Amazones (2)
Plus tard dans la soirée on entendit frapper à la porte d entrée. Seule la jeune femme ne fut pas surprise. Elle se leva et alla ouvrir de sa démarche puissante, sans même prendre soin de cacher sa nudité. Elle seffaça pour laisser entrer une femme vêtue dun long imper noir et coiffée dun chapeau dhomme également noir. Elles sembrassèrent comme le font deux amies intimes mais sans ostentation.
- Bonsoir Nicole, tu es dans une forme éblouissante, dit la nouvelle venue après avoir observé le corps encore luisant de sueur de la jeune femme. Sa voix était chaude et profonde avec des intonations rauques qui laissaient supposer que cette femme était bien plus âgée que son amie.
Elle effleura des bouts des doigts la hanche nue puis, comme un gourmet devant un plat irrésistible elle enserra la taille de sa cadette quelle attira fermement contre elle, écrasant sa bouche sur la sienne. Elle ne lâcha sa prise quune fois rassasiée, après plusieurs minutes dun baiser vorace.
- Cela fait si longtemps mon ange, bien trop longtemps à mon goût, lui susurra t elle à loreille.
La jeune femme se laissa caresser par les mains dures et osseuses. Un frisson de volupté lui parcouru léchine. Elle retrouvait peu à peu le souvenir des étreintes passionnément échangées autrefois, lorsquelles se retrouvaient pour faire lamour des nuits entières.
- Javais presque oublié à quel point tu es appétissante, ajouta t elle en la baisant dans le cou, mais je ne suis pas venu que pour cela. Montre-moi vite la petite merveille que tu as trouvée.
- Jai pensé à vous dés que je lai vu maîtresse Anne. Sachant à quel point vous étés friande de ces jeunes mâles, je crois que celui-ci vous conviendra.
Elles entrèrent dans la large chambre ou les deux hommes étaient allongés sur la moquette, se reposant de leur nuit particulièrement éprouvante. Ils navaient pas perdu une miette du dialogue des deux femmes et les propos échangés navaient pas manqué de les inquiéter.
Mais déjà Anne avait ôté son pardessus et son chapeau avec des gestes lents, elle les déposa sur le lit avec un soin qui pouvait sembler excessif. Cette femme aimait lordre. Elle sassit sur une chaise en face des hommes. Sa jupe noire remonta jusquà mi-cuisse, dévoilant une paire de jambes plutôt courtes mais au galbe superbe, moulées dans des bas de satin luisant. Elles se terminaient par des escarpins au bout pointu dune finesse extrême pourvus de talons aiguille exagérément hauts.
Elle se pencha légèrement en avant pour mieux observer les hommes qui navaient pas bougé. Le moindre de ses gestes était marqué du sceau de la justesse et de la sévérité. Bien quil fût difficile de lui donner un âge précis, elle devait avoir passé la cinquantaine, car son visage trahissait lirrémédiable usure du temps. Sa bouche était formée par des lèvres étroites dont la commissure retombait légèrement. Au-dessus de la supérieure, qui était fine comme une lame, se formaient de très nombreuses ridules. Tandis que linférieure, peu charnue, donnait au visage une dureté particulière. Des yeux noirs et excessivement marqués accentuaient encore cette impression de lourde sensualité. Ce nétait pas une femme à la beauté évidente, mais on concevait aisément quil soit difficile de lui résister. Son regard sattarda pesamment sur le corps sculptural dAntoine. Aussi loin quelle sen souvienne, elle avait toujours aimé les muscles. Lorsqu elle était petite fille, la vue des statues grecques avaient été à lorigine des ses premiers émois, lui causant de mystérieuses et agréables douleurs dans le bas ventre quà cet âge elle ne pouvait encore qualifier de jouissance. Plus tard elle ne se priva pas de provoquer ses premiers orgasmes en parcourant avec volupté des publicités vantant le mérite dappareils de musculation et dans lesquelles des jeunes gens, garçons ou filles, exhibaient fièrement leurs biceps gonflés.
- Toi le blondinet, approche !
Elle avait désigné Antoine dun léger mouvement du menton. Cela suffit pour que le garçon, impressionné, obtempère.
- Assied-toi là sur mes genoux, face à moi.
Il enjamba les cuisses de la femme et sassit juste au-dessus des genoux quelle avait écartés au dernier moment dune vingtaine de centimètres. Ses parties intimes pendaient dans le vide et le jeune homme se sentait très vulnérable, il sen inquiéta sans oser sy opposer, déjà si impressionné par le regard sévère posé sur lui quIl nosait pas regarder le visage pourtant à quelques centimètres du sien. Anne posa ses mains sur les cuisses fermes et les caressa lentement. La peau était douce et veloutée par des poils blonds presque invisibles. Puis elles descendirent jusquaux mollets saillants quelles palpèrent en expertes.
-Tu es un joli brin de garçon, dit-elle. Jeune et ferme, juste comme je les aime. Quel âge as-tu ?
- Dix huit ans madame.
-Magnifique vraiment, ajouta t elle, comme en se parlant à elle-même. Si jeune et déjà ce corps dadonis. Et tellement obéissent, je te félicite Nicole tu las préparé sans lui faire trop de mal. Il aurait été dommage que tu sois obligée dinsister davantage.
La jeune femme, qui été restée debout derrière la chaise, sourit, ravie du compliment.
Elle scruta le visage juvénile. Le parcourant du bout de ses doigts aux ongles longs et soignés. Elle descendit sur le cou puis flatta les pectoraux saillants en insistant sur les mamelons qui durcissaient à la sollicitation. Pour finir, elle empoigna solidement le garçon sous les fesses et lapprocha delle brusquement.
- Oui, je sais que ça te fait mal mon petit, mais cest nécessaire, car vois tu, plus tu souffriras plus tu mappartiendras, et plus tu seras mien plus je prendrais du plaisir avec toi. Crois-moi, il ny a pas dautre façon datteindre ce but et cest dans la souffrance que se forgent les chaînes les plus solides. Après cela ta vie ne sera plus jamais la même parce que ta confiance en moi sera absolue. Tu comprends ce que cela veut dire ?
Ladolescent acquiesça dun bref hochement de tête bien quil ne fût pas très sur den saisir toutes les implications. Mais les doigts douloureusement enfoncés au fond de son rectum étaient une raison suffisamment convaincante pour ne pas contredire ce qui avait été dit. Cétait aussi une raison suffisante pour obéir sans restriction car jamais il navait ressenti une douleur aussi vive, son cerveau en était comme embrumé.
La femme enjamba le corps étendu et sassit sur le ventre avec une douceur inattendue. Mais le temps du dressage était révolu et il était temps pour elle de prendre son plaisir. Elle se pencha et sécha des lèvres les grosses larmes qui coulaient encore sur les joues, puis elle baisa la bouche enfiévrée qui soffrait tel un fruit pulpeux. Elle le dégusta lentement et longuement, en gourmet qui connaît la valeur des bonnes choses. La garce savait exciter un homme et le garçon fut très rapidement en état de satisfaire ses caprices malgré la douleur encore vive qui le tiraillait. Dans un geste naturel son membre glissa à lintérieur du vagin ruisselant ou il senfonça sans efforts. Profitant de limpressionnant engin, Anne astiqua longuement sa vulve distendue sur lépaisse colonne qui comprimait le clitoris saillant. Elle sentit les prémices du plaisir lenvahir peu à peu, se diffuser dans le ventre et les reins. Alors elle serra ses jambes davantage autour de la taille de son jeune partenaire pour lencourager et le contrôler comme leut fait une cavalière experte sur le dos dun étalon dompté. Elle se redressa, se cambra pour sempaler bien à fond, exploitant toute la ressource du sémillant outil dont elle était maintenant lunique propriétaire. Car il était évident que ladolescent nétait plus quun objet de plaisir entre les cuisses de linsatiable femelle, quelle le façonnait inexorablement à la mesure de sa perversion en perturbant à jamais son épanouissement sexuel et émotionnel, nul ne pouvant sortir intact dune expérience aussi traumatisante.
Mais de cela la quinquagénaire sen souciait autant que de sa première petite culotte. Seul son plaisir et sa volonté dhumilier lui importaient. Du plaisir le garçon lui en donna, certes malgré lui, mais Anne ressentit un orgasme dune rare intensité. La jeunesse et la beauté de son partenaire, et la manière avec laquelle elle lavait totalement soumis à sa volonté, contribuèrent à atteindre un tel paroxysme. Jamais elle ne sétait sentie aussi puissante, aussi sure de sa force et de son savoir-faire. Dans ces instants là, elle aurait souhaité avoir un sexe dhomme entre ses cuisses afin de sceller définitivement sa possession de la façon la plus virile qui puisse être. Ce jeune homme avait de bien belles dispositions et il aurait certainement mérité dêtre lamant dun homme fort qui laurait satisfait comme il le mérite. Mais elle saura le combler, elle aussi. Il existait aujourdhui des imitations de grande qualité et elle savait sen servir.
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