Truck
Je suis épuisé de fatigue lorsque je débarque sur l'immense parking peuplé de monstres fantomatiques aux formes cubiques échoués là comme autant de sombres épaves dépourvues de vie. La fraîcheur du soir apaise sur mon corps les traces de la chaleur et du transport de mon lourd sac à dos. Tout au fond émerge d'un bâtiment, brillamment éclairé, des bruits de voix. Une porte claque. Une forme humaine massive se rapproche de moi à grandes enjambées alors que je pose mon sac à terre. La forme s'adresse à moi d'une voix grave : « tu fais du stop, petit ? ». J'acquiesce précipitamment, peut-être trop... Il ouvre la porte de son gigantesque camion dont la cabine s'éclaire progressivement et me fait geste de monter. J'att mon sac et m'exécute docilement alors que mon interlocuteur s'installe au volant. Nous commençons à nous observer. Il me déshabille du regard tandis que je m'étonne de la régularité des traits de son visage et de la beauté de son corps musclé. Il doit avoir une quarantaine d'années. Son cheveu est brun et ses joues bleuies par la barbe. Il est vêtu d'un marcel et d'un pantalon de coton sombre qui mettent en valeur ses bras puissants et ses hanches étroites. Il sourit en disant : « approche-toi petit ». Pendant que le lanceur démarre le moteur du camion, sa main étonnamment légère se pose sur ma cuisse, glisse délicatement vers la ceinture de mon short et commence à le déboutonner. Mon cur bat la chamade mais mon corps tout entier facilite la caresse intrusive. Lorsque l'énorme convoi s'ébranle je n'ai plus que mes chaussures aux pieds.
Sur l'autoroute, il maintient son attelage en ligne de la main gauche tandis que la droite pétrit tous les endroits accessibles de mon corps. Progressivement, il oblige mes cuisses à s'écarter largement et mes mains à s'accrocher au haut de la couchette placée derrière nous pour mieux offrir mon intimité à ses caresses. Je suis heureux que l'éclairage blafard des cadrans du camion ne livre pas à mon interlocuteur la rougeur intense de confusion de mon visage.
Je suis au comble du désir lorsqu'il m'écrase de son poids et m'encule brutalement. Au bout de quelques mouvements, il se soulève légèrement et saisit mon sexe entre ses mains. Il me branle au rythme des violents coups de boutoir dans mes fesses. Un bruit flasque ponctue chaque mouvement. Dans un cri, il se soulage dans mes intestins sans avoir réussi à me faire jouir, puis il me retourne et me finit de sa bouche. L'excitation tombée, j 'ai une impérieuse envie de m'enfuir. Il me retient d'une main ferme et presque menaçante alors qu'il s'empare du micro de sa radio de bord et dit: « Chris sur l'A97. J'ai un cul accueillant à offrir sur l'aire des peupliers. Vous avez 30 minutes pour arriver. » Alors que je m'affole, il s'empare de mes vêtements et de mon sac qu'il jette sur le toit du camion. Je me rue sur la portière et m'éloigne de la cabine nu comme un ver. Je suis rattrapé par les phares puissants d' engins qui entrent dans le parking et me fige. Quand les portières claquent, je n'envisage plus de résistance et mon corps leur est offert, nu et grotesque.
La suite n'est que folie. Éclairé par les puissantes rampes de phares des véhicules, je suis soumis aux envies de trois chauffeurs qui nous ont rejoint. Mon amant fume des cigarettes en filmant la scène avec son téléphone portable. Ils se succèdent dans ma bouche et mes fesses avec une vigueur peu commune. Je me prête à leurs jeux avec beaucoup de bonne volonté, dans l'intense excitation de ces sensations nouvelles. La moindre caresse m'électrise et leurs grossièretés affolent mes sens. Mes fesses battues, mes seins pincés, ma tête étreinte, mon dos rudement massé, mes jambes et mes cuisses emprisonnées entre leurs mains rugueuses sont devenues autant de zones érogènes. Mon cul est en permanence dilaté et prêt à l'emploi, ma bouche et ma gorge apprennent à avaler leur vits. Je les entends avec plaisir me traiter de "pute" de "salope" dans l'excitation du moment. J'aime ne plus être que l'enveloppe de leur sexe et un jouet sexuel entre leurs mains. Je suis sali de foutre et grisé par son odeur. J'en demande et j'en redemande jusqu'à m'effondrer épuisé sur le bitume, encore chaud de l'agression diurne du soleil.
Au matin, la fraîcheur de la rosée me réveille. Mes amants m'ont déposé sur un coin d'herbe, nu et crasseux, à quelques mètres de mon sac et de mes vêtements. Lorsque j'émerge difficilement, fourbu, un couple de nordiques, imposants par la taille, me contemple. Ils m'accompagnent aux toilettes pour me défaire des miasmes de la nuit. Leurs mains douces me nettoient et me caressent jusqu'à ce que mon corps ait repris un aspect humain. Mon esprit peine à retrouver ses repères. Mon corps engourdi frisonne mollement au moindre contact. L'homme enferme mon sac et mes vêtements dans son coffre tandis que la femme m'invite d'un geste à monter nu, à côté d'elle, à l'arrière du véhicule. Pendant de longues heures, elle me lutine et m'agace pendant que son mari nous contemple dans le rétroviseur. Je ne comprends rien à son babil guttural. Je finis par m'endormir la tête posée sur ses larges cuisses nues en contemplant des yeux son opulente poitrine délivrée de toute entrave pendant que sa main besogne mon entrejambe.
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