Amazones
Quand Richard entra dans le hall de lhôtel il fut agréablement surpris par la fraîcheur qui y régnait et qui contrastait avec la chaleur étouffante de lextérieur. Ce nétait encore que le premier jour véritablement estival de lannée et pourtant il se sentait déjà mal à laise. La chaleur ne lui convenait pas. Il demanda sa clé au comptoir et traversa dun pas rapide le large espace qui le séparait des ascenseurs. Lun des deux venait de se vider de ses occupants et il sourit à lidée deffec seul lascension des sept étages. Mais juste avant que les portes ne se referment, une femme le rejoignit dans la cabine. Un peu contrarié, Richard ne lui prêta guerre dattention, pensant déjà à la douche qui lattendait dans sa chambre. Cependant il fallut bien quil la remarque tant son allure était peu conventionnelle. Dabord elle était grande, très grande, plus que lui qui nétait pourtant pas un nain. Elle portait un tailleur strict gris perle, cintré à la taille et qui faisait ressortir la largeur inhabituelle de ses épaules. Richard sattarda à contempler la toison noire des cheveux qui dessinaient des boucles luisantes. Intéressé, il observa les hanches larges et les jambes longues et bronzées qui lui semblèrent exceptionnellement musclées. La jeune femme se sentant ainsi détaillée tourna résolument la tête. Ses yeux bleus acier se plantèrent dans ceux de lhomme comme pour le défier de poursuivre son inspection. Il en fût troublé, sentit une sorte dindéfinissable malaise lenvahir. Incapable se soutenir ce regard davantage, il lâcha prise. Cela faisait bien longtemps quil navait baissé les yeux devant qui que ce soit. Mais il ne douta pas longtemps, la suite allait être autrement plus surprenante. La jeune femme, voyant quelle avait pris lavantage, senhardit. Elle le saisit à la taille et le poussa sans ménagement contre le fond de lascenseur. Son regard resta cloué sur celui de lhomme stupéfié tandis quelle lui agrippait ses organes génitaux en les tordant brutalement, comme si elle voulait les arracher.
- Maintenant tu vas me nettoyer le minou avec ta langue parce que je viens daller aux toilettes et je suis encore souillée. Elle avait prononcé ces mots sur un ton dur mais calme, sans animosité particulière, cétait un ordre. Elle desserra légèrement létreinte des jambes ce qui permit à lhomme dintroduire son organe entre les lèvres épaisses et poisseuses. Il sexécuta, contraint de surmonter son dégoût, partagé entre la crainte et la consternation.
Richard la nettoyait encore quand lascenseur sarrêta. Les portes glissèrent. La femme se dégagea et saisit dans son sac sa clé à carte plastifiée. Elle baissa les yeux pour toiser Richard hébété et prostré à ses pieds.
-Je suis chambre 712. Si tu ny es pas dans vingt minutes tu le regretteras, Je sais que la tienne est la 704, déclara t elle dun ton lourd de sous-entendus.
Elle se dirigea vers sa chambre, Richard tétanisé la regarda séloigner de sa démarche chaloupée. Lorsquelle y entra, il se redressa et gagna la sienne, déconfit.
Pendant les dix minutes suivantes, il resta assis sur le lit, plongé dans un abîme de perplexité. Il était irrésistiblement attiré par cette amazone. Son corps superbe et son comportement pour le moins singulier, lexcitaient vivement. Il navait jamais rencontré de femme aussi forte et il ne soupçonnait même pas quil puisse en exister de semblables. Lidée était tentante de se rendre chez elle.
- Je savais que tu viendrais, tu es un faible, dit-elle dun ton doucereux.
Elle agrippa lhomme par les cheveux et lentraina à lintérieur de la chambre en le tirant derrière elle avec désinvolture, sure de sa force.
- Je suppose que tu aimerais savoir comment tu dois mappeler?
Richard dont la gorge sétait nouée ne put articuler la moindre parole. Il opina simplement du chef.
-Oui bien sur. Comme dorénavant tu es à moi tu devras mappeler maître! Pas Maîtresse, pas Madame, Maître. Ne me désobéit pas, jamais. Cest compris ?
-Oui, Maître.
Elle lui tapota la joue.
-Très bien ! Ce sont les seules paroles que je veux entendre sortir de ta bouche.
Richard rougit de honte davoir cédé avec une telle facilité.
-Maintenant je dois sortir. Tu vas mattendre ici.
-Oui, Maître.
-Pendant mon absence je tinterdis de bouger de lendroit ou tu es, sinon à mon retour, je te ferais passer le goût de la désobéissance. Elle se pencha et lembrassa sur la bouche en même temps quelle lui broya les couilles de sa main gantée de cuir. Elle enfila une courte robe noire également en cuir et un chemisier blanc, puis partit en verrouillant la porte, sans prêter la moindre attention aux gémissements de douleur derrière elle.
Une heure plus tard la jeune femme était de retour. Un homme entra à sa suite dans la chambre. Celui ci était très jeune, à peine vingt ans, mais grand et bien bâti. Certainement un sportif, avec de longs cheveux dorés et bouclés qui lui tombaient presque aux épaules.
Le jeune homme, stupéfié de voir Richard agenouillé nu sur la carpette, ne pût retenir sa question.
-Que lui arrive-t-il ?
- Je croyais tavoir dit de ne pas poser de questions, alors ferme là !
- Oui, mais
Le garçon neut pas le temps den dire davantage, la femme lui fouetta le visage du revers de sa main.
-Je veux que tu mécoutes très attentivement parce que je naime pas me répéter. A partir de maintenant tu vas faire exactement ce que je te dis et uniquement ce que je te dis, et tout cela sans que jentende un seul mot sortir de ta bouche. Sinon ce que tu viens de subir te paraîtra une douce caresse en comparaison de ce que je te ferais. A présent tu te déshabilles et tu te mets à genoux à lendroit ou tu es les mains sur la nuque et la tête baissée.
La femme avait éructé son discourt dun seul trait, sa bouche à quelques centimètres du visage de sa victime qui fût autant terrorisé par le souffle chaud et puissant qui en sortait que par les paroles prononcées. Richard avait assisté à la scène les yeux exorbités de stupeur, dans un étrange mélange dexcitation et de peur. Mais ce qui lintriguait surtout cest que cette femme lavait maté, lui, sans même avoir besoin de le frapper comme elle lavait fait avec cet autre homme. Elle lavait traité en petit garçon docile, tandis que lautre avait été corrigé comme un adversaire quil fallait abattre.
- Je suis certaine quon a été un vilain garçon pendant mon absence ! Continua la jeune femme en se tournant vers Richard. Et tu sais ce que maman fait à son vilain petit garçon quand il nest pas sage ? Non? Eh bien je vais te montrer, viens ici !
Elle sassit sur le bord du lit et dun geste autoritaire lui ordonna de se placer en travers sur ses genoux. Richard reçut ensuite une fessée telle quil nen avait jamais subit durant son enfance. La femme lui tanna la peau des fesses en frappant si sèchement les parties rebondies quelles ne tardèrent pas à prendre une teinte cramoisie. Sil avait encore le moindre doute de son rôle dans cette histoire, cette maîtresse femme venait de le dissiper de la manière la plus explicite. Il aurait du mal à sasseoir durant un bon moment !
Pendant ce temps le nouvel arrivant était resté immobile dans la posture qui lui avait était si durement imposée. Il avait assisté à lhumiliant supplice de son compagnon dinfortune, terrassé par la crainte et la cuisante blessure de sa propre défaite. Mais la douleur nétait pas seulement damour propre car son il gauche portait déjà les stigmates du bref pugilat et était à demi fermé par lhématome que la terrible gifle avait occasionné. Cette femme aimait frapper et elle cognait fort car elle lavait abattu dune seule gifle. Il avait beau se répéter cette phrase sans cesse dans sa tête, il ne pouvait pas le croire. Ce qui était absolument évident cest quen deux secondes toutes ses certitudes sétaient écroulées comme un château de cartes branlant. Il ne comprenait pas tout ce quil se passait mais ce dont il était sûr cest quil navait jamais été aussi humilié et cependant autant excité sexuellement, ce qui le plongeait dans un abîme de confusion et de honte. Il bandait comme jamais auparavant ! Son membre se dressait là, juste sous ses yeux, dans une irrépressible érection.
Malgré sa tête baissée, il sentit le regard de la femme posé sur lui.
-Que penses-tu de ma dernière trouvaille ? Dit-elle en sadressant à Richard. Il sappelle Antoine Jespère quil te plaît. En tout cas, lui il tapprécie déjà énormément à ce que je vois.
Ils regardaient tous les deux en direction du jeune homme prostré. Son visage était pale et trahissait une émotion violente. La pommette tuméfiée avait pris une étrange teinte violacée. Son sexe se dressait, incongru, énorme, presque obscène. Richard estima quil était dune taille au moins double du sien. Ce gamin était sacrement bien monté !
-Tu ne men voudras pas, jespère, si je lai un peu abîmé. Certains ont besoin dêtre secoués pour leur faire comprendre ce que lon attend deux.
Elle se leva et sapprocha de lui. Elle lui souleva le menton pour ausculter de prés son visage.
-Tu ten remettras vite si tu ne me causes pas de soucis. Du bout des doigts, elle palpait lecchymose, prenant un plaisir sadique à faire sursauter de douleur le jeune homme à chaque pression.
-Tu es très jeune mais tu es sacrément bien outillé, poursuivit-elle en regardant le membre congestionné. Jespère seulement que tu sais ten servir, sinon on te lapprendra. La femme plissa ses lèvres en un sourire ironique et plein de sous-entendus.
-Toi, approche, ordonna t elle à Richard. Assis toi là et écarte bien les jambes. Elle avait désigné un point juste devant lautre homme.
Les deux se faisaient face, la jeune femme se plaça derrière Antoine. Elle lui saisit la nuque dune main ferme et lobligea à se pencher sur le sexe de Richard.
-Susse le bien, je ne veux pas dun travail bâclé. Je te surveille.
Mais le garçon hésitait, jamais il navait pratiqué cet acte qui le dégoûtait profondément. Cétait un hétérosexuel convaincu. Mais cétait bien ce que cette femme perverse avait subodoré en lui, et cela expliquait sa présence en cet endroit. Lhumiliation nen était que plus grande.
Sous la pression qui écrasait ses vertèbres, il tutoya du bout des lèvres le gland de son partenaire. Sentant la forte résistance la femme accentua encore la pression de ses doigts enfonçant les ongles profondément dans la chair du cou. Le corps du jeune homme tressaillit et cette fois il avala franchement le pénis gonflé.
-En voilà une chochotte ! Ne me dis pas que tu as peur dune bite. Railla la femme.
Elle saisit le suceur par les cheveux et imprima à sa tête un tempo soutenu de bas en haut au risque de l.
-Voilà comment il faut faire, tu vois cest pas si difficile. Tu y prends déjà goût ! Allez continue tout seul, ensuite tu vas me faire le plaisir de tout avaler sans en perdre une goutte, en garçon qui à de léducation.
La main de la jeune femme descendit le long de la colonne vertébrale, elle palpa la croupe aux fesses fermes et musclées puis, sans préambule, elle lui introduisit le majeur dans lanus.
Le garçon, trop absorbé par lapplication quil mettait à la fellation, ne broncha pas. Il avait totalement capitulé et acceptait désormais de subir tous les outrages que sa tortionnaire jugeait bon de lui infliger. Elle le doigta ainsi avec ardeur jusquà ce que Richard, ny tenant plus, explose dans la bouche de son partenaire. Cependant elle poursuivit lattouchement simplement parce que tel était son bon plaisir. Lidée lui vint alors de samuser un peu avec ses garçons. Elle commanda à Richard de se placer dans la même position que son compagnon, puis elle introduisit deux doigts de chaque main dans leur trou du cul respectif. Elle les sodomisait ainsi simultanément. Devant elle, les deux corps prostrés formaient un étrange duo qui se balançait en rythme au gré de son humeur à elle. Jamais encore elle navait éprouvé un tel sentiment de puissance et de force. Jamais encore elle navait châtié deux mâles en même temps. De plus deux hommes jeunes et forts, dans la plénitude de leur virilité affirmée et sensément conquérante.
Elle les tenait au bout de ses doigts comme deux marionnettes, les faisant réagir à sa guise au tempo de cette si particulière sodomie. Ce traitement ne manquait pas de placer les deux compères dans un état de frustration intolérable tant leur excitation était grande. Leur dominatrice senti monter leur désir de se soulager, elle dégagea alors ses doigts et, passant ses mains entre les jambes, saisi les garçons par les bourses. La douleur émanant de leurs testicules compressés leur fit instantanément abandonner toute envie déjaculation. Ce fut une débandade générale.
-Mes petits chéris, vous croyez peut être que jallais vous laisser faire vos cochonneries sans mon autorisation ? Sachez que vous néjaculerez que sur mon ordre, et ne vous avisez pas de loublier, cest un conseil.
Elle dit cela dun ton léger, mais le sourire carnassier qui accompagnait ses paroles glaça le sang des deux hommes et ce dautant plus que la jeune femme tenait toujours dans ses mains leurs attributs virils meurtris. Elle les malaxa encore quelques instants puis subitement lâcha prise.
La jeune femme se releva puis elle se déshabilla tranquillement ne conservant que ses fins escarpins aux talons affilés. Elle se déplaçait dans la pièce sans prêter dattention particulière aux garçons étalés sur la moquette. Elle prit une douche, se remaquilla puis sassit tranquillement sur le bord du lit pour observer ses compagnons dun air pensif.
-Vous étés vraiment deux beaux mecs vous savez ? Virils et costauds, deux vrais gars !
La lourde ironie maniée par leur maître ne manqua pas denfoncer un peu plus les deux hommes dans les profondeurs de loutrageante humiliation quils subissaient.
-Savez vous que je nai jamais vu deux hommes baiser ensemble ? Non bien sur comment pourriez vous le savoir. Je veux vous regarder vous aimer tous les deux !
Les deux hommes se tournèrent lun vers lautre, interloqués. La femme se leva et avança vers eux.
-Peut être est-il nécessaire que je vous prodigue un petit encouragement à ma façon? Je croyais pourtant vous avoir fait comprendre que mes désirs nétaient pas négociables.
Elle se pencha et distribua une paire de gifles à chacun. Elle frappa froidement, sans colère excessive, ce nétait plus nécessaire, mais les coups étaient secs et firent mal aux deux hommes qui sempressèrent dobtempérer.
Richard se mit à quatre pattes, tandis que le jeune garçon se positionna derrière en lui écartant les fesses. Malgré lincongruité de la situation ou à cause de cela, il était terriblement excité. Sa frustration était si grande quil désirait réellement ce partenaire qui lui était imposé. Il du forcer le passage pour le pénétrer. Richard tressaillit en sentant le membre volumineux simmiscer dans son intimité. Une douleur si violente lui vrilla lanus, quelle lui fit pousser un long gémissement incontrôlable. Son orifice nétait absolument pas préparé pour recevoir pareil braquemart, il aurait fallu un lubrifiant efficace, mais de cela leur tortionnaire ne voudrait certainement pas en entendre parler. Elle était imperméable à ses suppliques.
-Ne tinquiètes pas, dit-elle, dans quelques minutes tu ne sentiras plus la douleur, et même tu en redemanderas jen suis sure.
Une chose était certaine, cest que cette femme avait une connaissance approfondie des hommes. Elle savait du premier regard jauger les males et savait exactement ce quelle pouvait en attendre et quel rôle chacun devait jouer. Il était évident que pour punir Richard elle lavait offert à ce type monté comme un cheval qui le sodomisait en ce moment sous ses yeux satisfaits. Le second, elle lavait avili et déstabilisé en un tour de main après lavoir sans grande difficulté attiré dans ses griffes. Sa violence et sa détermination sunissaient pour composer un cocktail de terreur qui paralysait ses victimes, les rendant dociles et malléables. Des esclaves dont ensuite elle abusait de toutes les manières possibles. La beauté de la jeune femme était latout ultime, la cerise sur le gâteau. Elle rendait sa victoire plus éclatante et la défaite des hommes plus blessante.
Les garçons continuaient à faire lamour sur la moquette épaisse de la chambre. Ils se faisaient face à présent et échangeaient dans le feu de laction des baisers langoureux et prolongés. Ils y mettaient une ardeur non dissimulée, gouttant sans gène aux suaves plaisirs des amours homosexuels. Tout en saccouplant, ils se caressaient mutuellement, semblant oublier pour un instant létrangeté des circonstances qui les avaient unis.
Leur maître, quant à elle, était satisfait du résultat. Elle se masturba sans vergogne au-dessus du couple en action. Si excitée que des gouttes de sécrétion vaginale, épaisses comme du sperme, maculèrent le visage empourpré de Richard. Dans leuphorie Antoine lécha avec gourmandise le liquide sur la face de son partenaire.
A lévidence les deux hommes ne se déplaisaient pas. Ils poursuivirent même les caresses au-delà de laccomplissement de lacte qui aboutit à la jouissance de chacun. Leur maître vint se joindre à eux. Elle simmisça entre les deux corps et passa les bras autour de la taille des deux amants. Elle les serra contre elle avec fermeté mais sans excès, désireuse de préserver lharmonie qui peu à peu enveloppait le trio.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!