Le Plan Cul - La Dispute
Je me réveille avec un mal de crâne terrible, sûrement dû aux shooters de vodka de la veille. Je ne me suis pas rhabillé depuis le départ du petit asiatique. Je men veux de lavoir traité comme ça. Cest moi qui ai insisté pour quon baise et au final, cest moi qui ne voulais plus. Un cachet et une douche plus tard, je décide daller mexcuser auprès du gars en question. Je dois avouer que je ne suis pas de ce genre-là dhabitude, mais jen ressens comme un besoin. Il mavait indiqué quil travaillait le samedi, je passe alors devant tous les salons de coiffure du secteur. Au bout dun moment, je le vois enfin, derrière la vitrine. Le pauvre, la nuit a été courte pour lui. Il est en train de coiffer une dame. Jentre dans le salon, il vient maccueillir. Le ton est cordial et poli.
- Salut, tu me reconnais ?
- Salut, oui bien-sûr ! me répond-il de sa voix aiguë
- Je voulais ... mexcuser pour hier ! Je ne sais pas trop ce quil sest passé !
- Ne tinquiète pas, ça arrive !
Voyant que la dame nous écoute, je baisse dun ton.
- Je men veux beaucoup, jai quelques soucis et je ne voulais pas que tu gardes une mauvaise impression de moi !
Il comprend.
- Pour me faire pardonner, je peux toffrir un verre ?
- Ne te sens pas obligé, y a pas de soucis pour moi ! me rassure-t-il
- Jinsiste ! Cest juste un verre !
Il me sourit et le rendez-vous est pris pour le soir-même, après son service, aux alentours de 18h30.
Le soir venu, nous nous retrouvons dans un petit bistrot, sur la terrasse. Il arrive avec quelques minutes de retard et nous commandons enfin. Nous nous échangeons nos prénoms, il sappelle Fabien. Nous faisons connaissance et revenons sur ce quil sest passé la veille. Je me sens en confiance avec lui et donc, je préfère être franc avec lui et je lui raconte lhistoire, de la rencontre à la dispute de la veille. Il me pose quelques questions sur moi, sur lui, il essaye de dédramatiser, mais je trouve toujours des arguments pour aller à lencontre de ce quil dit.
Il me pose une ultime question : « Ça se voit que cest un mec spécial pour toi, tu as des sentiments pour lui ? ». Un ange passe
Je réponds que je tiens à lui, mais que même si peut-être, je suis attaché à lui, je sais quune relation sérieuse est impossible entre nous, à cause de sa copine et surtout parce quil ma clairement dit quil ne tomberait jamais amoureux dun mec. « Ne jamais dire jamais ! » lance Fabien, amusé par la situation. Je lui demande des conseils pour la suite, il mexplique : « Je suis déjà tombé amoureux dun plan cul, mais lui, pas du tout. Cest à toi de voir, si quand tu le revois, tu ressens que tu as envie de plus et que tu sais que cest impossible, tu arrêtes tout. Si tu arrives à passer outre, continue ! ». Nous clôturons le sujet, puis nous échangeons sur son histoire. Je ne regrette pas dêtre allé présenter mes excuses à Fabien, cest un garçon très gentil. Il est trop passif pour moi, peut-être que cest pour cela que je nai pas réussi à être au garde à vous la veille. Nous décidons de commander quelques tapas pour nous remplir le ventre. Le serveur nous emmène un grand plateau avec plein de choses à grignoter. Jentends une voix masculine derrière moi qui me dit « Salut. ». Je me retourne et vois Alex, un carton de pizza à la main. « Je tai vu en passant, jai voulu savoir comment tu allais ! » se justifie-t-il. Nous échangeons quelques banalités. Le ton est plutôt froid. Il me demande de lui présenter mon ami, ce que je fais, avant quil ne se décide enfin à nous laisser. A peine parti, Fabien me dit : « Cest quun porno ! » dit-il en faisant référence à lhistoire de la veille. « Je pense très sincèrement que vous devez avoir une discussion pour mettre tout cette histoire au clair ! On dirait des s ! ». Fabien est franc, je ne sais pas trop quoi dire. « Tu nas pas remarqué quil ta fait une crise de jalousie là ? ». Je reprends des couleurs, mes sentiments sont peut-être partagés ! Bon, il faut que jarrête de rêver là ! Fabien finit par me dire : « Alors, arrêtez-vous de faire la gueule, appelez-vous et réconciliez-vous sur loreiller ! ».
Il est trop mignon ! Nous reprenons la conversation que nous avions abandonnée, à savoir, sa recherche du prince charmant ! Suite à ça, on séchange nos numéros de téléphone et je pars rejoindre mes amies au cinéma.
En sortant de la salle obscure, je remarque quAlex a essayé de mappeler plusieurs fois. Tiens, je lavais oublié celui-là ! Jécoute ses trois messages vocaux quil a laissés sur la messagerie. A la fin, il simpatiente, veut que je le rappelle, il veut que lon sexplique. Il passe me prendre en voiture quelques minutes plus tard et nous nous dirigeons vers chez moi. Je monte dans la voiture, il roule directement. Quelques secondes de silence se font entendre jusquà ce quil me demande :
- Tu étais avec ton petit asiatique ?
- Il nest pas venu au ciné, pourquoi ?
- Vous avez couché ensemble ?
Je sens de lagressivité dans ses propos.
- Mais pourquoi tu dis ça ?
- Je te fais une crise de jalousie pour me venger dhier !
- Pour te venger ? Ça voudrait dire que tu crois que je suis jaloux dune fille ?
- Cest le cas non ?
- Non, justement ! Je men fou de la fille, cest juste le fait que tu te branles en matant quelquun alors que je suis à deux centimètres de toi ! Ce nest pas super respectueux !
- Mais ça va, je plaisantais ! Ça ne servait à rien de se mettre dans des états pareils !
Je me rends compte que je me suis mis dans des états impossibles pour rien !
- Bon, alors dis-moi, tas couché avec ? Tu peux me le dire, je tai déjà dit que ça ne me gênait pas !
- On était chez moi
- Ah et alors ? Cétait comment ? Vous avez bien baisé ? Cétait soft ou hard ? Il a une petite queue ?
Je sens de lagressivité dans ses propos. Je ne préfère par répondre. Nous arrivons devant chez moi. Il insiste et sarrête devant la porte de ma résidence. Vexé, je sors de la voiture dès quil sarrête.
- Attend, me dit-il en me rattrapant le bras, je ne veux pas quon se fasse la gueule
- Tu montes ?
Il se gare et nous empressons de gravir les étages.
Il membrasse le cou quand je tente dinsérer la clé dans la porte. Je gémis en silence. Il mouvre le jean et plonge sa main dans mon boxer. Je nose faire de même que lorsque la lumière des parties communes séteint. Tout en nous embrassons, on se masturbe mutuellement. Nous sommes déjà bien excités ! Lorsque linterrupteur senclenche, signe que quelquun risque de nous surprendre, jouvre la porte de lappartement et nous enferme à lintérieur. Nous nous débarrassons de nos vêtements, nous nous embrassons si fort ! Nous ne perdons pas de temps avec les préliminaires, même si nous adorons ça, et je me mets à quatre pattes sur le lit. Après une légère préparation virile et bestiale, il me pénètre doucement. Je ressens toute la vigueur dAlex dans mon petit trou. Très vite le rythme va saccélérer, je vais jusquà pousser des cris de plaisir et de bonne douleur mêlés. Nous entendons le clappement de ses bourses contre moi. Je profite de sa « sortie » de mon petit trou pour me redresser et pour quil me prenne assis. Il sexécute quelques secondes avant de me dire : « Non, arrête, je veux te voir bébé ! ». Je mallonge sur le dos, soulève mes jambes et je me laisse prendre, face à lui. Il est tellement beau ! Il me lime bien fort, comme jaime. « Regarde-moi, regarde-moi ! » insiste-t-il. Nous tentons de nous embrasser mais nos gémissements et notre respiration accélérée nous en empêche. Je pose mes mains sur ses fesses, jadore les caresser. Nous embrassons langoureusement, il me tient la tête des deux mains puis me dit : « Finis sur moi ! ». Il sallonge sur le dos, je viens mempaler sur lui quelques instants en prenant appui sur son torse. Je mallonge à côté de lui. Nous nous masturbons mutuellement jusquà la jouissance simultanée, ce qui la rend encore plus intense ! On se sourit et on sembrasse. Nos regards se fixent durant de nombreuses secondes. Il fait le signe « non » de la tête et me déclare « Putain, je taime ! » avant de membrasser. « Moi aussi Alex, moi aussi
».
admin
Jan. 31, 2023
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