Zac (2)
Je retrouvais mes camarades qui pour la plus part ne sétaient pas aperçus de mon absence et la soirée se poursuivi dans le vacarme habituel. Aucun ne remarqua ma démarche hésitante quand je pris place sur le canapé de molesquine. Cependant mes pensées étaient confuses. Le bouleversement capital qui venait de se produire avait engendré une ribambelle de questions que je me posais en boucle. Comment se pouvait il que jai cédé aussi facilement à lattrait dun individu aussi peu engageant ? Pourquoi lavais-je désiré si ardemment ? Et encore maintenant, même si lurgence était apaisée, je sentais la présence sourde de lenvie de cet homme, je ne pensais quà une chose cétait de me retrouver de nouveau dans ses bras. Mais que devais-je en conclure ? Et surtout quallait-il penser de moi ? Que jétais un mec facile qui se fait sauter par le premier venu, sordidement au fond des toilettes ? Cétait bien ce quil sétait produit et je devais laccepter et lassumer. De plus, je navais encore jamais ressenti un plaisir aussi intense que celui qui mavait été procuré par cet homme et jaurais voulu que cela dure plus longtemps. Je conservais la sensation de son membre senfonçant loin dans mon intimité, il mavait rempli très abondement et je sentais quune partie du liquide séminal ressortait et était en train de mouiller ma culotte, à tel point que je craignais que des traces humides apparaissent sur mon jean.
Je neus pas le loisir de me poser plus de questions. Soudain, comme surgi de nulle part, Zac fût debout devant moi et me toisait avec un sourire sur ses lèvres. Sans dire un mot, il saisit ma main et me força à me lever et le suivre, laissant derrière moi mes copains ébahis. Je nétais pas en état de résister. Il assura sa prise en entrelaçant ses doigts dans les miens. Cette façon de me tenir la main signifiait pour moi plus quun baiser. La situation était si étrange et excitante que jéprouvais aussitôt une vive érection.
La nuit était sombre, la rue mal éclairée et nos pas raisonnaient dans le silence brutalement assourdissant après lexcès de décibels qui remplissaient encore nos oreilles. Cétait un bourdonnement entêtant qui peu à peu sestompa dans la fraîcheur apaisante de la nuit. Ma main toujours dans sa main, nous tournâmes un coin de rue, puis un autre. Zac simmobilisa devant une jaguar rutilante. Il ouvrit la portière du passager et maida à minstaller sur le siège. Cette attitude fût pour moi une surprise totale, cétait le premier signe de considération quil manifestait à mon égard. Lintérieur de la voiture sentait le cuir de bonne facture dont les sièges étaient recouverts. Il sinstalla au volant et démarra. Il conduisait prudemment et en souplesse à travers les rues désertes. Jappréciais cette pondération qui me rassura sans trop savoir pourquoi. Je tournais discrètement la tête pour pouvoir observer le visage du conducteur. Son profile séclairait par alternance au rythme des réverbères que nous dépassions et je pouvais donc distinguer son visage concentré sur la conduite. Il était sérieux, grave, et je pensais aussitôt que je métais trompé sur son âge. A lévidence ce garçon nen était plus un depuis un moment, il était surement plus proche des trente ans que des vingt cinq que javais dabord estimé. Je regrettais davoir triché sur le mien car à lévidence il me croyait majeur et cest ce qui justifiait ma présence dans cette voiture. Je me devais de rétablir la vérité au plus vite.
La voiture vira subitement à angle droit et sengagea dans une ruelle à peine éclairée. Zac choisit la partie la plus sombre pour y stopper la jag. Il se jeta sur moi si brutalement que je ne pu esquisser le moindre geste pour le retenir. Des deux mains, il enserra mon cou et mattira pour un baiser des plus vigoureux.
Il défit les boutons de ma chemise avec une remarquable habilité, puis il entreprit de môter mon pantalon ce quil fît tout aussi lestement. Il expédia mes fringues au fond de la luxueuse limousine tandis que je faisais prestement glisser mon slip jusquà mes pieds. Cette fois jétais totalement à sa merci et je me surpris à penser que loin den éprouver la moindre appréhension, cétait la chose que je voulais le plus intensément. Mon corps en entier était à sa disposition et il ne se fît pas prier pour en prendre possession. Durant un temps quil mest impossible dévaluer, Zac me suça, me mordit, maspira tout ce quil lui était possible davaler. Je me sentis happé, digéré, tout mon corps cette fois fût enduit de sa sécrétion salivaire ; Jétais devenu pour lui un met succulent dont il se délectait en gourmet. Jétais trempé comme si, pendant un violent orage javais été obligé de courir sous la pluie. Cependant jétais loin dimaginer que lon pouvait subir un tel assaut et en ressentir un plaisir aussi intense. Pour finir, il se cala entre mes cuisses, souleva mon bassin et fît pénétrer son sexe dans mon rectum parfaitement disposé pour laccueillir. Il est vrai quil sétait appliqué durant de très longues et merveilleuses minutes à mélargir lorifice à laide de sa splendide langue. Durant cette opération, il avait tellement salivé que le liquide coula sur le siège en mouillant le cuir sur lequel jétais assis. Leffet humide sur mes fesses nues multiplia mon excitation, en même temps que les vigoureux coups de reins de mon amant faisaient glisser mon corps davant en arrière sur cette assise rendue instable. Jétais balloté comme un paquet, totalement dominé par ce garçon impressionnant de puissance, qui me baisait comme un dieu.
Il jouit en moi, au plus profond de mon intimité sans la moindre retenue. Son plaisir se manifesta par un long, un très long râle qui se prolongea durant un temps qui me parut interminable. Etait til possible que sa jouissance ait pu durer aussi longtemps ? Tout son corps avait frémi, pris de tremblements irrépressibles. Je navais pour ma part jamais ressenti quelque chose qui pouvait être comparable à ce que je venais de vivre. Jétais comblé, le fondement totalement rempli par sa bite qui y était encore plantée. Je la sentais palpiter en moi comme une bête insatiable et lubrique uniquement vouée à donner et recevoir du plaisir. En tout cas cest ainsi que je me représentais son merveilleux organe.
Zac membrassa de nouveau. Mais cette fois il y mit plus de tendresse. Nos langues sentremêlèrent et nos bouches se soudèrent hermétiquement pour échanger nos fluides avec délectation. Je pus étancher ma soif à cette source généreuse, aucun dégout, aucune répulsion, tout cela me parut naturel. Je lavalais comme un nectar délectable et subtil, un breuvage divin.
Cest à partir de ces instants que débuta mon admiration sans limite pour Zac. Je fus totalement séduit par sa capacité à satisfaire mes désirs les plus intimes. Javais rêvé souvent dun amant tel que lui, et je métais masturbé fréquemment en mimaginant faisant lamour avec cet être parfait et tout ceci venait de prendre soudainement une réalité étourdissante. Tout en lui était source de plaisir pour mes sens survoltés et ma sensibilité dadolescent. Son odeur, sa peau, sa bouche, son sexe, tout son corps memportait dans un tourbillon de sensations multiples jusqualors inconnues. Je mouvrais à lui, je lui cédais tout et pourtant jaurais voulu lui donner encore plus, être à lui de toute mon âme, comme aucun homme na jamais appartenu à un autre.
Mon amant se rajusta un peu et se remit au volant. Il mit le moteur en marche et nous quittâmes la ruelle pour sengager dans le boulevard Lundy qui parut éblouissant comparée à lobscurité de notre abri.
Après quelques instants, la voiture stoppa devant un immeuble cossu dans un quartier résidentiel du centre ville. Nous descendîmes et pénétrâmes dans le vaste hall marbré et luisant dune lumière indirecte du plus bel effet. Dans lascenseur, Zac pulsa le bouton au sommet de la rangée puis, se tournant vers moi, il passa ses bras autour de ma taille pour membrasser. Nous restâmes collés lun à lautre jusquà larrêt de lappareil. Durant le baiser javais gardé les yeux ouverts et scruté son visage bien éclairé par le plafonnier. Je remarquais des petites rides qui déjà irradiaient autour des yeux et sa peau nétait plus celle dun jeune homme. Les années avaient entamé leur ouvrage destructeur qui se manifestait par des aspérités et des imperfections nettement visibles, probablement des boutons dacné mal soignés qui constellaient le visage de petits cratères. Mais tout cela ne faisait quajouter a ce charme particulier qui me faisait si étrangement vibrer.
Lappartement transpirait le luxe, le vestibule était vaste, un large couloir distribuait les pièces de part et dautre .Zac me conduisit directement dans le séjour qui souvrait par deux larges portes vitrées. Il alluma une lampe halogène qui diffusa une lumière chaude au plafond dun blanc éclatant. Dans cette immense pièce tout était blanc. Les murs, le mobilier, le sol recouvert dune épaisse moquette. Seul un tapis sous la table basse formait une ile noire dans cet univers laiteux. Trois imposants canapés formaient un u devant une cheminée au style résolument moderne. Luxe et volupté, voilà quelle était ma première impression.
- Tu as soif ? Veux-tu boire quelque chose ? Me demanda t-il subitement.
Sa brusque interrogation me fît sursauter. Nous navions pas échangé la moindre parole depuis quil mavait abordé aux Lilas. Voulant prendre une contenance je répondis par laffirmative dune voix que je voulais décontractée mais qui me sembla terriblement fluette.
- Oui, jaimerais bien quelque chose de fort
si tu as.
Il sortit deux verres dun meuble bas quil rempli à moitié de whisky. Il men tendit un.
- Tiens, tu peux te mettre à laise, assied-toi là. Il me désigna un des profonds canapés.
Lui-même sinstalla confortablement juste à mon coté. Nous sirotâmes en silence le breuvage écossais et petit à petit un agréable bien-être se propagea dans tout mon corps. Je sentais la chaleur de sa cuisse qui frôlait la mienne, javais très envie de refaire lamour. Subitement il se leva et se dirigea vers la baie vitrée. Il resta planté sans bouger à observer les lumières de la ville en buvant son whisky par petites gorgées.
Jeus tout le loisir pour admirer lhomme, ses épaules larges, son dos évasé sur ses fesses superbement moulées dans son jean. Un frisson de désir me parcouru. Je me levai et allai le rejoindre. Me positionnant derrière lui, jentourais sa taille de mes bras. Jécartais du menton les longs cheveux pour déposer ma bouche sur son cou. Je léchais lendroit au gout légèrement salé. En même temps je débouclais sa ceinture et déboutonnais son pantalon. Je glissais ensuite ma main dans le slip et saisis son sexe pour le serrer par de légères pressions régulières au rythme des battements de mon cur. La caresse insistante ne tarda pas à produire son effet, lobjet durcit rapidement dans ma main et se dressa fièrement en débordant des limites du sous vêtement. Je le branlais encore quelques instants puis je descendis sur les testicules que je fis rouler dans la main lentement. Mon amant émit un soupir dapprobation, je remarquais que sa respiration sétait accélérée et que son bassin était en proie à une certaine agitation, frottant ses fesses sur mon sexe qui durcit à son tour. De ma main libre je soulevai la chevelure de sa nuque pour permettre à ma bouche de suçoter cette fois larrière du cou ce qui provoqua un frisson reflexe qui lui parcouru léchine. Son corps se mit à vibrer, stimulé par mes caresses et mes baisers, sa bouche entrouverte émettait une plainte continue qui provenait du fond de sa gorge. Cétait un râle de satisfaction et dacceptation de linsistante caresse que je lui prodiguais.
Je baissais franchement le pantalon et me mis à genoux sur la moquette laineuse. Jembrasais ses fesses rebondies, couvertes dune pilosité qui, comparée à la mienne, je trouvais abondante. Je les parcouru de mes lèvres et de ma langue. Peu à peu je séparais les deux hémisphères en enfouissant mon nez dans la profonde crevasse de sa raie. De mes mains, jouvris franchement le passage jusquà lorifice sur laquelle je plaquais ma bouche entrouverte. Je léchais à petits coups brefs le contour ridé par de fins sillons. Le méat était chaud et palpitait comme une bouche avide qui appelait à la pénétration, jexauçais son vux et forçais le passage élastique pour y faire entrer un index curieux. Il glissa à lintérieur aussi loin que possible. Je le fis coulisser à plusieurs reprises, lentement, en lui imprimant un léger mouvement tournant. Lanus se dilatait peu à peu. Zac se détendait, se laissant envahir par les agréables stimulations provenant de son bas ventre. Son sexe était tendu, et pointait droit devant comme un pic à glace affuté et vibrant. Le jeune homme prit ma main et mobligea à saisir sa hampe au bord de lexplosion. Jentamais une branlette lente et ample qui lui arracha un grognement de contentement. Cependant je ne devais pas précipiter les choses en le faisant venir bien trop tôt. Afin de calmer le feu qui le dévorait jétranglais le dard avec vigueur. Cela éteignit immédiatement son désir déjaculation en transformant le plaisir en douleur. Un petit cri in séchappa de sa gorge, il se plia en avant et tomba à quatre pates. Jen profitais pour lui écarter les pieds et introduire deux doigts de ma main libre dans son cul complaisamment offert. Cette fois Zac était à ma merci. Sollicité des deux côtés, je fis onduler son bassin davant en arrière au gré de mes envies. Il se laissait attoucher sans essayer de sy opposer, certainement satisfait de la manière dont les choses se déroulaient. Il poussa un cri et le premier jet de sperme décrivit une parabole avant de sécraser sur la table basse du salon. Le reste, je le recueillis dans ma main fermée autour du gland et lutilisais comme lubrifiant pour parachever la masturbation et prolonger lextase. Vaincu, il saffala à plat ventre, bras et jambes écartés, le front appuyé sur lépaisseur moelleuse.
Mon excitation était à son comble. Je pris position devant son visage et me masturbais de ma main abondamment souillée de sécrétion, enduisant complaisamment ma verge avant de la présenter à mon amant. Il obtempéra sans rechigner et avala le membre luisant au bout duquel pendait encore une goute épaisse. Il sen délectait, suçant avec une application qui me ravissait. Tout mon sexe était aspiré par cette bouche goulue et je nétais pas long à éprouver le violent orgasme qui me laissait à mon tour sans forces. Zac avalait sans sourciller la sécrétion que je lui fournissais sans rien retenir.
Je plongeais ma tête entre ses cuisses afin de le nettoyer complètement de la moindre trace, tandis que de son côté, il sappliquait à la même tache en gardant en lui mon membre à demi débandé. Cétait un soixante neuf étrange puisque pratiqué après la jouissance, mais qui nen était pas moins extrêmement agréable.
Nous nous accordâmes une longue pause durant laquelle jeu conscience de mêtre endormi et davoir fait des rêves confus.
Cependant, jamais depuis que javais lâge de raison, je ne métais senti aussi vivant. Une immense sensation de bonheur me submergeait et je prenais peu à peu conscience de limmense étape que je venais de franchir. Mes fantasmes avaient pris consistance depuis hier soir et ils se matérialisaient en la personne qui était allongée juste à mes côtés. Pour me convaincre que je ne rêvais pas je pris la main de mon amant. Elle était chaude. Je la portais à mes lèvres et déposais un baiser sur la paume. Lhomme tourna son regard dans ma direction. Nous nous dévisageâmes ainsi un long moment. Moi, je le désirais aussi fort que la veille aux Lilas et je lisais la même envie sur son visage. Lhomme mattira contre lui en menserrant la taille dun bras solide. Nos bouches se collèrent lune à lautre pendant quil se couchait sur moi. Son désir se manifestait par la façon spectaculaire dont son membre se dressait, dur et ferme contre mon ventre. Je fus surpris par lintense chaleur qui en émanait.
Jécartais mes cuisses le plus largement que je le pus en enserrant la taille de mon amant de mes jambes relevées très haut. Ce mouvement produit leffet que jespérais et le gland turgescent pointait maintenant sur la corole prête à souvrir à la moindre sollicitation. A cet instant, javais tellement envie de lui que je ne pus que le supplier de me prendre immédiatement, sans autre préparatifs ni précautions. Il fallait absolument quil entre en moi. Mais Zac avait bien compris lurgence de ma requête, étant, lui aussi impatient de concrétiser le violent attrait que nous éprouvions ; Dun vigoureux coup de reins il défonça létroit passage qui ne lui opposa quune très faible résistance. Il investit complètement la cavité rectale en progressant sans discontinuer jusquà la garde. La possession avait été brutale, complète et inéluctable. Cest ainsi que je désirais lui appartenir et jétais sûr à présent que cest de cette façon quil voulait me faire sien.
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