Un Été En Grèce (Partie Ii)
Chers lecteurs, je mexcuse de vous avoir tenu en haleine pendant deux mois mais travail oblige, jai dû freiner mes petits plaisir. Reprenons donc notre récit
La Grèce, ses plages paradisiaques, son soleil bienfaisant (surtout pour mon bronzage) et, par-dessus tout, ses Apollons ravis de voir des petites françaises débarquées sur leur île. Julia et moi en étions conscientes et, de toute façon, comment lignorer ? Impossible de sortir sans se faire siffler, mater à lexcès. Et, pour tout vous dire, nous en profitions bien. Armées de talons vertigineux et de jupes « déraisonnablement courtes » (ce sont les mots de Yann, le père de Julia) nous enflammions les dancefloors
et le lit de nos conquêtes nocturnes. Malgré la présence de Yann, nous faisions exactement tout ce que lon voulait. Nous passions parfois laprès-midi avec lui à la plage, on dinait rarement ensemble et tout cela me convenait très bien. Le trouble que javais ressenti la première fois que je lavais rencontré à laéroport était (je le croyais) définitivement parti. En particulier, lorsque jai fait la rencontre dAlexi. Cet étudiant à Athènes rentrait lété dans son île natale et nous nous étions rencontrés un soir en boîte de nuit. Il était très grand, musclé, sexy à souhait et fortement désirable
si désirable que Julia, elle aussi, comptait bien lui montrer de quoi une petite française est capable. Nous avons donc rivalisés de nos charmes une nuit entière, ce qui ne semblait pas déplaire à Alexi.
Après une longue nuit à danser en boîte, il nous a invitées à passer la fin de soirée chez lui. Nous avons continué à boire et à danser jusquau matin. Alors que je me déhanchais langoureusement devant lui, jai soudainement senti le corps de Julia se frotter contre moi, puis sa main doucement remonter le long de ma cuisse. Alexi, allongé sur le canapé, nous regardait, fasciné. Jai décidé de me laisser prendre au jeu. La musique devenait de plus en plus sensuelle.
Sur le retour, javais peur que nous nous sentions gênées. A mon grand soulagement, Julia fut la première à en rire. Après tout, nous étions tellement proches toutes les deux, que se partageait un mec le temps dune nuit nétait pas si surprenant au final.
Lorsque nous sommes arrivées, Yann était sur la terrasse, en train de fumer une cigarette. A ma grande surprise, Julia se comporta si naturellement avec lui quon aurait pu croire que nous rentrions dune soirée pygama entre copines. Elle alla dans la cuisine nous préparer du café et je minstallai à côté de Yann. Il était torse nu, le corps encore mouillé de sa baignade matinale. Quel corps
Je me demandais si, comme Alexi, il avait connu une nuit aussi endiablée en compagnie de deux femmes. Comme sil avait pu lire dans mes pensées, il dit :
- « Ah, jen ai connu des choses sur cette île. »
Je souris pour éviter toute autre expression qui aurait pu me trahir.
- « Je connais bien les Grecs. Vous devez vous faire draguer comme pas possible. »
En guise de réponse, je souris à nouveau
- « En effet, pas la peine de confirmer. Avec un corps comme le tien
Enfin, disons que je nai pas beaucoup de mal à imaginer ce quun jeune Grec peut ressentir en ta compagnie. »
Je pris une cigarette dans mon sac pour éviter son regard. Je le sentais néanmoins, insistant, fixant mes jambes, puis ma poitrine. Il sortit son briquet et alluma ma cigarette. Le même trouble
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