Damien 63 - Les Routiers

Deux mois passèrent pendant lesquels je n'eus aucune autres aventures.
Pourtant mon cul avait énormément besoin d'être de nouveau défoncé par une bite bien raide, chaque fois que je me lavais dès que je touchais mon anus, je sentais une douce chaleur enflammer mon bas-ventre.
J'avais beau m'empaler sur des godes, ce n'était pas suffisant, il me fallait un homme, je voulais que des mains pétrissent mon corps, qu'un membre bien chaud et vivant aille et vienne en moi et crache sa liqueur au fond de mes entrailles, je voulais sentir peser sur moi un mâle, un ventre claquer sur mes fesses, des lèvres écraser les miennes, une langue s'enrouler autour de la mienne, le cri de jouissance de l'homme en rut quand il se déverse, bref je voulais faire l'amour.
Quelques jours passèrent encore et n'y tenant plus, je me dis qu'il fallait que je fasse quelque chose, j'avais lu dans des revues qu'il se passait pas mal de choses avec les routiers, comme nous étions Vendredi je me résolus à partir en week-end en stop, je verrai bien.
Arrivé à l'entrée de l'autoroute du sud, je me mis à faire du stop chaque fois qu'un camion passait.
Environ deux heures après un semi-remorque s'arrêta, le chauffeur était un homme d'une cinquantaine d'année et je vis tout de suite que je n'avais pas tapé à la bonne porte, c'était un homme jovial mais pas du tout le genre de ce que je recherchais et quand il me demanda où j'allais je lui répondis AUXERRE.
Le trajet s'effectua dans la bonne humeur, quand il me déposa à une bretelle de sortie, je fis mine de partir et quand il eut disparu je revins et recommençai, je fus pris encore par deux camionneurs ne répondant pas à ma quête, ce petit jeu m'amena jusqu'à LYON vers 3 heures du matin.
Une demi-heure après, un énorme poids lourd s'arrêta, il débarqua un jeune garçon et le chauffeur me demanda ma destination, au premier coup d’œil je sus que cette fois-ci c'était la bonne, je lui dis MARSEILLE au hasard, il me dit de monter, je m'installai à ses côtés dans une cabine surchauffée, l'homme démarra.

Il était très grand et avait des bras énormes où les muscles saillaient, il me tendit un paquet de cigarettes et d'une voix musicale du midi me demanda "Alors comme ça, tu fais du stop
pour passer le week-end dans le sud ?
- Oui, j'ai envie de voir la mer de temps en temps.
- Tu as raison, il faut prendre du bon temps tant qu'on peut.
- Tout à fait d'accord.
- Nous y serons vers 9 heures, j'espère qu'on fera un bon
voyage ensemble.
- Moi aussi.
- Il fait un peu chaud, tu peux te mettre à l'aise".
J'ôtai mon blouson et mon pull et restai en tee-shirt, lui était torse nu et en short, dans la conversation je vis bien qu'il prenait souvent des stoppeurs, il déboucha deux bières en conduisant et m'en offrit une, deux ou trois fois quand il passa les vitesses sa main frôla mon genou, je restai impassible me demandant comment il allait faire pour me faire comprendre ce qu'il voulait.
Ça faisait trois quart d'heure que nous roulions quand il se mit à me raconter de blagues, bien sur toutes tournaient sur le cul, mais je remarquai qu'elles étaient plutôt tournées homo, chaque plaisanteries étaient ponctuées d'un éclat de rire et chaque fois il me mettait une claque sur la cuisse, à la dernière sa main resta posée sur mon genou je ne fis rien pour me dégager, c'est alors qu'il me dit "Ça te dirait si on
passait un bon moment ensemble ?
- Pourquoi pas.
- On pourrait voir ça comme le prix de ton transport. Hein ?
- Bien sur, ça me parait logique".
Lâchant ma jambe il ouvrit sa braguette, il ne portait pas de slip et une queue épaisse toute érigée apparut, posant sa main sur ma nuque il m'indiqua ce qu'il voulait, comme je me penchais vers son sexe turgescent, je sentis une odeur de sperme "Eh oui, celui que j'ai déposé avant de te prendre y
est passé aussi".
J'enfournai l'objet de ma dévotion et me mis à monter et descendre dessus tout en le mordillant et en enroulant ma langue autour, sa main toujours posée sur moi mon homme rythmait la cadence à laquelle il voulait que je le suce.
Sous les effets de ma fellation lente, la bite grandit encore, la main quitta ma nuque et se glissa sous moi, il défit mon pantalon, je me levai légèrement et ma culotte ainsi que mon slip glissèrent au bas de mes chevilles, cela faisait tout drôle d'avoir le cul à l'air dans cet habitacle tout en entendant le moteur vrombir, un doigt inquisiteur s'insinua entre mes fesses et vint titiller mon anus, celui-ci s'ouvrit aussitôt sous la caresse "Oh là là !! On dirait que ça fait
longtemps que ce pauvre cul n'a pas été fourré, il a une
grosse envie, ne t'inquiètes pas je vais bien te bourrer,
comme ton fion a l'air tout aussi accueillant que ta
bouche, je sens qu'on va bien s'entendre tous les deux car
tu suces vraiment comme une déesse, rien à voir avec
l'autre de tout à l'heure, d'ailleurs vu comment il suçait
j'ai renoncé à tester son cul".
Pendant qu'il parlait son doigt m'avait pénétré et coulissait dans mon cul, une douce chaleur avait envahi mon bas-ventre et affluait vers mon visage par vagues, je me mis à pomper le phallus plus vigoureusement, ma croupe était brûlante et j'avais besoin qu'il m'ouvre entièrement le fondement, un deuxième doigt vint rejoindre le premier puis un troisième et un quatrième, l’œillet béant je me mis à rouler des hanches.
Je sentis le camion décélérer et s'engager sur la droite pour enfin stopper, à cet instant plaquant ma tête contre son pubis, mon mec éjacula en feulant, je reçus une formidable giclée de foutre au fond de la gorge que je bus avec délice.
André car c'était son prénom me releva et me dit "Viens
déloques-toi, allons sur la couchette, on sera mieux".
Il enleva son short et ses espadrilles tandis que je finissais de me déshabiller, il monta et je pus vérifier que je ne m'étais pas trompé, cet homme était musclé et très athlétique, une fois nu je le suivis dans cette minuscule chambre.
Comme je m'allongeais aux côtés de mon amant, je vis qu'il n'avait pas débandé, maintenant qu'il était étendu je pouvais voir son sexe entièrement, il était non seulement épais mais aussi très long, quand à ses testicules ils étaient gonflés pleins de sève, je portai ma main à son entrejambes et me mis à caresser ses bourses légèrement, se cambrant mon homme respira plus bruyamment, soudain il me prit dans ses bras et me mit sur le dos, couché sur moi il écrasa mes lèvres, ma bouche s'ouvrit, nos dents s'entrechoquèrent, nos langues se nouèrent et nous échangeâmes un baiser enflammé.
Quand il m'abandonna j'avais les joues en feu, il me dit de me mettre à quatre pattes au bord du lit, il se positionna derrière moi, le priape dressé se glissa dans le sillon de mon fessier et se posta contre ma corolle affamée, d'un petit coup de reins il fit pénétrer son gland turgescent, bien que très ouvert je ne pus m'empêcher de laisser échapper un cri de douleur quand son bout durci écarta mes chairs, posant ses mains sur mes hanches mon mec s'enfonça en moi lentement, il me sembla que l'intromission dura un temps infini mais quand je sentis contre mes fesses les poils follets de son pubis je sus qu'il était entièrement en moi, André s'immobilisa, je sentais le membre palpiter au plus profond de mon corps.
Petit à petit mon sphincter se décontracta et une lame de désir me submergea, je tendis mon arrière-train vers ce merveilleux vit qui m'obstruait le fondement, à cet instant mon amant se mit à aller et venir lentement m'arrachant des petits cris à chaque passage.
Sous les assauts répétés de mon homme mon anus céda complètement, à présent le phallus coulissait en moi sans gène aucune, j'avais rejeté la tête en arrière et savourais pleinement la montée du plaisir dans mon être, André me possédait de toute la longueur de son pénis sortant presque entièrement de moi pour replonger jusqu'à la garde la seconde suivante, dans l'état de manque où j'étais je ne fus pas long à sombrer dans l'univers de la jouissance, le canal complètement éclaté je râlais sous les coups de boutoir que mon amant m'assenait, cambré au maximum je m'offrais totalement à ce formidable priape qui me forait les reins, j'avais atteint le point de non-retour, je voulais qu'il me prenne plus vite et je me mis à le supplier de la faire, mais sourd à mes cris il continuait à me besogner avec une régularité de métronome, son ventre musclé claquait contre ma croupe en feu à me faire mal, chaque poussée contribuait à me faire perdre pied un peu plus, je ne vivais plus que pour et par la bite qui me bourrait, j'avais l'impression que de la lave de déversait dans mon tunnel bouillant, mes râles de bonheur s'étaient transformés et je hurlais sans discontinuer sous les assauts répétés de mon mec.
Il me pilonnait maintenant l'arrière-train avec vigueur ponctuant par des "HAN" de bûcheron chaque fois qu'il se plongeait au fond de mon cul en fusion, dans l'état d'excitation où je me trouvai, je ne vis pas que d'autres poids lourds s'étaient arrêtés à côté du notre, soudain une boule de chaleur se forma dans mon ventre et éclaboussa ma figure, je me mis à délirer.
A cet instant s'enfonçant au plus profond de moi, André juta, ses jets de foutre crémeux m'inondèrent le fondement me provoquant un orgasme dévastateur, je me cambrais pour accen la pénétration et hurlai de jouissance puis tombai sur la couche lourdement, je sentis le pénis sortir de mon antre.
Alors que j'émergeai lentement, j'entendis des éclats de voix, je me tournai et vis plusieurs routiers me regarder tout en se caressant la braguette, cette vision m’électrisa, je compris ce qui allait se passer, j’allais me taper tous ces mecs et j’en avais une sacrée envie.
Une main rugueuse se posa sur mon épaule et un grand camionneur à la face burinée me dit "Bonsoir petite poulette.
- Bonsoir bel homme.
- AH AH AH !! Merci du compliment, c’est vrai que tu me
trouves bel homme ?
- Oui pas mal, mais je t’avoue que je suis plus intéressé
parce que toi et tes amis ont dans le pantalon.
- Ça confirme bien ce qu'on a entendu quand tu te faisais
bourrer le fion par André.
- Et qu’avez-vous entendu ?
- Tes cris de plaisir, tu m’as l’air d’être une super salope.
- Tu ne sais pas à quel point.
- Oh si et tu vas nous servir de femme salope.
- Avec plaisir.
- Ça j’en suis sur, ah tu aimes te faire défoncer la raie eh
bien, tu vas être servi pouffiasse, on va t'en donner de la
bite, ah tu veux en avoir plein ton cul tu vas en avoir,
j'ai l'impression que quand on en aura terminé avec toi, tu
auras du mal à marcher.
- C’est tout ce que je demande.
- Tu vas voir ma petite roulure on va être gentil tout plein
avec ton petit cul, on va lui faire beaucoup de bien.
Charly vas-y ouvre ton bahut, on aura de la place. Tu sais
tu as de la chance, Charly transporte des matelas comme ça
ce sera confortable.
- Vous voulez me prendre tous ?
- T'inquiètes, on t'enculera que un à la fois, ne me dis pas
que jamais tu as fait une turlutte pendant qu'un mec te
ramonait le fouinedé.
- Oh non au contraire.
- AH AH AH AH !!! Je t’assure qu’on ne t’abandonnera que
quand on aura les couilles vides.
- Chouette".
Me prenant par les aisselles, celui qui me tenait me souleva du sol et m'emmena vers la remorque, arrivé devant les portes il me prit dans ses bras et me projeta à l'intérieur où j'atterris sur des matelas moelleux enveloppés de plastique, la lumière s'alluma et je vis tous les routiers monter dans l'endroit, le dénommé Charly referma les portes et nous nous retrouvâmes comme coupé du monde tant les bruits de l'extérieur étaient assourdis par les structures.
Aussitôt les hommes se débarrassèrent de leurs vêtements et avancèrent vers moi.
Je sentis une énorme vague de chaleur m’envahir devant la vingtaine de sexes érigés pointer vers moi.
L'un de ceux qui étaient le plus près de moi avança, il me souleva et me mit en travers de plusieurs matelas qui étaient posés sur la tranche de telle sorte que j'avais le corps plié en deux, la tête en bas et le cul en position.
Je sentis qu'on m'écartait les jambes, un corps se glissa entre elles et un gland énorme se posta contre ma pastille, d'un violent coup de reins qui, bien que je sois ouvert après mes ébats avec André, me fit hurler.
L'homme me pénétra et se mit à me posséder à une vitesse folle, le mal commençait à peine à se dissiper que je sentis qu'on me relevai la tête et une queue roide se présenta contre mes lèvres, totalement sans réaction j'ouvris la bouche et engloutis la bite, le mec m'immobilisa le visage et se mit à aller et venir entre mes lèvres utilisant ma bouche comme un cul.
Celui qui me montait se plaqua contre ma croupe et déchargea en feulant puis se retira, aussitôt un autre pénis roide investit mon anus et commença à me bourrer sauvagement, j'avais le cul complètement dilaté et des frissons de désir me balayaient le corps, c'est à cet instant que celui qui me fourrait la bouche juta, ses jets de foutre épais frappèrent mes amygdales, j'avalai avec délice.
Je ne sais combien de fois les hommes se ruèrent dans mon cul et dans ma bouche, j'avais depuis pas mal de temps perdu toute notion de la réalité et je jouissais sans discontinuer, j'étais rempli de sperme de la tête aux pieds, le long de mes cuisses poisseuses coulaient de longue traînées de semence.
Pour mess amants je n'étais plus que deux trous faits pour se vider les couilles.
Soudain, alors que deux mecs venaient d'éjaculer en moi une voix retentit "Ça commence à sentir le cul ici, venez portons
le dehors".
On me souleva et je me retrouvai à quatre pattes dans l'herbe humide, longtemps les pines érigés se succédèrent en moi.
Tout mon être était en feu, j’avais tellement hurlé de plaisir que j’en avais mal partout, mon cul était complètement démonté.
Quand ils arrêtèrent, l'un d'eux me dit "Alors ma salope ça ta
plu ?
- Bande de salauds, vous m’avez complètement cassé le fion
mais qu’est-ce que c’était bon.
- ça te dit qu’on t’arrose à la bière maison ?
- ça veut dire quoi ?
- Une douche dorée !
- Vous voulez me pisser dessus ?
- Oui.
- Pourquoi pas, je ne l’ai jamais fait.
- Alors t’es d’accord ?
- Oui.
- Allez, les gars on l'arrose à la bière maison ?".
Des jets chauds m'atteignirent partout sur le corps puis quelques temps après j'entendis les moteurs démarrer et les camions partirent, je restai longtemps allongé nu dans le silence, quand j'essayai de me relever des élancements me firent plier en deux, pour marcher j'étais obligé de garder les jambes écartées, dans le noir je recherchai mes vêtements et les passai sur mon corps endolori et poisseux.
Une fois vêtu je me dis qu’il valait mieux que je fasse demi-tour.
Avec précaution je traversai l’autoroute puis avisant une aire de repos, j’avançai vers le parking et entrai dans les toilettes désertes où à l'aide de kleenex, j'entrepris de me nettoyer.
Une fois que j'eus terminé je m'examinai, à part le bas-ventre et la croupe qui me faisait souffrir, je n'avais aucune trace sur la figure si ce n'est que les yeux cernés et les lèvres enflées, on pouvait vraisemblablement mettre ceci sur le compte de la fatigue, rassuré je me dis qu'il fallait que je me repose avant toute chose, j'allai vers un banc où je m'étendis et m'endormis aussitôt.