Charlotte (Xvii)

Fabrice est toujours assis au bord de la piscine, la verge presque totalement retombée, Julie le regarde et contemple ce membre qui l'impressionne. Il se relève lentement et gagne en volume, se décapsule pour laisser apparaître un énorme gland qui suffirait presque à lui remplir la bouche. Sans se soucier des nôtres, son regard s'attarde longuement sur cette queue verticale et ces grosses couilles encore pleines. L'absence totale de poils rend ce sexe encore plus beau, encore plus provoquant, il est possible qu'elle ait envie de le toucher, de le branler, de le sucer même, mais elle résiste à cette probable tentation.

Plus petite, ma queue n'en est pas moins dressée, je m'approche de Julie et effleure ses fesses de mon gland :

– pardon, j'ai pas fait exprès.
– pas de problème", répond-elle.

Depuis ce matin, je suis décalotté – j'adore ça – et un rien aiguise mes sens. Je n'ai pas encore joui aujourd'hui, Julie m'a timidement sucé, j'ai sucé Fabrice brièvement mais avec gourmandise et je me suis branlotté sans plus. Ça présente un avantage et un inconvénient : je devrais avoir une bonne quantité de sperme à décharger mais tenir longtemps risque de ne pas être simple. Sexuellement, sur un plan purement organique, je ne suis pas ce qu'on peut appeler un fusil à six coups. Entre deux éjaculations, il me faut une ou deux heures pour recharger. J'envie ces étalons qui peuvent juter trois fois en une heure ou parfois moins, je n'ai réussi à jouir presque consécutivement qu'une fois, 10 minutes après ma première éjaculation, et la seconde était beaucoup moins nourrie. Pour rebander, pas de problème, mais gicler à répétition est plus difficile (pas faute d'en avoir envie).

Partagé entre mon désir fou de pénétrer Julie et ma vengeance envers Charlotte, Charlotte la salope qui m'a humilié en me tartinant le visage de sperme jusqu'à m'en faire avaler, je dois choisir.

Ce sera Charlotte.



Si les reliquats de la semence de Fabrice sont presque entièrement effacés sur sa gorge et son ventre, l'odeur subsiste. Elle devrait m'écoeurer, elle m'excite. Je m'étends sur l'herbe, pénis au garde à vous, et lui demande de venir, ce qu'elle fait immédiatement mais non sans une question :

– devant Julie ?
– ça te gêne ?
– pas du tout."

Je n'ai plus de limites, la bite et le cul en feu, mais pour mon cul je ne suis pas encore sûr d'avoir envie que Julie me voit me faire sodomiser par Fabrice.

Elle s'accroupit et s'empale sur ma queue qui rentre d'un trait. Ils nous regardent, lui l'oeil brillant, elle impassible. En tant que "mâle" (c'est très con, un mâle), je me dois de lui montrer que même si je ne suis pas monté comme le jeune trentenaire, j'assure, je suis un bon coup. Je pense plus à ça qu'au plaisir de pénétrer Charlotte, c'est la première fois que je le fais pour ainsi dire mécaniquement. Elle monte et descend sur mon membre à un rythme régulier, ni lent ni saccadé, sans un mot et mouillant autant que d'habitude.

Quand soudain...

La vision de Julie en train de masturber Fabrice est à la fois un cauchemar et un rêve. Elle a osé. Un rêve parce que cette énorme queue dans cette petite main a quelque chose de surréaliste qui m'excite superbement, un cauchemar parce que ça veut aussi dire qu'il n'y a pas que moi qui l'intéresse, alors que je m'étais persuadé du contraire. Comme si elle me trompait alors que nous n'étions pas encore ensemble ! Vite, trouver le moyen d'arrêter ça.

– Fabrice !
– oui ?
– Charlotte a envie qu'on la comble."

Il se tourne vers Julie :

– tu peux m'aider à enfiler un préservatif ?"

Elle fait oui de la tête, l'oeil pétillant et le sourire aux lèvres.

– ils sont sur la commode, dans le salon.
– j'y vais", s'y rendant aussitôt, dandinant ses sublimes petites fesses.

La voyant ainsi alors que je suis ni plus ni moins en train de besogner Charlotte me fait donne d'avoir deux bites : une pour ramoner ma salope, l'autre pour faire l'amour à Julie.
Comment est-il possible d'être si belle et si désirable, si mignonne et si merveilleusement coquine. Sainte nitouche, Charlotte avait trouvé le mot juste. Sa timidité n'est que prétendue, les petites filles ne sont que des femmes qui jouent à être des petites filles.

Fabrice continue d'entretenir sa trique en se masturbant lentement, le temps que Julie revienne avec la boîte de capotes. Elle déchire une pochette des dents, sort le latex de son étui pour l'enfiler sur cette bite magnifique. Ce n'est pas sa première fois, ça se voit à son geste sûr. Elle est trempée. Pas la capote, la fente de Julie qui mouille et fait briller sa vulve lisse au soleil.

Sachant qu'elle va se faire enculer et pas par la queue la plus modeste qui soit, Charlotte lubrifie son rectum avec les moyens du bord : sa salive, sa mouille et ses doigts. Fabrice s'agenouille devant son cul, prêt à la perforer :

– prête ?
– vas-y."

Elle ne va plus pouvoir s'empaler sur ma queue et imprimer ses va-et-vient, maintenant c'est moi qui vais devoir la saillir avec des mouvements du bassin. Fabrice entame sa pénétration, je suis incapable de voir la progression de son membre dans le cul de Charlotte. Dans l'expectative, je guette un signe.

Son visage se tend à ce que j'imagine être le passage du gland sur sa rondelle.

– ça passe Fabrice ?
– oui, c'est rentré.
– tu peux pousser", dit Charlotte dont les traits de relâchent et dessinent même l'esquisse d'un sourire.

Quand je sens les couilles de Fabrice toucher les miennes, je sais qu'il est complètement rentré et que je peux recommencer à enfiler Charlotte. J'ai l'impression de n'avoir jamais bandé si fort en elle, ma queue coulisse facilement dans son trou pendant que Fabrice lui lime le cul, doucement au début puis à un rythme plus soutenu sans que ça semble la faire souffrir, au contraire. Le contact de ses couilles sur les miennes, lisses toutes les quatre, me procure au moins autant de plaisir que le vagin de ma charmante enculée.


Discrète mais pas invisible, Julie se masturbe en nous regardant. Elle est accroupie, les cuisses écartées à leur maximum, et se doigte profondément. Dieu que cette fille est belle. Elle pourrait dire : "et moi alors ?", mais elle ne dit rien. Que pense-t-elle ? de quoi a-t-elle envie ? Dans le plus beau de mes rêves, elle viendrait se branler au-dessus de mon visage et me donnerait sa vulve à lécher, mais elle ne le fait pas. Je continue à ramoner Charlotte tout en communiquant sensuellement et silencieusement avec Julie.

Charlotte n'est qu'un prétexte, un trou, c'est elle que je pénètre mais c'est avec Julie que je fais l'amour. Je ne pensais pas qu'une double pénétration serait si facile. Une pensée me traverse : si on changeait ? Non, d'accord pour qu'il l'encule mais le trou d'honneur m'est réservé.

– tu aimes ?
– à ton avis ?" répond-elle d'un air qui signifie que oui.

Ses seins n'ont pas la tenue de ceux de Julie et ballottent en cadence, sa transpiration réveille un peu plus l'odeur du sperme de ce matin, elle commence vraiment à ressembler à une fille qu'on ne s'étonnerait pas de voir dans un film X : une trainée qui se fait mettre par les deux trous et qui en redemande, insatiable.

Je sens mon orgasme monter. Enfin, orgasme... plutôt envie de juter, de gicler, de cracher tout mon foutre à la gueule de Charlotte. Ralentissant mon mouvement, je demande à Fabrice s'il ne serait pas temps de...

– oui, je vais venir aussi !"

Nous nous retirons tous les deux, elle se relève :

– je me mets à genoux ?
– oui."

Julie s'est relevée pour ne rien rater de la salve finale, elle se met derrière Charlotte, en face de nos queues prêtes à exploser. Ce qui arrive est dingue, je suis sur une autre planète.

Fabrice éjacule le premier, toujours aussi vigoureusement. Cette fois, l'objectif est le visage de Charlotte, c'est lui qu'il faut arroser. Trois à quatre jets de sperme ne ratent pas la cible : front, bouche, joues balafrées jusqu'aux oreilles, il s'en est fallu de peu pour que Julie ne soit pas touchée.
Il hurle presque en jouissant.

Je le suis quelques secondes plus tard et pour une fois, j'expulse autant si ce n'est encore plus de semence que lui. Tendant ma bite vers Charlotte et me rapprochant d'elle pour être sûr de ne pas la rater, je lui arrose successivement les cheveux et le front, l'oeil droit (désolé), la bouche, encore la bouche, et la joue sur laquelle mon sperme se mêle à celui de Fabrice, moins épais et coulant plus vite. Elle en a partout, comme prévu. Nos jus dégoulinent sur son cou, gouttent de son menton sur ses seins et son ventre. De sa bouche, aussi, puisqu'elle n'en a pratiquement pas avalé. Ses cheveux tachés ne vont pas tarder à coller, je m'en réjouis d'avance. Elle est parfaitement souillée comme je le voulais.

Julie fait le tour pour la regarder de face :

– wouah... tu veux une serviette ?
– [moi] non, elle est très bien comme ça. Désolé pour ton oeil Charlotte, là tu peux t'essuyer. Pour le reste, tu ne touches à rien."

Elle nettoie son oeil le mieux possible avec ses doigts dont elle ne sait que faire après.

– lèche-les et avale."

Elle obéit.

– on va se baigner ?" suggère Fabrice.
– Ok ! Julie, tu viens te baigner ?
– et Charlotte ?
– plus de bains pour elle aujourd'hui.
– [Julie] ça va Charlotte ?
– oui, vas-y."

Nous replongeons tous les trois dans la piscine, laissant la spermée sécher au soleil.

À suivre . . .

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