Charlotte (Vi)
Le soir qui suivit, Charlotte était toujours chez moi. Nous avions passé l'après-midi
à fainéanter puis étions sortis faire des courses pour le dîner et prendre des
affaires de toilettes chez elle.
Chaque fois que je la regardais, même habillée lorsque nous étions dehors, je la
revoyais en train de se masturber, les doigts dans ses orifices trempés, experte dans
l'art d'embraser sa vulve et de l'inonder de jouissance. J'avais déjà vu des femmes se
branler mais soit c'était des actrices de X, soit quelques rares copines un peu
maladroites ou coincées. Charlotte, elle, avait cette fierté, cette assurance, ce don
de mettre le feu à son sexe et de rendre ça beau. Il faut dire qu'elle avait 3 ans de
plus que moi qui en avais 23 et qu'elle devait avoir eu le temps de peaufiner son art.
Elle connaissait son corps par coeur, n'ignorait aucune de ses réactions et savait
comment, du bout des doigts, le faire tressaillir.
Accroupie devant le meuble télé, elle passe en revue les jaquettes des cassettes vidéo
:
- "Défoncées sans préavis", "Douche de sperme pour Annabelle", t'es quand même un
sacré cochon. Tu me jures toujours que ces cassettes ne sont pas à toi ?
- euh... je n'ai jamais juré.
- vous êtes marrants vous les mecs, vous regardez tous des films de cul mais vous en
avez honte.
- ...
- en plus ils sont gratinés ceux-là, c'est du gros hard qui tache.
- pour tout te dire, au début ça m'écoeurait.
- ah bon ?
- oui, il y en a où je me suis arrêté au bout de 5 minutes.
- avant ou après t'être branlé ?
- je ne me touchais même pas.
- et maintenant ?
- ...
- maintenant ça t'excite et tu te branles dessus, avoue.
- oui, mais c'est complètement du fantasme, je ne pourrais jamais vivre des trucs
pareils.
- qu'est-ce qu'il y a de honteux là-dedans ?
- ben, c'est quand même.
- Écoute Sylvain, je vais te dire un truc : on a tous des fantasmes, c'est comme
manger, boire ou dormir. Il n'y a aucune honte à ça, c'est humain et même
indispensable.
- mais quand je te vois toi...
- quand tu me vois quoi... ?
- quand je te vois...
- me caresser, me branler, me doigter la chatte et le cul, me masturber, me donner du
plaisir, prendre mon pied.
- oui, quand je te vois prendre ton pied, c'est complètement différent. C'est beau.
Les films à côté, c'est nul.
- c'est beau parce que tu participes, tu fais partie de mon plaisir.
- merci, c'est gentil.
- viens, j'ai envie de toi..."
Je l'adorais. Cette fille était tout ce que j'attendais, elle pigeait tout et en plus
elle me l'expliquait. C'est à dessein qu'elle me parlait avec des mots directs, crus,
pour me choquer mais pas dans le sens qu'on peut imaginer : pour provoquer chez moi un
déclic, démystifier des leçons apprises sans réfléchir et faire tomber des tabous.
Toutes ces choses qui rendent la vie irrespirable, ces fausses culpabilités, ces non-
dits, ces barrières entre l'image qu'on veut donner de soi et les parts d'ombre,
cachées, enfouies. Honteuses.
Nous allons dans ma chambre, je l'avertis que je n'ai pas changé les draps depuis une
semaine et que si elle veut que nous en mettions des propres...
- ça dépend, tu t'es beaucoup masturbé dedans depuis ?
- arrête..." (sourire)
Je me laisse tomber sur le lit et la regarde encore, caresse nonchalamment ma queue
tout en jouant avec mes testicules. J'ai envie de l'allumer, j'écarte les jambes pour
passer ma main sur mes cuisses toutes lisses. Ce que j'aime être sans poils, ce que
j'aime lui montrer, me montrer, regarde-moi Charlotte. Elle s'agenouille, sa main
rejoint la mienne sur mon sexe tandis que ses lèvres s'approchent de mes lèvres. Nous
nous embrassons.
l'amour. Elle s'allonge et pose ses seins contre mon torse, puis passe sa langue sur
mes tétons pour ensuite les mordiller avec tendresse.
- je vais faire durcir tes petits clitoris."
De sa main droite, elle décalotte complètement ma verge maintenant bandée puis la
branle lentement. N'y tenant plus, je lui avoue :
- j'ai envie de connaître le goût de ton sexe."
Nous basculons. Une fois qu'elle se trouve sur le dos, je m'approche de sa vulve déjà
dégoulinante pour lécher cette cyprine que j'ai tant vu couler. Elle est délicieuse,
mélange sucré-salé avec une note d'amande amère et de musc. Liquide et transparente,
elle n'a pas cette texture visqueuse et cette teinte laiteuse qui rendent le sperme si
lourd et finalement peu élégant. Là, c'est presque éthéré, liquide et pourtant aérien,
comme une liqueur très diluée qui ne saoule pas mais enivre. J'en mouille mes lèvres
pour les porter vers les siennes afin d'en faire un baiser céleste.
- prends-en encore", murmure-t-elle...
J'en aspire, cette fois, pour essayer d'en emplir ma bouche et déverse un peu de ce
nectar dans la sienne.
Il fait nuit, le monde entier s'est tu, nous n'entendons que nos peaux qui se frôlent,
nous ne voyons que l'autre.
Toujours plus tendrement, nous basculons encore pour cette fois nous emboiter, nous
pénétrer l'un de l'autre, nous fondre. Ma verge n'a même pas à chercher l'entrée de
son vagin, elle la trouve tout de suite et y entre lentement. En ressort.
- j'en étais sûre.
- quoi ?
- elle me va bien."
Mon membre en érection n'a pas de courbure particulière, il est droit, longiligne,
relativement peu veiné, d'une épaisseur moyenne et d'une longueur tout à fait
ordinaire, 14 ou 15 cm, peut-être 16 dans des moments exceptionnels.
pas particulièrement épais ni proéminent et mes couilles sont pareillement
proportionnées. L'entrée du vagin de Charlotte est plutôt étroit, son intérieur
tellement lubrifié que j'y suis presque aspiré. Ses lèvres sont fines et son clitoris
discret mais très sensible.
Je vais et viens en elle dans un rythme langoureux, ne la quittant pas du regard. Non,
ne pas dire je t'aime, pas encore. Nous basculons sur le côté pour continuer notre
coït, elle caresse mes testicules avant de laisser subrepticement descendre son majeur
vers mon anus.
- qu'est-ce que tu fais ?!
- tu aimes ?
- je... si je m'attendais...
- tu aimes ?
- je... je sais pas, peut-être."
Alors que je poursuis mes va-et-vient en elle, elle enfonce son majeur lubrifié de sa
mouille dans mon rectum. Le plaisir est électrique, inédit et surréaliste. Voyant que
je ne me refuse pas, elle continue et me pénètre complètement à son tour, ce qui a
pour effet de perturber mes allers et venues dans son propre trou. S'en rendant
compte, elle le retire et m'empoigne les fesses pour m'encourager à reprendre ma
charge :
- prends-moi à fond, enfonce-toi bien."
Je recommence à l'enfiler en augmentant la vitesse de mes va-et-vient, comme pour me
venger d'avoir été doigté alors qu'il ne fait maintenant aucun doute que j'ai aimé ça.
- tu veux te mettre au-dessus de moi ?"
Je m'assois au bord du lit puis m'étends, elle se met à califourchon et s'empale sur
ma queue qui n'a pas débandé. Cette fois, c'est elle qui imprime le rythme du coït
qu'elle mène d'une façon tantôt langoureuse, tantôt rapide et saccadée. Nous sommes en
nage, abrutis de plaisir. Charlotte commence à gémir, je ne l'ai jamais vue aussi
belle. Elle branle son clitoris ostensiblement sans oublier de sucer régulièrement ses
doigts baveux tout en me fixant du regard.
Elle s'arrête, relève la tête un court instant puis remonte et descend à nouveau sur
ma bite.
Sentant mon orgasme proche, je tente de freiner quelque peu son mouvement. Elle
comprend tout de suite, se retire, enjambe mon sexe pour s'agenouiller à côté de moi,
m'embrasse tendrement puis me murmure :
- je vais te branler avec amour."
Elle masse une nouvelle fois sa vulve pour maculer ses doigts de cyprine, s'empare de
mon membre et le fait lentement coulisser, suçant et embrassant à l'occasion mon
gland, léchant et gobant mes couilles douces et lisses grâce à elle. La vague arrive,
je le lui dis. Elle augmente la cadence en dirigeant mon sexe vers le haut pour mieux
voir ballotter mes couilles. Je ne peux un râle quand ma semence sort en
longs jets de ma queue. Le plus puissant termine sa course en haut de ma joue droite,
me balafrant du bas de l'oreille au menton en passant par les lèvres, le second
s'écrase sur ma poitrine, le suivant sur mon ventre, les derniers sur mon pubis et
coulant le long de la main de Charlotte.
- W-a-ouh."
En ouvrant la bouche pour prononcer le "a", un filet de sperme encore chaud s'y
engouffre que je repousse aussitôt.
- tu t'es pas raté", dit elle avec un grand sourire, "attends, je vais t'aider."
Elle fait rouler mon sperme sur son doigt avant de le porter à sa bouche et de
l'avaler, visiblement sans dégoût, puis termine de nettoyer mon visage avec sa langue,
avant de m'embrasser du bout des lèvres. Sa salive mêlée de sa cyprine et de ma
semence me fait grimacer.
- ça va ?
- avec mon sperme en moins, ce serait mieux.
- excuse-moi.
- non non, ça va.
- je vais aller te chercher un verre d'eau pour que tu puisses te rincer la bouche.
- non, laisse, ça va. Et toi ?
- très bien. Attends, bouge pas."
Elle se lève et va chercher une bouteille d'eau à la cuisine. S'assoit sur le lit, en
prend une gorgée et s'approche de mon visage pour verser l'eau entre mes lèvres.
- n'avale pas, rend-la moi."
Elle penche la tête en arrière et entrouvre ses lèvres, j'y verse à mon tour l'eau
maintenant troublée. Qu'elle boit. Elle prend une autre gorgée et la verse dans ma
bouche, je lui rends à nouveau. Puis une troisième fois.
- ça va mieux ?" Elle me passe la bouteille : "à toi."
Trois fois, je répète le même geste : prends une gorgée dans ma bouche, verse l'eau
dans la sienne qu'elle me rend pour que je l'avale.
À la fin, l'eau était tellement bonne que j'en aurais bu une citerne.
À suivre...
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