Le Baiser Du Coucher

Un pendentif de turquoise bleu contrastait avec le bronze de sa peau. Cette couleur délicatement caramélisée, elle la devait à la chaleur du milieu d’été, cuisante en cette île paradisiaque qu’est Santorin. L’homme, entièrement vêtu de blanc, observait depuis l’autre bout de la terrasse la jeune fille et ses atours, surtout ce joli collier dont la chaîne parfaitement ajustée plaçait le pendentif à la naissance d’un décolleté profond bien qu’aucune armature ne semblait le soutenir.

C’était la fin d’après midi et le soleil déclinait dessinant des ombres charmantes sur les choses et les corps. Dans la lumière filtrée, les cheveux de l’observée prenaient des reflets auburn tirant sur un roux chaud. Elle lisait, concentrée sur les pages et ses lèvres pleines et entrouvertes étaient d’un rose vif car à mesure que l’intrigue la prenait, elle les mordillait, inconsciente de l’aura érotique qu’elle dégageait.

Soudain, comme si ce regard qu’elle avait ignoré jusqu’ici lui était devenu pesant, elle croisa le regard de l’homme en blanc qui ne détourna pas les yeux pour autant.
Au contraire il lui sourit, creusant les fossettes des ses joues et plantant son regard bleu sombre comme le fond de la mer qu’on entendait en arrière plan dans le sien. Il se savait irrésistible et elle le senti, cette assurance lui plût mais elle se refusait d’engager le premier contact. Elle baissa les yeux vers son livre mais ce n’était plus les mots qu’elle voyait, le regard de l’homme était imprimé en elle et elle se surprit à souhaiter qu’il vienne l’embrasser sur l’instant en plaquant une bouche dure et entrouverte sur ses lèvres de pêches, qu’il les goûte avec application avec la langue et les dents, l’arrachant aux pâles amours fictives imprimées dans son roman. Sous sa robe en voile de soie légère deux pointes s’affirmaient à mesure que sa poitrine se soulevait de plus en plus rapidement car déjà l’émotion que lui avait procuré ce regard se traduisait dans son corps.

Sur son épaule, elle sentit le poids et la chaleur d’une main, elle sursauta mais ne se retourna pas.

L’homme se trouvait derrière elle, il avait remarqué qu’elle ne lisait plus et il savait pourquoi.
Depuis qu’elle avait remarqué son existence, elle n’avait cessé de passer le bout de sa langue rose sur ses lèvres comme une provocation, elle passait distraitement la main sur ses cuisses feignant lisser les plis de sa robe que le tissu extrêmement fin rendait pratiquement transparente. En s’avançant il avait perçut la pointe de ses seins se dresser et une décision s’était prise en lui, elle ne pouvait plus rester œuvre distante belle à observer, il la lui fallait dans le contact charnel, poser ses mains, sa bouche sur elle, presser son corps de courbes et de rondeurs exquises contre le sien ferme, sec, et dur. Comme elle n’avait rien dit au premier contact, il continua l’exploration du satin de sa peau réchauffée par le soleil en glissant de l’épaule jusqu’à la main avec une caresse légèrement appuyée. Alors il se mit devant elle et lui baisa la main.

Elle fut amusée par ce geste, un éclat passa dans ses yeux, elle se sentait déjà complice de cet homme alors qu’elle n’avait jamais encore entendu le son de sa voix. Elle posa son livre fermé sur la table et se leva, lui faisant face. Elle voulait provoquer la bienséance amusante mais agaçante dont il faisait preuve, il se contenait, elle le savait à la bosse bien visible de son entrejambe, elle le voulait violent dans son désir, se sentir irrésistible. Elle planta à nouveau le regard dans le sien et doucement elle fit glisse les bretelles de sa robe de son épaule. Le tissu glissa et s’arrêta juste avant la pointe de seins car sa poitrine était imposante et gonflée ce qui contrastait avec le reste de son corps qui paraissait fin et fragile. Alors, il ferma les yeux, prit son visage de rose épanouie entre ses mains et l’embrassa avec fougue même si son corps restait à quelques millimètres du sien, exprès pour ne pas la toucher.

Alors que leur langues se mêlaient elle sentit couler entre ses jambes le liquide chaud qui traduisait son désir, et elle sentait comme des battements de tambours réguliers résonner dans son corps faisant contracter ses muscles, la rendant folle de désir. Elle ne portait aucun sous-vêtement et cette robe lui paraissait de trop, elle priait intérieurement pour qu’il le lui arrache. Au bout de quelques instants il écarta son visage du sien et il effleura son cou long et fin, il prolongea sa caresse le long des clavicules puis vers le décolleté, puis dans ce mouvement léger il libéra la robe de ses dernières accroches, elle tomba au chevilles de la jeune fille, révélant un corps long, fin et bronzé. Il voyait enfin, les deux fruits défendus qu’il imaginait depuis le début de son observation il les soupesa et ils étaient lourds et chauds, les tétons étaient roses, presque rouges aux extrémités, fièrement dressés vers lui, il passa son pouce dessus tandis qu’elle, n’y tenant plus avait défait les boutons de la chemise de lin blanc et plongé sa main à la recherche du membre dressé qu’elle imaginait déjà en elle. Elle avait sorti le pénis de sa prison de tissu et le masturbait lentement en insistant sur son extrémité, elle sentait le membre devenir incroyablement dur sous sa main et ce contact lui plaisait de plus en plus. Elle laissa échapper un gémissement qui se fondit dans un soupir quand il titilla du bout de sa langue ses tétons durs à lui en faire mal. Puis il s’employa à lui embrasser, lui mordiller les seins alors qu’elle le branlait toujours avec soin. Il suivit la courbe des hanches avec sa main et lui écarta légèrement les cuisses. En remontant vers l’entrejambe, il constata à l’humidité l ‘excitation de sa partenaire qu’il salua d’un nouveau baiser ardent tout en caressant la petite chatte imberbe et brûlante. D’un doigt expert, il opérait un va et viens régulier sur le clitoris de plus en plus gonflé tout en la pénétrant avec l’index et le majeur. Il sentait déjà autour de ses doigts l’étroitesse de son sexe, ce qui le fit durcir à lui en faire mal.


Elle gémissait de plus en plus fort, n’entravant pas son plaisir car elle croyait la terrasse déserte. Seulement, le petit barman de service ce jour là n’avait pas quitté son poste et n’était pas intervenu quand ce baiser langoureux s’était transformé en scène de masturbation mutuelle. Gêné, et rendu impuissant par sa propre excitation, il continua d’observer lorsque la belle jeune fille assit l’homme sur la chaise qu’elle avait délaissé quelque minute plus tôt pour coincer le membre imposant de celui-ci entre ces deux magnifiques seins qui même de loin paraissaient fermes et opulents.

Elle continua de le branler sur sa poitrine sentant l’odeur du sexe de l’étranger qui l’attirait irrésistiblement.
Délicatement elle posa ses lèvres dessus puis engloba le gland, se retira, passa une langue gourmande dessus, le suça avec l’application d’une élève voulant impressionner son professeur. Il se sentait au bord de l’explosion mais il voulait garder le contrôle, ne pas céder aux provocations de cette jolie fille qui lui lançait par moment un regard malicieux. Alors il lui releva la tête et l’allongea sur les pierres encore chaudes de la terrasse. Son corps magnifique était baigné dans la lumière rouge du couchant, il lui écarta les cuisses, dévoilant à son regard de petites lèvres roses mouillées de cyprine et un clitoris gonflé. Il embrassa son clitoris, puis il passa une langue durcie sur celui-ci, lécha ses lèvres, goûta son liquide à la source même du petit trou. Elle essayait de ne pas bouger mais son corps était attisé de frissons, de délicieuses convulsions, elle ne pouvait pas s’empêcher de saisir ses seins à pleine mains, de se caresser et ses gémissement devenaient cris de jouissance. Le son de sa voix qui se brisait le rendait fou, et avait envie de l’entendre crier plus fort sans retenue. Il se redressa et la regarda, elle mordillait sa lèvre inférieure et un alizé balayait doucement son corps et ses cheveux. On aurait dit une déesse, il ne savait pas d’où elle venait, ni quelle langue elle parlait, mais l’entente charnelle entre eux était parfaite, aussi il su à son regard qu’elle voulait qu’il la prenne sur l’instant.
Il plaça sa verge à l’entrée trempée de son vagin, et la pénétra doucement. Son vagin était très étroit et il s’y sentit comme dans un fourreau chaud et légèrement trop petit. Cet enserrement était exquis, au fur et à mesure il accélérait le rythme la prenant avec une fougue chaque fois plus grande. Pour aller encore plus profondément en elle, il prit une de ses longues jambes satinées qu’il appuya sur son épaule. A ce léger changement de position, ses râles de plaisirs se doublèrent. Ses mouvements se faisant plus fort , plus déterminés il la sentit au bord de l’explosion.
Mêlé à un hurlement de plaisir il entendit :
- Give me more !!
Alors, il la retourna et commença à se branler sur la raie de ses fesses parfaitement fermes et lisses.
Il fit quelques va et viens profonds en ouvrant son sexe rose qui absorbait complètement son pénis. Puis il dirigea sa verge imbibée de cyprine vers l’anus qu’il pénétra doucement.

Elle accepte à petits cris, puis il la prend plus profondément, jusqu’à la mettre jusqu’au bout. Sa jouissance crée des contractions telles qu’il ne peut plus se retenir, il explose en elle. Au même moment le petit barman, assiste en première place au feux d’artifice de cette scène, sa main est sur l’extrémité de son sexe, et la jouissance le contamine. Les soupirs des trois contentements sublimes s’élèvent à l’unisson dans la nuit claire de l’île silencieuse. Quand le jeune employé relève les yeux, la jeune fille et l’homme ont plongé dans la piscine, ils échangent des baisers au langage secret et semblent déjà sous l’eau entreprendre une nouvelle danse .

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