La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°212)
Suite de l'épisode précédent - La nuit de noce (deuxième partie) -
Chapitre 9 - La nuit de noce (deuxième partie)
Alors que lorage grondait de plus en plus fort, cest debout que les amoureux enlacés nus dans le grand et moelleux drap de bain éponge sembrassèrent longuement au milieu du hall dentrée du château. Le grand lustre de cristal flanqué au dessus de leurs têtes éclairait largement la scène de mille lumières. Quand tout dun coup, alors que lorage était à son paroxysme, un vif éclair suivit dun énorme coup de tonnerre sabattait sur la bâtisse. La foudre à lévidence venait de tomber sur le château coupant net lélectricité. Les mariés levèrent instinctivement la tête, mais Monsieur le Marquis rassurant sourit à sa soumise et lembrassait tendrement de nouveau. Il passait sa langue dans le cou, la nuque de la belle, Il embrassait ses seins, sattardait sur les tétons durcis. Seuls dans lobscurité que les éclairs entrecoupaient de brèves luminosités spontanées, le couple enlacé se caressèrent avec passion. Ce moment de pure tendresse passionnelle dura ainsi quelques longues minutes. Quand Walter surgit dans le hall par une porte latérale mais surpris et voyant le couple, il allait sen aller afin de ne pas déranger son patron. Walter ne pouvant pas deviné que le Maître des lieux serait à cet endroit de passage quest un hall dentrée. Le Marquis tourna alors la tête, laperçu et lappela :
- Walter, y a-t-il des dégâts ?
- Je ne pense pas, Monsieur le Marquis, tous les appareils électriques étaient débranchés et la panne doit être générale car dune fenêtre de létage, je nai aperçu aucune lumière au loin, au village.
- Bon, ramène moi des esclaves avec des chandeliers, que lon puisse voir quelques chose pour monter les escaliers
- Oui, Monsieur le Marquis, tout de suite
Walter tourna rapidement le pas, pour obtempérer au plus vite. Puis regardant de nouveau sa femme, il porta sa massive main sur lépaule de la soumise pour lobliger à sagenouiller.
Le tapis épais de velours qui ornait le plancher des marches descaliers feutrait les pas de Noble. Il y avait une atmosphère quasi suréaliste à cette procession. Les esclaves au passage du couple baissaient la tête tout en levant le plus haut possible le chandelier. Quant à la Marquise Aurore dEvans, elle se laissait porter avec bonheur dans les bras de son mari et Maître et elle se sentait transporter, dans les deux sens du terme ! Arrivé à létage, celui de la chambre nuptiale, le châtelain stoppa net, en effet il y avait un long couloir à passer jusquau nid dAmour qui se trouvait tout au fond.
- Cest tenue en laisse à 4 pattes que tu entreras dans la chambre nuptiale, allez suit-moi Ma belle petite chienne.
La traversé du couloir fut des plus mémorables. En effet, le fait quil y ait des chandeliers tenus par des esclaves, que la soumise fut tenue en laisse, on aurait cru revenir en 1784 et cela aurait très bien pu être une scène (sans lexistence de lélectricité) des Origines de la Saga
On entendait lorage gronder encore, parfois des éclairs, suivit du tonnerre sajoutaient à lambiance des plus insolites.
Aurore évolua à 4 pattes sur la confortable moquette de velours bordeaux capitonné. Dans ce couloir se trouvaient tous les portraits peints des différents Marquis dEvans, tous les ancêtres du Noble depuis 1625. Les tableaux exposés sur les murs de chaque côté du long couloir et éclairés par les chandeliers surgissaient comme par enchantement de lobscurité. On aurait cru que les regards des aïeux du Marquis donnaient leur approbation à la procession.
Arrivé devant la chambre nuptiale, Monsieur le Marquis stoppa, se retourna, regarda sa soumise. Il ladmira encore et encore. Cela dura au moins 2 à 3 bonnes minutes dans un silence quasi-total et envoûtant que seul lorage perturbait. Les esclaves étaient comme des statues, aucuns bougèrent et ils attendaient tous en silence.
Puis le Noble ouvrit la massive porte de chêne verni. Il pénétra le premier tirant sur la laisse, La Marquise Aurore entra telle une chienne suivant son Maître
(à suivre
)
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