Charlotte (Viii)
Après notre douche, Charlotte finit de me raser l'anus afin que je sois parfaitement
et entièrement lisse. Rien de pire qu'un pubis, une verge et des couilles bien rasés
avec des poils de cul derrière.
Le lendemain, elle m'appelle : Fabrice, son ex-sodomiseur, voulait bien nous recevoir
dans la maison de ses parents le week-end prochain :
- on peut même rester autant de jours qu'on veut, il y a une chambre pour nous."
Les prévisions météo étaient excellentes : grand soleil tout le week-end, une vague de
chaleur était même prévue pour la semaine d'après. J'étais aux anges, même si un
soupçon d'anxiété faisait planer une ombre sur la perspective de ce week-end tout nu,
dehors avec piscine et jardin, en terre inconnue.
Nous arrivons le vendredi soir. Charlotte fait les présentations : Fabrice a une
petite trentaine d'années, jeune conseiller bancaire, célibataire. Brun, bien bâti, un
peu plus d'1,80 m. Pendant le dîner, elle met tout de suite les points sur les i :
- ce qui intéresse surtout Sylvain, c'est la piscine et le grand air. Il est
naturiste.
- mais je ne veux pas que ça pose de problème. S'il faut mettre un maillot, j'en ai
pris un.
- aucun problème répond Fabrice. Je ne savais pas que tu faisais du naturisme
Charlotte, c'est récent ?
- j'ai essayé avec Sylvain et j'ai bien aimé. On est allé dans un club mais c'était un
peu coincé, enfin disons pas très jeune.
- c'était sympa quand même Charlotte, moi j'en garde un super souvenir.
- en tout cas, bienvenue, dit Fabrice. Vous êtes ici chez vous comme on dit, le jardin
est grand et sans personne pour vous déranger, l'eau de la piscine est à 25°C, j'ai
vérifié ce matin.
- génial. Et merci, c'est vraiment super sympa de nous recevoir."
Le lendemain matin, nous décidons tout de suite elle et moi de ne pas nous habiller,
au risque de choquer Fabrice mais il fallait bien qu'il s'y fasse tout de suite.
se formalise pas en nous voyant descendre nus (et rasés tous les deux, ce qui dans les
années 90 n'était pas si fréquent), ça va.
Nous prenons le petit déjeuner dehors, le jardin est magnifique (ça me change de ma
terrasse !), paysager comme on dit : une surface de pelouse morcelée de part et
d'autre par des massifs de fleurs et d'arbustes qui dessinent des allées invitant à la
promenade. Quelques très beaux arbres et plus loin, un espace gardé sauvage avec des
herbes hautes, d'autres arbres plus communs, puis enfin une partie aménagée en sous-
bois. C'est très grand, sûrement plusieurs milliers de mètres carré.
La piscine, sans être olympique, est d'une belle taille, avec un plongeoir. Juste à
côté, les propriétaires ont fait construire un petit pool-house (un vestiaire quoi,
mais en plus chic).
Fabrice nous laisse seuls pour la matinée, devant passer chez lui et faire des courses
en ville. Sans plus tarder, Charlotte et moi piquons une tête dans la piscine. Ah, la
volupté de nager nu ! j'avais presque oublié. La matinée passe vite entre nos
galipettes aquatiques aucune de sexuelle , nos courses poursuite autour de la
piscine et nos balades à la découverte du jardin. Nous sommes comme des gosses en
liberté, heureux d'être au grand air. Une belle journée de vacances au soleil. Nus et
heureux.
Vers 11 heures et demie, Fabrice rentre de ses courses. Nous étions dans la partie du
jardin proche de la maison, en train d'observer les massifs et les plantes qui les
composent, j'essayais de mettre un nom sur chacune.
- Salut Charlotte, salut Sylvain, ça va ?"
Elle répond :
- super, c'est le paradis ici. Tu veux un coup de main ?
- qu'est-ce que vous voulez pour déjeuner ? j'ai pris plein de trucs."
Melons, taboulé, poulet rôti, pizzas surgelées, fraises, tarte aux pommes, fromage et
j'en passe, il y avait à manger pour dix.
tête et viens me mettre à table après m'être essuyé rapidement.
Le déjeuner passé, Fabrice se joint à nous et tombe le maillot sans complexe. Comme
moi, il est rasé, mais son sexe est d'une taille qui m'impressionne d'emblée.
Impossible d'échapper à la pensée : "s'il est comme ça au repos, qu'est-ce que ça doit
être quand elle est raide, et c'est Charlotte qui s'est pris ça dans le cul ?" Au
contraire de bander à cette idée, j'ai l'impression que ma bite se ratatine. Qui plus
est, mes poils sont en train de repousser (ça ne se voit pas, sauf de près, mais je
déteste ça et n'ai qu'une envie : être à nouveau lisse) et me font penser à ce que
j'étais 10 ans plus tôt, quand ils sortaient timidement pour la première fois et
qu'alors, j'en étais fier.
Si j'en crois le regard de Charlotte, mon malaise était perceptible.
J'ai très souvent été gêné d'être nu, parfois même horrifié à l'idée que je pourrais
l'être à la vue des autres. La bite au cirage à l'école ou le bizutage, en fac, vous
connaissez ? C'était ma hantise, mon cauchemar. La seule fois où des « copains » que
j'ai haï par la suite ont essayé de me mettre la bite au cirage, ils y ont
finalement renoncé, n'ayant jamais rencontré une telle résistance et craignant, à
m'entendre hurler et manquer de m', que ça se termine vraiment mal.
Plus encore que mon petit pénis et mes couillettes enduits de cirage, c'était la
perspective qu'ils voient mon sexe qui me terrifiait. Tout, absolument tout faire pour
qu'ils ne me voient pas nu, ne voient pas mes organes génitaux, mon intimité sacrée,
mon secret défense. J'étais prêt à mordre pour me défendre, ça ne devait jamais
arriver (et ce n'est jamais arrivé, j'ai toujours réussi à échapper à ces
humiliations, n'hésitant pas à recourir aux pires couardises s'il le fallait).
Pourquoi cette envie, ce quasi besoin d'être nu aujourd'hui alors que j'ai tant
redouté cet état dans mon enfance ? Est-ce une libération ? une perversion ? l'âge
adulte et une envie de sexe ? une quête de plénitude ou une dépravation ? "Si on
essayait de te mettre la bite au cirage aujourd'hui, ça t'exciterait ?" me demandé-je.
- Viens, on va parler, je sens que t'es pas bien.
- pourquoi, non. Je te jure que ça va.
- arrête..."
Elle m'entraîne dans le jardin à l'abri du regard de Fabrice, je pose mes fesses sur
un rondin de bois faisait office de siège, elle s'assoit dans l'herbe.
- tu y as pensé, je sais.
- oui.
- tu sais ce que ça me fait de le revoir ? rien. Je t'ai dit que c'était sans
importance, c'était pour ma copine qui voulait savoir ce que ça faisait, c'est tout".
Elle marque un temps et poursuit, "attends, mais t'es jaloux ou quoi ?"
- non, pas jaloux. Peut-être. Si. Je sais pas.
- c'est quoi alors ? dis-moi.
- rien, un truc de mec.
- parce que la sienne est plus grosse que la tienne ?
- ...
- quand vous arrêterez de comparer la taille de vos queues, le monde ira beaucoup
mieux.
- s'il croit qu'il va me la mettre.
- je suis sûre que tu adorerais ça.
- non mais t'es folle ?!
- la première fois que je t'ai vu, j'ai su que tu étais bi."
Elle plonge sa main sous mes couilles, pointe son majeur vers mon trou et commence à
me caresser l'anus.
- arrête, s'il-te-plaît."
Je me lève d'un bond et m'éloigne dans la direction opposée à la piscine.
- c'est ça, va te branler au fond du jardin, ça va te faire du bien."
Et contre toute attente, c'est ce que j'ai fait.
Je ne partais pas avec l'intention de me branler mais cette phrase résonnait, à peine
prononcée et déjà gravée dans ma tête : « la première fois que je t'ai vu, j'ai su que
tu étais bi ».
pas bi, je ne vais pas me faire sodomiser par ce mec sous prétexte qu'elle croit que
je suis bi. Je n'en ai PAS ENVIE.
Mais parce qu'elle m'avait mis cette sale idée dans la tête, parce que mon
inconscient, perfide, m'imposait cette image en y associant éventuellement du plaisir,
maintenant j'avais peur. Peur de rejoindre la compagnie de Fabrice et d'être à la
merci d'une trique à la vision de son énorme membre. Pas question de prendre le risque
de bander devant lui, il faut que "je me calme" tout de suite. Je n'ai aucune envie de
ce mec, encore moins de lui faire croire que c'est le cas et surtout pas envie de son
engin là où je pense.
Je choisis un endroit dégagé et décide de me masturber debout. Après, il faudra
revenir près d'eux, il ne faut surtout pas que je m'en mette partout. Le regard vers
la maison se dessinant derrière les arbres du jardin, je commence à exciter ma verge
encore molle en pensant à Charlotte en train de se doigter. Samedi dernier, oui,
c'était bien. Un doigt dans la chatte, l'autre dans le cul en regardant "Les
gicleuses". Ce qu'elle est belle quand elle se branle.
La queue bandée au maximum et le gland bien décalotté, je m'astique en serrant fort.
J'adore me branler en regardant le monde tout en sachant qu'il ne me voit pas.
Presque inconsciemment, ma main gauche avec laquelle d'habitude je me caresse les
couilles descend plus bas. Vers mon trou. J'enfile mon majeur dans mon rectum qui se
met à transpirer lui aussi : tu mouilles comme elle, hein mon cochon. Je me branle de
plus en plus vite sans essayer de retarder mon éjaculation, le doigt enfoncé dans le
cul : un, deux, trois, quatre jets de sperme s'envolent que j'essaie de projeter le
plus loin possible. Quelques gouttes sur mes pieds mais c'est tout, ça va. En donnant
les derniers va-et-vient à ma queue pour la purger complètement, l'inévitable dernière
goutte me coule le long des doigts puis sur les testicules. Il faudrait que je trouve
de l'eau pour me rincer. Dans l'immédiat, je passe ma main dans l'herbe pour la
nettoyer tant bien que mal. Ça va coller très vite, je le sais, il n'y a qu'avec de
l'eau que ça peut partir.
Je retourne vers la maison en essayant de trouver un cours d'eau : rien. J'étais sûr
d'avoir entendu la musique d'un ruisseau toute à l'heure, pas moyen de tomber dessus.
Je marche de plus en plus vite, sentant mon foutre commencer à coller sur mes
couilles, le long de ma raie et à l'intérieur de mes cuisses. C'est encore pire avec
ces foutus poils qui repoussent.
Arrivé à la maison, je passe devant la piscine à toute vitesse et me précipite dans
une salle de bains avant que Charlotte ou Fabrice ne remarque quoi que ce soit.
- où tu étais, tu t'es perdu ? ça va ?" me lance Fabrice.
- j'arrive tout de suite, je vais chercher un truc dans la chambre."
Une fois dans la salle de bains, je fais couler de l'eau dans le lavabo et me mets sur
la pointe des pieds pour essayer de nettoyer mon sexe et mon cul le mieux possible.
Charlotte entre :
- c'était bien ?
- oui, ce jardin est vraiment magnifique.
- tu devrais prendre une douche, ça partirait mieux, là tu vas mettre de l'eau
partout.
- quoi, qu'est-ce qui partirait mieux ?
- pourquoi tu as honte encore ? Je t'ai vu."
Le silence qui suit me semble interminable, elle m'a vu alors que j'étais certain
d'être seul. Elle m'avait déjà vu me branler mais jamais encore me doigter en même
temps, ce secret n'en est déjà plus un...
- je... je sais pas ce qui m'arrive Charlotte.
- allez, va prendre une douche, je te fais couler de l'eau. Dépêche-toi, je vais dire
à Fabrice que tu arrives.
- merci...
- te mine pas comme ça. Rien n'a changé, on est en train de passer un super week-end,
il fait beau, tout va bien.
- je t'adore."
Non, je ne l'adore pas. Je l'aime. Tellement de choses se sont passées depuis que je
la connais : des fantasmes vécus, des parts de moi que j'ignorais complètement à
présent au grand jour, cette fille me provoque et en même temps me fait avancer. Vers
quoi ? Pour où ? Qu'est-ce qu'elle pense de moi, qu'est-ce qu'elle *veut* de moi ?
M'aime-t-elle seulement ou s'amuse-t-elle avec moi comme une catin s'amuse d'un
puceau. Puceau, je ne l'étais plus quand je l'ai rencontrée mais elle m'a défloré dans
d'autres domaines.
Le corps lavé de ma semence, je pars les rejoindre au soleil.
À suivre . . .
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!