Romain Et Sarah 10 (La Fierté De Son Mari...Et Maître)
Tends-moi ta main, chérie. Celle où tu tiens ta p'tite culotte.
Je mexécute. J'ouvre mon poing. Je me rends compte que depuis tout à l'heure, je serrais de toutes mes forces le sous-vêtement, un peu comme si j'avais été délibérément déchaînée et que j'étais rageuse. J'espère que la lingerie reste imbibée, détrempée par ma cyprine. Si Romain m'a donnée cet ordre, c'est qu'il sous-entendait sans équivoque qu'il voulait obtenir ma culotte HUMIDE, avec ma mouille dessus. Ça allait de soi. Je capitule, je me déclare ville ouverte. Je n'ai ni la force, ni le mental pour lutter. Il m'a vaincue, à l'usure. Ce que je veux, désormais, c'est m'abandonner, m'offrir entièrement à lui. Et même si je suis muette, digne soumise à lui, mon cur, mes yeux et mon sexe revendiquent, bec et ongle, mon envie insatiable, inexorable de lui.
Je m'exécute, c'est tout.
La transmission se fait en silence, au nez et à la barbe du serveur beau gosse. Sans être brusque, Romain me prend le sous-vêtement des mains. Un coup dil furtif à ma petite culotte, et puis, l'instant d'après, voilà qu'il braque ses yeux dans les miens. Il ne me lâche plus.
Sarah. Regarde-moi.
Je m'exécute. C'est l'ordre qu'il me donne. J'adopte de nouveau une attitude fière, un port altier. C'est ça qu'il sous-entend, à travers son ordre. Il ordonne, j'obéis. Il demande, je fais.
Je tourne légèrement le regard, histoire de le frotter à celui de mon mari. Et là, la réalité me ratt, me frappe en pleine figure. Le regard est brûlant, on-ne-peut-plus intense. Ça veut tout dire. Je ne sais que trop bien ce que ça signifie. Oui. Je lui plais. Je suis belle à ses yeux. Il me désire. Il a envie de moi. Il est toujours aussi amoureux de moi.
Tu es tellement belle, Sarah. Je
Je
Je suis si fier d'être ton mari. Je veux t'honorer. Ma
femme. Aaah
J'ai les yeux qui me piquent. Romain me touche. Je suis fière, moi aussi.
Chéri
Tu sais que jaime tout ça autant que toi. Je suis fière dêtre ta femme, Romain. Oui. Fais de moi tout ce que tu veux ce soir
Ah
ouais? Tout ce que je
veux? Cest bien ce que tu viens de dire, Sarah?
Hmm
Hmm
Al
ors
Puisque tu le dis
Jen prends note
Tu sais que je suis à laffût quand tu dis des trucs comme ça. Tu as bien entendu, Sarah?
Ou
Oui
Comment? Jai pas bien entendu, là.
Oui, Ro
main.
Bien.
Le serveur beau gosse de tout à lheure arrive à notre hauteur. Il me regarde. Linstant daprès, il regarde Romain. Et il me regarde de nouveau. Jai les seins nus. Mais
Nous sommes dans un établissement libertin. Donc, il nest pas étonné de croiser des femmes ou
des hommes nus. Ça arrive. Ses yeux sarrêtent sur mes seins. Je nen porte pas ombrage. Je suis
flattée. Je me doute bien que Romain est aux aguets, évidemment. Je prends un nouveau coup de chaud. Jai beau aimer que lon me regarde, qui plus est, dans ce contexte
Ça ne mempêche pas de rougir. Et là, je suis persuadée que ça ne doit pas rater: Romain ne doit pas en perdre une miette
Un regard furtif dans sa direction
Je le vois sourire. Ça lui plaît. Voilà. Jen étais sûre. Mais
je suis fière de voir que sa «petite» femme
sa «petite pute» ne plaît pas seulement quà lui. Ça me donne encore plus envie de jouer, en toute complaisance, en sa compagnie. Oui. Je le veux.
Madame, Monsieur. Vos apéritifs. Je repasserai tout à lheure, avec notre carte, pour votre repas. Je vous souhaite une
agréable soirée.
Il nous sourit, prend congé de nous et se remet à son service. Je le suis un instant des yeux. Ses yeux sur mes seins
Jai encore en tête ce passage
Encore un à qui ma petite poitrine en poire a fait tourner la tête
Pauvres diables, les hommes, décidément
Tous les mêmes
Dès quil est question dyeux de biche, de nichons, de chatte, de cul
là, ils répondent présents. Évidemment, hein! Note pour moi-même. Note à toutes les femmes. De le voir comme ça, mon homme
Satisfait
Épanoui
Fier
Ça me réchauffe le cur. Ça ravive de plus belle le feu qui brûle à lintérieur de mon corps et qui me ravage jusquà la moelle. Cest LA soirée. NOTRE soirée.
Sarah. Assieds-toi.
La voix de Romain est grave. Dure. Presque dénuée démotion quelconque. Ah
Voilà quil se remet dans la peau du dominant. Très bien. Je le regarde. Il me regarde. Sa voix a beau être froide
Un sourire narquois apparaît sur le visage de lhomme que jaime. Un sourire
satisfait.
Ah Sarah
Sarah, Sarah, Sarah
Tu peux pas ten empêcher, de faire tourner la tête des hommes, hein! Ton homme ne te suffit pas, cest ça? Ils tombent comme des mouches dès quils te voient. Dans la rue
Ici
Sa
lope! MA sa
lope. Ne loublies jamais.
Ja
mais. À TOI. TA salope, chéri.
Tu es une belle «petite» sa
lope, ce soir
Ou
Oui, Romain
Je suis une
TA belle «petite» salope.
Bien.. À présent, assise.
Je remarque que ma chaise est tirée. Romain a beau se montrer dominateur ce soir
Il nen est, il nen reste pas moins galant. Il est mon mari, dabord et avant tout. Il ny a pas à se poser de question. Jobéis. Cest aussi simple que ça. Alors
Je massieds. Courtois, galant comme il lest
Romain attend que je sois à mon aise afin de rapprocher ma chaise de la table. Le contraste quil montre est saisissant. Je mexplique: il endosse le costume dhomme dominateur ce soir, et pourtant
il sait rester à mes petits soins.
Là. Je suis bien installée.
Un frisson me parcourt le corps. Ma peau se couvre de chair de poule. Je nai pas dix mille questions à me poser. Je sais bien évidemment à quoi cest dû. Je suis nue! Jai un tout petit peu froid. Mais jaime ça. Être nue
Offerte aux regards, de mon mari, des autres libertins et libertines présents au club ce soir. Je le veux.
Chérie
Mon amour
Mon unique amour
Aah
En-fin
Tu es là
Et tu es encore plus
excitante, comme ça
Jai envie de toi. Oui, Sarah. Jai
envie
de
toi.
Je viens juste de me dire que je suis frileuse parce que je suis dans le plus simple appareil
Quand il me dit ces mots-là, Romain
Cest simple: tout mon corps se réchauffe. Je me sens belle. Je me sens aimée, désirée. Je ne sais que trop bien que cest le cas. Je ne réponds plus de rien. Et là, je mets mon conscient en mode «off». Je fais abstraction de presque tout et je profite pleinement de la soirée. Cest tout ce quil mimporte.
Une fois que je suis on-ne-peut-mieux, Romain va à son tour à sa place. Mais avant, il veille à ce que je sente bien son passage, son déplacement. Et vu que je suis nue, ma peau est dans sa ligne de mire. Et quand il passe dans mon dos pour me contourner et ainsi rejoindre sa place, je ne peux que le sentir. En fait, je sens son doux baiser, du bout des lèvres sur ma nuque. Une nouvelle fois, je frissonne. Mon corps s'embrase. Ma peau se couvre de chair de poule, plus que jamais. Je gémis. Je ne réponds plus de rien. J'aime ce baiser, si intime et pourtant
Nous sommes en public
J'aime le contact de Romain sur ma peau. C'est MOI, SA reine de la soirée. NON! SA reine de tous les jours! Il n'y a que lui qui me touche. Qui me touchera ce soir. À la seule évocation en moi de cette pensée, c'en est déjà fait.
Je ne sens plus les lèvres de mon cher et tendre. D'un côté, je suis frustrée parce que j'aime qu'il embrasse, je raffole des caresses qu'il me donne, je jouis des égards dont il m'honore. Et
d'un autre côté
j'ai l'intime conviction que le prochain contact
les prochains attouchements seront
L'espace d'un instant, ça me traverse l'esprit et je prends un coup de chaud. Sans que je ne puisse y faire quoique ce soir, je me mords la joue pour réprimer le désir qui bouillonne en moi et ses effets qui me ravagent. C'est peine perdue. Je glousse. Je gémis, encore. Je suis définitivement une «petite chose perdue». La «petite chose perdue» de mon mari, Maître d'un soir.
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