La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°213)
Histoire écrite par esclaveCyrilliaMDE (suite de lépisode N°190)-
Chasse à cour -
La moindre trace de pilosité avaient disparu de nos corps. Enduit de crème satinante et d'huile parfumée, le blason de Notre Maître, le Marquis dEvans, avait fini de sécher, rendant nos croupes plus saillantes. Déjà des esclaves venaient nous installer des corsets. Cette fois, les couleurs étaient coordonnées. eEmeline, e6934 et moi même portions un bleu royal magnifique, la couleur fétiche et emblématique de Notre Noble Propriétaire. Corsets en latex, harnais, talons d'une demi-douzaine de centimètres, mords, l'attirail n'était tranché que par les bas en latex et quelques liens en cuir noir positionnés sur les hanches, attendant sûrement la course pour nous enserrer les mains. Certains des autres concurrents étaient déjà sortis, portant des couleurs toutes aussi chatoyantes. Du violet, du rouge, du blanc, mais aussi le noir des esclaves de Maîtresse Madeleine qui semblaient jeter quelques regard vers nous. Je ne sais pourquoi mais je sens de l'arrogance en eux.
La femme était exquise, au point qu'on pourrait presque la faire paraître dans un magazine en tant que modèle. L'homme, lui, paraissait beaucoup moins impressionnant que tout à l'heure dans ses nouveaux effets. J'étais d'ailleurs toujours quelque peu gênée de voir combien des corps trop musclés pouvaient être bien peu harmonieux dans ces vêtements. J'avais d'ailleurs souvent craint que mes épaules un peu larges et ma taille m'éloignant de la moyenne puisse me desservir dans ma tentative d'être la plus désirable pour mon Maître. Mais d'un regard dans le miroir en face de moi, entre les mains expertes des esclaves du Marquis, je voyais que je n'ai pas ce souci. Certes ils n'ont pas le talent de la Comtesse Adkins et de sa suivante, mais le fait est que je me sens plus fraîche qu'il y a quelques heures dans mon box.
Maria entre pour aller récupérer les deux pouliches de Maîtresse Madeleine, prêtes avant notre petit cortège.
Le doute pouvait nous prendre à tout moment, c'est normal, c'est humain. En cet instant où la pression monte, ou l'adrénaline de la compétition et l'excitation de l'affrontement nous chatouillent la colonne vertébrale. Je n'ai pas l'esprit de compétition développé, d'ailleurs, je ne me rappelle pas l'avoir eu par le passé. Toutefois quelque chose importe plus en cet instant. Alors que nous repassons dans les couloirs de la demeure, j'entends des pas de plus en plus nombreux dans les couloirs, que ce soit des chaussures claquants, les Maîtres, ou des pas plus souples et sourds, les esclaves. On déplace des meubles, on se prépare à sortir alors que Walter nous amène dans un garage où tous les autres concurrents sont réunis. L'endroit sent le renfermé mais on voit bien qu'il a été préparé pour les ultimes préparatifs. Le sol est propre, les outils ont été remplacés par divers harnais pour les participants.
- Attendez là bien sagement mes petites pouliches, vos Maîtres et Maîtresses vont bientôt arriver pour défiler, dit Walter.
Des esclaves sortirent presque de l'ombre pour se rapprocher des divers sets d'équipements. Dehors, ça s'agite, les Invités de Notre Maître s'impatientent, ils attendent sûrement que nous apparaissions. Ce n'est pas la première fois que nous sommes ainsi présentés à ce peuple, mais comme à chaque fois cela ne manque pas de provoquer un certains trac. Un trac cependant bien familier
Flashback :
Car le Château, même s'il était déjà occupé par près d'une dizaines de dominants et d'une quarantaine de soumis, ce n'était en rien ce qu'attendait le Monsieur le Marquis dEvans pour son Grand Prix. Un tel événement ne pouvait être un événement privé. Mais tout le monde ne pouvait pas se permettre de libérer toute une semaine pour assister à toutes les festivités du Maître des Lieux. C'est aussi pour cela que les vrais épreuves commençaient le week-end. Si le Jeudi avait été une délicieuse journée au service de la Comtesse, en particulier lorsque mon Maître, le Marquis dEvans, vint à son invitation, et une soirée à faire le service comme tous les autres esclaves, le vendredi était une journée physique. Menés d'une main de fer par Walter et Marie, tous les esclaves, sans exception étaient chargés de s'occuper des chambres, de préparer les lieux tout en prenant soin des personnes déjà présentes. Nous étions en petites équipes de trois formées totalement au hasard.
Le souci étant que nous n'avions pas tous le même talent pour la propreté, ce qui donnait à nos superviseurs l'occasion de nous cingler les fesses. Je me demandais d'ailleurs si parfois, ils n'en profitaient pas pour r de la situation. Nulle excuse n'était acceptable. Que ce soit un des Invités qui réquisitionnaient ou bien simplement une fatigue passagère, c'était la même chose. Les coups de cravaches pleuvaient. C'est d'ailleurs à cet instant que j'ai vu la perversité de Maîtresse Madeleine à l'oeuvre. J'étais en train de préparer un dressing lorsqu'elle entra dans l'appartement, dans sa tenue moulante de Domina.
- Toi, à qui appartiens tu ? Dis la Domina d'un ton particulièrement sec
- Je suis l'esclave de Maître Damien, Maîtresse, répondit la femelle qui reçut presque aussitôt une claque
- Faux ! En cet instant tu es à moi, petite pute
Toi le mâle, interpella-t-elle, vient ici !
Le second esclave s'approcha donc près de la Maîtresse pour qu'elle le regarde de plus près. Elle sembla étudier l'homme légèrement plus frêle que moi. Attrapant son collier, Maîtresse Madeleine le traîna près de la soumise ignorant ce qui allait être son sort. Toujours caché dans le dressing, je vis la soumise être mis sur le lit qui venait d'être fait. Usant de menottes, sortant de son sac à main, la Domina attacha les pieds et les mains de la femelle à la tête du lit avant d'ordonner au soumis réquisitionné de la lécher puis de la prendre, puis encore de la lécher, pour continuer à la prendre et de la besogner sans ménagement à grands coups de reins. Un rythme effréné qui fut maintenu par la Domina qui ne manquait pas de cravacher les fesses du pauvre esclave s'il faisait mine de ralentir jusqu'à ce que, excédée, elle sortit un gode ceinture pour le prendre sauvagement dans le cul et lui donner le rythme à suivre. Si au départ j'enviais un peu la position de mon congénère, faisant naître une certaine étroitesse dans ma cage, je me rendais compte que je devais rester discret et surtout ne pas me retrouver dans les griffes de cette perverse Maîtresse. Jouissance après jouissance, les deux esclaves étaient poussés jusqu'à leur dernier retranchement. Gémissant, suppliant, grognant, alors que le rire cristallin, pur de machiavélisme, de la Domina semblait prendre le pouvoir sur les sons. Cependant, subitement, après un rapide coup d'oeil à la pendule de la pièce.
- Qu'est ce que c'est que ce foutoir ? cria Walter débarquant quelques minutes plus tard.
La chambre était dans un état proche de l'apocalyptique. Le sol n'avait pas été nettoyé, le lit était totalement défait et les draps de satins étaient maculés des nectars intimes des deux soumis épuisés. Je sortais du dressing que j'avais, dans toute cette action, eu le temps de nettoyer avant de me mettre à genoux. Cependant cela n'avait pas pour autant adouci la punition, 20 coups de cravaches plus tard, et trois fessiers bien rougis, nous reprîmes le travail et le terminâmes
C'est lors du repas frugal du midi que je vis que nombre de Maîtres et Maîtresses avaient profité de l'occasion pour aller tester la marchandise des autres. Maîtresse Madeleine avait épuisé un autre couple d'esclaves, deux mâles cette fois. C'était à chaque fois un favori pour les courses et un pauvre bougre qui n'avaient rien demandé à personne. Les autres Maîtres n'avaient cependant pas été plus tendre, seulement plus brefs ou bien ils avaient été stoppés par Marie, Rose ou Walter qui nous surveillaient. A croire que la dangereuse Madeleine avait réussi à minuter ses interventions pour laisser de belles marques sur ses proies, aussi bien sur leur corps que sur leur esprit. Mon instinct me dictait qu'il y avait une chose étrange. Déjà, profitant que nous mangions, les trois surveillants avaient passé à nos pieds des menottes à longues chaînes à nos pieds et le repas était plus consistant qu'à l'accoutumée.
- Mes chers amis !
Une voix avait filtré par la porte laissée ouverte par Marie qui nous regardait avec un sourire mutin. Elle échangeait des regards complices avec les deux autres surveillants alors que tous autant que nous étions, comprenions qu'un nouveau jeu était en train de se préparer relativement dans notre dos. Les écuelles se firent silencieuses petit à petit et les regards se tournèrent vers la porte, vers la voix du Maître des lieux traversant les couloirs pour nous arriver en échos. En quelques mots, le Marquis dEvans savais obtenir le silence par son charisme et cela afin dêtre entendu
- Cher amis, comme vous le savez, une course ne peut être une vraie course sans un public. Ce public arrivant dans la journée, Je me suis dit qu'un petit jeu pourra nous aider à nous distraire. L'ambiance pourra peut être motiver les nouveaux venus à arriver plus vite, sait-on jamais. A vos cotés, vous avez des pistolets à paintball. Chacun d'entre vous a sa couleur. Le but est simple, trouver les esclaves et leur peindre une jolie marque sur la peau. Chaque fois qu'un esclave sera touché, il devra s'immobiliser et vous obéir jusqu'à ce que l'horloge sonne la fin de l'heure. Au repas du soir, nous compterons qui a été le meilleur chasseur, et celui-ci aura une surprise. Pendant la matinée nous avons protégé toutes les uvres de la demeure et la peinture est à eau donc aucune dangerosité pour les esclaves, ni pour le décor, cher Invités, que le meilleur gagne !
Des proies, nous le savions en cet instant, c'était une nouvelle épreuve organisée par Monsieur Le Marquis. Il nous avait prévenu que ce moment arriverait, pas ment de cette manière certes, mais je commençais à comprendre ce pourquoi la « traque » allait prendre tout son sens maintenant. Ce à quoi nous ne nous attendions pas, c'était la rapidité avec laquelle cette « traque » allait être lancée par Monsieur le Marquis
- Ah
j'ai failli oublié
Les esclaves sont encore en train de manger, je vous souhaite une bonne chasse !
Un Ange passa. Des regards se croisèrent. Marie, Walter et Rose riaient de notre surprise. Le Maître devait être content de son effet. Même si je ne pouvais pas les voir j'étais sûre que les Invités se regardèrent aussi interloqués que nous. Mais lorsque nous entendîmes la première chaise grincer au loin, nous savions que la chasse était ouverte. Tous les esclaves se levèrent comme un seul homme pour partir vers les couloirs. Nos entraves aux pieds nous ralentissaient, rendaient nos pas hasardeux mais aussi bruyant. Les chaînes raclant sur le marbre du sol semblaient résonner dans la demeure. Guidés par un réflexe de foule, tout à fait normal lorsqu'on est dans une situation de stress, la plupart des esclaves se suivaient dans les couloirs. Mais les chasseurs avaient l'avantage de la vitesse. Les premiers tirs fusèrent et déjà des esclaves stoppaient. Je fus moi-même touchée dans le dos et aux fesses, lors de ce premier assaut, de deux marques, l'une étant rouge et l'autre étant jaune. Les impacts loin d'être insupportable allaient sûrement laisser des bleus. Malgré la petite douleur, je me mettais à genoux, tête baissée, à leur totale disposition
- Et bien et bien
qu'avons nous là ? Dis un Maître qui s'approcha de moi
- Bas les pattes, interloqua une Maîtresse
- Je l'ai touché avant vous, Madame.
- Je suis sûr d'avoir touchée la première, Monsieur
- Que faisons nous en cas d'égalité ? Monsieur Le Marquis n'a rien précisé
- Et si nous nous le partagions ?
- Ma foi, je pense que cela peut aller
Mais comment ?
- J'ai peut être une idée
Une idée qui ne fut pas ment des plus plaisante. La chasse ne venant que de commencer, mes deux propriétaires ne comptait pas s'arrêter à une proie. Ils ne manquèrent pas non plus de noter que j'avais été une piètre proie et que, pour l'occasion, ils n'allaient pas utiliser mon corps pour leur plaisir mais pour leur confort. Après un détour par la magnifique et immense salle à manger qui était encore en train d'être débarrassé par des esclaves ne faisant pas partie du jeu, je me retrouvais à porter un plateau aux cotés des deux participants. Je leur tenais leur verre, une bouteille, ainsi que des mignardises. Une heure à être leur domestique pouvait paraître aisée, mais cela n'était pas de tout repos. Ma mobilité réduite, je peinais à les suivre et, au bout d'une heure, mes bras tremblaient. D'autant plus que mes deux propriétaires s'amusaient bien avec les proies plus vivaces. Je devenais alors râtelier pour leurs armes, puis porte manteau pour leurs vêtements. J'étais reléguée au rang d'objet, de servante invisible, mais j'avoue que cela me troublait assez. D'être là en spectatrice, voyeuse, comme lorsque j'avais vu Maîtresse Madeleine chevaucher dans la matinée. De les voir prendre du plaisir alors que d'autre proie avaient l'honneur d'être utilisé comme vide couilles ou comme sex-toy. C'était une frustration qui se fit remarqué au point que, l'un comme l'autre me passèrent la main sur mon sexe pour le raidir sans m'autoriser à jouir lorsque mon regard semblait se perdre dans le plaisir. Mes muscles raides, je tenais bon, je serrais les dents jusqu'à ce que sonne enfin l'horloge.
- Déjà 14h ? Et moi qui m'amusait tant, soupira le Maître
Il faut dire que ce dernier avait son vît enrobé des lèvres d'une de leur proie
- Allons cher ami, pensez qu'il y a nombre de soumis à dénicher et à utiliser, répondit la Domina qui jouait avec les tétons de sa prise. L'après-midi ne fait que commencer
espérons que ceux là seront plus divertissants que notre porte manteau
La pique faisait mal. J'avais été dans les premiers à être touchée. Par ma bêtise je n'avais pas été une proie intéressante, une proie qui rendait honneur à mon Maître. Tête baissée, je disparaissais donc dans les couloirs, bien décidé à changer la donne. Le bruit à mes chevilles me rappelait que je ne pouvais être le plus rapide, je devais donc être le plus futé et plus discret. Les chasseurs étaient une dizaine. Déjà jentendis les tirs retentir dans les couloirs. Fini la stupidité, le talent de mon Maître en dépendait
(à suivre ...)
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