oh ! Putain que cest bon !
Elle monte et descend lentement, je sens mon sexe coulisser en elle, mon gland se
décalotter puis se renfermer dans son petit bout de peau. Les allées et venues des
autres filles dans les toilettes ne font quaccroître notre désir. Nos langues se
frôlent, se touchent, se déchaînent, mes mains ne savent plus quelle partie de son
corps toucher, mais je rencontre ses fesses, elles sont bien fermes, délicieuses. Un
de mes doigts glisse le long de sa raie et vient titiller sa petite rondelle qui se
laisse pénétrer. Je remue mon doigt en elle, comme je le peux, et elle aime ça.
Elle en accentue même ses mouvements sur ma trique qui ne cesse de grossir, encore et
encore. Les picotements me reprennent, je sens ma semence, remonter le long de ma
verge et se libérer dans les parois de ma meilleure amie. Que cest bon dêtre un
homme !
Après quelques instants de répits pour reprendre esprit et souffler, elle me lance :
Ça a été un véritable plaisir de partager ce très bon moment avec toi Jérémy.
Je peux te retourner le compliment, Stacy, tu es une vraie salope.
Merci, me dit-elle pendant que nous nous rhabillons comme si de rien nétait.
De retour dans larrière-salle du pub, plus personne, les filles nous avait fait faux
bond. Elles ont dû en avoir marre de nous attendre. Je raccompagne donc Stacy en bas
de son immeuble. Et après mavoir déposé un baiser sur ma joue, elle sest éclipsée
hors de la voiture.
Je suis donc rentrée chez moi, exténuée, dans mon corps dhomme. Une bonne douche me
fera le plus grand bien avant de me jeter dans les bras de Morphée.
Au petit matin, je me réveille, jouvre les yeux. Mais
je ne suis pas chez moi ! Je
reconnais la chambre damis de Stacy. Je mhabille à la hâte, et passe la tête en
dehors de la chambre. Personne !
Je file direct dans la salle de bain, un coup dil dans le miroir me renvoi
mon
image
la mienne, celle de la fille sexy que je suis, adieu le corps dhomme qui ma
tant hanté. Bien quun peu déçue, car jy avais pris goût et plaisir
Des voix proviennent de la salle à manger, je sors de la salle de bain après ma
toilette, et quelle nest pas ma stupeur quand je vois Stacy pendue au cou dun bel
athlète qui nest autre que lhomme que jai été !
Ça na pas lair daller, ma chérie, tu es malade ?
Elle a dû passer une drôle de nuit, on a peut-être été un peu trop bruyant dans nos
ébats, lui répondit le jeune homme
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