Le Préparateur Chapitre 3
Lilia décroche immédiatement.
- Alors, petit frère ? Tu as bien secoué ta zézette sur Célia ?
Je suis incapable de me fâcher.
- Cest toi qui lui as dit de venir ?
Elle sourit.
- Puisque tu refuses de mausculter, il faut bien que jenvoie des copines pour me
raconter
- « Des » copines ?
Cette fois elle rit franchement.
- Bon, une copine, au moins
je peux ten envoyer dautres, si Célia ne suffit pas
- Ecoute, Lilia, jaimerais bien que tu nessayes pas de me foutre la honte auprès de
toutes les pétasses du Lycée, jai déjà assez de mal à conclure comme ça. Je vais
passer pour un con à la fac dès le premier jour, avec tes conneries !
Elle semble se calmer un peu et proteste dun air dexcuse.
- Je nessaye pas de te ridiculiser ! Célia ne parle que de la douceur de ton petit
oiseau
! Elle ma demandé ton numéro de portable ! Tu peux avoir toutes les filles à
tes pieds, si tu te donnes un peu de mal, avec ton job.
Elle a lair sincère. Mon cur séchauffe à lidée que Célia ait aimé ce qui sest
passé entre nous.
- Et
tu lui as donné ? Mon numéro ?
Elle rit.
- Oui. Et je suis vraiment curieuse de connaître la douceur de ce petit oiseau
tu es
sûr que tu ne veux pas men faire profiter ?
- Arrête !
Trop tard. La vision de Lilia, nue sur la table dauscultation, sa minette brune
écartelée par ma queue trempée simpose à mon esprit.
- Jaime trop te taquiner, petit frère
un de ces samedis, tu vas me voir dans la
salle dattente, en jupette et sans soutif, et tu vas faire un arrêt cardiaque ! Ha ha
!
Elle rit à gorge déployée.
Je raccroche sans répondre.
Célia a demandé mon numéro. Je mets le volume de la sonnerie au maximum, au cas où
elle appellerait
***
- Oh, Thomas, te voilà.
Ma mère est allongée devant la télé, sa jupe courte remonte sur ses jambes, elle porte
des bas noirs soyeux qui les affinent.
Nous sommes jeudi. Jai vu Célia, hier. On est allé se promener dans la ville. Elle
ma donné la main. Cétait tendre et, pour le coup, vraiment inattendu. Elle a promis
de me revoir. Elle a lair sincère. Jespère que ce nest pas un coup de Lilia.
- Tu voulais me voir ?
Elle se redresse, échevelée.
- Oui. Je voulais te prévenir : Pauline vient au cabinet samedi pour une consultation.
Je lui ai proposé tes services, elle a accepté. Elle est toujours si tendue lorsque je
lexamine
- Tu plaisantes ?
Pauline, ma tante Pauline, sur jumelle de ma mère ! Cest hors de question !
- Pas le moins du monde. Tu ne peux pas avoir que des petites jeunes. Madame Elisabeth
revient aussi. Tu lavais bien aimée, si je me souviens bien, et elle a mon âge.
Je proteste.
- Ce nest pas une question dâge, maman ! Pauline, cest ta sur ! Ta jumelle !
Jaurais limpression de
de
- Oui ?
-
de te
« préparer » toi !
Elle sourit, secrète.
- Oh. Et cest un souci ? Je ne te plais pas suffisamment pour que tu me « prépares »
?
Elle remonte sa jupe lentement dune main et tire son chemisier de lautre. Ses seins
se dessinent précisément sous létoffe grise.
- Maman !
- Oui, je vais un peu loin. Je mexcuse : Je navais pas vu les choses sous cet angle.
Ecoute, Thomas : une patiente est une patiente, quelle soit de ta famille ou non.
Garde ça à lesprit.
Je pense à Ingrid. A Yasmine. Stéphanie. Célia
Elisabeth. Jimagine Pauline, si
semblable à ma mère, à leur place.
- .Impossible.
Jai parlé tout haut.
Elle mattire à elle et membrasse sur la joue.
- Très bien, je reporterai son rendez-vous. Mais tu la connais, quand elle a une idée
en tête
- Merci, Mman.
Je retourne dans ma chambre, toujours inquiet. Limage de Pauline sur la table
dauscultation en lingerie fine met longtemps à disparaître.
***
- Oh
oh
oui
Ma mère et son beau font lamour dans la chambre fermée. Elle en ramène un chaque
vendredi ou presque. Celui-là est petit, râblé, il a lair sorti dun chantier de
construction. Poilu. Masculin. Musclé.
Jécoute un long moment leurs soupirs mêlés.
- Ah
oui
Les claquements dune peau contre lautre.
Jaime quelle vive ces moments. Je suis heureux pour elle.
Je reste là, loreille tendue. Je dois avouer que ça mexcite un peu.
Une fois, il y a longtemps, jai regardé par le trou de la serrure.
- Oui
Lhomme était à genoux sur le lit, sa queue tendue devant lui, elle le suçait
lentement, juste le gland, sans se presser, un sourire aux lèvres.
Le lendemain soir, à table, elle mavait dit :
- Je ne veux plus que tu mespionnes ainsi, Thomas. Cest la dernière fois que ça
arrive.
Comment avait-elle su ?
Je navais pu protester. Son ton calme me châtiait plus que si elle avait crié.
- Pardon, Maman.
- Il faut que tu comprennes que ce nest pas bien. Cest privé. Une partie de ma vie
où tu ne participes pas. Entendu ?
Je métais senti rejeté, ce jour-là, mais javais compris.
Nous nen avions plus reparlé.
- Oh
oh
Je souris. Elle est heureuse, ce soir, moins seule.
Je rentre dans ma chambre.
Célia doit mappeler.
Je ne sais toujours pas où jen suis avec elle, mais elle est si belle que rien que
lui parler un peu me suffit, elle a eu lair de men vouloir dêtre plus ou moins avec
moi par la seule force des caresses que nous avons partagées... je ne comprends pas
vraiment, mais je ne cherche pas non plus dexplication. Elle est séduite. Cest tout
ce qui compte.
Patiente 7 - Solange
- Madame Solange ?
- Oui.
- Entrez je vous prie.
Elle passe la première.
Cest une femme dune cinquantaine dannées, très mince, presque maigre.
peau dune rousse, ses cheveux ont une teinte auburn très prononcée. Elle a quelques
rides autour de ses yeux bleu-vert, elle semble inquiète, réservée.
- Je garde ma culotte ?
Elle a un accent que je narrive pas à placer, un peu chantant, slave peut-être. Jai
envie de la rassurer, elle a lair fragile, frêle.
Je consulte sa fiche.
« Sois doux. »
Ça ne maide pas. Je suis toujours doux !
- Si ça vous met à laise, oui. Soutien-gorge et culotte, cest parfait pour moi.
Jai lair de maîtriser mon truc. Jai adopté un ton professionnel. Je vais peloter
une femme de trente ans mon aînée, et cest moi qui prends un ton paternaliste.
Elle se déshabille, lair un peu gauche, elle me sourit mais je sens sa gêne. Je ne
sais pas comment je vais arriver à la détendre, ça minquiète franchement. Jai une
idée soudaine.
- Ne placez pas vos pieds dans les étriers. Asseyez-vous juste au bord de la table.
Elle porte un string noir élastique, qui jure avec sa peau blanc-roux, et un soutien-
gorge blanc en coton, qui cache totalement de tous petits seins. Elle est vraiment
très mince, son aspect si délicat, si fluet, me conforte dans mon intuition.
Elle sassied sagement au bord de la table et laisse pendre ses jambes. Je viens tout
près delle, jécarte ses cuisses et la prends doucement dans mes bras. Je la berce un
instant. Après un léger mouvement de recul, elle se laisse faire, je la sens se
décontracter à mon contact, elle respire mon cou, se love contre moi, je vois ses yeux
se fermer, ses défenses tomber.
Je caresse lentement ses cheveux épais, quelques cheveux blancs ont échappé à la
teinture, mes doigts se perdent dans la chevelure, ses bras menlacent bientôt, nos
corps se rapprochent, elle sent les fleurs des Antilles au printemps, un parfum léger
et capiteux à la fois, qui sature les sens, qui appelle au voyage.
Elle écarte le visage de ma poitrine et me regarde en silence, les yeux brillants, je
lui embrasse le front, délibérément lent, elle lève le menton et nos lèvres se mêlent,
un baiser chaste, amical, reconnaissant.
Mes mains parcourent son corps maigre, elle a une peau de pêche, douce et rêche,
soyeuse et pelucheuse, notre baiser léger se prolonge, elle suit le chemin de mes
doigts, elle les épie, les observe, espère et craint leur exploration aveugle.
Mes paumes trouvent bientôt ses seins, sur létoffe, sous létoffe, ils sont mous et
doux, minuscules, les mamelons épais, je suis curieux de ces sensations nouvelles, jy
reste un long moment, elle me regarde, craintive, je brise le silence, je sais ce que
je dois dire, avec toute la sincérité dont je suis capable en cet instant hors du
temps.
- Vous êtes belle.
Elle fond, elle me serre contre elle.
- Tu es beau. Si jeune. Si beau.
Je la serre, cest comme si je la connaissais depuis toujours, mes mains palpent son
dos, ses fesses dénudées, elle na plus peur, elle sait que je dis la vérité, nous
nous embrassons plus fougueusement, elle sabandonne, je mabandonne, et quand ma mère
arrive, je ne brise pas le baiser, il ny a rien de mal dans ce que nous faisons.
- Ce sera tout, Thomas, merci.
Je souris à Solange.
Elle na dyeux que pour moi.
Elle hoche la tête, jentends son merci silencieux, je lui réponds de la même manière.
Il est difficile de briser létreinte. Ma mère nous laisse ce temps. Pour une fois.
Je regarde Solange disparaître dans le cabinet, et reste dans le silence de ma salle,
le nez encore saturé de son parfum des îles.
Patiente 8 Pauline !
Jouvre la porte de la salle dattente, les yeux encore plein détoiles.
- Madame
Pauline !!!
- Bonjour Thomas.
La sur jumelle de ma mère, en jean rouge et T-shirt noir, vient me faire la bise.
- Mais
je croyais que maman avait décommandé ton rendez-vous !
Pauline sourit.
Elle a les yeux maquillés de noir, les lèvres très rouges, mais rien dautre ne la
distingue de ma mère. Même coupe de cheveux, même corps élancé aux seins fermes et
rebondis, elles sont identiques jusquau bout des ongles. Elle sest parfumée avec un
mélange de musc et de vanille, qui forment un cocktail entêtant qui embaume la pièce
entière.
- Le jour où ta mère pourra me faire changer davis nest pas encore arrivé, mon chou.
Tu me fais entrer ?
Je ne bouge pas.
- Tante Pauline, je ne peux pas te
te
Elle enlève son T-shirt. Elle ne porte pas de soutif. Ses seins massifs explosent
devant mes yeux.
- Quest-ce que tu fais ?
- Si tu ne veux pas quon fasse ça dans ton bureau, on fait ça ici, ça mest égal.
Elle déboutonne son pantalon.
- Pauline !
- Je peux entrer ?
Jessaye de ne pas mater ses seins.
Je dois avouer quils sont magnifiques. Si ma mère apprend que je les ai vus
- Ok.
Elle me suit.
- Tu peux remettre ton T-shirt sil-te-plaît ?
Elle soulève ses deux orbes blancs tachetées de roux et me les présente.
- Ils ne te plaisent pas ?
- Bien sûr que si
je veux dire
Oh, Pauline, sil-te-plaît, cest affreusement gênant
! Cest comme si je voyais maman nue !
Elle rit.
- Profite !
Elle me prend une main et la pose sur sa poitrine. Je la retire vivement.
- Non !
Elle hausse les épaules, espiègle.
- Comme tu voudras.
Elle remet son T-shirt. Ses seins se soulèvent délicieusement lorsquelle passe ses
bras dans les manches.
Elle baisse son jean rouge. Elle a un string assorti.
- Quest-ce que
Elle sarrête à mi-chemin, le pantalon aux genoux. Cest très sexy. Jessaye de ne pas
y penser.
- Ecoute, mon chou, je veux bien que tu naies pas besoin de regarder mes seins pour
faire ton travail, mais il va bien falloir que tu me palpes le minou
Je panique.
- Non !
- Non quoi ?
- Ecoute, Pauline, tu es le portrait craché de maman ! Je ne peux pas te voir nue, tu
comprends, jaurais limpression que cest elle ! Jai DEJA limpression que cest
elle !
Elle semble beaucoup samuser. Pas moi.
- Tu mas déjà vue en maillot de bain. Alors en culotte, ça devrait aller.
Elle finit dôter son jean et me dit :
- Et avant que tu ne protestes encore, installes-toi sur la table.
- De quoi ?
- Sur la table, vite. Tu verras.
Je réfléchis très vite. Si je me mets sur la table, ça me fait gagner du temps. Peut-
être que ma mère arrivera avant que je naie à toucher Pauline.
- Daccord.
- Tu enlèves ton jean, évidemment.
- Pardon ?
- Allez.
Jobéis, inquiet.
Je remonte bien mon boxer et minstalle sur la table. Elle me place les pieds dans les
étriers et les attache avec les sangles.
Puis elle ôte son T-shirt. Elle est en string, mi-nue, devant ma queue qui enfle sans
que je ny puisse rien. Je ne peux pas bander en voyant ma tante à poil quand même !
- Quest-ce que tu fais !?
Elle sourit et pose ses seins massifs sur mon boxer.
- On dirait que je te fais de leffet
Elle a des tétons protubérants, qui font peut-être un centimètre de long, ça mexcite
et me dégoûte à la fois. Le contact est formidable et terrifiant.
- Pauline
sil-te-plaît
Jessaye dôter mes pieds des étriers, mais ils sont coincés par les sangles. Je la
repousse en lui prenant les épaules, elle se redresse, mes doigts glissent sur ses
seins, ma queue bondit dans mon boxer, je retire mes mains comme si je métais brûlé.
- Je te montre juste quil ny a rien de terrible à se faire toucher la culotte. Tu
préfères que je te rende ta place et que je vienne sur cette table ?
- Oui !
Elle semble satisfaite.
- Une toute petite minute encore
Elle écarte mon boxer, prend mon sexe dans sa main et le masturbe lentement au creux
de sa poitrine.
- Et bien pourvu avec ça
Le contact est trop doux, je me laisse faire, je sais que ce nest pas ma mère, mais
ma tante, ses seins mensorcèlent, et ce nest que lorsquelle me prend dans sa bouche
que je trouve la force de lutter à nouveau.
- Pauline !
Elle semble se rendre compte de ce quelle fait, elle me gobe un dernier coup, les
lèvres écrasées autour de mon gland rougi et me laisse sortir de sa bouche brûlante,
je ne peux mempêcher de vouloir que ça continue, mais je sais que jai bien fait de
lui demander darrêter.
- Pouf, tu es bon, mon chou, je me suis un peu emportée.
Elle ôte les sangles de mes pieds, je descends, chancelant, la queue douloureuse, jai
envie quelle se mettre à genoux et quelle me finisse mais je me résonne.
- Peux-tu remettre ton T-shirt ?
Elle me tend mon jean, seins dressés, je voudrais sucer les tétons drus, pour
connaître cette sensation, je détourne les yeux.
- Je suis toute mouillée, dis-donc
tu as un effet sur moi, cest dingue. Tu veux
toucher ?
Je me mords la lèvre inférieure. Cest la tempête dans mon bas-ventre. Je reboutonne
mon jean.
- Non, merci.
Pauline passe son T-shirt.
- A mon tour
Elle sinstalle sur la table.
Ma mère entre.
- A ton tour, Pauline.
Je pousse un soupir de soulagement. Une minute plus tôt
- Tu entres sans frapper ?
Ma mère sourit dun air entendu.
- Oui. Ainsi, Thomas reste sage.
- Quand il est avec moi, tu nous laisse finir, daccord ?
Je rougis. Que va simaginer ma mère ? Je les regarde, lune face à lautre. Elles
sont si semblables que je nai jamais été capable de les distinguer, si ce nest pas
leurs voix, celle de Pauline est guindée, très XVIème arrondissement, celle de ma mère
est plus
normale bien que très ironique à ce moment précis.
- Très bien. Est-ce que Madame est prête pour son examen ?
- Humpf.
Pauline vient me poser un baiser sur la joue.
- A bientôt, mon chou. Rappelle-toi de ce que je tai dit, il ny avait rien de mal
dans ce que nous avons partagé
Je voudrais quelle se taise ! Ses seins mobsèdent !
Elle disparaît dans le cabinet, sans avoir pris la peine de remettre son jean rouge.
Je tâche de ne pas mater son joli cul.
Lorsque la porte se ferme, je massieds sur le sol, ferme les yeux, et essaye de faire
le vide.
Sans succès.
Jai toujours le cur qui bat la chamade et la queue tendue à rompre quand je vais
ouvrir pour accueillir Elisabeth.
Je nai rien fait de mal, peut-être, mais manquer de se faire sucer par la sur
jumelle de sa mère nest certainement pas la situation la plus normale à vivre par un
garçon de mon âge.
Patiente 9 Élisabeth revient
Quand jouvre la porte, Elisabeth est seule, toujours aussi belle, élancée. Ses
cheveux bruns sont tout juste permanentés, les boucles lui tombent en cascade
hypnotique sur ses épaules. Elle porte une jupe gris-souris très courte, ses cuisses
croisées sont nues. Ses yeux presque noirs fixent mon entrejambe, amusés.
- Cest à vous, Madame.
Elle pose le magazine quelle était en train de feuilleter et me rejoint. Elle pose sa
main sur la bosse qui déforme mon jean.
- Hum
tu es en forme, mon jeune ami
Je frissonne au contact des doigts. Je vais me venir dessus. Elle porte un haut
moulant blanc-cassé, un cache-cur qui dessine ses seins à la perfection. Je ne peux
en détacher les yeux.
Elle le remarque.
- Patience, tu vas les voir
ferme la porte
Mon cur a fait un bond. Toutes les pensées concernant Pauline seffacent
instantanément.
- Cest vrai ? Je veux dire
installez-vous, je vous en prie.
Elle secoue la tête. Elle est bien plus âgée que moi, mais si belle, si sévère
jadore ! Autant Solange, par son attitude, demandait à être câlinée, autant Elisabeth
exigeait lobéissance totale, par un port droit, déterminé, qui ne souffrait pas la
contestation. Sa présence seule était infantilisante. Elle maurait demandé daller au
coin que je laurais fait, bordel !
- Jai repensé à notre petite séance de la dernière fois.
Elle sapproche et me parle à loreille, tout doucement.
- Jaurais dû être plus
(elle pose sa main sur ma poitrine et la fait glisser jusquà
ma ceinture)
gentille
Elle pose un baiser léger sur ma joue.
Je déglutis en sentant ses doigts glisser dans mon pantalon et effleurer mon sexe
engoncé avant de les retirer.
- Si jeune
Elle semble pensive. Elle me caresse le visage, jai des points noirs devant les yeux,
le souffle me manque, je suis tétanisé, je ne sais pas quoi faire.
- Déshabille-moi.
Je hoche la tête lentement, je dois être pâle, je me sens défaillir, je ne crois pas
ma chance, toutes ces femmes qui moffrent leur nudité sans que je ne fasse rien pour
les séduire
Je dénoue son cache-cur, elle se retourne pour en ôter les manches, et me dit :
- Le soutien-gorge aussi.
Je lutte un peu avec le système dagrafes, mais le vêtement léger finit par tomber,
elle reste de dos, je crève de vouloir voir ses seins, mais je nose men saisir, les
toucher, elle att ma main, la pose sur sa hanche et ajoute dans un souffle :
- Ma jupe.
Je trouve la fermeture éclair et la fais glisser lentement. La jupe lui tombe entre
les pieds. Elle ne porte pas de culotte. Ma queue est comprimée dans mon futal, elle
se cambre et se colle à moi en rejetant la tête en arrière. Je respire ses cheveux
longs, son parfum memmène au Paradis.
- Caresse-moi partout.
Mes mains courent sur son corps, empoignent ses seins, sen délectent, je lembrasse
dans le cou je me penche, elle est plus petite que moi -, je la mordille, je me
repais de sa peau, de son odeur, de sa mûre nudité. Les lobes larges bondissent entre
mes doigts, ils sont aussi doux que ceux de Pauline, mais plus gros, Elisabeth est une
ogresse, tout en elle est démesuré, ma main droite parcours le corps tendu pendant
quelle déboutonne hâtivement mon pantalon et se saisit de mon sexe quelle cale entre
ses fesses larges, et je plonge mes doigts dans sa fente distendue, trempée, qui
souvre et accueille majeur, index et annulaire jusquà la paume.
Elle soupire, tourne la tête vers moi et me mange la bouche en souriant toujours, le
rythme de ma main est lent, je découvre ses plis intimes et mémerveille des douces
sensations de ma queue entre ses fesses nues.
Nous partageons de longue minutes irréelles, où seul le bruit de mes doigts fouillant
son hymen dégoulinant brise le silence. Elle se tend finalement en gémissant contre ma
bouche et se détend aussitôt, elle rompt le baiser et saffaisse, se retourne,
sagenouille devant mon sexe érigé en monument à sa beauté, elle me montre ses seins
larges et amples, les aréoles sont minuscules, presque de la taille de ses tétons
noirs dressés, je les chéris du regard, ils sont magnifiques, bien plus beaux que ce
que javais fantasmé
Elle secoue la tête, lair attendri et étonné à la fois.
- Si je mattendais
Elle ne finit pas sa phrase et me prend entièrement dans sa bouche, sa langue en
parcourt le chemin du gland aux couilles, elle donne deux coups de menton prononcés,
cest plus que ce que je peux endurer, je jouis dans sa gorge, secoué de spasmes
délicieux et douloureux. Surprise, elle amorce un mouvement de recul alors que le
sperme se déverse en petits jets nerveux dans sa bouche, mais elle se reprend et
continue à me sucer jusquà ce que la dernière secousse magite, un sourire dans les
yeux.
Elle me lèche le gland avec douceur pour recueillir lultime goutte de plaisir, et
avale ostensiblement ma semence, avant de remonter mon slip et de reboutonner mon
pantalon.
- Et bon, avec ça.
Elle se relève et membrasse les lèvres, je lui caresse les seins, elle me serre dans
ses bras.
Cest ainsi que nous trouve ma mère, qui, une fois nest pas coutume, reste
silencieuse et attend la fin de notre étreinte, un air de douceur infinie sur le
visage.
***
- Pauline est une garce.
Je rentre dans la maison, en essayant de ne pas regarder ma mère.
Ses formes mévoquent celles de ma tante. Je me demande si elle aussi a des tétons
aussi drus, des seins aussi doux
Si ses fesses sont aussi bien faites
Si sa bouche
est aussi douce
Je ne peux pas men empêcher. Cest horrible, je voudrais faire sortir toutes ces voix
de ma tête.
- Je suis désolée, mon petit. Je ne savais pas que ce serait aussi dur pour toi.
Je la regarde. Dans les yeux. Elle a lair sincère.
- Cest rien, Mman. Tu as raison : une patiente est une patiente. Cest surtout dur
parce que jai limpression que cétait toi qui
qui
Elle me sourit dun air compréhensif.
- Viens.
Elle me pose un baiser sur la joue, rassurante.
- Ne pense plus à Pauline, pense plutôt à Elisabeth. Elle avait lair très tendre avec
toi.
Ce souvenir mapaise.
Ma mère sait toujours trouver les bons mots.
***
Célia est nue, sur le lit.
Nous sommes chez elle.
Ses parents ne sont pas là, mais ils peuvent arriver à tout moment.
Elle est toujours aussi belle, toujours aussi blonde, ses cuisses écartées laissent en
pleine lumière son sexe tendu à rompre, avec ce petit bonbon rosé et bombé qui trône
en trophée juste au creux des plis lisses.
Elle ma ôté mon pantalon, je bande comme un mort.
Elle me sourit, mais elle a toujours cette expression un peu étonnée, un peu dégoûtée,
elle se surprend encore à avoir envie de moi, de mes câlins. Je ne suis pas le prince
charmant beau et riche quelle pensait un jour faire craquer. Cest elle qui a craqué,
et elle laccepte mal, mais ny peut rien. Pour linstant.
- Je ne veux pas quon fasse lamour.
Je hoche la tête, je le sais.
- Juste ce que tu mas fait la dernière fois. Sil-te-plaît.
Le monde lui appartient, mais elle me dit « Sil-te-plaît » à moi !
- Je taime, Célia.
La phrase ma échappé. Elle va me rire au nez.
- Je taime aussi. Caresse-moi.
Japproche. Elle était sincère !!!
« Montre-lui ce que tu as dans le pantalon ».
La phrase résonne dans ma tête.
Nous ferons lamour quand elle sera prête si jen suis capable. En attendant, ce
substitut est bien plus que ce que jétais en droit despérer avec la belle Célia
je
men contenterai.
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