Charlotte (Vii)
Nous nous réveillons sur des draps poisseux et sous un chaud soleil qui cogne déjà au
carreau. La pluie d'hier s'en est allée, nous sommes bien et pour un peu ne voudrions
pas quitter cette couche où tant d'odeurs se mélangent. Je me lève le premier, dépose
un baiser sur ses lèvres et quitte la chambre :
- je vais faire couler de l'eau dans la douche."
- je te rejoins."
Nous passons un long moment à nous savonner. La douche est délicieuse et appliquée,
sensuelle mais pas crapuleuse.
Je m'habille pour descendre acheter petits pains et croissants à la boulangerie
pendant que Charlotte termine sa toilette et prépare le café.
Quel beau dimanche.
Profitant du soleil sur la terrasse, nous évoquons la journée et la nuit passées,
riant au souvenir de quelques détails piquants. Je lui explique que le coup des
cassettes de X était préparé.
- je m'en doutais un peu."
Ce qui l'était moins, c'est que je sois l'arroseur arrosé, mais c'est amusant que de
la honte surgisse parfois l'excitation. Comme un petit garçon pris en faute se délecte
de la fessée qu'on lui administre.
- tu en as déjà reçu ?" me demande-t-elle.
- des fessées ? , sûrement, mais pas souvent, en tout cas ça ne m'a pas marqué
ni traumatisé. Après, non, jamais. Le SM, c'est pas vraiment mon truc.
- t'es sûr ?
- où tu veux encore m'embarquer ?
- nulle part. Au fait, j'ai complètement oublié de te dire : j'ai un ami qui occupe la
maison de ses parents pendant qu'ils sont en vacances : grand jardin, piscine...
- t'as oublié de me dire ÇA ?! On pourrait être nus ?
- à mon avis, pas de problème. On pourra peut-être y aller le week-end prochain, il
doit me rappeler pour confirmer.
- euh... c'est un ex ?
- oui et non. En fait il s'est passé un truc mais sans lendemain, on était plusieurs.
Je me liquéfie : ça y est, la partouze, on y est.
- rassures-toi, c'était pas une partouze.
- à plusieurs ? c'était quoi alors ?
- c'était juste avec une copine, c'était son mec, elle voulait voir ce que c'était
qu'un plan à trois. D'ailleurs ça n'a pas duré longtemps, il ne m'a même pas embrassée
ni vraiment fait l'amour.
- c'est-à-dire ?
- il est passé par la porte de derrière.
- ça veut dire qu'il t'a...
- sodomisée, c'est ça.
- et tu as aimé ?
- oui, j'ai aimé. Comme toi hier soir."
Ces derniers mots me font instantanément bander.
- tu vois ? rien que d'en parler...
- ...
- ne sois pas gêné Sylvain, tu n'es pas le seul à aimer ça.
- oui, enfin, c'était juste...
- juste quoi, mon doigt ?
- ben... oui.
- tu sais, quand on aime un doigt, généralement on aime un peu plus que ça."
Brusquement me sont revenus des souvenirs de mes branlettes d'adolescent. Merde !
comment j'ai pu occulter ça. C'est vrai, j'ai eu une période où il m'arrivait de me
mettre des petits objets dans le cul. Je me souviens d'un manche de tournevis ou
encore d'une bougie. Ça n'a pas duré longtemps mais je l'ai fait et si je l'ai fait,
c'était que ça me plaisait.
Plus jeune encore, comme beaucoup dont peu sont devenus homos plus tard, il m'est
arrivé de fantasmer sur des copains un peu mignons. Sans aller jusqu'à me masturber en
pensant à eux (j'étais encore trop jeune pour ça, j'ai commencé à me branler vers 14
ans), j'y pensais mais je pensais plus tendresse, complicité, que pipe et sodomie.
Pendant une colo où on était deux par douche, je bandais facilement en regardant un
copain nu.
Aujourd'hui, aucun mec, a fortiori viril et poilu, ne me fait le moindre effet, je
trouve les femmes bien trop belles. Mais quand on est , c'est différent.
Jamais je n'oserais avouer tout ça à Charlotte.
- tu rêves ?
- je repensais à des trucs."
Sans un mot, elle écarte les jambes et introduit son majeur dans sa chatte, puis dans
son cul. Puis dans sa chatte, puis dans son cul...
- tu vois, j'aime les deux. Le plaisir est différent et à choisir, je préfère être
pénétrée par le vagin, mais j'aime les deux. Je n'ai pas non plus le moindre jugement
moral sur la sodomie, comme quoi ce serait sale, contraire aux bonnes moeurs, etc.
Pour moi, que ce soit par devant ou par derrière, le principal est d'y prendre du
plaisir.
- elle est vraiment très très belle.
- ma chatte ? merci (sourire).
- en fait, hier soir j'ai eu un peu honte de t'avouer que j'avais aimé.
- je sais, j'ai vu. Plein de mecs aiment mais peu l'admettent."
Elle se lève et va chercher sa trousse de toilette dans la salle de bains.
- tu veux qu'on voit si tu aimes plus gros que mon doigt ?"
Elle sort un mini gode de la trousse et le pose devant moi.
- il n'est pas très gros, je m'en sers régulièrement et je l'aime beaucoup."
L'objet est fin, doré, d'une douzaine de centimètres de long pour environ 2 et demi de
large. Je le prends dans ma main, le soupèse et le parcours dans sa longueur.
- Charlotte, je te jure que si tu répètes ça à quelqu'un...
- n'aie aucune inquiétude. Nous sommes seuls, il n'y a que toi et moi. Je ne veux pas
te forcer, si tu n'as pas envie, on oublie tout et il ne s'est rien passé.
- d'accord, j'ai envie...
- je vais commencer par te sucer", c'est la première fois qu'elle prononçait ce mot
qui m'a presque électrisé.
Je lui rends le gode, elle le pose sur sa serviette puis se rapproche de moi, à quatre
pattes, dépose des baisers sur mon torse, mon ventre, puis ma verge. D'un geste
délicat mais ferme, elle la prend dans la main, la décalotte complètement et en
approche sa bouche, parcours ma tige de sa langue puis l'engloutit.
en me branlant entre ses lèvres, elle lève les yeux vers les miens, se retire
brièvement pour me dire : "je savais que je l'aimerais", puis s'y remet.
Elle me suce ainsi pendant une bonne minute avant de se décider à me sodomiser.
- tu préfères te mettre à quatre pattes ou me faire face ?
- te faire face.
- allonge-toi et écarte bien les jambes."
La voyant ainsi exposée et au grand jour, elle constate qu'elle a laissé passer
quelques poils dans ma zone anale : "je rectifierai ça après, il faut que tu sois
parfaitement rasé."
Elle humecte le gode avec sa mouille qu'elle a toujours abondante puis me prépare le
rectum avec son index, lubrifié lui aussi :
- ça va ?"
Je ferme les yeux et souris.
- On va voir avec deux doigts", dit-elle avant d'y joindre son majeur, "ça va toujours
? Apparemment, oui, ça rentre tout seul, on va pouvoir passer au gode."
Elle l'introduit rapidement dans sa chatte pour le lubrifier une dernière fois et le
présente devant mon cul, caressant d'abord mon anus avant de le faire entrer doucement
dans mon petit trou. Je sens l'objet progresser en moi. Non seulement je n'ai pas mal
mais j'aime ça, c'est une sensation inconnue, troublante et finalement délicieuse. De
sa main gauche, elle me stimule la prostate et me masse les couilles.
- c'est bon ?
- c'est très bon...
- sale petit cochon.
- tu peux parler (sourire).
- moi, cochonne ?
- oui, et pas qu'un peu, mais j'aime.
- alors ça va" (grand sourire).
Elle continue à me sodomiser en accélérant les mouvements du gode, je sens un plaisir
inédit me gagner, un mélange entre brûlure et profonde jouissance.
- tu commences à transpirer du cul, c'est très bon signe.
- continue, t'arrête pas."
Elle me ramone de plus en plus énergiquement, je suis sidéré de prendre un pied
pareil.
- bourre-moi encore. S'il-te-plait...
- je vais t'éclater la rondelle Sylvain, je vais te faire jouir."
Ces mots qui ne dépareraient pas dans le film le plus hard m'excitent au plus haut
point. Cette fois-ci, c'est ma rondelle qui se fait éclater, c'est moi qui me retrouve
les jambes en l'air en train de me faire enculer. Enculer par Charlotte.
Elle continue jusqu'à ce que j'étouffe un cri, je crois que je suis en train de jouir
du cul. Je n'en reviens pas. Elle retire doucement le gode et s'apprête à reprendre ma
queue dans sa bouche.
- attends, pas tout de suite, laisse-moi me remettre..."
Elle me caresse l'intérieur des cuisses pendant que je reprends mon souffle. Je n'en
reviens pas d'avoir joui de cette façon et surtout que cette jouissance soit si
intense.
- tu as l'air d'avoir adoré on dirait.
- j'aurais du mal à te le cacher..."
Toujours étendu sur ma serviette désormais auréolée d'un mélange de la mouille de
Charlotte et de mes sécrétions anales, les jambes grandes écartées et mon trou du cul
suintant et dilaté en l'air, je reprends mes esprits. Elle continue :
- je peux te demander une faveur ?
- bien sûr, tout ce que tu veux.
- je voudrais te sucer à genoux."
Ma queue redevenue presque flasque se remet instantanément à durcir et à s'allonger.
Je me lève et me campe devant elle, avec la même idée de "revanche" que j'avais hier
soir en la pilonnant après qu'elle m'ait doigté en surprise et sans permission. Pour
un peu, je me prendrais pour un de ces acteurs porno : "suce-moi salope", cette
réplique tellement risible surtout quand la fille fait mine de satisfaire aux
impérieux besoins du « maître ».
Charlotte ne connaît rien de tout ça, ou tout du moins je l'imagine. Elle n'est ni
douceur ni fermeté, ni faux-semblants ni violence ; elle est plaisir, don de soi, jeu.
Amour du sexe et de la chair, bien sûr, mais toujours avec une grande tendresse et
dans le seul but de la jouissance. Se faire du bien, quels qu'en soient les chemins
détournés et sans les regretter.
Ses mains posées sur mes fesses, elle ne se sert que de sa bouche et de sa langue pour
plaire à mon sexe et en extraire ma semence. La voir agenouillée me trouble, c'est une
chose qui ne m'est jamais arrivé. Visiblement, elle s'en rend compte et en ajoute une
couche pour m'exciter encore plus :
- je vais te faire la plus belle pipe de ta vie."
Alors qu'elle empale sa bouche sur mon membre, je sens mon rectum couler : mon
excitation redouble. Elle me suce comme on ne m'a jamais sucé, il faut dire que je
n'ai pas non plus un palmarès digne de figurer dans le livre des records. Ma queue
toute entière disparait dans sa bouche, elle fait aller sa tête d'avant en arrière
pour la branler sur toute sa longueur, puis elle laisse mon membre ressortir pour me
lécher la tige et les bourses, joue avec mon pénis de son nez pour le faire se
balancer de gauche à droite avant de le reprendre dans sa bouche, de l'aspirer et de
le branler à nouveau.
- tu suces aussi bien que tu rases (grand sourire).
- j'aime beaucoup ta bite, ça aide.
- comment tu fais pour toujours trouver les mots qui me rendent fou ?"
Sans répondre, elle se rue à nouveau sur ma queue qu'elle suce comme une possédée. Sa
salive mêlée du liquide séminal perlant de mon méat coule sur ses lèvres, puis son
menton. C'est une furie. Je sens un orgasme monter que je ne pourrai pas retarder
longtemps si elle continue à ce rythme. Je n'ai pas envie de le retarder, j'ai enfin
de jouir, d'éjaculer et d'éjaculer dans sa bouche. Que faire, ne rien dire et la
laisser continuer jusqu'à gicler entre ses lèvres ? Je ne sais pas si elle aime ça, je
ne veux pas la prendre par surprise, la dégoûter ni la forcer. Mais Charlotte aussi le
sent et prend les devants :
- tu préfères où ?
- euh... c'est comme tu veux."
Elle se sert pour la première fois de ses mains pour s'emparer de mon membre et le
masturber à quelques centimètres de son visage, tout en me regardant. Puis fixe à
nouveau mon sexe en ouvrant la bouche, et continue à le branler. Ma semence est sur le
chemin de son expulsion, je la sens monter désormais sans retour possible. Un premier
trait de sperme jaillit qui file droit vers sa glotte, elle lève hâtivement les yeux
vers moi, le second jet s'écrase sur son menton et dans son cou. Elle rebaisse la tête
pour en accueillir un troisième sur la commissure de ses lèvres, les deux derniers
vont se perdre sur sa joue.
Toujours appliquée, elle continue à me branler plus doucement en exerçant une pression
sur mon gland afin d'en faire sortir ce qu'il me reste de semence. Mes jambes sont en
coton, un vertige passager s'empare de moi me faisant légèrement vaciller, je la
regarde ne sachant quoi dire. Les hommes sont cons après avoir joui.
Je m'agenouille devant elle, mon sperme coule le long de sa joue, de sa bouche, dans
son cou et jusqu'à ses seins. Tout en me regardant droit dans les yeux. elle passe sa
main dans ses cheveux, balaie ses lèvres de la langue puis me sourit :
- j'ai fait du mieux que j'ai pu.
- je n'avais...
- ... jamais été sucé comme ça ?
- jamais.
- je t'en ferai d'autres."
Je prends ma serviette pour la passer sur sa joue, son cou et ses seins. Nous nous
sourions de plus belle.
- viens, on va prendre une douche ensemble."
Je la suis.
À suivre . . .
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