Qui Es-Tu ?
Qui es-tu, toi à qui jécris, toi qui me lis ? Tu mintrigues. Sais-tu seulement à quel point tu hantes mon esprit et mes fantasmes ? Tu mes inconnu, pourtant, jai limpression de partager un lien si étroit avec toi, si intime
Je ressens parfois ta présence en moi, tu deviens cet hétéro que je ne reconnais plus vraiment et qui pour des raisons qui lui échappent, est récemment tombé malgré lui sous lemprise et le charme dun autre homme. Tu prends parfois les traits de Patrick, cet amant auquel je me suis abandonné et qui ne cesse de me tourmenter par le désir irrépressible quil suscite en moi pour son corps, sa force, sa virilité. Je timagine quelquefois en belle femme suave, tu lis mes récits, curieuse, toute émoustillée à lidée que je puisse prendre tant de plaisir dun sexe masculin. Qui que tu sois, tu habites mes pensées les plus secrètes. Laisse-moi te raconter comment lautre nuit, tu mas si fortement excité quà ton insu, tu mas fait jouir mieux que quiconque
Ce soir-là, jétais exténué et je me suis mis au lit assez tôt. Patrick était sorti faire la fête chez des amis. Jétais seul dans mon grand lit froid quand une chaleur nouvelle sest soudain glissée sous les draps. Cétait toi, sorti de nulle part, tu venais de lire une de mes histoires, tu étais excité, ton corps demandait assouvissement. A cette simple idée, mes mains sont devenues fiévreuses, frénétiques. Elles se sont mises à explorer mon torse, mon abdomen, mes tétons. Ma peau était douce et chaude sous mes doigts. A force dêtre stimulés, mes mamelons durcis semblaient directement connectés à mon sexe. Je le sentais prendre forme, grossir pour te plaire. Javais envie de ressentir ton excitation, de la vivre avec toi. Ma respiration sest faite plus rapide, plus intense. Javais envie de sexe et surtout de toi.
Cest alors que Patrick a fait irruption dans la chambre. « Tu nétais pas censé être mort de fatigue, toi ? », ma-t-il lancé, un petit sourire en coin.
Patrick a retiré les draps et sest assis sur ma queue. Cette dernière cherchait à déchirer mon pantalon de pyjama et à percer son jeans, tellement elle était prête à exploser. Le contact de ses fesses était doux, stimulant, excitant. Tout en retirant mon T-shirt et en caressant mon torse ferme, il exécutait des mouvements de bascule avec son bassin, me procurant ainsi dintenses sensations de plaisirs. Toi et moi avons poussé un long gémissement. Cest alors que le toi qui se reconnait en Patrick sest aussi réveillé, excité par ce son presque animal. Tu es descendu et avec la bouche de Patrick, tu embrassais mon sexe à travers le tissu, tu voulais voir ce quil y avait sous ce pantalon de pyjama. Tu savais que je nen pouvais plus dattendre de te donner mon corps.
La toi femme nous observait, excitée devant cette scène. Tu tes mise à te caresser la poitrine, à passer tes mains dans tes cheveux longs et ondulés. On pouvait deviner tes mamelons durcis de désir à travers le fin tissu de ta petite robe courte. Tu tes mise à danser pour moi, aguichante. Une bretelle de ta robe était tombée de ton épaule, comme pour me narguer davantage. De ta main, tu tes caressée lintérieur de la cuisse droite, tes doigts remontant lentement, doucement. Ils sont ensuite passés sous létoffe légère, à la recherche de ton sexe mouillé. Tu as alors fermé les yeux en laissant échapper un « Ennnnnn
. » langoureux. Tes doigts sont redescendus le long dun ton autre cuisse, laissant derrière eux une trainée luisante, signe de ton plaisir. Tu étais vraiment excitante, jaurais voulu te toucher, mais Patrick nallait pas me laisser faire.
Je me suis alors relevé et assis face à Patrick. Mes mains cherchaient ton contact, voulaient te sentir à travers lui. Jai déboutonné lentement sa chemise et découvert ses larges épaules. Es-tu musclé comme lui, es-tu plutôt frêle ? Es-tu jeune, es-tu vieux ? Peu importe, mimaginer que je puisse texciter comme je lexcitais lui me rendait fou. Javais envie que tu te masturbes devant moi. Le fais-tu ? Jai léché mon amant, ses muscles qui se crispaient de plaisir. Ma langue est descendue jusquà son nombril, pour ensuite buter contre un jeans fermé. Le toi en moi en voulait plus, nos mains se sont activées pour libérer le sexe tendu de Patrick.
Patrick a rapidement enlevé son jeans complètement, ma plaqué sur le lit, a collé mes bras le long de mon corps, est monté, rapprochant son pénis de ma bouche entrouverte, et tout en mimmobilisant de ses jambes enlacées autour de moi, ma fait avaler son sexe tout entier. Le toi en moi et moi frôlions lextase, complètement à la merci de notre amant. Il nous étouffait presque de sa verge qui sinvitait en nous jusquà la gorge et lidée que notre air vital ne nous parvenait que selon son bon vouloir nous rendait totalement vulnérables et excités. Le toi dissimulé en Patrick sagitait dans ma bouche de plus en plus, ma langue tournait autour de ton gland qui métait offert en pâture. Tu gémissais, tu râlais, satisfait des douces caresses de ma bouche humide et profonde. Après plusieurs minutes, tu as retiré ton sexe et jugeant que javais gagné le droit à une petite gâterie, tes mis à me lécher le gland, en en parcourant très lentement la base de ta langue experte. Tu ne te hâtais pas, la pression de tes lèvres était légère, tu laissais le désir envahir peu à peu tout mon corps, avec une lenteur atroce, exquise.
Tout à coup, jai senti mon sexe senfoncer au plus profond de la bouche de Patrick. Cétait chaud, humide, doux. Cétait comme si Patrick venait soudain de toffrir à moi, toi la femme attirante et sensuelle que tu es. Tu me chevauchais, ardente et sexy. Je me noyais en ton sexe visqueux, jy glissais, cétait terriblement bon. Je me suis mis à donner de petits coups de reins, mimmisçant toujours un peu plus profondément dans la bouche de mon amant, devenu ton vagin brûlant, désireux dêtre comblé de ma présence en lui. Jentendais presque les cris dextase que tu poussais chaque fois que je te remplissais. Une de tes mains a glissé sur la peau veloutée de tes fesses rondes, atterrissant sur mes couilles, les caressant timidement.
Jai repris conscience. Tu étais à nouveau en Patrick. Dans mon rectum, une terrible sensation de vide à remplir naissait. Le toi qui sidentifie à moi la sentait aussi, cette presque douloureuse sensation de manque. Patrick nous a retournés et mis à quatre pattes. Il na pas fallu nous faire prier. Nous étions dociles, tel un animal ne répondant quà son maître. Nous voulions être pris, possédés. Mon amant a fait couler du lubrifiant entre mes fesses. Dun pouce, il sest mis à exercer des pressions sur mon anus serré qui commençait à lâcher prise. Tous les toi en moi réclamaient plus. Jai reculé mes fesses pour inviter ce pouce à pénétrer plus profondément. Mais le pouce a suivi mon mouvement, jugeant que je ne le méritais pas tout de suite. Patrick, ainsi que tous les toi en lui, a délicatement placé sa queue entre mes fesses, sest mis à aller et venir entre elles, prenant soin dagacer mon anus qui limplorait pour être violé. Je tai senti, tu me faisais languir, satisfait dêtre le maître de mes plaisirs. Empruntant la voix de Patrick, tu mas ordonné : « Supplie-moi ! Si tu veux ma queue, supplie-moi ! » Ta voix était ferme, sûre, autoritaire. Tu exigeais obéissance. Je navais pas la moindre intention de te résister. Je me suis mis à crier : « Je ten supplie, prends-moi !... » Mais tu continuais à titiller mon anus sans répondre à ses besoins. Jai continué à timplorer : « Sil-te-plaît, encule-moi !... Je ten prie, arrête de me faire languir!... » Je sentais le sang circuler dans la moindre partie de mon corps, un besoin lancinant me torturait le rectum. Puis tu mas enfin envahi, dun seul coup de rein. Javais tellement attendu cet assaut que mon anus sest ouvert en un mouvement fluide, sans douleur aucune, pour taccueillir profondément en moi. Tu te régalais de mon contact chaud sur ton sexe viril, je tentourais.
Toutes les toi femmes me regardaient, subjuguées devant lhomme que jétais devenu, toute fierté layant délaissé, soumis au plaisir dune verge qui le terrassait. Vous vous léchiez lune lautre, excitées par le spectacle. Lune delles, peut-être toi, menfonçait un godemiché dans le cul, se délectant de ma jouissance et mon avilissement. Je gémissais de plus en plus fort. Le toi en moi sentait le plaisir nous gagner. Tous deux nous continuions à implorer lobjet de notre désir : « Continue
ahhhhhhh
ahh oui, comme ça
Ahhh
Cest bon !» Le toi en Patrick étais toujours là, en moi, je tentendais à travers les gémissements de mon amant. Tu me contrôlais, tu menvahissais, tu me faisais vibrer de bonheur. Javais envie que tu jaillisses en moi. Une de mes mains a attrapé mon sexe, désireuse de me mener à laboutissement de mon plaisir. Mais tu las vivement repoussée : « Ce soir, tu es à moi. Tout ton corps est à moi. A moi den faire ce que je veux. » Tu allais et venais de plus en plus vite en moi, et sans même que tu ne le touches, mon sexe allait bientôt exploser. Puis tu as doucement enfourné mon pénis au creux de ta main. Tes doigts montaient et descendaient sur ma verge quand tu as finalement donné le signal : « Jouis maintenant, jouis pour moi !... » Je me suis abandonné à la jouissance, mon sperme a giclé en plusieurs explosions de plaisir, tout mon corps se cabrait sous ton emprise. Je tai senti te déverser en moi. Tu criais, tu nous libérais. A ce moment, je ne savais plus qui jétais. Etais-je moi ? Ou plutôt toi ? Etait-ce toi ou Patrick qui me maculait de sa semence ? La toi fille hurlait de plaisir dans une série dorgasmes ininterrompus. Dans ce lit, se mêlaient des corps, des mains, des sexes à linfini, tous jouissant à lunisson.
Patrick sest affalé à mes côtés. Je gisais sur le lit, toutes mes forces semblaient mavoir quitté. Jai repris tout doucement mes esprits. Jai entendu Patrick : « Ben toi alors
Quest-ce qui vient de se passer au juste ?... Cétait intense ! En tout cas, il faudrait que tu sois plus souvent fatigué et moi que je sorte moins souvent
» Il semblait heureux, paisible. Je ne lui ai bien sûr pas parlé de toi, cela restera notre secret. Mais voilà, maintenant tu sais ce que ça me procure de técrire, ce que ça me fait chaque fois que tu cliques sur une de mes histoires pour la lire, combien jadore timaginer te masturbant devant lécran, combien jaime que tu me laisses des messages. Toi que je ne connais pas, mais qui pourtant est mon confident. Toi qui possèdes le pouvoir secret de mexciter, de me faire jouir. Toi
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