Charlotte (Xi)
La semaine qui a suivi a été transparente, presque irréelle. Bien qu'affichant le même
air au boulot, j'étais ailleurs : dans un jardin, sous des arbres, au bord d'une
piscine, dans une chambre. Toujours nu mais plus seulement pour le naturisme : pour
sucer, être sucé, regarder, m'exhiber, branler, m'enivrer d'effluves de cyprine, de
sueur et de sperme, pour jouir, me faire sodomiser, faire jouir et recommencer.
Si je regrettais ? pas une seconde. J'avais même envie d'en parler à tout le monde.
Oui, je me suis fait enculer par un mec et j'ai adoré ça, je recommencerai
certainement. Mon cul n'est pas un garage à bites pour autant, on peut aimer se faire
mettre sans être le dernier des pervers et en continuant d'aimer les femmes plus que
tout.
Je regardais plus d'un collègue, homme aussi bien que femme, en m'interrogeant sur sa
sexualité et bien sûr en me l'imaginant nu(e). Savaient-ils que j'étais nu sous mon
jean, que mon sexe et mon anus étaient lisses, doux comme une peau de bébé et que si
je pouvais, je leur montrerais ?
Comment bien bosser dans ces conditions.
Juillet aidant et une partie des employés étant déjà en vacances, tout le monde était
plus détendu, en roue libre. En plus il faisait chaud, si chaud que les décolletés
s'échancraient tous seuls et que plus d'un regard traquait celles qui s'enhardissaient
à laisser leur poitrine nue sous leur t-shirt ou leur chemisier. Il y en avait peu et
celles qui étaient dans ce cas prenaient garde, justement, à ce que leur décolleté ne
les trahisse pas.
Julie, une assistante fraîchement embauchée à l'essai, était de celles-là. Elle devait
avoir 20 ou 21 ans, portait toujours un t-shirt la mettant à l'abri des décolletés
plongeants mais derrière lequel on devinait facilement ses seins. Aucune bretelle de
soutien-gorge ne se dessinait en relief sur le tissu, il ne faisait aucun doute
qu'elle n'en portait pas.
Blonde presque platine (et vraie), les cheveux assez courts coupés au carré, très
mignonne, dans les 1,65 m, jean ou jupe en jean, toujours chaussée de talons plats,
corps menu, peu de hanches, la peau claire. Bref, LA fille à faire fantasmer sur le
champ ceux qui aiment ce look et dont, bien sûr, j'étais. Elle était simple, discrète
et même réservée, pas allumeuse alors qu'elle ne pouvait pas ignorer qu'elle devait
plaire, souriait souvent et s'exprimait d'une petite voix sucrée, manifestement gênée
de hausser celle-ci quand elle n'avait pas d'autre choix que de le faire. Le tableau
parfait eut été que sous sa jupe, elle ne portât jamais de culotte et que sa chatte
fut aussi lisse que mon sexe.
Mais ne rêvons pas.
Charlotte et moi nous retrouvons presque tous les soirs, chez elle ou chez moi. On
baise, on dîne, on baise et on baise encore. Je lui parle de Julie et de mes fantasmes
:
- elle te fait bander ? Tu te branles dans les toilettes de la boîte en pensant à elle
?
- je l'ai fait une fois.
- seulement une fois ? je te crois pas.
- pourtant.
- tu t'es fait piquer ?
- non, j'ai pas aimé : c'est tout petit, le cadre n'est pas franchement excitant, on
n'a pas le temps...
- tu a éjaculé où ?
- dans mon mouchoir.
- tu t'es doigté aussi ?
- non, pas envie et c'est vraiment pas pratique.
- je comprends..."
J'avais complètement pris l'habitude de ses mots directs et crus quand il le fallait.
Ce n'était pas vulgaire, c'était appeler les choses par leur nom.
Un mardi, nous retournons dans la pizzeria de la première fois. Toujours à l'étage,
Charlotte cul nu sous sa jupe et qui cette fois en rajoute en se touchant sous la
table puis en me donnant son doigt à goûter. Rien d'extravagant à ce qu'une fille
fasse sucer son doigt à son petit copain au resto, ça peut être pour lui faire goûter
sa glace ou de la crème Chantilly, un petit geste d'amoureux sans conséquence.
Dans une vingtaine de jours, ses vacances s'achevaient alors que les miennes
commençaient, nous enragions. Ça nous laissait quand même les soirs, les nuits et les
week-ends. Elle me demande si je veux retourner chez les parents de Fabrice. Pourquoi
pas et je n'ai rien contre l'idée qu'il me sodomise une deuxième fois, bien au
contraire.
- qu'est-ce que tu dirais si on mettait ta Julie dans le coup ?"
« Ma » Julie, quelle drôle d'idée.
- tu sais, c'est loin d'être ma Julie, je le connais à peine. Et puis... toi et moi on
est ensemble, non ? Pourquoi tu veux mettre Julie là-dedans ?
- j'aime bien les filles aussi.
- aaah, d'accord, je vois. Grosse cochonne.
- petit cochon.
- salope.
- branleur.
- bouche à pipes."
Ces joutes n'avaient rien d'agressif, au contraire. C'était du jeu et comme toujours
avec elle, de la tendresse.
- sérieux, tu pourrais pas essayer de la brancher ?
- pour toi ?
- pas seulement."
Le fait est que Julie me plaisait énormément. Elle avait 20 ans à peine sonnés,
Charlotte cinq de plus, un corps de rêve et un minois craquant. C'est clair, je
bandais pour elle, pour parler comme un mec. Restait à trouver une technique
d'approche.
Le hasard vient à mon aide lorsque deux jours plus tard, je la vois quitter le bureau
sans prendre sa voiture d'habitude garée au parking. Je m'arrête à sa hauteur :
- ta voiture est en panne ?
- au garage pour une révision, je la récupère demain.
- tu veux que je te ramène chez toi ? tu habites dans quel coin ?
- pas très loin. Ne t'inquiète pas, je vais prendre le bus.
- ça ne me dérange pas, j'ai tout le temps.
- alors je veux bien, c'est sympa."
Chose que j'ignorais, elle habitait à deux pas de chez moi. Nous sommes vite rendus et
elle me propose très gentiment de monter prendre un verre pour me remercier.
avec joie. Elle louait un studio en attendant de pouvoir s'offrir mieux. L'endroit,
joliment décoré, était véritablement charmant, style jeune fille en fleurs sans tomber
dans la niaiserie pour autant.
- ça t'ennuie si je me déchausse ?
- fais comme chez toi, d'ailleurs tu l'es !" (sourire)
Jambes nues jusqu'à mi-cuisses, elle nous sert un Coca puis nous bavardons : de la
boîte, bien sûr, puis de tout et de rien. En période d'essai, elle s'inquiète de
savoir si elle sera embauchée dans deux mois. Originaire du Nord de la France, elle
est arrivée il y a peu de temps et ne connaît presque personne ici.
- je crois que tout le monde t'apprécie et est content du boulot que tu fais, à mon
avis tu as de bonnes chances.
- j'aime bien cette boîte, j'aimerais bien y rester. Tu travailles là depuis longtemps
?
- bientôt 2 ans, je m'y sens bien aussi, pas envie d'aller voir ailleurs."
Elle est assise sur ce que je devine être son canapé convertible, moi sur un pouf, en
face. Des pieds à la tête, tout est parfait : ses chevilles sont fines, ses mollets
galbés, ses genoux pointus mais pas saillants ni osseux, ce que laisse deviner sa jupe
sont des cuisses musclées sans être musculeuses. Au-dessus de ses hanches étroites, on
devine un ventre parfaitement plat sous son t-shirt fuchsia presque sans manches.
Délicieusement moulés sous le tissu, ses seins hauts et fermes sont à eux seuls une
invitation au plaisir. Je l'imagine nue comme une évidence, il n'y aurait que deux
ridicules pièces de vêtement à enlever.
- [elle] je peux te demander un truc ?
- vas-y.
- la fille qui est passé te prendre à la boîte la semaine dernière, c'est ta copine ?
- oui, elle s'appelle Charlotte.
- dans le genre mignonne, elle est pas mal non plus (sourire).
- merci. Enfin, merci pour elle, je lui dirai ! (sourire)
- .
- ton copain doit être mignon aussi pour être avec une fille jolie comme tu l'es.
- en ce moment, c'est plutôt calme de ce côté-là."
Ce n'est pas l'envie qui me manque de lui poser la question : "ta copine, alors ?",
mais je n'ose pas.
Nous causons pendant près d'une heure, sans vides, sans ces silences assommants qu'on
cherche à tout prix à meubler en face d'une personne avec qui on sait que non,
décidément, le courant, ça passe pas. Nous parlons sans avoir besoin de chercher des
sujets, ils viennent tous seuls et s'enchaînent. Une heure au presque terme de
laquelle je ne me vois quand même pas dîner chez elle (quoique...) :
- bon, je vais te laisser, merci pour le Coca.
- c'était sympa de se parler ailleurs qu'au boulot.
- très sympa. Si tu veux, on peut t'emmener dîner avec Charlotte, les soirées doivent
être longues pour toi.
- j'accepte sans hésiter, vous ne pouvez pas me faire plus plaisir.
- demain soir si tu veux ?
- ça marche."
Je me lève, m'apprête à partir et sans réfléchir, je lui fais la bise en me rendant
compte que c'est la première fois. Elle ne s'en offusque pas et me la rend
spontanément.
- à demain alors ? on passe te prendre vers quelle heure ?
- 8 heures ?
- on sera là sans faute.
- à demain. Bises à Charlotte."
Il est 7 heures et demie, je viens de quitter une blondinette belle comme le jour pour
rentrer chez moi, mes pensées comme d'habitude se bousculent. Si je suis heureux avec
Charlotte : oui. Si Julie me plaît furieusement : oui aussi. Qu'est-ce que je fais :
je ne sais pas.
Nous ne nous voyons pas ce soir, Charlotte dîne chez ses parents. Seul chez moi, je
mange un morceau, regarde un film à la télé puis me masturbe comme tous les soirs
quand je suis seul, cette fois en pensant à Julie, Julie nue. Vers 10 heures et demie,
on sonne :
- c'est moi [Charlotte], il n'est pas trop tard ?"
Il n'était pas prévu qu'elle passe.
- pas du tout, monte."
La verge à moitié raide et encore décalottée, je lui ouvre la porte :
- tu regardais un film de cul ?
- même pas.
- mais tu te branlais, non ?
- tu as l'oeil (sourire). Oui, je me branlais.
- en pensant à moi ou à Julie ?
- je l'ai vue ce soir, elle était en panne de voiture, je l'ai ramenée et elle m'a
offert un verre chez elle.
- c'était bien ?
- très sympa. Elle n'a pas de mec, je lui ai demandé si elle voulait qu'on l'emmène
dîner demain, elle a tout de suite accepté.
- super, je vais enfin la voir.
- elle t'a déjà vue quand tu es passée me prendre un soir à la boîte, elle te trouve
très mignonne.
- je sens qu'on va bien s'amuser."
Elle se déshabille, toute excitée :
- je vais te sucer, ça s'arrose !"
Et effectivement, je l'ai arrosée. Elle est loin, ma gêne quand pour la première fois
j'étais sur le point d'éjaculer face à son visage. Maintenant, j'essaie d'être précis
: une rasade sur son front, une dans sa bouche, une sur sa joue... Elle aime ça
sinon je ne le ferais pas et sait que j'aime voir mon sperme couler sur sa peau
sans être interrompu, comme un nappage de crème sur un dessert. Quand ma petite queue
reprend vigueur et que nous faisons l'amour, mon foutre n'est pas encore sec, elle se
frotte contre moi pour m'en coller partout, ce qui m'excite et la fait rire.
Quand je jute après m'être branlé, je n'ai pas d'attirance particulière pour ma
semence. Mais quand j'éjacule sur Charlotte, c'est différent. Un jour, elle m'a
demandé de la lécher, ce que j'ai fait avec application après un léger dégoût vite
oublié, l'embrassant ensuite sur sa demande. Comme beaucoup de mecs, j'ai eu un jour
envie de goûter mon sperme : bof, pas mauvais, juste insignifiant, plat, pas assez
relevé, et je préfère d'autres textures. Une fois, un matin, j'ai éjaculé dans ma
tasse de café, pour remplacer le lait, c'était plus excitant que vraiment bon,
finalement je préfère le lait.
- tu aimes nos baisers au sperme ?
- oui, pas autant que nos baisers à la mouille mais j'aime bien. Parce que c'est avec
toi, dans ta bouche, sur tes lèvres, avec ta salive, sinon je ne boirais pas mon
sperme à la louche. Alors que ta mouille, si.
- à la louche ?!
- je te jure que c'est vrai. Elle est divine, je me damnerais pour en boire.
- tous les mecs que j'ai eus l'aimaient bien mais aucun autant que toi.
- et toi, tu l'aimes ?
- je ne m'en lasse pas."
Nous nous embrassons, bientôt ivres du plaisir et de la complicité que notre
merveilleuse nuit de baise allait nous offrir.
À suivre . . .
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