Mémoire Horizontale
Une aventure qui sest passé il y a plus de vingt ans et que jessaie de recomposer avec les incertitudes et les doutes générés par le temps. Autant dire que ce nest pas aussi simple quil ny paraît. Si certains souvenirs sont indéboulonnables, dautres plus périphériques sèment parfois la confusion.
1992, jai 23 ans et Anne Laure, ma petite amie de lépoque en a 22. Nous sommes ensembles depuis presque 3 ans. Elle est châtain clair, les cheveux mi- longs souvent tenu par un serre tête. Des lunettes pas vraiment esthétiques. 1,70m pour 60 kilo.
Physiquement, je la trouve parfaite, dune beauté discrète qui se découvre au fil du temps.
Moi, je suis châtain clair aussi. Cheveux courts. 1,75m pour 65 kilo. Je suis plutôt bien physiquement à cette époque, avec encore pas mal de restes de mes années sportives.
Nous nous habillons tous deux de la même manière, cest-à-dire ; jeans, t-shirt, baskets.
Nous sommes plutôt bien assortit et sexuellement, nous nous complétons bien.
Cest lété. Peut-être la fin de lété car les jours sont plus courts, et la chaleur moins lourde. Cest un weekend tranquille chez mes parents, dans le village de mon adolescence, où nous ne voyons plus beaucoup de monde.
Nous sommes seuls à la maison, et ce doit être un samedi en fin daprès-midi que Laurent M nous rend visite. Ce nest pas fréquent de sa part car, au départ, cest surtout lami dun ami.
Jai surtout fait sa connaissance à Reims pendant mes deuxièmes années de beaux-arts, au court de nos parties de jeu rôle hebdomadaires. Cest un mec cool, propre sur lui, plein dhumour et assez beau physiquement.
Ce weekend-là, il est seul dans la maison de ses parents et semmerde un peu. Alors il traîne. Fait le tour de ses amis, et comme ils ne sont pas là, finit par passer nous voir.
Nous sommes dans le salon et nous discutons de je ne sais plus quoi. Mais avec Laurent M, on en arrive toujours à parler cul.
Laurent sest arrêté de respirer un instant, comme séché par linformation. Il se tourne vers moi pour chercher confirmation mais connait déjà la réponse. La façon dont elle la dit ne laisse aucun doute.
Je confirme alors pour la forme, et de fait, acquiesce déjà pour la suite des événements. Comme une évidence qui vient de surgir.
Il se lève dun bond et nous invite chez lui, ce soir, pour diner, sur un ton qui ne laisse pas le choix. Et sans nous laisser le temps dy réfléchir plus que ça, nous quitte pour aller préparer le repas.
Pas le temps non plus den discuter avec Anne Laure car, au même moment, ma mère est de retour. Je lui annonce quon ne mangera pas là ce soir et quon rentrera sans doute tard.
Cest avec la 2cv de ma mère que nous prenons la direction du patelin où habitent les parents de Laurent M.
Une fois sortis du village, je demande enfin à Anne Laure ce qui lui est passé par la tête de lui balancer que nous avons déjà baisé à trois. Elle me répond quelle ne sait pas, que cest sans doute pour frimer. Je comprends ce quelle veut dire. Entre mec, lorsque nous parlons de cul, il y a toujours une grande part de frime, cest comme ça. Et pour ne pas rester en reste et sans doute pour pouvoir le moucher aussi, elle lui a balancé notre aventure.
«Tu sais ce qui nous attend?» lui demandais-je «il nous invite pour baiser».
Et là, je dois dire que je lai trouvé un peu de mauvaise foi.
«Non, je crois pas. Et puis jai pas trop envie». Me répondit-elle dun air de ne pas y toucher.
Mon cul! Elle nest pas idiote. Elle nest pas non plus du genre à savancer si elle nest pas sûre de suivre.
Et si jai lair énervé, en fait je ne le suis pas. Au contraire, cette histoire mexcite. Dautant plus que cest elle linstigatrice. Malgré tout, sa réponse a semé le doute dans mon esprit. Pas beaucoup, mais juste assez pour me faire à lidée quil ne se passera peut être rien.
Lorsque nous arrivons chez lui, Laurent est toujours aux fourneaux. Laccueil est jovial, il a lil pétillant et le sourire
un peu carnassier quand même. Pas le temps de sasseoir que déjà il nous demande ce que nous voulons boire pour lapéro. Nous nous sentons chouchoutés, y a pas à dire.
Laurent a une petite amie depuis que je le connais. Jai dû la voir une fois ou deux et ça mavait semblé être une histoire sérieuse. Mais ce soir, il sapprête à la tromper sans la moindre hésitation, sans le moindre scrupule.
Je pense même que dans son esprit, il ne va pas la tromper. Seulement, il va vivre quelque chose que jamais il ne pourra vivre avec elle. Une expérience avant quil ne soit trop tard. Une occasion qui se présente comme une liasse de billets trouvée par terre. Même sans être un voleur, qui irait chercher à la resti alors quil ny a pas de témoins?
Parce que ce soir, nous ne sommes pas des témoins, nous sommes la liasse trouvée à ses pieds alors quil se promenait pour tromper son ennui.
Jai souvenir que le dîner était plutôt classe. Je veux dire par là, un vrai repas autour dune table bien dressée, avec du bon vin, dans de vrais verres à vin, une entrée et un dessert. Mais je dois reconnaître quil fut vite expédié et que je ne saurai en faire le menu.
Ensuite, il nous invita à boire un cognac dans le salon. (Classe ! je dis).
Un petit salon sympa, dans un espace restreint mais convivial. Lumière tamisée, vrais verres à cognac, ambiance déjà détendu par lapéro et le vin à table, Laurent sait nous mettre à laise.
Et lorsquil nous propose un petit porno en fond visuel, nous acceptons de bonne grâce.
Je ne me souviens plus du film porno. Sauf que cétait un porno des années 90 avec des actrices et acteurs bien habillés dans un cadre charmant hors de notre portée voir même de nos fantasmes.
Nous sommes face à lécran. Anne Laure et moi dans le canapé et Laurent, juste à côté dans un fauteuil. Anne Laure est entre nous.
Devant nous une petite table basse en bois sur laquelle sont posés nos verres et la bouteille de cognac. Le film na aucun mal à nous exciter et nous y allons de nos réflexions sur la qualité du scénario et des dialogues. Ça détend toujours.
Puis, je ne sais plus comment cest parti, mais tout sest enchaîné très vite.
Je crois que cest Anne Laure qui a commencé en voulant défaire ma ceinture et sortir ma queue discrètement.
Au cliquetis de ma boucle, Laurent cest redressé dans son fauteuil pour mieux nous observer. A cet instant, il ma fait penser au loup de Tex Avery.
Je me suis redressé aussi et ai soulevé le T-shirt dAnne Laure, dévoilant sa poitrine comme une invitation. Invitation bien reçue puisquil nous rejoint aussitôt. Je montre le chemin en caressant le sein droit dAnne Laure qui senfonce un peu plus dans le canapé. Elle est presque allongée et nous offre son ventre plat en spectacle. Elle ne porte pas de ceinture et son jeans, décollé de sa peau, crée une ouverture sombre et tentante menant vers son pubis, vers sa chatte. Nous lui suçons et léchons les seins chacun de notre côté. Ma main saventure à la lisière que je ne franchis pas, et ce malgré son ventre qui saplatit encore plus pour faciliter le passage.
Au lieu de ça, je saisis mon verre et lui verse quelques goûtes de cognac sur lintérieur du sein. Le cognac sécoule jusquà son nombril quil remplit puis déborde. Je lintercepte plus bas, avec ma bouche sur son ventre.
Laurent mimite. Anne Laure se cambre. Elle tend sa chatte encore enfermée. Je lèche le cognac dans son nombril et sur la ligne de son ventre.
Tout à coup, Laurent nous invite à monter dans sa chambre. Je préférerais rester là mais Anne Laure se redresse déjà et mon ; «on nest pas bien là!?» ne change rien.
Dommage! Javais une furieuse envie de lui retirer le jeans et la culotte. De pousser la table basse et de venir, entre ses jambes, pour lui lécher la chatte. Lui faire couler du cognac sur le mont de venus et le recueillir à lentrée de son vagin. Goûter le mélange des saveurs. Mais bon, nous montons.
Toujours délicates sont les ruptures dans ce genre de délire. Surtout quand il sagit dun changement de pièce en territoire inconnu. Sa chambre est froide par rapport au salon. Il nallume pas de lampe de chevet, seulement son plafonnier.
Tout le monde se déshabille en même temps je crois. Laurent sallonge sur le dos et Anne Laure, à quatre pattes, se met en position pour le sucer. Je ne la cherchais pas vraiment du regard, mais je nai pas eu le temps de voir sa queue. Je caresse son dos en prenant la direction de ses fesses et mes doigts, suivant sa raie, débouchent enfin sur son sexe trempé comme je laime. La position nest pas idéale pour la lécher, mais jy goûte quand même.
Puis Laurent lattire vers lui, positionne sa chatte au-dessus de sa queue. Avec sa main, il frotte son gland sur ses petites lèvres, cherche lentrée et sy glisse.
Dabord la moitié, puis sarrête. Anne Laure descend alors sur lui, senfonce sa queue jusquau fond et se fige à son tour. Puis le va et vient commence.
Cest la première fois que je vois une autre queue que la mienne dans sa chatte, et je ne sais pas quoi faire. Je suis fasciné par ce que je vois mais un peu jaloux aussi. Jaloux quelle se donne comme ça, sans me demander quoique ce soit. Peut être encore plus que si elle avait été en dessous de lui. Là elle est actrice, elle se sert.
Mais sa chatte qui avale cette bite! Lentrée de son vagin qui laccompagne à chaque retour! Le bruit des corps qui se percute en rythme! Son anus qui semble vouloir souvrir! Ce cul vivant, qui semble insatiable ! Tout ça mhypnotise. A tel point que je ne vois pas tout de suite quelle me demande de laide.
Malgré leffort, elle ne décolle pas. Mais que faire? Je nai pas envie de toucher Laurent et il squatte sa chatte. Alors je lui caresse le dos et les fesses à nouveau. Mais mes doigts, privés de son sexe, sapprochent presque malgré moi de son anus, qui, il faut dire, semble soffrir.
Du pouce, je constate quil est déjà mouillé et sans grande résistance. Je mattarde un peu, léchant mon pouce pour pousser plus loin mon audace. Anne Laure ne se refuse pas. Je ne suis pas sûre que la caresse lui plaise mais elle ne proteste pas. Alors je menhardis, pousse plus profond, ajoute de la salive. Son cul est chaud et glissant à souhait. A chacun de ses va et vient, je menfonce un peu plus. Nous sommes enfin trois et lévidence me saisit. Je retire mon pouce et enduis mon gland de salive. Lorsque je bouge pour me mettre en position, Ils sarrêtent et mattendent. Je prends mon temps. Anne laure nest pas Sophie A (une autre histoire), elle nest pas facile à enculer. Et puis me frotter avec lidée de ce que je suis en train de faire pour la première fois, nest pas une mince affaire.
Jai une bonne érection et avec un peu de gymnastique, jarrive à y faire pénétrer mon gland.
Anne Laure laisse échapper un râle et à partir de là, ce nest plus la même musique. Si jusque-là elle semblait dominer la situation, maintenant elle lui échappe complètement. Et cest ça quelle aime, être prise presque malgré elle. Être soumise au rythme de lautre, à sa volonté. A moitié courbé au-dessus de ses reins, je menfonce plus profond par petits aller-retour, lubrifiant ma queue de temps en temps avec ma salive que jétale en grande quantité. Jaimerais my enfoncer jusquà la garde, mais la présence de la bite de Laurent dans sa chatte rend son cul plus étroit encore.
Lorsque je trouve mon rythme de croisière, je prends le commandement et leur impose la cadence. Cest terriblement bon. Tellement étroit! Je sens bien la queue de Laurent, parfois en cadence, parfois en alternance. Anne Laure subit, la bouche ouverte, haletante sous chacun de nos coups. Les cheveux collés par la sueur sur son visage. Elle est animale et révèle ma part.
Jaugmente la cadence, debout sur mes pieds, la queue dans son cul, mes mains en appui sur ses reins, jaccélère toujours dans cette position que je sais ne pas pouvoir tenir longtemps.
Mais cest comme ça que je veux jouir alors jaccélère encore. Anne Laure semble possédée et Laurent, tout en dessous, na plus besoin de bouger.
Et puis, la jouissance! Puissante! Qui me soulève, marc-boute et me sort de mon apnée. Lair qui entre et sort de mes poumons me redonne de la voix et mes râles accompagnent les saccades de mon éjaculation.
Quand la vague est passée, je sens mes jambes rompre sous mon poids et je maffale de tout mon long à coté de Laurent et dAnne Laure, qui semble aussi vidé que moi. Je regarde son visage chaviré et je lui souris tendrement. Ses yeux ne sont plus que deux fentes étroites et elle esquisse à son tour un sourire.
Pendant ce temps, Laurent sextrait de dessous et vient prendre position derrière elle.
Anne Laure a gardé sa position, le cul toujours dresser en lair. Je vois Laurent diriger sa bite à laide de sa main et senfoncer à nouveau.
Aussitôt Anne Laure ouvre la bouche comme surprise. Pendant quil lui pilonne le cul, je regarde son visage qui nest quà quelques centimètres du mien. Je la regarde prendre son pied, fasciné par tout la gamme de ses expressions ou se mêlent plaisir, douleur, vice, innocence. Sa bouche qui se déforme passant du O au A. Les lèvres mordues sur lesquelles passe parfois sa langue. Son souffle chaud, ses gémissements. Je la trouve belle dans toutes ses expressions. Elle est comme en perdition, partagée entre rébellion et soumission.
Laurent se cabre à son tour et envoie la sauce. Il jouit dans le cul de ma petite amie, devant mes yeux, alors quelle est contre mon corps et que je sens le moindre de leurs spasmes.
Je suis à nouveau partagé entre le plaisir et la jalousie. Na-t-elle pas pris beaucoup de plaisir avec lui? Etait-ce mieux quavec moi?
Laurent se retire et sort du lit. Avant de sortir de la chambre pour aller à la salle de bain, il se tourne vers Anne laure qui est enfin allongée de tout son long, et lui dit dune voix encore empreinte démotion; «Tu as un corps fait pour lamour», puis nous laisse seul. Il a tellement raison!
Dans le sexe, cest lhorizontalité qui domine et transforme les corps. Et si Anne Laure, dans le monde verticale est une vraie beauté discrète, dans lunivers horizontal cest une déesse.
Pas une position, même la plus provocante, la plus indécente ou la plus porno qui ne la met en défaut.
Je reste auprès delle et la regarde respirer normalement. Il y a de la satisfaction sur son visage. Un léger sourire souligne une sérénité retrouvée.
Lorsque Laurent revient, il nous propose la salle de bain, juste à côté de sa chambre. Nous y allons tous les deux et curieux, je lui demande si elle a pris son pied. Elle est assise sur les toilettes pour laisser couler notre sperme encore en elle. Elle me répond « Jai limpression davoir lanus béant! Vous n'y êtes pas allés de main morte!»
Moi, sur le coup, je pensais que Laurent lavait prise par le vagin pour finir. Car au cours de nos discussions entre mecs, il mavait dit que sa copine ne pratiquait pas et que ça ne le dérangeait pas plus que ça. Que, de toute façon, ce nétait sans doute pas très propre. Enfin, le baratin habituel de ceux qui nont jamais pratiqué ou mal pratiqué. Alors loccasion était trop belle pour quil ne la manque pas.
Anne Laure avait donc été sodomisée deux fois dans la même soirée. Je comprenais mieux pourquoi elle semblait avoir éprouvé autant de plaisir la deuxième fois (sans minimiser pour autant la première). Cest dans un anus déjà ouvert et lubrifié par mon sperme dans lequel Laurent cétait engouffré. Pouvant, du coup, pousser la pénétration bien plus loin que je navais plus le faire. En la regardant assise sur les chiottes, je me demandais jusquoù étions-nous capables daller. Ce nétait plus du touche pipi comme nous avions pratiqué avec Laurent D auparavant (encore une autre histoire avec un autre Laurent).
La pénétration par un autre change beaucoup de chose dans ce genre de jeu, et dy avoir pris goût nous amènerai sans doute à vouloir recommencer.
La soirée sarrêta là, et avant de partir, je me rappelle lui avoir emprunté un bouquin dIsaac Asimov que je ne lui ai jamais rendu.
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