Charlotte (X)
"Demain, tu passes à la casserole. Je sais que ça va te plaire et je serai là pour te
regarder."
Ce sont les mots de Charlotte après notre dernière copulation et qu'elle m'ait demandé
de l'enculer, ce que j'ai fait.
À 23 ans, j'avais connu quelques soirées bien arrosées. De ces nuits sans fin où
l'alcool grise tant qu'il nous fait oublier notre condition, les conventions. Tout est
permis, en somme, et tout semble facile. Au diable le quotidien : perché sur un nuage
imaginaire, on repousse partout les limites, l'extravagant devient la norme,
l'interdit le permis.
C'est sur ce nuage que j'étais quand elle m'a dit que j'allais « passer à la casserole
». Ça voulait dire que j'allais me faire enculer, mais pas par elle, par un homme. Et
qu'elle allait me regarder.
Elle m'avait fait aimer - ou enfin fait admettre que j'aimais, sans honte - la sodomie
: un doigt ou plus dans l'intimité de mon cul. Elle avait aussi fait tomber tant
d'autres barrières, de barricades et autres forteresses que je croyais inébranlables.
Petit déjeuner sur la terrasse. Charlotte et moi nus, comme toujours, Fabrice porte un
boxer. Le soleil pourtant encore bas à cette heure frappe presque plus qu'hier. Je
n'ai pas très faim.
- bien dormi ?" s'enquiert Fabrice.
- comme des loirs, c'est super calme ici.
- c'est ça la campagne.
- [moi] quand je vois ça, j'ai vraiment envie d'un jardin.
- tu es en appart' ?
- oui. Avec une terrasse mais c'est pas pareil. L'herbe, les plates-bandes, les
arbres...
- c'est sûr que sur une terrasse, c'est difficile ! (rires)
- ce qu'on est bien ici...
- vous voulez encore du café ?
- merci, moi ça va."
Charlotte entre dans la conversation :
- pour moi aussi. Sylvain, on y va ?
- [Fabrice] quoi, vous partez déjà ?
- non, il faut juste que j'aille le raser.
- le raser ?!
- pas la barbe, le sexe."
Quelle sale vache. Garce, salope, tu veux me foutre la honte ? Je fulmine.
- tu viens ?
- ...
- alors, tu viens ?"
Elle se lève et part vers la salle de bains. Comme un con, je n'ai pas d'autre choix
que la suivre.
- tu l'as fait exprès ?!!!
- bien sûr. Viens, je vais te raser.
- qu'est-ce que tu fais Charlotte ?
- je vais te raser, c'est pas ce que tu m'as demandé hier soir ?
- arrête, arrête de jouer s'il-te-plait.
- je joue pas.
- tu veux me ridiculiser devant lui, c'est ça que tu veux faire ?!
- d'abord, calme-toi. Je ne veux pas te ridiculiser, je veux te rendre désirable."
D'accord le jeu, d'accord le reste, mais je ne suis pas d'accord avec les méthodes.
- écoute Charlotte, y'a des limites.
- quelles limites ?
- tu te rends pas compte ou quoi ? Tu lui a dit "je vais le raser" comme on va faire
raser son chien !
- arrête Sylvain.
- non, je m'arrête pas. Et qu'est-ce que c'est que ce truc, me rendre désirable ?
- tu sais bien qu'il va t'enculer.
- n'importe quoi. Arrête, arrête tu m'insupportes.
- et que tu vas aimer, comme quand je te doigte ou que je te gode. Moi aussi j'aime
ça, on est deux. Pourquoi tu dépenses tant d'énergie à refuser ton plaisir ?
- ton doigt ou ton gode, oui, mais... mais une queue... surtout la sienne. Et puis
d'abord, qu'est-ce qui te fait croire qu'il en a envie ?!"
Je ne décolère pas.
- il me l'a dit.
- je te crois pas, tu dis ça pour m'allumer, je commence à connaître tes trucs.
- je te dis QU'IL ME L'A DIT.
- ...
- allez, mets-toi dans la douche pour que je te rase. Et calme-toi.
- et tu t'es demandé si moi j'en avais envie ?
- tu en meurs d'envie mais ça te fait peur.
- ce... c'est vrai.
- t'inquiète, je serai là.
- qu'est-ce que ça change...
- ça change que moi aussi je vais prendre du plaisir. Tu comprends maintenant ?"
Le sexe et l'anus de nouveau parfaitement lisses, je redescends accompagné de
Charlotte.
Fabrice a retiré son boxer et est déjà dans l'eau, "vous venez ?"
- j'arrive, je vais faire un petit tour dans le jardin.
- tu vas pas encore aller te branler", me murmure-t-elle à l'oreille.
- rassure-toi, non. J'ai juste envie de marcher seul cinq minutes."
Ce qui était vrai. Faire un peu le vide, tenter d'évacuer mon angoisse. Sans me
masturber, je passe la main sur mes organes génitaux lisses comme je les aime : c'est
parfait, vraiment nickel. La semaine prochaine, j'essaie de me raser tout seul, il n'y
a pas de raison pour que je n'y arrive pas. Je retourne à l'écoute de mes sensations
de naturiste : le contact de l'herbe sur mes pieds nus, le souffle de l'air sur ma
peau, la caresse des premiers rayons du soleil, un feuillage qui me frôle. C'est pour
tout ça que je suis ici aujourd'hui.
Rasséréné et détendu, je reviens vers la piscine.
- ça va Sylvain ?
- super."
Et pour joindre le geste à la parole, je fais une énorme bombe depuis le plongeoir !
Après le déjeuner, ils font une sieste sur la terrasse à l'ombre d'un parasol. N'étant
pas très sieste, je préfère barboter dans la piscine. Assis sur le rebord du bassin,
les pieds dans l'eau, je regarde les arbres du jardin puis me lève pour aller les
observer de plus près. J'ai une fascination pour les arbres.
À mon retour sur la terrasse, pensant qu'ils devaient avoir terminé leur sieste, je
les vois encore somnolant. Charlotte la main sur le sexe, se caressant paresseusement,
Fabrice la verge anormalement gonflée, pas bandée mais pas complètement au repos. "Il
doit faire un rêve". Je m'approche de Charlotte et soulève délicatement sa main, elle
ouvre aussitôt les yeux.
- chuuut, faut pas le réveiller.
- petit cochon", me souffle-t-elle.
Je ne résiste pas à l'envie de caresser ses lèvres bien sûr déjà humides, encore moins
à celle de lui « bouffer la chatte » (je n'aime pas cette expression). Plus encore que
se laisser faire, elle écarte les cuisses et commence à titiller son bouton.
Évidemment, il ne faut pas longtemps à ma queue pour être raide. Je lèche goulument
l'entrée de son trou pour me régaler de son jus. Muette, elle me regarde puis lève les
yeux. Je me retourne : Fabrice est debout derrière moi, la queue en pleine forme et
dans la main, se masturbant.
- vous êtes craquants tous les deux.
- Sylvain est un très bon suceur.
- je vois ça."
Je suis à quatre pattes le cul en l'air, les couilles pendantes, la bite tendue, et je
n'ai pas honte le moins du monde. Au contraire, ça m'excite. Le déclic s'est produit
dans ma tête : j'accepte. Je sais maintenant qu'avant la fin de la journée, je vais me
faire enculer. Il va m'enculer et j'en ai envie, j'ai envie d'en finir, d'arrêter de
me battre contre ce désir que je n'arrive plus à réprimer.
- et qu'est-ce qu'il aime d'autre à part sucer ?
- il aime assez se faire sodomiser", répond Charlotte.
- par toi ?
- jusqu'à maintenant, oui."
Elle se lève et va chercher sa trousse de toilettes.
- je vais te montrer. Sylvain, allonge-toi."
Sans dire un mot, je m'exécute et écarte spontanément les jambes. Elle me caresse le
cul et introduit son petit gode dans mon rectum.
- tu vois, ça rentre tout seul.
- il faudrait un plus gros gode, dit Fabrice.
- ou une belle queue", renchérit-elle.
Elle me semble vraiment énorme, limite une queue d'acteur de X comme j'en ai tant
vues. Ses couilles sont impressionnantes aussi, c'est ce qu'on appelle un mec « bien
monté » dans le jargon.
demander, je prends sa verge et la branle, c'est la première fois que je branle une
autre queue que la mienne, troublante sensation. Puis il se met à califourchon au-
dessus de moi pour me la mettre dans la bouche, je la prends sans hésiter.
Maintenant je sais ce que c'est que d'avoir une queue dans la bouche. J'adore ça. Je
le pompe sans arriver à la prendre en entier tellement elle est grosse, elle n'a pas
mauvais goût.
- ma parole, mais t'as fait ça toute ta vie !
- je crois juste qu'il en avait très envie", répond Charlotte à ma place.
De sa trousse de toilettes, elle sort un préservatif et lui tend.
- tu as raison", dit-il.
Je le suce encore un peu puis il se relève, sort la capote de sa pochette : "qui veut
me la mettre ?"
- je vais le faire pendant que Sylvain se met à quatre pattes", ce que je fais sans
attendre qu'elle m'en intime l'ordre plus expressément.
Une fois équipé, Fabrice se positionne devant mon cul. Charlotte lui demande quelques
instants avant qu'il me sodomise, le temps de "me préparer", dit-elle. Elle se glisse
en-dessous de moi, me branle et me lubrifie l'anus au maximum avec sa mouille. Puis
elle m'enfile son gode sans le ménagement auquel elle m'avait habitué jusqu'alors, le
faisant tournoyer pour m'écarter le plus possible la rondelle :
- c'est bon, tu vas pouvoir y aller, il est bien ouvert. Doucement quand même."
Je sens la queue de Fabrice au bord de mon trou, il me tient par la taille et entame
sa pénétration. Charlotte s'est mise devant moi, les jambes grandes ouvertes, elle se
masturbe en me regardant presque amoureusement :
- ça va aller. Ne te contracte pas et regarde-moi me branler pour toi."
Non sans mal, son gland passe ma rondelle. Il pousse lentement, son sexe commence à me
pénétrer millimètre par millimètre. Il est vraiment énorme, j'ai mal mais je ne dis
toujours rien. Me voyant grimacer, Charlotte dit à Fabrice de faire attention : "on a
le temps, ça va rentrer. Doucement."
Environ à la moitié de sa course, j'ai l'impression que sa verge grossit encore plus.
Il continue à pousser et tout à coup, ça rentre plus facilement. Plus que quelques
centimètres, ça y est, je crois qu'elle est entièrement à l'intérieur.
- ne le lime pas encore, attends qu'il soit mieux dilaté et qu'il se décontracte
complètement."
Sa bite doit faire un peu moins de 20 cm de long pour une épaisseur environ une fois
et demi supérieure à la mienne. Elle est profondément en moi et il s'apprête à la
ressortir pour la faire rentrer à nouveau, j'ai l'impression que mon cul va exploser.
"Détends-toi, détends-toi" me dis-je intérieurement. Petit à petit, j'y arrive, un
semblant de plaisir prend le pas sur la douleur.
- je crois que tu peux commencer à le limer, va très doucement au début".
Fabrice entame de lents va-et-vient dans mon cul. C'est un véritable pieu qui fouille
mes entrailles, je me fais défoncer au sens propre. Il met ses mains sur mes fesses
qu'il écarte le plus possible :
- rassure-toi, je fais attention, je ne vais pas te faire mal. Ton cul est très
accueillant, il faut le temps qu'il se fasse aux dimensions de mon sexe et tu vas
prendre ton pied."
Il continue à me pilonner en douceur, sa queue parvient à coulisser sur presque toute
sa longueur. Pourvu qu'elle ne ressorte pas complètement, sinon il va falloir à
nouveau qu'il la rentre. Je sens de la sueur couler sur l'intérieur de mes cuisses.
- ça va toujours Sylvain ?" me demande Charlotte. Je lui souris. Elle se relève pour
me branler par en-dessous, ce qui finit de me détendre complètement.
- c'est bon Fabrice, tu peux accélérer". Ce qu'il fait. Sa verge interminable sort et
rentre jusqu'au fond de mon conduit, ses lourdes couilles tapent sur les miennes dans
un impérturbable mouvement de balancier. J'ai chaud, chaud au cul, ça brûle presque.
La jouissance que m'avait fait connaître Charlotte en me sodomisant avec son gode est
multipliée par deux.
Ostensiblement ravie de me voir ainsi ramoné, elle se met à genoux et me colle presque
sa vulve dans le nez : "regarde comme elle mouille Sylvain, c'est grâce à toi". Secoué
par les coups de boutoir de Fabrice, je la lèche maladroitement : ton jus, donne-moi
ton jus !
Il me lime maintenant sans retenue, poussant des râles de plaisir. J'encaisse,
toujours sans un mot, en savourant ces instants, cette violence mais par dessus tout
cette exaltation inouïe. Quelque part entre le viol et l'extase, cette sodomie me
transperce au sens propre et figuré.
Fabrice et son bélier tiennent ce rythme pendant encore quelques minutes avant de se
rendre et jouir. Je pourrais compter les jets de sperme qui sortent de ce membre aux
spasmes qui les accompagnent. Quelques coups encore, plus lents, avant qu'il ne
commence à débander et se retire vite pour ne pas que la capote glisse.
Toujours à quatre pattes, presque saoul, je savoure mon plaisir.
Je suis officiellement un enculé.
- viens, je vais te sucer, tu l'as bien mérité."
Je n'ose presque pas bouger de peur d'avoir mal au cul mais ça va, je me retourne puis
m'allonge.
- t'as vu Charlotte, je l'ai fait.
- oui, c'était très beau. Je t'avais dit que tu aimerais."
Je m'agenouille, elle prend ma bite, la branle avec force puis l'engloutit.
- viens dans ma bouche et n'en sors pas."
Rapidement, Je jouis entre ses lèvres sous le regard de Fabrice. Elle garde tout.
À suivre . . .
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