Dépannage
Je suis routier et nous sommes un soir de semaine durant le mois de novembre. La marchandise nétait pas prête chez un client alors jai chargé tard. Il est 20 heures passées de quelques minutes, il fait nuit, il fait froid et il pleut. Bip bip ; bip bip
Il ne manquait plus que ça, lalarme du temps de conduite vient de se déclencher. Je conduis depuis 4h15 et je nai pas le droit de dépasser les 4h30. Pas de chance je suis encore à 40km de mon dépôt donc je vais devoir faire une coupure avant de rentrer. Je nai pas le choix et je cherche donc un parking. Voilà enfin le panneau « P » mindiquant un stationnement. Cest en bord de route (je déteste ça car on est secoué à chaque fois quun véhicule passe) et il y a déjà une voiture garée là. Jai juste la place pour me mettre derrière, ça ira bien pour faire ma pause de 45 minutes. On voit un peu de tout sur la route alors ça ne mintrigue pas trop de voir une voiture stationnée à cette heure tardive. Cest souvent que je vois des gens dormir dans leur voiture en milieu daprès-midi ou alors des voitures garées nimporte où car le conducteur est au téléphone.
Ca fait 2 minutes que je suis là et jécoute la radio dune oreille distraite quand japerçois un mouvement du coin de lil. Une forme venant de la voiture se dirige en courant vers moi et vient toquer à la porte. Jouvre la fenêtre :
« bonsoir » me dit une voix féminine. Je ne distingue pas très bien le visage de cette femme car il fait sombre mais la voix a un joli timbre.
« Euh
bonsoir. Je peux vous aider ? »
« Et bien oui. Dailleurs je croyais que cest pour ça que vous vous étiez arrêté »
« Bah non je nai rien vu. Je marrête car je dois faire une coupure »
« Ca fait presque 1 heure que je suis là et personne ne sest arrêté »
Jentends au son de sa voix quelle est un peu affolée.
« Quest-ce qui se passe ? »
« Jai un pneu crevé mais je narrive pas à le changer et je nai plus de batterie sur mon téléphone »
Génial je sens le coup venir.
« Montez dans le camion, jai des lingettes pour vous nettoyer les mains »
« Ah
ben
merci » et elle monte côté passager.
Oui je sais ce que vous vous dites : lui il a une idée derrière la tête. Et bien même pas, je lui ai proposé ça par pure gentillesse. Et mes pensées sont plutôt : quest-ce que ça caille, je suis gelé.
Bref nous sommes tous les deux au chaud dans le camion, elle se nettoye les mains et je peux enfin voir son visage. Elle est très ordinaire, une trentaine dannée, chatain les cheveux tombant sur ses épaules, un visage rond, des yeux marrons mais une bouche très bien dessinée. Ce nest pas le genre de fille sur laquelle on se retourne dans la rue mais elle nest pas moche non plus.
« Merci » me dit-elle avec un grand sourire.
Et là je bloque sur son sourire qui illumine son visage. Ca la change complètement. Je reste quelques secondes à regarder ce magnifique sourire. Elle voit que je lobserve et elle paraît gênée. Nos regards se croisent et il y a comme un flottement puis nous détournons le regard.
« Je suis désolé » dis-je.
« Ah
euh
merci » bredouille-telle.
Nos regards se croisent à nouveau, jai le cur qui palpite et je vois ses pommettes un peu rouges. Je me penche légèrement vers elle et elle aussi se rapproche. Cest juste que dans un camion il y a environ 80cm entre les deux sièges alors je me penche beaucoup et nos lèvres finissent par se toucher. Elle glisse sa langue dans ma bouche où elle vient jouer avec la mienne. Je suis en équilibre, je me tiens comme je peux au tableau de bord et je finis par glisser ce qui rompt le contact entre nos bouches. On éclate de rire ensemble.
« Assied toi sur la couchette ça sera plus simple »
« Non, non je vais y aller. Je nai pas lhabitude de ces choses là et je suis très gênée »
« Il ne faut pas être gênée. Ca ta déplu ? »
« Non bien au contraire mais je ne sais pas où jen suis et tout sembrouille dans ma tête »
« Ok pas de problème pour moi. Cest comme tu veux »
Elle veut ouvrir la portière pour descendre mais ny arrive pas. Je me penche au-dessus delle pour louvrir, je suis presque à quatre pattes sur elle, nos visages sont proches et
elle membrasse à nouveau. Nos langues se mélangent et je pose une main sur son sein que je caresse à travers son pull. Pendant ce temps une de ses mains vient se poser sur mes fesses et me les malaxe gentiment. Cette fois je crois quelle sait ce quelle veut. Je tire les rideaux pendant quelle enlève son manteau et ses chaussures. Le temps de me dévêtir à mon tour et elle est en soutien-gorge presque allongée sur la couchette. Je mallonge contre elle et je lembrasse, elle passe une main sous mon t-shirt dans mon dos ; ça me donne des frissons. On continue de se déshabiller tout en sembrassant. Cest tendre, langoureux et fougueux à la fois. On fait des acrobaties pour enlever nos pantalons et je me retrouve le visage juste devant ses seins. Je passe ma langue sur un téton puis je laspire doucement, je le gobe un peu plus, je fais rouler ma langue autour, jaspire de nouveau puis je passe sur lautre sein.
Il me reste quelques minutes pour finir ma coupure et cest à ce moment que je me rends compte que je ne connais même pas son prénom. Pas de prénom, pas de numéro de téléphone ; juste un très bon souvenir.
Seulement dans tes rêves !
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