Les Misères De Sandrine
Sandrine était une jeune fille de 19 ans, timide et réservée, quand elle se maria avec Christian. Il avait été son premier homme. Lui avait 26 ans à cette époque.
Sandrine et Christian divergeaient sur le plan physique, lui nétait pas à proprement parler un bel homme. De taille moyenne, un visage malgré tout assez harmonieux mais pas spécialement bien bâti. Il était du genre « brave mec sans histoire », foot, télé, copains.
Elle était une belle jeune fille. Une chevelure blonde et bouclée lui tombait sur les épaules et mettait en valeur des yeux couleur noisette. Son regard était profond mais malheureusement trop souvent triste. Une taille fine, un petit corps menu contrastaient avec une poitrine généreuse. On la remarquait toutefois peu car elle était toujours habillée très simplement, le plus souvent en robes bon marché et elle ne se maquillait jamais. Donc pas de jeans serrés, pas de jupes courtes, pas de chemisiers cintrés et flatteurs, les cheveux attachés, on la croisait sans presque la remarquer.
Elle avait 18 ans lorsquelle avait rencontré Christian. Ils habitaient à Lens, dans la même cité HLM mais ne se connaissaient que de vue. Avant de rencontrer celui qui allait devenir son mari, Sandrine sortait peu de chez elle, sa mère étant une femme autoritaire qui dirigeait son petit monde, cest-à-dire son mari et sa fille car Sandrine navait ni frère ni sur. Elle rentrait directement du lycée à la maison et son principal divertissement était de se promener et discuter avec sa copine Virginie qui était dans la même classe quelle. Virginie était sa seule vraie amie. Beaucoup plus extravertie quelle. Elles étaient confidentes lune de lautre. À vrai dire, Virginie nétait pas une belle fille, petite et plutôt boulotte, mais elle était rigolote et vive desprit.
Sandrine se sentait oppressée et son plus grand désir était de partir vite de cette maison et déchapper à sa mère qui, sans être un monstre, était très pesante.
Christian, lui, travaillait comme cuisinier dans une pizzeria du centre-ville. Sandrine lavait rencontré lors de lune des sorties autorisées. Cétait un soir dété et elle était avec un petit groupe damis, dont Virginie, bien sûr. Elle se souviendrait toujours de cette première rencontre. Chacun avait commandé une pizza individuelle. Lorsque la serveuse remit la sienne à Sandrine, elle éclata de rire en mettant ses mains contre ses joues. Sa pizza était en forme de cur ! Le lien avait été noué, Christian avait remarqué quelle était seule
Il se présenta à leur table avec une bouteille de rosé et leur demanda sils navaient pas mal pris son initiative. Ils dirent que non et lambiance nen fut que meilleure. Après son service, Christian les accompagna pour aller finir la soirée dans un karaoké.
À partir de ce moment-là, Christian se joignit à leur bande pour leurs sorties. Habituellement, Virginie était présente mais ce soir-là elle nétait pas venue et Christian la raccompagna, seul pour une fois.
Arrivé à cent mètres de limmeuble, il arrêta la voiture.
Sandrine, jai quelque chose à te dire.
Quoi ?
Il se pencha vers elle et lembrassa timidement. Elle accepta son baiser. Il recommença goulûment en approchant la main de son sein mais elle la retira instantanément.
Elle était déjà sortie avec quelques garçons mais ça sétait arrêté à de simples flirts, quelques baisers sur la bouche, pas dattouchements. Quand ils voulaient aller plus loin, elle refusait systématiquement et on la laissait tomber.
Christian nétait pas vraiment son type dhomme mais il était gentil et prévenant, il savait lui parler et la mettre en confiance. Il savait lécouter aussi, et sintéressait à sa vie, ses désirs et ses émotions. Elle avait trouvé en lui un copain de confiance avec lequel elle se sentait bien. Elle nétait pas amoureuse pour autant mais elle avait envie de sortir de son renfermement, de se libérer.
Leur première relation eut lieu un samedi après-midi chez lui. Il lavait invitée à écouter des disques et ce jour-là il devint plus entreprenant. Il lavait allongée sur le canapé en lembrassant, puis avait juste déboutonné sa robe et dégrafé son soutien-gorge. Elle le laissa faire voulant se prouver à elle-même quelle ne serait pas toute sa vie une fille coincée
Petit à petit, voyant que le chemin était libre, il senhardit, lui enleva sa culotte et la pénétra doucement. Les choses allèrent très vite. Moins dune minute après il avait déjà joui. Il sen excusa :
Tu sais, javais tellement envie de toi que je nai pas pu me retenir.
Cest rien mais jai un peu mal
Cétait bien quand même.
La fois daprès, il décida de prendre son temps, maintenant que le premier cap était franchi. Cétait un dimanche après-midi chez lui. Il lamena dans sa chambre et se déshabilla complètement. Cétait la première fois quelle le voyait nu. Il nétait pas très musclé, juste un peu de poils au milieu de la poitrine. Il ne bandait pas vraiment encore, son sexe était gonflé mais tombant. Il lui demanda de se déshabiller. Elle accepta et commença par ôter ses chaussures puis elle tira vers le bas la fermeture éclair de sa robe, elle la fit tomber doucement à ses pieds et la posa tranquillement sur la commode. Elle était maintenant en petite culotte et soutien-gorge.
Elle ne bougeait pas, intimidée. Il lui demanda de se mettre complètement nue. Alors elle défit son soutien-gorge qui laissa apparaître une poitrine superbe. Des seins écartés, en forme de poires, aux larges aréoles brunes. Sa taille fine mettait en valeur cette poitrine opulente. Ensuite, elle fit glisser sa culotte et la posa sur la commode. Ses hanches étaient minces, ses fesses fermes et rebondies, un petit minou peu poilu châtain clair.
Elle était complètement nue maintenant, les deux mains croisées devant son sexe. Elle se tenait droite, le regard posé vers le bas, elle nosait pas le regarder dans les yeux. Christian était fier de sortir avec une fille aussi belle. Bien que nétant pas un Don Juan, il avait déjà couché avec quelques femmes mais aucune de celles-ci narrivait à la cheville de Sandrine.
Viens vers moi, allonge-toi.
Tu ne peux pas fermer les volets ?
Si, bien sûr.
La lumière de la chambre était maintenant tamisée. Il se coucha près delle et prit ses seins à pleines mains. Même couchée sur le dos, ils restaient droits et durs, chacun penchant légèrement vers lextérieur de son corps. Il les caressa puis en téta les bouts, sa bouche narrivant pas à recouvrir totalement ses aréoles foncées. Sandrine se laissait faire un peu tendue. Il y avait peu dexcitation en elle, juste le sentiment de découvrir et la peur de décevoir.
Tu nas jamais couché avec un homme avant moi ? Je suis le premier ?
Elle approuva dun petit signe de tête.
Très bien ma chérie, alors je vais tapprendre. Il faut que tu me fasses bander, cest la première chose. Tu vas prendre mon sexe dans ta main et tu vas me branler.
Sandrine sexécuta. Pendant ce temps, il lembrassait goulûment en pétrissant ses fesses, puis il caressa son sexe et y pénétra un doigt pour voir si elle mouillait. Elle ne mouillait presque pas. Christian nétait pas vraiment bien monté mais ça, elle ne pouvait pas le savoir, nayant aucune référence en la matière. Il bandait dur maintenant mais la main de Sandrine recouvrait la presque totalité de son sexe, juste le gland apparaissait.
Il modifia sa position de manière à le présenter au niveau de sa bouche.
Ouvre la bouche et suce-moi sil te plaît.
Non, je ne veux pas faire ça, cest dégoûtant.
Tu sais, dans lamour ça se fait toujours, il faut que tu apprennes. Vas-y, prends-le doucement.
Elle hésita encore puis, devant son insistance, finit par ouvrir la bouche. Il lui fourra son sexe à lintérieur. Elle engoba le gland mais sans bouger.
Cest bien ma chérie, maintenant écarte un peu les dents et prends-le plus profondément. Tu fais des va-et-vient.
Joignant les gestes à la parole, il lui prit doucement la nuque et marqua la cadence.
Prends-le encore plus profond ma chérie, fais-le pénétrer complètement dans ta bouche.
Son sexe nétait pas long, mais il lenfonçait dans sa gorge et elle toussa en le retirant. Il lui prit la tête et le réintroduisit calmement. Elle avait pris le bon rythme et faisait maintenant des va-et-vient qui semblaient le satisfaire. Il se mit dans une position plus confortable et lobserva pendant quil lui pétrissait les fesses. Il se disait intérieurement quil avait de la chance dêtre tombé sur elle.
La fellation dura longtemps. Elle sarrêtait de temps en temps pour reprendre son souffle.
Tu sais que tu fais ça très bien ? Tu es déjà une bonne suceuse.
Elle ne répondit pas. Il se retira de sa bouche puis se mit sur elle en lui écartant les jambes. Sandrine ne disait toujours rien, elle savait quil était parfaitement normal quun homme couche avec sa petite amie et elle se laissait faire. Toutefois son excitation à elle était quasiment nulle, sans doute bloquée par lémotion. Christian la pénétrera en lui posant les deux jambes sur ses épaules puis, une fois introduit, il entama les va-et-vient. Il éjacula presque de suite, sans doute trop excité pour pouvoir se retenir, cest du moins ce quelle pensa. En fait, Christian était un éjaculateur précoce et pendant toute la durée de leur relation, il ne fut jamais capable de se retenir plus de deux minutes. Après avoir joui, il resta un long moment affalé sur elle. Elle avait les yeux grands ouverts et regardait le plafond
À partir de là, tout alla très vite. Christian considéra que Sandrine était « sa » femme et elle se laissa aller dans cette situation qui, sans être idyllique, nen était pas moins confortable. Un homme gentil et amoureux qui la gâtait. De plus, ses parents ne voyaient pas cette relation dun mauvais il, conscients du fait que leur fille était adulte et quelle était tombée sur un homme somme toute « bien ».
Christian eut lopportunité de prendre en gérance une pizzeria à Maubeuge. Il lannonça à Sandrine en lui proposant de le suivre et, pour que les choses soient claires, de lépouser. Elle accepta.
La soirée de noces fut sympathique mais Sandrine naffichait pas le bonheur quaurait dû vivre une jeune mariée. Elle navait jamais été vraiment amoureuse de son nouvel époux, sa principale motivation étant de fuir la tyrannie de sa mère.
Virginie était présente bien sûr. Elle était jalouse de sa copine qui se mariait alors quelle, elle navait jamais trouvé un homme qui lui propose autre chose quune relation rapide.
Cest à partir du moment où ils sinstallèrent à Maubeuge que leur relation commença à se détériorer. Christian peinait à rentabiliser sa nouvelle affaire. Il travaillait dur pourtant, mais ils arrivaient tout juste à joindre les deux bouts. Sandrine de son côté regrettait davoir été obligée darrêter ses études seulement deux mois avant de pouvoir passer son bac, quelle aurait eu facilement dailleurs car elle était une bonne élève.
Ils décidèrent quelle devrait travailler et elle trouva un poste dauxiliaire de vie auprès de personnes âgées, cest-à-dire quelle leur faisait le ménage, préparait les repas et leur tenait compagnie.
Christian étant très jaloux, il sobstinait à exiger de sa femme quelle shabille de manière très prude et ne se maquille pas.
Les années passèrent sans quils aient ds car, après avoir passé des examens, il savéra quil était stérile. Son affaire nétant pas suffisamment rentable, il se fit embaucher comme cuisinier. Il passait beaucoup de temps avec ses copains à discuter foot, jouer aux cartes et boire des bières.
Elle avait 35 ans maintenant et elle se posait de plus en plus de questions. Sa vie était sans intérêt. Si au moins elle avait eu un , mais rien
Elle voyait le temps passer sans aucun espoir damélioration
Jusquau jour où elle décida que ça ne pouvait plus durer et elle annonça à son mari quelle voulait divorcer.
Il le prit très mal, bien sûr, mais elle ne lui laissa pas le choix.
DEUXIÈME PARTIE
Deux mois après elle sinstalla dans un studio à Lille pour se rapprocher de sa famille et surtout séloigner de Christian. Elle trouva facilement un nouvel emploi dauxiliaire de vie. Ce travail lui permettait de vivre modestement, son salaire suffisant tout juste à payer son loyer et lui assurer le minimum vital.
Elle renoua des contacts avec Virginie qui habitait à Lille, elle aussi. Sandrine avait besoin de parler, de se confier. Elles allèrent dîner un soir dans un petit restaurant du centre-ville.
Alors, tu es sûre que cest vraiment fini avec Christian ? Tu ne vas pas retourner avec lui ?
Sûre et certaine, le seul regret que jai, cest davoir gâché toutes ces années. Aujourdhui, jai envie de vivre et de rattr le temps perdu.
Il faut que tu te trouves un autre mec, tu ne vas pas rester seule.
Pour linstant, je ne pense pas trop à ça. Ça viendra quand ça viendra.
Comment, ça viendra quand ça viendra ! Tu crois que ça se fera tout seul ? Il faut que tu te trouves un mec.
Je veux bien mais comment ? Je ne connais personne ici.
Tu me connais, moi. Tu veux que je ten présente un ? Jai des copains qui sont libres et tu es une jolie femme. Samedi prochain, on fait une sortie, si tu veux je temmène.
Oui, si tu veux, pourquoi pas ?
Mais je ne veux pas te voir habillée en vieille fille, comme tu te balades dhabitude. Tu vas me faire le plaisir de casser ta tirelire et de thabiller comme il faut. Samedi, on ira faire les magasins et je vais réviser ton look.
Virginie lui choisit un beau jean moulant qui mettait merveilleusement ses fesses en valeur. Elle lui fit prendre des petits hauts dont un en satin pourpre avec un décolleté plongeant à vous faire damner un saint, un string et un soutien-gorge à balconnets.
Je suis gênée, je ne me suis jamais habillée comme ça.
Eh bien, tu vas changer ! Tu veux finir mémère ?
Bien sûr que non
Le soir avant de sortir, elle se maquilla, fond de teint, noir aux yeux, rouge à lèvres. Sandrine était métamorphosée.
Quand elles arrivèrent à cette soirée salsa, il y avait déjà beaucoup de monde, lambiance était bonne, la sangria et le punch coulaient à flots. Ça faisait très longtemps quelle ne sétait plus retrouvée dans une ambiance de fête.
Virginie fit les présentations. La soirée se passa agréablement mais Sandrine restait silencieuse, elle regardait surtout et écoutait les autres, un peu éméchée, la sangria faisant son effet. Lucien, qui se faisait appeler Lulu, ne la lâchait pas dune semelle, la faisant danser et lui proposant des verres. Il était plutôt bel homme, assez élégant dans son costume gris, grand et costaud, crâne rasé. En fin de soirée, il lui proposa de la raccompagner.
Sandrine alla demander à Virginie ce quelle en pensait.
Bien sûr, vas-y, mais je te préviens, je le connais, Lulu, il doit avoir des idées derrière la tête, tu ten doutes un peu non ? Il te plaît ?
Oui, il est bien, mais je le connais à peine
Écoute ma biche, tu mas dit que tu voulais changer, non ? Tu veux quoi ? Vivre toute ta vie comme ça ? Sinon retourne avec ton Christian si cest ce que tu veux.
Non.
Il faut que tu te réveilles et arrête de faire la sainte-nitouche, sinon moi je te laisse tomber et tu te démerdes.
OK, jai compris.
Et ne joue pas à la petite vierge effarouchée ! Je vais te donner un bon conseil, fais ton expérience, si Lulu te branche, ne fais pas la difficile, il est bel homme et cest un brave mec, je le connais bien. Tu vas refuser de vivre ta vie ?
Non
Tu promets ?
Oui, je te le promets.
Virginie séloigna de Sandrine qui prenait un dernier verre avec dautres amis pour se donner du courage et sapprocha de Lulu.
Je crois que tu peux y aller, elle est bonne.
Tu crois ? Tu lui as parlé ?
Oui vas-y. Je tavais dit que je te présenterais une jolie pouliche, non ? Tu es mon pote et je rends toujours service à mes potes.
Virginie avait toujours été jalouse de sa copine qui était bien plus belle quelle. Elle savait que Lulu était un coureur de jupons et elle avait décidé de la lui offrir sur un plateau.
Arrivé pas très loin de chez elle, Lulu gara sa voiture dans un coin sombre. Ce scénario lui remettait en mémoire son premier flirt avec Christian. Elle se doutait de ce qui allait se passer
Sans préambule, il la prit par lépaule et lembrassa. Elle eut un mouvement de recul puis, se souvenant des consignes de sa copine, se laissa faire. Lulu lui fourra de suite la main sous son chemisier et attrapa son sein droit. Elle ne disait rien. Il lui défit son soutien-gorge.
Arrête, on est dans la rue, des gens peuvent nous voir.
Tu as raison, on va aller ailleurs.
Il redémarra la voiture, sengagea dans un petit chemin sombre et se gara. Pendant ce temps, Sandrine avait reboutonné son chemisier. Quand il se pencha à nouveau vers elle, il lui dit :
Mais quest-ce que tu fais ?
Je ne sais pas
Ça me gênait.
Il sourit et la déshabilla à nouveau.
Enlève ton jean.
Non, ça me gêne
Allez, soit mignonne, enlève ton jean. Virginie mavait prévenu que tu étais timide mais elle ma dit que tu voulais changer. Cest vrai que tu veux changer ?
Oui, jai envie de me libérer.
Alors, fais comme je te dis, enlève ton jean.
Elle obtempéra et le retira. Elle se retrouvait complètement nue.
Lulu, lui, était resté habillé. Il défit simplement son pantalon quil baissa sur ses genoux.
Maintenant, tu vas me sucer ma chérie.
Elle avait lhabitude, Christian étant un adepte de la fellation. Sans discuter, mais un peu apeurée, elle prit le sexe dans sa bouche. Il était bien plus gros que celui de son ex-mari et elle eut de la difficulté à lenfourner. Puis elle prit le rythme que Lulu lui imposait en lui tenant la tête. Quand il décida que cétait le moment, il mit le siège en position couchette, lui écarta les jambes et la pénétra profondément. En fait, il ne lui fit pas lamour, il la baisa. Quand il eut éjaculé en elle, il resta un long moment sans se retirer puis se remit à sa place en allumant une cigarette.
Tu en veux une ?
Non, je ne fume pas.
Tu as raison, cest pas bon pour la santé.
Sans attendre quelle se soit rhabillée, il redémarra la voiture. Elle remit ses vêtements en roulant. Arrivé devant sa porte, il lui dit :
Tu es vraiment une fille super, on se revoit quand tu veux.
Tu veux quon se revoie le week-end prochain ?
OK, je te téléphone.
Elle monta les escaliers un peu triste, ouvrit la porte de son studio, se coucha tout habillée et sendormit de suite.
En rentrant, Lulu téléphona à Virginie.
Je viens de rentrer.
Alors ?
Je me la suis faite.
Je te lavais dit, non ? Tu me dois un verre (dit-elle en riant). Tu las trouvée comment ?
Bonne ! Un corps de rêve et pas farouche, un bon coup.
Tu comptes faire quoi avec elle ?
Je vais la garder, tu penses
Mais je vais essayer de la passer à des copains.
Vas-y, je taiderai, elle ma toujours fait chier cette salope. Elle est trop naïve, on va soccuper delle.
On sait ce quest la jalousie entre femmes
Le lendemain matin, elle téléphona à Sandrine.
Alors ma chérie, tu as passé une bonne soirée, hier ?
Oui, cétait sympa.
Et Lulu, tu las trouvé comment ?
Il est gentil.
Vous avez fait quelque chose ensemble ?
Ben oui
Quand il ma raccompagnée, il ma embrassée.
Juste embrassée ?
Oui
Ne me raconte pas de bêtises, je le connais mon Lulu, cest pas le genre de mec à embrasser une fille sans essayer daller plus loin. Dis-moi la vérité. Il a voulu aller plus loin et tu as refusé, cest ça ?
Non
En fait, cest pas ça
On a couché ensemble.
Tu vois, je savais que tu mentais, cest pas joli de mentir, mais ça va, tu as écouté mes conseils. Cétait bien ?
Bof, oui, mais je ne sais pas si je lui ai vraiment plu, jétais un peu effrayée et jai pas beaucoup participé, jai pas pris beaucoup de plaisir mais je pense que cest normal. Après tout, il nest que mon deuxième homme. Lui, je ne sais pas sil a vraiment pris son plaisir mais en tout cas, il a joui.
Cest la première fois, la prochaine fois ce sera mieux.
Tu crois quil voudra me revoir ?
Ça dépend de toi. Tu as envie que ça continue ?
Je ne sais pas, je crois que oui.
Bon, je passe te voir cet après-midi et je texplique.
Quand Virginie sonna à sa porte, il était 15 h. Elles sinstallèrent sur le clic-clac qui lui servait de lit.
Tu veux du thé ou du café ?
Du café, jai besoin de tonus. Alors raconte-moi tout, je veux tout savoir en détail, ma chérie.
Eh bien, quand on est rentrés, il sest garé pas très loin dici, dans le chemin à côté de la boulangerie, après il a défait son pantalon et ma demandé de lui faire une fellation.
Je vais téduquer. Pour tenlever tes complexes, on va employer un langage plus cru entre nous. Tu ne vas pas dire fellation, tu vas dire sucer. Ça te va ?
Si tu préfères
Il ma demandé de le sucer
Tu las fait ?
Oui, mais il a un gros sexe par rapport à Christian, ça a été difficile, jai pas lhabitude dun sexe aussi gros.
Tu ne dis pas un sexe, tu dis une bite, OK ? Alors reprends-moi tout ça ! On va y arriver, mais il y a du travail, il faut partir de loin.
Elle éclata de rire.
Oui
Il ma demandé de le sucer mais il a une grosse bite et ça a été difficile.
Ensuite ?
On a fait lamour.
Tu ne vas pas dire, on a fait lamour, tu vas dire il ma baisée. Il faut que tu y mettes du tien. Regarde la situation : tu as vécu seize ans avec un mec complètement con qui na même pas été foutu de te faire un gosse. Maintenant, tu vis seule à Lille. Tu as un boulot de merde et tu ne connais personne ici à part moi. Bon, aujourdhui tu veux changer de vie, te distraire, rencontrer un mec bien et avoir un avant que ça ne soit trop tard. Alors, fais comme je te dis et tout ira mieux. Je sais que ce nest pas dans ta nature mais si je force un peu la dose, cest exprès.
Jai de la chance de tavoir comme amie.
Je vais te présenter des copines et des copains. Tu pourras sortir et tamuser. Mais il faut que tu te mettes bien une chose dans la tête. Les mecs naiment pas les filles coincées et si tu nessaies rien tu nauras rien. Tu es daccord avec moi ? Alors, si cest pas Lulu, ça sera un autre. Si je te présente un copain et que je te dis que tu peux y aller, tu y vas sans discuter ! Promets-le.
Oui, je te le promets.
Alors maintenant, tu vas téléphoner à Lulu et tu vas lui dire ce que je vais te dire.
OK, je te fais confiance.
À la bonne heure ! Cest ce que je voulais entendre. On mettra le haut-parleur pour que je puisse entendre. Maintenant excuse-moi mais il faut que jaille aux toilettes.
Une fois éloignée, Virginie sortit son portable et chuchota.
Lulu ?
Oui, Virginie ?
Je suis chez Sandrine, elle va tappeler dans un moment. Alors écoute-moi bien, on va samuser. Tu lui parles direct, tu ne prends pas de gants, tu lui parles hard, je lai bien préparée, maintenant à toi de jouer.
Tu es trop, toi. Je savais que tu étais un peu perverse dans ton genre mais tes pas très sympa avec ta copine de la donner comme ça, en pâture.
Pourquoi, tu es amoureux delle ?
Non, pas du tout.
Alors, tout va bien. Sandrine, elle a toujours été timide et naïve, elle na connu que son mari, à part toi maintenant, bien sûr. Je veux la transformer en salope. Je veux que tous les mecs de la bande lui passent dessus et même après, on lamènera dans un club échangiste. Il faut que ce soit hard. Reste là, elle tappelle dans deux minutes. Je compte sur toi, sois hard.
Virginie tira la chasse pour faire « comme si » et revint.
Alors vas-y, appelle-le. Tu lui dis que tu veux prendre de ses nouvelles et tu lui dis que cétait bien hier soir.
Allo, Lulu ? Cest Sandrine.
Oui ma poule.
Je voulais savoir si tu vas bien et si tu as bien dormi et je voulais te dire quhier jai passé une excellente soirée.
Tu as aimé ?
Oui, cétait bien.
On va recommencer alors.
Si tu veux
Ohhh
Tu aimes la bite toi, dit-il en souriant.
Virginie lui faisait des signes et chuchotait pour lui dire ce quelle devait répondre.
Euh
Oui
Surtout la tienne.
Cest bien ma poule, Alors comme ça tu as envie que je te baise ?
Oui.
Mais je nai pas trop le temps maintenant, juste le temps de tirer un coup et de me vider les couilles.
Cest comme tu veux
Ne bouge pas, jarrive !
Elle regarda Virginie, elle était rouge de honte.
Virginie la regarda en souriant.
Bon, maintenant jy vais. Alors, écoute-moi bien. Quand tu vas lui ouvrir la porte tu seras complètement nue, avec juste une serviette de bain que tu tiendras devant toi.
Quoi ? Je ne pourrais jamais faire ça.
Tu as promis de faire comme je te dirais !
Oui je sais
Jai promis
Ne me déçois pas.
Une demi-heure plus tard, Lulu sonna à sa porte, Sandrine lui ouvrit. Il écarta la serviette quelle tenait timidement devant elle. Elle avait toujours une taille fine. Sa poitrine navait plus la fermeté de ses 19 ans mais restait magnifique. Elle tombait légèrement, ce qui accentuait la forme en poires de ses seins. Ils étaient écartés les bouts vers lextérieur. Ses hanches un peu plus larges et son cul toujours bombé.
Bonjour ma poulette, tu es très mignonne. Alors comme ça tu as envie de baiser ?
Oui.
Ce faisant, il défit sa braguette, abaissa son pantalon, la prit par les épaules et la mit à genoux. Il lui présenta son sexe droit comme un I.
Allez, pompe, ma chérie, dit-il en lui tapotant la joue.
Sans plus de commentaires, elle mit le gros sexe dans sa bouche, une main sur ses fesses, lautre le branlant pendant quelle le suçait consciencieusement.
Lèche les couilles.
Elle sexécuta. Puis, il la prit par la main et lamena sur le clic-clac quelle avait mis en position-lit selon les directives de Virginie. Il la fit mettre en levrette et la pénétra profondément.
On ta déjà enculée ?
Oui. Mon mari.
Il se retira, alla au frigo et prit la plaquette de beurre, il en coupa un morceau, revint vers elle et lui pasticha les bords de lanus et le trou. Ensuite, tranquillement, il positionna son sexe devant le petit trou et la pénétra doucement. Elle ne put réprimer des petits cris de douleur au fur et à mesure que le sexe senfonçait en elle.
Tu sais que tu es bonne, toi ?
Elle ne répondit pas.
Tu es bonne ou tu nes pas bonne ?
Oui je suis bonne
Une bonne petite salope comme je les aime.
Ils passèrent une bonne partie de laprès-midi comme ça. Lulu était endurant, il alternait les positions, un coup en se faisant sucer et lécher, un coup en lui embrassant le minou, un coup en la baisant, un coup en lenculant. Cette fois elle y prenait, elle aussi, un réel plaisir et une fois que sa gêne fut passée, elle en redemandait. Jusquau moment où il la fit mettre à nouveau à genoux, lui demanda douvrir grand la bouche et se branla au bord de ses lèvres.
Je vais jouir et tu vas tout avaler, OK ?
Elle acquiesça dun signe de tête.
Il éjacula sur son visage. Une grosse quantité de sperme coulait sur son nez et sa joue.
Prends le sperme avec tes doigts, tu le mets dans ta bouche et tu lavales.
Cest ce quelle fit.
La semaine passa tranquillement, Sandrine se remémorait sans cesse cet après-midi hard. Elle était partagée entre deux sentiments, la honte et la satisfaction davoir pris du plaisir. Deux fois, elle avait eu un orgasme.
Le téléphone sonna le vendredi soir, cétait Virginie.
Ça va ma chérie ? Lulu ma tout raconté, il ma dit que vous avez pris un pied denfer.
Oui, jétais très excitée.
Mais je nai pas une bonne nouvelle. Lulu, il est marié.
Quoi ? Tu aurais pu me le dire avant.
Écoute, je ne savais pas, je croyais quil était séparé de sa femme mais jai appris quelle était juste partie pour une semaine dans sa famille. Il vient de me lavouer.
Cest vraiment un pourri de mavoir fait croire quil était libre.
Écoute, cest pas grave, je tavais prévenue quavant de trouver un mec bien il faudrait que tu en rencontres. Ça a été une aventure et puis tu as pris ton pied toi aussi, alors de quoi tu te plains ?
Oui, mais moi je veux un homme libre.
Tu le trouveras, fais tes expériences et arrête de culpabiliser.
Oui
Je vais faire des efforts
Voilà, là tu parles bien. Alors dis-moi ce que tu devras faire !
Te faire confiance quand tu me présenteras un garçon, essayer de le séduire et sil veut de moi, sortir avec lui.
Je vais te présenter Laurent.
Cest qui ?
Un bon copain à moi. Lui, il est célibataire, je te le garantis.
Il est comment ?
Je te préviens, il nest pas spécialement beau. Il a 40 ans, pas très grand et un peu fort mais cest un mec super gentil. Il recherche une femme sérieusement.
Virginie détailla les qualités de Laurent, lui disant quil était attentionné, quil était drôle. Elle lui raconta les vacances quils avaient passées ensemble avec un groupe damis, lui disant quil était le pitre de la bande. Bref, elle lui fit un argumentaire complet.
Viens chez moi ce soir vers 20 h, je vais lui téléphoner pour linviter à prendre un verre.
Ça va.
Quand elle se présenta chez elle, Sandrine était habillée très simplement, pantalon noir assez large et petit pull léger.
Tu ne comprends rien à ce que je te dis. Vas te maquiller dans la salle de bain, je tapporte un haut un peu mieux.
Elle revint avec un chemisier blanc, un peu transparent.
Mets-moi ça et déboutonne le jusquau milieu de ta poitrine, je veux quon voie ton soutien-gorge. Tes seins, cest ton meilleur argument. Ça me fait assez maronner dailleurs.
Quand Laurent arriva vers 21 h et que les présentations furent faites, il fut estomaqué de voir cette belle femme et comme Virginie lui avait dit quelle serait à lui, il en bandait déjà.
Ils restèrent ainsi à discuter de choses et dautres, surtout de musique. À un moment, elle prit Sandrine à part.
Alors il te plaît ?
Pour être honnête, pas vraiment
Il est un peu gros, il me rappelle Christian.
Cest pas grave, il faut que tu fasses tes expériences.
Je veux bien essayer, après tout on verra bien.
Ils se réinstallèrent tous les trois au salon et Laurent dit :
Je crois que je vais rentrer. Tu sais, Sandrine, ce groupe dont on a parlé tout à lheure, jai son nouveau CD à la maison, tu veux venir lécouter ?
Euh
Oui
Si tu veux
Daccord.
Quand ils arrivèrent chez lui il mit le CD.
Mets-toi à laise. Je te sers un scotch ?
Oui merci.
Il sassit très près delle.
Tu sais que tu es jolie, dit-il en posant la main sur son sein.
Elle ne répondit que dun petit merci timide. Voyant quelle ne refusait pas ses avances, il senhardit et enfonça la main sous son chemisier. Elle ne disait toujours rien, se souvenant des consignes de sa copine. Il posa ses lèvres sur les siennes et fourra sa langue profondément dans sa bouche en la faisant tourner à un rythme rapide. Elle était un peu dégoûtée mais ne disait toujours rien. Il déboutonna son chemisier et dégrafa son soutien-gorge. Il fut surpris par la douceur et la fermeté des deux globes.
Je nai jamais rencontré une fille comme toi
Ensuite, il la fit se positionner à quatre pattes pour la prendre en levrette. Mais cette fois, contrairement à la fois précédente avec Lulu, elle ne ressentit aucun plaisir, mais elle se dit quil valait mieux assouvir les désirs de cet homme en se promettant que ce serait la première et la dernière fois.
Ça dura trop longtemps pour elle
Il lui dit :
Retourne-toi, je vais te prendre de lautre côté.
Non, je préfère que tu jouisses maintenant.
Alors, pour lexciter, pour quil éjacule, pour que ça en finisse, elle lui dit les mots qui, elle le savait, allaient lamener à la jouissance.
Prends-moi comme une chienne, vide-toi les couilles, tire-moi comme une salope, prends ton plaisir sans te préoccuper du mien. Je suis ta pute, alors profites-en.
En effet, ça ne dura pas, dès quil entendit ces paroles, il fit encore deux ou trois va-et-vient puis éjacula dans un petit cri suivi dun long soupir.
Eh bien
Toi tu es unique. Je me fiche de ce que pourra penser Virginie, mais moi je tai et je te garde. Entre nous ça va être du sérieux, une femme comme toi je me marie de suite avec elle !
Elle ne répondit pas de suite, elle le laissa sapaiser, puis chuchota :
Il faut que je rentre, je suis fatiguée.
Pourquoi, cétait pas bien ?
Oui, super, mais jai envie de rentrer chez moi.
Tu ne veux pas dormir ici, lun contre lautre, jai envie de te faire des câlins même sans sexe.
Non, sois gentil, raccompagne-moi maintenant.
Bon
Lorsquelle arriva chez elle, Sandrine se jeta sur son lit et se mit à pleurer, dabord en hoquetant, puis elle se calma doucement, la tête contre loreiller. Puis elle alla prendre une longue douche chaude, se sentant souillée, et enfin elle sendormit profondément pour un sommeil réparateur.
Le lendemain matin, elle entendit la sonnette. Elle nattendait personne
Elle enfila son peignoir et alla ouvrir. Cétait Virginie qui était là, avec un paquet de croissants quelle portait devant elle.
Tu nas plus quà préparer le café.
Tu as pensé aux croissants, cest gentil. Entre.
Alors, le rapport au capitaine, dit-elle en riant.
Je ne le sens pas du tout, ton Laurent. Il ne me plaît pas, cest tout. Jaime pas son contact de peau et puis, je ne le trouve pas intéressant, ce quil me raconte me barbe.
Cest rien ma chérie, des fois ça va, des fois ça va pas. Tu nas rien à te reprocher, tu as essayé, cest tout. Moi, jai voulu te présenter un mec que je trouve sympa mais sil ne te plaît pas, on nen parle plus. Personne ne te force.
Encore heureux
!
Tu as couché avec lui ?
Oui.
Mais tu mas dit quil ne te plaisait pas.
Je ne voulais pas te décevoir et puis je me suis dit que, peut-être, jaurais le déclic, mais rien.
Tu sais quoi ? Tu me fais plaisir car tu as voulu essayer tout de même, ça prouve que tu changes de mentalité. Avant tu naurais jamais fait ça, tu laurais zappé de suite. Tu es en train den devenir une bonne.
Une bonne quoi ?
Une bonne copine
Tu as du chemin à rattr. Regarde, tu as 35 ans et tu as couché avec combien de mecs jusquà présent ? Cest facile, Christian Lulu et Laurent, ça fais trois. Tu as connu trois hommes à 35 ans, tu trouves que ça fait beaucoup ?
Non, bien sûr.
Alors ne fais pas ta petite rebelle, tu as connu un mec avec lequel tu nas rien ressenti, cest pas la fin du monde. Il y en aura dautres.
En tout cas, tu es gentille de toccuper de moi, sans toi, je serais seule.
Cest rien ma chérie, tu sais que tu peux compter sur moi. Même si on sest perdues de vue de longues années, ça fait un moment quon se connaît et jai décidé de te prendre en main. Pour Laurent ne tinquiète pas, je lui parlerai.
Merci, je ne me sens pas le courage de lappeler. Jai trop de problèmes en ce moment.
Quels problèmes ?
Cest ma voiture, je ne sais pas ce quelle a, depuis la semaine dernière, le moteur se met à brouter et elle navance presque plus. Je sais quelle est vieille mais jen ai besoin pour aller travailler sinon jen ai pour une heure et demie avec le bus
Cest simple, amène-la chez le garagiste.
Non, cest pas si simple justement. Tu connais ma situation, on est le 20 du mois et déjà jai plus un rond, tous ces vêtements que jai achetés, ces sorties, ça coûte cher. Là, en ce moment, je ne peux plus faire de dépenses. Remarque pour les habits, jen avais besoin et pour le reste, je ne te fais aucun reproche.
Jai peut-être une solution.
Ah oui ? Laquelle ?
Tu connais Robert, quand on était sortis avec la bande, il était là : un brun frisé.
Oui, je me souviens de lui.
Eh bien Robert, il est mécanicien. Cest un ami et entre amis on se rend des services. Je peux lui demander de voir ta voiture et je suis sûre quil te fera ça pour pas cher et quil te fera crédit. Peut-être même quil te fera ça à lil, sil est sympa.
Tu crois ?
Ça ne coûte rien de demander, non ?
Le soir même, Virginie téléphona à Robert.
Salut Robert, cest Virginie.
Ça va, toi ?
Oui, ça va, je voulais te dire un truc, tu te souviens de Sandrine ?
Si je men souviens ? Bien sûr que je men souviens. Une belle fille comme ça, on ne loublie pas. Si Lulu ne lavait pas draguée, jaurais essayé.
Tu veux te la faire ?
Tu demandes à un affamé sil veut manger ? Bien sûr que je voudrais, mais le tout est de savoir si elle, elle voudrait.
Cest là que je peux te rendre service. Sandrine, elle est en panne de voiture et elle na pas un rond. Tu vois ce que je veux dire ?
Je ne suis pas complètement con. Tu crois quon peut négocier ça ?
Si je lui en parle, peut-être
Je lui parle ?
Bien sûr, essaye, on na rien à perdre, une poupée comme ça, ça se refuse pas.
Laisse-moi faire. Bisous.
Ensuite, elle appela Sandrine.
Jai téléphoné à Robert, il est daccord pour réparer ta voiture.
Ah bon ?
Gratos.
Vraiment ? Tu as raison, il est super sympa, cest bien davoir des amis dans la vie.
Attends, il est sympa, oui si on veut, cest un coquin notre Robert.
Tu veux dire quoi ?
Il veut se faire payer en nature
Comment ça, en nature ?
Ne te fais pas plus bête que ce que tu es, tu as parfaitement compris.
Non, là, désolée, je suis peut-être dans la merde mais je ne suis pas une pute.
Cest pas être une pute. Une pute, elle se fait payer, tu es daccord avec moi ? Là cest totalement différent. Il te rend service sil répare ta voiture, daccord ? Donc, il te rend service et toi de ton côté, tu le remercies à ta manière. Un service en vaut un autre, non ? Cest juste donnant-donnant. Et puis comme ça, à la fin de la semaine, tu auras une bagnole toute neuve, enfin presque, dit-elle en souriant. Ça te paraît être un marché de dupe ?
Non, mais quand même
Réfléchis
Une femme qui épouse un homme pour son fric, cest courant, non ? Et pourtant personne ny trouve rien à redire. Une femme qui couche avec son mec même si elle nen a pas envie, cest rare ? Une femme qui couche avec son patron par intérêt, cest rare ? Tu vois, cest une affaire dinterprétation. Depuis la nuit des temps les femmes ont toujours su être séductrices quand ça les arrange.
Bof
Après tout, tu as raison. Cest juste un moment à passer et jai besoin de la voiture et puis peut-être que ça sera agréable
Alors je fais quoi ? Je lui dis que tu es daccord ?
Oui, tu peux lui dire
Le lundi matin, elle se rendit au garage de Robert.
Voilà, je tamène la voiture, Virginie ta parlé, je crois
Oui, attends, je vais regarder ce que cest.
Un moment après.
Cest le joint de culasse, il faut tomber le moteur, il faut un après-midi.
Il la regarda longuement, ses cheveux tombaient sur ses épaules avec de jolies boucles. Même si elle nétait pas maquillée ni habillée de façon séduisante, elle dégageait toujours quelque chose de magnétique. Robert se rappela de ce que lui avait dit Virginie, il sentit son sexe grossir.
Bon OK, mais quand jentame une réparation, je demande toujours un acompte. Il lui prit la main en souriant et la guida au fond du garage derrière une voiture.
Il défit son pantalon et sortit son sexe.
Il me faut un acompte.
Ici ?
Personne ne nous voit, ne perdons pas de temps, jai du travail.
Elle se mit à genoux et commença à le sucer lentement les yeux fermés. Il lui tenait la tête et, au fur et à mesure que son excitation montait, accélérait la cadence.
Tu vas voir, ça va aller vite.
Maintenant, il avait pris la tête de Sandrine avec les deux mains et la faisait sucer de plus en plus vite.
Cest vrai que tu es bonne
Une bonne salope
Je vais jouir
Tu prends tout dans la bouche et tu avales, lui dit-il dun air autoritaire.
Quand il finit par jouir, il stoppa dun coup en la retenant pour quelle ne se retire pas.
Merci pour ce petit acompte, mademoiselle, laissez-moi votre voiture et revenez la prendre samedi après-midi, le travail sera bien fait
Tout le restant de la semaine, Robert passa chez Sandrine pour aller chercher son « acompte ».
Il passait la nuit avec elle. Robert était un adepte de la sodomie. En arrivant, il se faisait bien sucer puis lenculait et comme il était très viril, il se réveillait une ou deux fois dans la nuit pour lenculer à nouveau puis se rendormait. Il savait que cette situation ne durerait pas et il voulait en profiter au maximum.
Le samedi comme promis la voiture était prête, Robert était un gars malgré tout correct. Il lui remit les clés de la voiture en lui disant :
Voilà, mademoiselle, elle est réparée, tout va bien. Si vous avez encore besoin de mes services nhésitez pas.
Sandrine monta dans sa voiture et partit sans dire merci, ni quoi que ce soit.
Allo
Oui, cest Virginie. Tu as récupéré ta bagnole ?
Oui mais jen ai mare de tes plans. Jai limpression de devenir une pute.
Voilà comme tu es, je te rends service et tu me remercies comme ça. Bon, tu as raison, cest moi qui suis bête davoir voulu taider. Tu as ta bagnole, je tai fait découvrir des choses, je tai décoincée et toi tu me fais des reproches !
Ce faisant elle raccrocha. Sandrine resta perplexe son téléphone à la main. Elle se posait beaucoup de questions et se demandait si elle avait raison. Elle allait se retrouver à nouveau seule. Avant, avec Christian, les choses étaient beaucoup plus simples, ils travaillaient tous les deux et arrivaient à avoir une petite vie tranquille, ils avaient même envisagé dacheter une maison. Elle commençait à regretter son ancienne vie. Puis cette idée sestompa. Jamais elle ne pourrait retourner vivre avec un homme quelle navait jamais aimé, qui buvait et qui ne sintéressait plus à elle. Et puis, cette vie de routine sans intérêt, décidément non.
Elle décrocha le téléphone et composa le numéro de Virginie.
Je voulais mexcuser de tavoir parlé comme je tai parlé.
Écoute, je ne toblige à rien, tes choix cest toi qui les fais. Si tu nas plus envie quon se voie, on ne se voit plus. Moi je nai pas envie de memmerder avec une copine qui ne sait pas où elle a mal.
Oui, je sais, je te demande pardon.
Bon ça va
Mercredi soir on va se faire une pizza avec mon mec et un pote à lui, Frédéric. Tu veux venir avec nous ?
Tu sais bien que je ne peux pas en ce moment.
Je sais, tu me las déjà dit, jai déjà pensé à ça, jai parlé de toi à Frédéric et il a dit quil serait ravi de tinviter.
Alors comme ça, cest daccord, cest très sympa de sa part.
Jespère quil te plaira.
Pourquoi tu me dis ça ?
Je lui ai parlé de toi et je lui ai dit que javais une copine à lui présenter.
Pourquoi, il est seul ? Il nest pas marié au moins ?
Non, sinon je ne te le présenterais pas.
Tu lui as parlé de moi ?
Oui.
Et quest-ce que tu lui as dit sur moi ?
Tout.
Quoi, tout ?
Que tu es une fille bien qui recherche une relation stable mais que tu nas pas de chance et que, jusquà présent, tu es tombée sur des mecs pas bien. Je lui ai parlé de Lulu, de Laurent et de Robert.
Tu lui as raconté tout ça ? Tu es folle. Tu lui as tout dit ?
Oui tout, moi je joue franc-jeu. De toute manière, il ma dit quil sen fiche
Le mercredi soir, Sandrine était jolie avec son jean moulant. Elle avait mis un petit pull rose un peu serré qui mettait en valeur sa poitrine. Elle était à peine maquillée et avait coiffé ses cheveux en queue de cheval. Elle avait un air sage et sexy à la fois.
Frédéric était un très bel homme, la quarantaine, divorcé, il avait deux s qui vivaient avec leur mère. Il dirigeait une agence immobilière. Il était grand et avait de beaux yeux bleus. Dès quelle le vit, le cur de Sandrine se mit à battre fort. Avec les autres hommes quelle avait connus, cétait le jour et la nuit.
Ils passèrent une soirée très agréable. Frédéric avait de la conversation et de lhumour. Durant tout le repas, il paraissait être fasciné par Sandrine, il linterrogeait sur ce quavait été sa vie, ce quelle aimait, ce à quoi elle aspirait. En fin de repas, Virginie demanda à Sandrine de sortir un moment avec elle. Elle voulait fumer une cigarette et détestait être seule.
Alors, il te plaît ?
Franchement oui, il a lair vraiment gentil. Il a de la classe et puis il est beau
Attends, reste ici, je vais lui parler.
Virginie retourna dans le restaurant et entraîna Frédéric dans un coin, ils parlèrent longuement. Ensuite elle ressortit.
Quest-ce que tu lui as dit ?
Je lui ai demandé sil voulait sortir avec toi.
Et quest-ce quil ta dit ?
Il te trouve mignonne et gentille. Je lui ai dit quavec toi, il ny avait aucun problème, que tu étais daccord pour que vous sortiez ensemble et je lui ai dit (elle sourit) quil pourrait coucher avec toi, direct, ce soir.
Tu es vraiment dégueulasse de lui avoir dit ça, tu me fais passer pour qui ?
Pour ce que tu es, ma chérie, une fille facile, cest ce que tu es non ? Alors je fais ta promotion. Moi je vous mets en relation, après à toi de jouer. Et puis on sait jamais, si tu sais y faire tu le retiendras peut-être.
Tu me dégoûtes, tu es perverse.
Oui, je sais ma poule, mais la seule chose que je veux entendre de toi cest que tu me dises oui ou non !
Une larme coula sur la joue de Sandrine.
Tu as gagné, vas lui dire que jirai faire un tour avec lui en voiture. Au fond, il est comme les autres mais au moins jaurai eu un homme qui me plaît vraiment, ça ne mest jamais arrivé.
Frédéric régla laddition et dit à Sandrine :
Tu ne veux pas quon aille se promener ? Il fait beau et ce serait bien de prendre un peu lair avant de rentrer.
Il laccompagna jusquà la voiture et lui ouvrit la portière. Ils roulèrent un long moment et il se gara dans un endroit tranquille. Il se pencha vers elle et lembrassa
Delle-même elle ôta son pull puis défit son soutien-gorge. Il lui caressa les seins doucement. Elle lui dit :
Je sais ce que tu veux, Virginie ma prévenue. Alors vas-y, je suis daccord, toi au moins tu es beau et comme ça, jaurai rêvé un moment.
Attends
Ce nest pas ça que je veux de toi
Tu veux quoi ?
Il sapprocha delle et déposa un petit baiser sur le bout de ses lèvres, puis caressant sa nuque, il lembrassa tendrement.
Ce que je veux, cest ton cur. Dès que je tai vue, jai ressenti quelque chose de fort en moi. Je regrette davoir écouté ta soi-disant copine et davoir voulu mamuser avec toi. Tu nes pas une femme avec laquelle je veux jouer. Je ne te juge pas, tu as passé des moments difficiles. Mais moi, ce que je veux vraiment, cest toffrir le meilleur. Rhabille-toi sil te plaît et reprenons tout à zéro. On oublie Virginie et tout ce quelle ma dit. Jai la chance de tavoir rencontrée et je ne veux pas tout gâcher. Je ne veux pas te posséder, je veux te mériter.
Une larme coula sur la joue de Sandrine, mais cette fois, cétait une larme de bonheur.
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