Arnaud
Chère Françoise,
Arnaud sera-t-il présent à Paris à cette période ? Je ne te cache pas que jaimerais beaucoup le rencontrer. Depuis que tu mas envoyé sa photo je pense sans cesse à lui. Son beau visage hante mon imagination en incendiant ma libido. Crois-tu quil puisse ressentir une attirance pour moi ? Donne-moi ses coordonnées, je vais tâcher de le contacter pour envisager une rencontre. Je sais que de ta part il me reste peu à espérer. Tu mas nettement fait comprendre que jamais tu nenvisagerais une relation amoureuse avec moi. Cest pourquoi je me considère libre dengager une liaison passionnée avec ton fils. Je nentrevois pas que tu puisses en être jalouse, cest pourquoi je me confie à toi aussi librement et sincèrement. Mais jaimerais en savoir plus sur lui. Parle-moi de ses gouts, de ses désirs de ses rêves. A-t-il beaucoup damis ? Est-il fidèle, tendre, passionné ? Tombe-t-il facilement amoureux ? Peut-il tomber amoureux de moi ? Voilà des questions auxquelles jaimerais avoir une réponse.
Je ten supplie ne sois pas choquée par cette déclaration. Ne le sois pas non plus si Arnaud répond favorablement à ma demande et devient mon compagnon comme je le souhaite si ardemment. Lamour entre deux hommes est aussi digne de respect quentre un homme et une femme. Si la sincérité des sentiments qui les anime ne fait aucun doute, sil est partagé et envisagé avec sérénité, rien ne peut sopposer à sa réalisation et son épanouissement. Je suis bien décidé à aimer ton fils avec toute lardeur dont je suis capable. A le protéger sil le faut et lui donner toute mon affection. Je sais que tu peux avancer beaucoup darguments qui pourraient atténuer mon ardeur. La différence dâge en est une, mais quimporte un tel grief puisque lamour surpasse toutes les considérations. La pression sociale, les quen dira t on ? Cela va dépendre de nature des liens qui vont souder le couple que nous formerons. Sil est assez nourri damour, de passion, et de respect mutuel, il surpassera ces obstacles.
Bisous
Chère Françoise,
Je viens de recevoir, de ton fils, un mail qui fait suite à la demande que je lui ai faite et dont tu connais la teneur. Je dois tavouer que sa réponse ma donné entière satisfaction. Bien quempreinte dune réserve tout à fait compréhensible qui démontre la finesse et lintelligence du garçon, il me laisse toutes les raisons de croire à une suite très favorable de notre relation. Il sest montré enthousiaste à ma demande de rencontre et je vais lui proposer un rendez-vous pour les tous prochains jours. Jai du mal à cacher mon impatience. Ce quArnaud dévoile au cours de ces brefs échanges épistolaires mautorise à penser que notre entente est plus que certaine. Une convergence de vue comme celle qui se dessine entre nous est une chose rare et précieuse ; une pépite que nous nous devons de préserver. Je ten dirais davantage dans quelques jours.
Bisous
Très chère Françoise,
Cette fois nous y sommes. Nous nous rencontrons, Arnaud et moi, demain en début daprès midi. Je frétille dimpatience, jaimerais déjà y être. Je ne peux te décrire le bonheur et lexcitation qui menvahit en pensant que peut être dés demain soir, je serais dans ses bras comme il sera dans les miens.
Bisous
Chère Françoise,
Comment pourrais-je un jour te remercier davoir engendre une telle merveille. Je viens de passer la soirée la plus mémorable que je nai jamais vécu. Et je la dois à ton fils. Nous avions rendez-vous dans une petite brasserie du 15eme. Je suis arrivé le premier et je lai attendu durant quelques minutes pendant lesquelles mon excitation est allée grandissant. Enfin il est arrivé avec discrétion et beaucoup de distinction. Je lai adoré immédiatement. Nous avons bavardé un petit moment, mais bien vite il est apparut évident que nous avions bien mieux à faire. Javais repéré un hôtel sympathique et nous nous y sommes rendus sans attendre. Nous navons eu aucune difficulté à louer une chambre pour la nuit.
Nous avons poursuivi longtemps les câlineries, pour ma part je ne men lassai pas. Cependant Arnaud brusquement me renversa et, dans le même élan irrésistible, il me pénétra. Je dois tavouer avoir été quelque peu surpris par sa soudaine prise dinitiative. Ho, je ne men plains pas, bien sur, mais son comportement jusque là avait été empreint dune telle sérénité, de patience et de maîtrise de soi que son brusque changement dattitude ne manqua pas de me surprendre. Il est vrai quil lui était difficile à cacher son envie, et je dois te dire sans fanfaronnerie que javais fait ce quil fallait pour lamener à cet état dexcitation.
Si je te donne tant de détails, cest pour te faire découvrir cet aspect de sa personnalité. Je ne sais pas quels effets vont produire sur toi ces révélations, mais je tenais à ten faire le récit détaillé. D'autant plus que je trouve beaucoup de similitude de comportement entre toi et lui. Sa façon quil a eu de prendre les choses en main, de simposer dès les premiers ébats me remémore les instants torrides que notre relation, lorsque tes critères dexigence réduisaient considérablement mes prises dinitiative. Cest la peur de mal faire, de te décevoir puis la crainte que tu minspirais qui mavaient si impitoyablement émasculé heureusement au sens figuré du terme. La façon que tu as eue dinverser les rôles ma révélée cette facette de ma personnalité qui était profondément enfouie en moi.
Je ne veux ni ne peux avoir de secrets pour toi. Il y a longtemps que je te considère comme une maîtresse femme certes dure et intransigeante mais aussi terriblement intelligente et te faire mes confiances est pour moi un très grand honneur. Je noublierais jamais que cest à toi que je dois lincroyable bonheur de fréquenter Arnaud, et il me parait légitime de te le faire partager autant quil est possible. Te faire entrer dans notre intimité de couple est la façon la plus forte que jai trouvée pour te témoigner ma gratitude et mon dévouement. Je nai pas besoin de te rappeler à quel point je te suis soumis et soucieux de te plaire en tout. Si tu trouves tout ce luxe de détails excessif, je tacherais datténuer mes propos.
Bisous.
Chère Françoise,
Je poursuis le récit détaillé des événements que tu sais.
Après ce premier assaut si puissant et prolongé il nous était indispensable de récupérer nos forces lun comme lautre. Malgré sa jeunesse et sa vitalité, Arnaud ressentit le besoin de souffler. Pour ma part, jétais éreinté comme après un interminable mais salutaire effort. Le jeune homme se désaltéra au petit frigo de la chambre dans lequel il dénicha deux petites bouteilles deau. Il en but une et me tendit la seconde. Pendant cet intermède, il mavoua avoir rarement connu un tel orgasme. Il avait fait lamour mais sans atteindre la moitié du plaisir quil venait de ressentir. Tu te doutes bien quun tel aveu me combla daise et attisa encore sil en était nécessaire mon ardent désir pour lui. Sans attendre, je magenouillais à ses pieds pour le remercier comme il le méritait. Je saisis son membre encore souillé et flasque pour le mettre sans attendre dans ma bouche. Aussitôt je le sentis gonfler et reprendre sa rigidité. Il se dressa devant mes yeux comme une hampe de dau ; très droit et très long avec de fines veines bleues qui serpentaient sur toute sa longueur. Je navais encore jamais vu un sexe plus beau que celui de ton fils. Cest une colonne parfaite couronnée par un gland saillant comme le carreau dune flèche. Un objet taillé pour sintroduire dans les orifices les plus étroits et donner du plaisir à tous ceux quil consent à honorer.
Je suçais longuement le superbe dard durci et congestionné par le sang juvénile qui circulait dans ses veines. Il en émanait une chaleur douce qui rayonnait sur ma langue et excitait mes papilles. Je salivais abondement, enduisant la peau tendue qui brillait à la lumière de la lampe toute proche. Je me régalais en le parcourant des lèvres. La peau était dune douceur extrême au goût légèrement vanillé des plus agréables. Je massais doucement les testicules recouverts de poils blonds très doux. Javais la sensation de faire rouler dans ma main des abricots veloutés et si appétissants que je les gobais tous les deux en même temps. Ils memplissaient la bouche mais je pus les malaxer longuement. Je ne minterrompis que lorsquArnaud commença à émettre des petits râles annonciateurs déjaculation toute proche. Ce nest pas ce que je voulais à cet instant. Je mallongeais sur le dos et jécartais les cuisses. Il ne pouvait pas refuser une telle invitation et il ne se fît pas prier pour y répondre. A genoux sur le lit, il positionna mes jambes sur ses épaules et se pencha en avant pour soulever mon bassin à hauteur du sien. Il pût ainsi me prendre avec aisance et senfoncer en moi dun magistral coup de rein. Mon anus était cette fois parfaitement dilaté et préparé à accueillir de nouveau le plantureux envahisseur. Celui-ci senfonça dun seul élan sans difficulté, lubrifié par la salive dont il était encore imprégné. Il coulissait sans heurts avec des aller et retours amples et profonds. Le membre ferme venait buter au fond de mon rectum avec la régularité dun métronome, ce qui ne tarda pas à provoquer un embrasement de mon bas ventre. Quelques minutes plus tard, je ressentais un orgasme si inattendu et brutal quil mébranla des pieds à la tête. Jéjaculais soudainement et en abondance puis Arnaud répartit de sa main le foutre sur ma poitrine et sur mes poils pubiens. Il ne tarda pas à venir à son tour, me suivant de peu dans lextase, mais cette fois il cria franchement. Sa voix était rauque et semblait provenir du fond des tripes. Jen fus très impressionné et même un peu effrayé par ce râle de plaisir guttural. Le garçon saffala sur moi, épuisé damour, encore haletant et frissonnant tant le plaisir ressenti avait était intense.
Je le serrais fort contre moi avec mes bras et mes jambes et je léchais son visage brûlant. Peu à peu lémotion sapaisa. Il ferma les yeux et je déposais sur la bouche de mon si merveilleux amant un baiser dune infinie tendresse.
Nous nous rencontrâmes à nouveau le surlendemain. Cette fois il se rendit directement à mon appartement dont je navais pas hésité à lui donner ladresse. Le garçon avait su gagner toute ma confiance et je navais aucun doute pour ce qui était de son sérieux et sa volonté à poursuivre et raffermir la relation torride que nous venions dinitier. Nous étions vendredi et jespérais, sans oser y croire, quArnaud pourrait me consacrer tout le weekend. Il arriva à lheure convenue ce qui ne me surprit pas. Il gravit les deux étages à une vitesse foudroyante car lorsque je me rendis à la porte, sitôt après son coup de sonnette, il était déjà derrière avec un bouquet à la main. Il me le tendit sans dire un mot et je le pris par reflexe, un peu interloqué tout de même : cétait la première fois que lon moffrait des fleurs. Le bouquet était splendide, composé de douze roses dun rouge violacé très profond. Je trouvais son geste dune extrême sensualité et il me toucha bien plus que je ne peux le décrire. Jen fus ému et très excité aussi. Lui, sembla un peu embarrassé par lémotion quil avait suscitée et quil métait difficile de cacher. Mais le voulais-je vraiment ? Car en vérité jétais flatté dêtre ainsi traité comme une maîtresse du siècle dernier, à lépoque ou, offrir des fleurs à lêtre aimé cétait lui déclarer sa flamme et tout son amour. Cest pourquoi jen fus si bouleversé. Je me pendis à son cou pour lembrasser avec effusion. Ce fût un long baiser échangé par deux hommes passionnément épris.
Nous avons fait lamour aussitôt, embrasés que nous étions par le désir de se donner lun à lautre. Tout comme le premier jour, ce fût à la fois doux et violent, calme et frénétique. Nous alternâmes les moments de folie sexuelle enflammés avec les tendres caresses.
Son corps est pour moi un enchantement de chaque instant. Je découvre des trésors cachées, des endroits si merveilleusement voluptueux que ma raison semble chavirer dans un bonheur abyssal. Il a une musculature saillante et pourtant harmonieuse, visiblement travaillée par de nombreuses et fructueuses heures dexercices appropriés et parfaitement contrôlés. Le tout est enveloppé dans une peau souple et dorée dune douceur inconcevable que jamais je ne me lasserais de caresser. De sa toison pubienne dorée et touffue, surgit ce dard sublime, cet organe droit et ferme qui ne demande rien dautre que dêtre happé par tous les orifices voués à son usage exclusif. Il se dresse, dur et rigide tel un conquérant impérieux, bandé comme on arc prêt à décocher sa flèche droit sur la cible. Cest un outil damour chauffé à blanc prêt à donner du plaisir à celui qui a la chance den être honoré. Jai linsigne privilège dêtre celui-là.
Son corps pèse sur moi de tout son poids, ses lèvres brûlantes parcourent mon cou en y déposant des baisers appuyés. Son bassin ondule et sactive entre mes reins afin que son sexe me ramone en profondeur. Arnaud me fait lamour depuis une éternité, depuis toujours. Le temps ne compte plus, il sest arrêté depuis quil était entré en moi et que nos poitrines trempées de sueur se sont collé lune à lautre. Je noue mes pieds sur ses fesses, en remontant très haut mes genoux et emprisonne ses flans entre mes cuisses. Cela ne lempêche pas de poursuivre sa pénétration ample et puissante, mais mon bassin se soulève alors au rythme de ses coups de reins. Il me semble que tout mon corps est bousculé par la puissance quil donne à son mouvement. Il me défonce de cette façon si particulière quil à de sengouffrer dans mon intimité et conquirent sublimé par le désir ; par cette inébranlable volonté de jouir au plus profond de mon être, comme si le fait de déposer sa semence au cur de mon ventre revêtait une importance capitale à ses yeux.
Toute femme qui serait aussi profondément pénétrée, ne tarderait pas à être inexorablement fécondée. Comment un ovaire normalement constitué pourrait-il résister à de tels assauts, à une aussi abondante offrande de la précieuse semence. Voilà quelles sont mes réflexions à linstant même ou mon amant expulse avec force le produit de ses testicules tout au fond de la sombre caverne que jabandonne à sa discrétion et son usage exclusif désormais. Cest à cet instant que je prends la ferme résolution de me vouer corps et âme à Arnaud, pour le temps quil acceptera de faire de moi son compagnon, et dêtre pour lui la maîtresse la plus dévouée et la plus fidele quon puisse imaginer. Car nul besoin pour moi de chercher ailleurs ce que mon superbe amant me donne si généreusement. Je sais déjà que je ne trouverais jamais de compagnon plus passionné et si intensivement actif.
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!