Carnet De Famille 1
Je mappelle Christelle, je viens tout juste de fêter mon dix septièmement
anniversaire.
Comme depuis lage de cinq ans, je vie dans des pensions religieuses pour mes études
et pendant les vacances scolaires des instituts divers je ne voyais me mère que deux
ou trois foie par an, je ne connais que très peu ma famille. De plus ma mère est morte
dans un accident de voiture il y a trois ans de ça, jai fait une demande
démancipation et elle vient juste daboutir, cest donc la première période de
vacance que je passe au manoir de la famille. En faisant un peu de rangement
dans le grenier, jai découvert un vieux carnet dans lequel est rapportée la vie de
mes ancêtres. Après en avoir difficilement lue le début, les pages en partie moisies
sont partiellement effacées et lécriture est par moment difficilement lisible jai
décidé den retranscrire ici ce que jai pu déchiffrer.
Tout le début, du carnet est écrit avec un crayon daprès ce que ja réussi a lire,
cest mon arrière grand mère qui a commencé a raconter sa vie, je vais un peu
résumer le début, daprès ce que jai pu lire elle navais pas la vie facile
Au début, dans son village il y avait très peux de personnes à savoir lire écrire et
compter, elle, elle savait grâce aux cours que lui avait donné le curé. A la suite de
ces cours, bien que très jeune, elle faisait partie des personnes instruites qui
lisaient les passages de la bible a léglise le dimanche.
Elle note quelle a commencé son carnet a lage de quinze ans, cest a ce moment, que
pour son anniversaire, fier des progrès quelle faisait, ce curé lui a offert ce
carnet et un crayon pour pouvoir travailler chez elle et pour raconter sa vie, son
travail, ses joies et ses peines. Cétait devenu son carnet intime. Et celui des
générations suivantes.
Dans les premières pages elle raconte longuement le dur travail quelle doit faire au
champ pour aider ses parents les ménages pour quelques sous chez les riches
commerçants du village.
raconte la fête au village, le bal ou le fils de la ferme voisine lembrasse pour la
première fois de sa vie.
Hier soir, cétais comme dans un rêve, Paul ma fait danser puis ma offert à boire
puis nous avons encore dansé et bu. Il ma embrassé, Je me sentais bien dans ses bras.
Ma tête tournait un peu, je ne sais pas si cétais le vin, la danse ou ses baisers
mais jétais comme sur un petit nuage. Comme il était assez tard, et que lorchestre a
arrêté de jouer, jai voulu rentrer chez moi mais mes jambes refusaient de me porter,
il ma raccompagné vers chez mes parents en me soutenant et au niveau de la vieille
grange a lentrée du chemin, il ma a nouveau embrassé en me poussant dans la
paille.
Après, je ne sais pas trop ce qui sest passé si ce nest que jai ressenti dabord
énormément de plaisir et quil ma en partie déshabillée puis jai eut très mal dans
mon sexe et ensuite a nouveau beaucoup de plaisir. Je ne sais pas ce quil ma fait
mais le plaisir a été très violent je mavais jamais ressenti un tel plaisir, ça ma
assommé si bien que je me suis endormie contre lui dans ses bras. Quand nous nous
sommes réveillés le soleil était bien levé Paul est vite partis pour travailler sans
même me dire un mot, me laissant la, toute seule a moitié nue dans la paille.
Jai remis de lordre dans mes vêtements et je suis rentrée chez moi. La, ma mère
ma traitée de tout un tas de noms que je ne connaissais pas et ma envoyer me changer
pour aller travailler. Le soir, elle ma demandé de lui dire ce que javais fait de ma
nuit. Après mon explication un peu vague, elle a voulu voir ma culotte puis après
avoir constaté les traces de sang et des taches bizarres, elle ma demandé daller me
laver le minou et daller voir le curé pour me confesser.
Le dimanche suivant après la messe, je suis passé voir le curé pour me confesser, il
ma demandé des choses qui mont parues complètement folles aux quelles je nai pas su
répondre alors il ma demandé de faire pénitence pour mes péchés. Les quels, il ne me
la pas dit.
A ma sortie de l église jai vue Paul il était avec dautres garçons du village et
ils discutaient. Comme il ne mavait pas vue, je me suis rapproché pour le saluer et
la, jai été surprise par ce que jai entendu.
- elle est super bonne, je tassure, il faudrait que tu lessaye
- tu parle bien de la petite Noémie, la petite pimbêche qui fait la lecture a
léglise ?
- oui, cest bien elle, cest la première foie de ma vie quune pucelle me fait
aussi bien jouir.
- A ce point ?
- Je tassure, elle aime vraiment la bite, la cochonne, Essaye la, tu verra,
après trois ou quatre verres de vin, tu fait delle ce que tu veux et en plus elle
aime ça la salope elle narrête pas den redemander, elle ma complètement vidé,
épuisé.
- Il va falloir que jessaye de la draguer au prochain bal.
- Non, je vais m’en occuper, elle a confiance en moi et tu va voir, on la
baisera tous si tu veux je suis sur que tu pourras même lenculer, je nai pas essayé
lautre soir parce-que jétais trop fatigué et je ne bandais plus mais je suis sur
quelle aurait aimé ça.
Je ne comprenais pas trop de quoi ils voulaient parler, mais jai bien compris que
cétais moi quils traitaient de salope, je suis discrètement partie en pleurant.
Je comprends un peu mieux maintenant la réaction de ma mère et les questions du curé
lautre soir, je me suis mal comporté.
.
Deux mois sont passés, je ne comprends pas trop ce qui marrive mais depuis plus dun
mois je suis malade, je me sens toute drôle, je nai plus mes règles, jai des
sensations étranges dans tout mon corps et je vomie pour un oui ou pour un non.
soir cest le bal de la moisson cest une belle fête mais je me sens si mal que je ne
sais même pas si je vais y aller.
Mes parents ont insisté pour que nous allions tous ensemble au bal. Moi, je suis
restée dans mon coin a bouder tout le début de la soirée puis Paul est venu minviter
à danser je ne voulais pas, il a insisté et ma mère ma demandé dy aller.
Après deux ou trois danses il ma proposé de boire un verre puis nous sommes
retournés danser. Vers minuit mes parents sont rentrés se coucher me laissant toute
seule dans les bras de Paul. Nous avons dansé, a nouveau bu. Avant que lorchestre
sarrête de jouer, il ma présentée à ses amis, jai un peu dansé et bu avec tous les
garçons, ils mont semblé très sympa. Quand lorchestre a arrêté, comme je me sentais
fatiguée et que ma tête tournait un peu, jai voulu rentrer. Paul très chevaleresque a
insisté pour me raccompagner.
Sur le chemin de ma maison nous sommes passé devant la grange et la, il a recommencé
a membrasser et me caresser tendrement. Cétait très agréable, je lai laissé faire.
Jétais un peu gaie mais comme javais régulièrement vomi ce que je buvais, je nétais
pas complètement saoule comme lautre soir. Cest donc lucide que je lai laissé
faire. Tout en membrassant, il ma couché dans la paille, puis il ma caressé tout le
corps surtout la poitrine, jaimais bien ça faisait naître dans tout mon corps des
frissons très agréables et je nai rien fait pour larrêter. Doucement, il a dégrafé
mon corsage pour me les embrasser et les lécher, cétait encore plus agréable, pendant
que je me pâmais sous ses caresses il a relevé ma jupe, poussé ma culotte et ses
doigts sont entré en moi. Le plaisir que me procuraient ces caresses était tel que je
nai pas pu mempêcher de gémir.
Encouragé par mes petits cris, il est venu sur moi et tout en membrassant et me
caressant il ma pénétré avec son truc.
était intense et je nai pas eut le courage de le faire arrêter, cétais trop bon.
Au bout dun moment, alors que je narrêtais pas de crier mon plaisir, il sest
crispé, sest mis a râler fortement en se contractant et jai senti mon sexe inondé
dune liqueur brûlante. Cétais tellement jouissif de sentir ces giclées qui
fouettaient le plus profond de mon intimité que jai perdu connaissance.
Quand jai refait surface le plaisir était toujours présent mais cétais un autre
garçon qui sactivait sur moi, il était plus gros et plus long, il buttait au fond de
mon vagin a chaque foie quil senfonçait. Quand il a jouis, jai été comme tétanisé
par lorgasme qui ma engloutit. Rapidement, il sest retiré et un autre a pris sa
place le plaisir que je ressentais ne sarrêtait pas bien au contraire, tout en me
pilonnant le sexe, il a attrapé mes fesses et sest lancé sur le coté pour me faire
passer sur lui, puis il sest immobilisé et un autre garçon sest enfoncé dans mes
fesses. Sa pénétration na pas été très agréable puis de les sentir tous les deux en
moi a amplifié mon plaisir a tel point que jai encore eut un orgasme foudroyant qui
ma a nouveau fait perdre connaissance.
Quand jai refait surface, jétais seule, entièrement nue dans la paille, mon sexe et
mes fesses me faisaient un peu mal et un liquide visqueux et blanchâtre sen
échappait, les garçons étaient tous partis. Mes vêtements étaient tous éparpillés
dans la grange.
Jai essuyé mon sexe avec de la paille et je me suis rhabillée. Encore toute flagada
a cause du plaisir que javais eut. Je suis rentrée chez moi pour me faire encore une
foi insulter par mes parents. Maintenant, je savais pourquoi.
..
Il y a maintenant quatre mois que jai eut mon premier baiser avec Paul, je ne suis
plus malade mais mon ventre a tellement grossi que je ne peu plus le cacher. Tout le
monde me traite comme une pestiférée, je ny comprends rien. Même le curé ne souhaite
plus que je fasse la lecture a léglise et ma mère disant que je porte la honte sur
la famille me demande de partir de la maison.
Avec mon gros ventre je suis partie vers la ville pour trouver du travail. En chemin,
jai rencontré un homme très intéressant, il est médecin et ma proposé de mhéberger
en échange de petits services le temps de finir ma grossesse puis de travailler pour
lui comme assistante en échange du logis et des repas pour moi et mon . Jai
accepté, ravie.
..
Jai accouché ce matin, jai une petite fille, je vais lappeler Béatrice.
Maintenant que jai accouché, mon patron, le médecin a décidé de minstruire pour que
je lassiste pendant ses visites et aussi pour que je ne me retrouve plus enceinte
par accident. Cest fou, cet homme que je croyais sérieux, est en Fet un vrai
libertin et sa femme est comme lui, les bruits que jai entendu de ma chambre pendant
la fin de ma grossesse nétaient que des orgies organisées par mon patron. Je suis
sure quavec eux je vais beaucoup apprendre.
..
Trois an sont déjà passé sans que jécrive un mot dans mon carnet, je navais plus le
temps, maintenant, ce nest pas pareil, il va falloir que je quitte mon emploi,
pourtant mon travail était très plaisant, le matin jassistais mon patron dans ses
visites, laprès midi, je moccupais de la maison avec sa femme et le soir, nous nous
retrouvions tous avec des amis a eux pour des parties très jouissives. ça fait trois
ans que je suis au service de ce médecin, avec lui et sa femme, jai appris tout ce
qui pouvais se rapporter au plaisir que lon peu avoir en faisant lamour physique que
ce soit avec un homme ou une femme, je suis devenue une experte pour donner du plaisir
et aussi en recevoir, nous pratiquions des exercices trois fois par semaine et je ne
me suis jamais retrouvé a nouveaux enceinte et pourtant a chaque soirée, je prenais
quatre ou cinq décharges en moi.
La technique que ma indiquée le docteur semble très fiable. Je vous la donne ici,
elle pourra peut être servir a quelquun.
Elle est très simple elle consiste a naccepter quun homme jouisse dans notre sexe
qua certaines périodes de notre cycle, cette période est d environ quinze jours
après le début des règles le reste du temps ils peuvent éjaculer dans nos fesses ou
dans nos bouche lautre partie du traitement consiste a un nettoyage en profondeur de
notre vagin a laide dune poire qui injecte de leau sous pression après chaque
rapport. En utilisant ces techniques je ne suis plus retombée enceinte.
Enfin tout ça, cest fini, mon patron a été appelé pour partir a la guerre et sa femme
ne peux pas nous garder ma fille et moi. Avant de partir il ma offert la poire pour
nettoyer mon sexe.
Je suis partie pour Paris espérant trouver du travail. Mais cest la guerre et il y a
pénurie. Le seul moyen que jai trouvé pour gagner rapidement et agréablement de quoi
vivre cest me prosti. Mes premières passes furent un peu fastidieuses, je
manquais dexpérience petit à petit, je me suis fait une clientèle avec qui Jai
beaucoup de succès, je suis la seule fille de la rue qui ne simule pas et qui trouve
le moyen de jouir avec tous ses clients et ça leur plaie beaucoup et ils se le disent.
Ma clientèle augmente de jour en jour. Grâce a ça, jai gagné assez dargent pour
acheter une grande maison et surtout offrir une bonne école a ma fille.
.
Je reprends mon carnet après quatre ans dabsence. Ça y est la guerre est finie, la
vie reprend normalement, je ne travaille plus dans la rue mais chez moi, sur rendez-
vous. En plus de mes rendez-vous, jai trouvé un emploi de serveuse dans un grand café
de la capitale ça me permet de prendre des contacts pour de nouveaux clients, Je gagne
très bien ma vie et je mets pas mal dargent de coté bien que les écoles de luxe et
les colonies me coûtent une fortune mais rien nest trop beau pour ma fille.
Jai envie de faire un petit break, je ne sais pas pourquoi mais je néprouve plus
autan de plaisir avec mes clients, ça deviens un travail contraignant et je naime pas
trop ça. De toute manière, même si jarrête, je gagnerais assez dargent pour bien
vivre grâce aux loyers des appartements que jai acheté. Jai envie de retourner chez
mes parents pour voir ce quils sont devenus. En comptant bien, ça fait plus de dix
ans que ma mère ma obligée de partir pour sauver lhonneur de la famille. Je vais
revenir en grande dame et je pourrais passer un peu de temps avec ma fille et lui
faire connaître ses grands parents.
..
Au village, je ne reconnais personne, tous les gens que je connaissais sont morts ou
sont partis. Notre ferme est abandonnée.
Par la mairie, jai appris que mon père avait été tué a la guerre et que ma mère
navais pas tenue le coup toute seule et était partie.
Je me suis installée dans la ferme. Grâce a ma cagnotte, je lai bien aménagée, jai
fait venir des copines et maintenant, jorganise des soirées avec de riches parisiens
qui désirent sencanailler a la campagne. Maintenant nous sommes une dizaine de filles
à travailler ensemble.
Je suis fatiguée par la vie trépidante que je mène, ma fille va bientôt avoir seize
ans, je ne lai pratiquement jamais vue, elle est toujours en pension pour ses études
même pendant les vacances, elle reste dans des instituts, je ne souhaite pas quelle
comprenne comment je finance sa vie de princesse. Il faut que ça change jaimerais
bien pouvoir être avec elle.
Jai fait des travaux dans la grande maison de Paris, jai engagé plusieurs filles, et
ça tourne super bien. Jai aussi racheté la ferme voisine celle des parents de mon
premier amant, le pauvre il est mort lui aussi a la guerre. Et encore deux autres
fermes du coin qui étaient a labandon jai aussi racheté le manoir qui domine le
village, il était presque en ruine, je lai fait restaurer pour pouvoir recevoir ma
fille dans une belle maison.
Je laisse la gérance de mes maisons à des copines et je me retire dans le manoir
pour tout arranger pour recevoir ma fille.
Demain, je prendrais le train pour aller la chercher.
..
a suivre
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