Le Conseil De Révision
Je viens de la recevoir cette convocation de larmée sous enveloppe bleu blanc rouge, papier tant craint mais aussi tant attendu lors de ma 18ème année dinsouciance, en cette année 1980 : Je suis convoqué dans une caserne du Nord, aux « 3 jours » dintégration du service militaire pour y effec des tests physiques et psychologiques en vue dêtre intégré au sein dun régiment pour y effec mon « service » militaire
Comme soldat fort ? Beau marin ? Ou bien aviateur courageux ? Je le saurai plus tard
Là, cest le jour de la convocation, en soirée je vais à la gare et prends le train militaire vers le centre de sélection, moitié ému - moitié confiant. En arrivant, la gare est remplie de mecs alcoolisés et surexcités. Jai 18 ans, jai devancé lappel, et à entendre tous ces cons brailler des conneries, je nai quune envie cest de me tirer. En même temps, jaime la compagnie des mecs et quelque chose me dit de ne pas faire le con et de le faire ce service national, et que si je ny vais pas, je passerai sans doute à côté de pas mal
de bons plans !
Côté cul, jai des petites copines et je ne mennuie pas ! Et depuis déjà 6 ans, je menvoie plus souvent en lair que la plupart des jeunes de mon âge. Je suis précoce, et depuis 1 an, lors de vacances, jai même connu ma première partouze avec un groupe dallemands et aussi lamour au masculin durant 2 semaines avec un jeune israélien dHaïfa, que jai dailleurs encore beaucoup de mal à me sortir de la tronche (mais ça, cest une autre histoire) ...
Il est lheure de partir, le train est blindé. Javance dans les couloirs du wagon en cherchant une place libre et si possible avec des mecs pas trop alcoolisés ; Miracle ! Il reste une place dans ce compartiment, à côté dun mec barbu et à lallure virile. Nous sommes 8 et à part le bruit du train, cest silencieux, les mecs font la gueule, mais nont pas lair trop bourrins, cest déjà ça.
La nuit est tombée dehors, ce mois de novembre est glacial et le train narrivera que vers 4h du matin, tout le monde sendort ou somnole dans ce compartiment mal chauffé. Nous sommes très serrés, assis tous côte à côte et jai froid. Au travers de mon manteau, je sens la chaleur du mec à côté de moi. Il dort, ou plutôt, je crois quil fait semblant de dormir, je ne sais pas pourquoi.
Comme je suis glacé aux pieds et aux jambes, jai placé ma cuisse contre la sienne pour profiter un peu de sa chaleur. Dans la pénombre, je le regarde et je vois quil me fixe malgré ses yeux mi-clos, il est plutôt pas mal, il est barbu avec des traits réguliers et des lèvres épaisses, il semble plus vieux que moi, faut dire que jai devancé lappel. Je sens son haleine un peu alcoolisée, il respire fort et vers moi, son souffle dans ma tronche me réchauffe, jai envie de lembrasser, mais impossible dans cette promiscuité.
Ses traits sont reposés et il parait plutôt cool. Tout à lheure jai vu son regard bleu et sympathique, il mavait un peu dévisagé, mais javais baissé les yeux tellement ses yeux clairs contrastant avec son teint halé et brun, mavaient impressionné. Sentant ma cuisse contre la sienne, il ne la retire pas, et dans la pénombre du compartiment, il colle sa jambe, plus fort, contre la mienne ; Il est bouillant. Je nen reste pas là, jai froid - mais pas aux yeux - et jai aussi besoin de me rassurer contre nimporte qui en partant vers linconnu. Mais il y a aussi 6 autres mecs dans ce réduit et je ne connais pas leurs réactions, alors pour me dissimuler un peu plus, je défais mon manteau et le pose sur moi, ça me réchauffe un peu, et puis nos mains seront cachées, si elles sont baladeuses
Mon voisin ne dort plus désormais, il fait seulement semblant mais je sens son corps tout contre le mien. Il a défait sa doudoune, et comme moi, la posée sur son torse, mine de rien
Nos mains, en même temps se frôlent et se rencontrent, un moment, très court, nous nous les serrons mutuellement, comme pour nous dire bonjour silencieusement et puis doucement, elles se séparent et remontent direct vers nos ceintures.
Les autres mecs du compartiment dorment, il est minuit passé ; en silence, avec mon nouveau pote, on se dégrafe et lon se caresse nos ventre, nos pectoraux, nos mains pincent aussi nos tétons tendrement ou tirent nos poils de torse : jai trouvé mon alter égo !
Il fait nuit maintenant et le compartiment nest pas éclairé. Nos ceintures sont défaites, pourquoi sarrêter en si bon chemin alors que le plaisir nest quà quelques centimètres
Je suis le premier à rentrer mes doigts dans son slip en coton, et sa bite est à la mesure du plaisir qui mattend ; par tâtonnements, je lestime bien dans les 20 centimètres plutôt fine mais très raide de lénergie de nos 20 ans, comme un barreau de chaise avec un gland plutôt pointu
Ses jambes sont musclées et charnues, très poilues aussi, un vrai ours ! Ses doigts nattendent plus et passent également sous mon slip. Je bande également, bien dur et malgré mon jeune âge, je présente une belle gaule, avant de partir, jai pourtant baisé ma copine tout laprès-midi, elle en a pris plein le cul, la chatte et la bouche, mais je suis encore chaud. Lémotion dêtre à larmée ajoutée à cette première aventure mexcite terriblement. Je mouille, lui aussi dailleurs, alors nos mouvement de va-et-vient commencent aussitôt, lents, doux et tout en longueur pour ne réveiller personne, comme de vrais pros
Dire que je pensai me retrouver seul dans ce monde militaire
Si cest ça larmée, je veux bien en prendre pour 24 mois !
Et puis, toujours en silence on accélère notre rythme, jai compris quon ne sarrêtera pas en si bon chemin, il nous faut cracher notre jus avant darriver à Cambrai et tant pis pour les autres sils sen aperçoivent
Ce mec est le premier à juter dans ma paume serrée en haut de son gland, Je sais quil serre les dents pour ne pas gueuler et je sens ses coups de queue accompagnés des jets de foutre, il accompagne bien son mouvement.
Plus tard, après un café ou plutôt une eau tiède colorée, on nous distribue un tee-shirt et un short. Malgré la fatigue, je suis excité, Direction le vestiaire, pour se foutre à poil et passer devant le médecin. Enfin un bon moment qui mattend
Les gradés, biens vicelards, nous matent sans vergogne, et la plupart des mecs se sentent vraiment humiliés. Moi, je me retiens, mais surtout pour ne pas trop bander
Je sais par des « anciens », que la bisexualité est mal vue et que cest une cause de réforme pour « déviance », en 1980 lépoque était différente
Il faut faire la queue donc, les uns derrières les autres ; un sergent, plus vicelard encore, se comporte comme un vrai kapo :
- « Les uns derrière les autres, Ducon, je tai dit, tes jamais sorti des jupes de ta mère, larmée va faire de toi un homme abruti.. .» sadresse-t-il à certains, ou encore « bite au cul, à la queue leu leu, Regarde-moi ces branleurs, ces bleus-bites !! »... Je ne me fais pas remarquer, et pendant que dautres se font engueuler, en fait, et enfin, je bois du petit lait, jaime bien ces ambiances dhumiliations viriles, faite de contacts avec les torses, les sexes mous contre les culs et les odeurs de sueur.
Et puis on passe devant le toubib, alors Là, mon mimi je me dis, pas de gaffe, si tes un mec et que tu veux partir en camp de vacances de mecs, 1 an gratos payé par la France, ne dis pas de connerie ! On est pesé, mesuré sous la toise (sauf la longueur de la bite, dommage
) et vacciné si besoin. Et puis le toubib, suspicieux, nous observe et nous pose les questions adéquate :
- « Tas une petite copine ? Tu vas aux putes ? Tu te branles ? » Il observe et observe bien ce bougre, dailleurs, je vois que mon compagnon de cette nuit est envoyé direct au psy, je ne le reverrai pas, la nuit suivante, il ne sera pas dans la chambrée...
Et puis cest les épreuves sportives, il faut faire du foot, alors on se change, ou plutôt on shabille du short et du tee-shirt, lambiance, après ce passage au médical est beaucoup plus détendue et la plupart des mecs sourient maintenant de cette « humiliation ». Dailleurs rien ne presse et tout à chacun passe un peu plus de temps à rester à poil dans le vestiaire surchauffé. Et puis on fait le match, il y a du contact et là je kiffe ; deux trois mecs ne me laissent pas de marbre, ils sont vraiment sympa, et ça fait plaisir de discuter un peu avec eux, sans le savoir, dans 3 mois, jen retrouverai un en Allemagne. On baisera dailleurs quelques fois pendant les tours de garde chez les commandos (mais ça, cest aussi une autre histoire).
Un peu plus tard, lofficier recruteur me reçoit, je veux être marin, je lui dis, cest raté, je serai commando. Il est suspicieux, mais jai passé le cap du médical, je sais, à ma grande joie (intérieure), que je suis pris, et puis les commandos cest bien, je kiffe aussi le corps à corps
La fin du séjour se termine, un film est projeté, à mes côté, un mec, sans trop se cacher se caresse doucement dans la pénombre, il sait que je le matte ; larmée commence bien, mais je ne réponds pas à linvite, jai tout mon temps maintenant pour partir tranquille parmi les militaires ou les PEFAT (personnel féminin de lArmée de Terre) pour frayer et démonter des culs
Ah, quel dommage que davoir supprimé ce sacré service national, il faisait de nous des hommes, des vrais !
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