Rendez Vous Avec Une Pro

-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --

Il y a quelques années, alors que je sortais de mon divorce et que j’avais envie de vivre enfin une expérience de soumission, je trouvais une annonce dans un journal spécialisé qui proposait des séances de ce type.

Je téléphonais pour prendre les informations nécessaires et exprimais mon souhait d’être soumis. Mon interlocutrice me posa un certain nombre de questions sur mes fantasmes auxquelles j’ai répondu avec un certain trouble. Ce n’est pas évident d’ouvrir son jardin secret à une parfaite inconnue. Elle me fixa rendez-vous le jour même et me pria de demander Véronique. Je fus surpris par cette dernière recommandation qui signifiait que, contrairement à ce que j’imaginais, il y avait plusieurs personnes qui officiaient à cette adresse.

Je me rendis à l’adresse indiquée avec un peu d’avance pour assurer ma ponctualité. Je m’attendais à trouver une porte d’immeuble et je me trouvais face à une vitrine ressemblant à un institut de beauté. Je dis ressemblant car en fait aucune publicité de produits esthétiques ne figurait sur cette vitrine opaque et mal entretenue. J’ai hésité un instant à rebrousser chemin mais j’en étais incapable, tenaillé par cette envie de m’abandonner. La porte d’entrée était ouverte et donnait vu sur un petit espace d’accueil agencé d’un comptoir derrière lequel se trouvait une hôtesse que l’on pouvait prendre pour une vendeuse. Je ne rentrai pas de suite préférant attendre l’heure exacte du rendez-vous. Durant cette attente, j’ai pu me rendre compte que ce commerce tournait bien au vue des entrées et des sorties de la clientèle composée exclusivement d’hommes.

A l’heure dite, je me décidai à entrer le cœur battant jusqu’à dans mes tempes. Je pu découvrir l’intégralité de cet espace accueil notamment l’espace non visible de la rue. C’était un petit salon dans lequel deux hommes attendaient en feuilletant un magazine érotique.

A peine entré, l’hôtesse me salua et me demanda si j’avais rendez-vous. Je répondis par l’affirmative en indiquant que j’avais rendez-vous avec Véronique. Cette annonce lui déclencha un large sourire ; elle prit note de mon prénom et m’invita à patienter en pointant du menton l’espace où se trouvaient les deux hommes.
Alors que je m’apprêtais à m’assoir, l’hôtesse m’interpela :
- Mademoiselle Véronique souhaite que vous patientiez debout à cet endroit.
L’endroit indiqué n’était ni plus ni moins que le centre de la pièce. Je fus troublé par cette annonce à laquelle je ne m’attendais pas. Trouble amplifié par le regard des deux hommes qui avaient cessé leur lecture pour regarder le destinataire de ces paroles et certainement voir sa réaction. Malgré la gifle de cette humiliation, je me suis exécuté. J’ignore le temps que je suis resté ainsi ridicule.
A un moment un rideau situé derrière le comptoir s’est ouvert sur un homme suivi d’une autre hôtesse. L’homme quitta la boutique pendant que la nouvelle venue jeta un coup d’œil sur le registre tenue par l’hôtesse d’accueil. Elle appela un prénom et un des hommes qui attendait la rejoignit.
L’attente devenait insoutenable mais patiemment j’attendais.
Le rideau s’ouvra une nouvelle fois sur une hôtesse. Elle s’inclina sur le registre, parla à voix basse à sa collègue et avança vers moi.
- Je crois que c’est moi que tu attends.
- Véronique ?
- Non ; pour toi ce sera Mademoiselle Véronique. Tu es venu ici pour te soumettre et je crois que tu as trouvé la bonne adresse mais avant tout je veux voir si tu es aussi docile que tu le prétendais tout à l’heure au téléphone. Pour commencer, tu vas payer ta prestation auprès de Natacha. Pour ce faire, tu vas mettre les billets entre tes dents et lui porter en te déplaçant à quatre pattes tel le chien que tu es.
Je croisais le regard de l’homme qui attendait encore et lu dans son regard un amusement malsain. Depuis le temps que j’attendais ce moment de soumission, il n’était pas question pour moi de renoncer à cette séance, pourtant la honte me submergeait, je sentais mon visage s’empourprer et…mon sexe se gonfler.
Je sortis les billets de mon portefeuille, les mis en bouche et, docilement, me mis à quatre pattes pour apporter ma contribution à Natacha.
C’est durant ce petit parcours que je pris conscience que les badauds pouvaient me voir de la rue. Natacha me prit les billets et me tapota la tête comme le ferait une maîtresse pour remercier son chien. Véronique m’invita à passer derrière le rideau.

Intéressé pour la suite ?

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