La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°206)

Scarlett au Château - Suite de l'épisode N°173 (Histoire écrite par Scarlett) :

La nuit était tombée depuis deux bonnes heures. A présent, le ciel était noir, et quelques nuages me faisaient penser à du coton trempé dans de l’encre de Chine. Je contemplais la pleine lune à travers ma fenêtre.

Après le dîner Monsieur Walter m’a indiqué ma nouvelle chambre de soumise au sein du Château d’Evans. J’essayais de prendre possession des lieux et regardait à travers la fenêtre entre deux chapitres d’un roman. Je lisais pour ne pas me poser trop de questions. Je ne savais pas ce qui m’arrivait. J’ai passé une journée hors du commun ou j’ai été sodomisée sans retenue par des hommes que je ne reconnaîtrais même pas. Je suis à présent la soumise d’un homme que je n’osais même pas regarder dans les yeux, je me suis rendue nue dans son bureau et il m’a pincé les tétons. Le souvenir de la sensation me fait frémir. J’espérais trouver le sommeil au plus vite. Mon expérience est minime. Non. En fait je n’ai pas d’expérience. Je suis vierge. Mon Maître le Marquis ne le sait pas encore.

Alors que je m’étais vraiment décidée à me coucher, et après que j’ai éteint les lumières et mis une petite nuisette en soie noire, Monsieur Walter ouvrit la porte de ma chambre et me dit :

- Refais toi une beauté, tu dormiras chez Monsieur le Marquis ce soir, tu as 15 minutes. Marie t’as expliqué le règlement ?
- Je crois oui. Epilation parfaite, cheveux relevés, nudité absolue, obéissance totale.
- Je dois vraiment tout faire moi-même. C’est le règlement de la journée. Après le dîner il y a un autre règlement. Epilation parfaite. Coquetterie. Sensualité. Port de sous vêtements. Obéissance absolue. En gros, tu ne dois pas être une petite chienne soumise mais une femme soumise, et te débrouiller pour que Monsieur le Marquis passe un bon moment avec toi.
- D’accord. ».

Je crois que j’avais vraiment besoin de ça ; j’avais besoin de me faire belle.

Je me dirige donc vers l’armoire ou j’ai rangé toutes mes affaires et en sors, un ensemble de lingerie, ma trousse de maquillage, ma boite à bijoux, une trousse de bigoudis.
Je me rafraîchis En un temps record, j’enroule mes cheveux dans les bigoudis. Je me maquille légèrement en insistant à mettre en valeur mes yeux, et affirmer mon regard par un crayon noir, qui me donne un regard sensuel. Je me mets un peu de blush, pour un effet « bonne mine » , puis je passe ma tenue de ce soir. J’ai choisi un shorty en dentelle noire et le soutien-gorge qui va avec. Je complète le tout par un déshabillé en soie, qui m’arrive à mi cuisses avec une ceinture brodée. Je le porte de manière à affirmer ma taille et mettre en valeur mes jambes, et le peu de poitrine que j’ai. Je devais être une femme, une vraie. J’ajoute des boucles d’oreilles et un rond de perles pour me donner un air classieux digne de Mon Maitre. Enfin, j’enfile une paire d’escarpins noirs, vernis et je me défaits les cheveux, en essayant d’obtenir un peu de volume grâce aux bigoudis.

Je regarde le résultat final et je suis plutôt satisfaite du résultat espérons que cela plaise à mon Maitre.
J’ai à peine le temps de me parfumer, pour que Monsieur Walter vienne me chercher. Il sourit en voyant. Je pense que c’est bon signe, il ne sourit pas souvent. Les mains tremblantes, les pieds emmêlés, je longe les couloirs impressionnants du château, jusqu’à l’arrivée aux appartements de Monsieur le Marquis. J’entends la voix de Walter raisonner dans mes oreilles « Sensuelle, Femme, Coquette…. Sensuelle, Femme, Coquette… Sensuelle, Femme, Coquette ». J’arrive devant une double porte non loin du bureau où je me suis rendue ce matin même et je frappe à la porte.

- Entre

Je pousse la porte, et entre la tête relevée, les yeux pétillants, j’évite le regard de Mon Maître mais lui adresse tout de même le plus beau de mes sourires, je me retourne, referme la porte en relevant les fesses, puis je fais quelques pas vers mon Maître, défais ma ceinture, et lui dis en souriant de plus belle, lui, est assis sur un fauteuil.


- Bonsoir Maître
-Bonsoir Scarlett. Tu as aimé ta première journée au château ?
-Euh Oui…Oui, Maître »

Il se lève et m’observe minutieusement de ses yeux bleus. Instinctivement je baisse la tête et me tiens droite. Ma timidité resurgit subitement. Il passe ses mains dans mes cheveux, sur les perles, sur mes cuisses, sur mes hanches, mon ventre, et s’arrête dès que je commence à sourire, en me délectant de la douceur de ses mains. D’un léger mouvement il fait tomber le déshabillé et je me retrouve, en sous vêtements, devant mon Maitre. Je suis assez crispée, et mes mains tremblent.
- Détends-toi. Tu t’es bien préparée. Je te félicite pour ta coquetterie. Tu es belle.
-Merci Maître. »

Je m’empourpre certainement. Il me serre contre lui et malgré ma grande taille et mes talons je me retrouve le nez dans le cou de mon Maître Hésitante, j’enroule mes bras autour de sa taille et je l’embrasse dans le cou. Il me palpe délicieusement les fesses, défait mon soutien-gorge, me caresse les seins. J’ai envie que cela dure toute la nuit.

- J’ai su que tu as été obéissante et que tu ne t’es pas rebellée. Tu es une bonne soumise. »
Il m’embrasse langoureusement. Une claque atterrit sur mes fesses. Je grimace. Il me relève le menton et plonge son regard azur dans le mien. Son regard m’embrase, quoique j’y trouve assez de courage pour lui avouer :

- Maître je dois vous dire quelque chose
- Je t’écoute.
- Je suis vierge.
- Tant mieux. A partir de ce soir tu seras mienne. Ma chienne. Ma soumise. »

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