Nouveau Boulot... Nouveau Patron...
Jour 1
Il aura suffit dune annonce et dune bonne dose de bluff pour que je sois embauchée dans cette entreprise. En plus, le secteur de linformatique, je ne peux pas dire que je my connaisse, mais à priori, un travail dassistante devrait être gérable, enfin je lespère. Réveillée une heure avant que mon réveil sonne, je me lève, un peu stressée pour ce premier jour. Une douche bien chaude pour me détendre, laisser leau ruisseler sur mon corps en imaginant mes futurs collègues, des quarantenaires, voire plus, rien de très réjouissant, jespère quil y en aura un ou deux avec qui on pourra discuter un peu de choses et dautres sinon les journées seront longues.
Ne voulant pas obéir au cliché de lassistante en tailleur et bas dès le premier jour, jopte pour un jean et un chemisier blanc, dont je laisse les premiers boutons ouverts pour avoir un décolleté féminin tout de même. Des escarpins à talons, un maquillage sombre soulignant mon regard, et me voilà prête. Dune barrette je relève mes cheveux, quelques mèches sen échappent et me caressent les épaules.
Jatt mon sac et ma veste et file, préférant arriver légèrement en avance histoire de faire connaissance tranquillement. A mon arrivée, le patron maccueille, me montre le bureau auquel je travaillerais, je dépose mes affaires et le suit pour faire la visite des locaux, et découvrir lhomme dont je serai lassistante. Un peu anxieuse, car le courant devra passer, jentre dans son bureau. Il a le front baissé sur ses dossiers, je fais un pas, il lève la tête. Je vois un jeune homme, musclé, de beaux yeux bleus qui me scannent dès mon arrivée. En quelques secondes, je ne peux mempêcher de regarder son bureau et de my imaginer assise, les jambes écartées, le laissant me prendre après une longue journée de travail où nous nous serions tournés autour. Je rougis et espère que mon regard na pas trahi mes pensées. Je mavance pour lui faire la bise et sentir son odeur, le bruissement de mon chemisier frôlant son torse, je regarde ses lèvres, je pense quil aura compris mes pensées, les prochains jours seront sympas jen suis convaincue !
Après une brève discussion très « protocolaire » sur mes missions, je rejoins mon bureau, et me retrouve avec une pile de documents quil va falloir classer, étudier.
« - Pardonnez-moi monsieur, je ne vous ai pas vu arriver. Je travaille sur le contrat que vous mavez confié, je peux vous aider ? »
« - Ne mappelez pas monsieur, je me sens vieux dun coup !! Je vous propose juste de venir faire le point avec moi quand vous aurez fini que nous regardions cela ensemble avant le rendez-vous de cet après-midi, vous pensez avoir fini à 11h ? »
« - Bien sûr, je me dépêche ! Je serai là à lheure »
Je vois à son sourire que jen fais bien trop, il va vraiment falloir que je me détende, mais il me met dans un état de tension dès quil est à moins de 2m de moi, je ne le contrôle pas !
Je le regarde séloigner, ne peux retenir mon regard vers ses fesses, qui sont particulièrement à mon goût. Son jean les met en valeur, donc pourquoi se priver ! Il ferme la porte de son bureau, je sors de ma rêverie et me remet au travail. Il est 10h45 lorsque jai fini, je mempresse dimprimer un exemplaire du contrat, tire un peu sur mon chemisier, respire un grand coup et frappe à sa porte. Jattends quelques secondes, et un « oui » absent me répond. Je rentre, il est derrière son ordinateur, le regard rivé sur lécran, il ne me regarde pas. Je reste à lentrée du bureau. Je nose le déranger, jaime voir la concentration sur son visage, ses lèvres légèrement pincées. Au bout dun temps qui me semble interminable, il lève les yeux vers moi et me dit :
« - Je ne vais pas vous manger, approchez ! Et si lon pouvait se tutoyer ça serait bien non ? »
Je suis affreusement mal à laise, passer au tutoiement est pour moi quelque chose de difficile, surtout après aussi peu de temps.
Je pose le document sur le bureau, et sentir son odeur me donne soudain envie dêtre entreprenante. Je me penche et, appuyée sur le bureau, je lui montre les modifications que jai effectuées sur le contrat. Il a une vue imprenable sur mon décolleté et il lui suffirait de le regarder quelques secondes pour apercevoir la couleur de ma lingerie et la naissance de mon tatouage. Il sefforce cependant de rester concentré sur le papier, et dun stylo il apporte les modifications à faire. Il prend le temps de mexpliquer le fonctionnement de la société, son rôle, limportance de ce rendez-vous, et tandis que nous discutons lambiance se détend. Je massois sur le bord du bureau pour relire ses modifications et massurer davoir bien compris. Feignant de lire avec attention, je lui jette de temps à autre un regard et peux observer quil me scrute avec beaucoup dattention. Je le regarde, droit dans les yeux, et le remercie. Je méloigne et me retourne juste avant de sortir pour lui sourire une dernière fois, il ne mavait pas quitté du regard. Je nai plus quà taper le contrat final et à limprimer, je pourrais rentrer chez moi et nous verrons ce que demain nous réserve. Je me sens fébrile à lidée du jeu que nous pourrions jouer tous les deux
Jour 2
Un nouveau jour, et je sais que ce sera une grosse journée. Il y a à 18h une grosse réunion sur les budgets, et je suis chargée de retrouver ceux de lan dernier, et de proposer un prévisionnel avec les nouveaux devis que nous avons reçu. Chaque assistante a quelques lignes de budget à proposer, jespère men sortir je ne me suis occupée que du budget dassociations jusquà présent
Je repense à mon séduisant chef, à lui seul il me motive pour aller travailler, comme quoi il ny a pas que les hommes qui réfléchissent avec ce quils ont entre les jambes ! Tout en pensant à lui je choisis ma tenue du jour.
Jenfile un ensemble soutien-gorge et shorty en dentelle noire, des bas nylons, une jupe droite arrivant au-dessus des genoux et un tee-shirt blanc, arrivant juste à hauteur de ma taille. Je saurai en jouer pour dévoiler le bas de mon dos quand jen aurai envie. Une veste en cuir, et je suis partie. Aujourdhui je laisse mes cheveux détachés. A peine arrivée, je lui lance un bonjour de loin tandis que je pose ma veste à mon siège avant daller avec ma clé usb récupérer les documents dans son bureau. Arrivée, il maccueille dun « tu es très jolie comme ça ! » qui me fait rougir, jai décidément beaucoup de mal avec les compliments
Un sourire un peu mal à laise, et je change rapidement de sujet : « Bonjour je viens chercher les dossiers à préparer jai pris ma clé ! » Je parle tellement vite quil a du mal à me comprendre, intérieurement je me trouve bête, jai tant envie de jouer avec lui, et quand il me tend une perche je me débats et méchappe
Il mindique sur son écran le dossier que je dois copier, il ma réuni tous les éléments, je me penche pour enfoncer ma clé dans la colonne, et lentend déglutir derrière moi. Comme il sait que je lai remarqué, et pour ne pas rester sans rien dire, il me lance un « très jolis tatouages
veille cependant à ne pas les arborer trop tu vas déconcentrer tout le monde ici ! » Je me retourne et le regarde, me disant que cest un sacré reproche et que jai peut-être abusé, mais je vois vite à son regard que cest simplement une façon de me dire que je ne laisse pas insensible, et je ne peux empêcher un coup dil à sa fermeture éclair, regard indécent qui naura duré quune fraction de seconde mais il mindique en croisant ses mains devant lui que jai peut-être raison, et que je ne le laisse pas de marbre. Je me mords la lèvre et ressors avec ma clé, ma main frôle mes fesses en attrapant la poignée dans mon dos, je referme la porte sans même me tourner, et file à mon bureau.
Je passe une grosse partie de la journée à travailler, alternant les appels aux fournisseurs et la mise en page du budget. Je mange un sandwich devant mon écran, trop peur de ne pas finir dans les temps ! Il est presque 17h lorsque jai fini, et je le vois sapprocher de mon bureau : « on vous attend avec Franck pour contrôler votre partie du budget avant que la réunion commence ».
Il y a du monde autour de nous et je perçois son effort pour paraître professionnel et distant.
Jatt ma clé usb, le suit et nous nous trouvons en face dun homme, plutôt grand, légèrement dégarni, dans un costume très classique. Il me regarde de la tête aux pieds dun air très sérieux, je ne dois pas être à son goût, pourtant rien en dehors de quelques piercings ne trahit mon besoin dexcentricité, de repousser encore et toujours les limites, quelles soient physiques ou mentales. Je lui tends ma clé, le laisse afficher sur lécran grâce au rétro projecteur et leur explique mon travail.
Mon beau patron me sourit.
« -Cest pas mal pour une première, un peu de retouches à faire sur la mise en page mais ça prendra 5 minutes, je men occupe allez prendre lair vous navez presque pas arrêté aujourdhui, et ce soir cest vous qui présentez votre travail au conseil dadministration ! »
Je me décompose, être une femme de lombre me correspond bien, et lidée de devoir parler au bout de 2 jours de travail devant tant de monde me fait peur, je sens mes entrailles se liquéfier. Je sors dans la rue, marche un moment, allume une cigarette, laisse la fumée me détendre un peu, massied sur un banc et pense alors à quelque chose que je navais pas remarqué auparavant. Il ma vouvoyée. Devant ses collègues, il nose pas me tutoyer, lui qui a essayé de me convaincre que cétait pratique courante dans lentreprise, semble maintenant le percevoir comme une marque de rapprochement. Et sil a besoin de mettre de la distance entre nous lorsque nous sommes avec dautres personnes cest que ai réussi à susciter son attention. Je souris seule, bêtement, sur ce banc. Je regarde lheure sur mon téléphone et vois un message de lui : « si tu veux boire un café avant que ça commence, on est en salle de pause tes la bienvenue »
Je rentre donc, me demandant pourquoi il minvite ainsi, au milieu de ses collègues, alors quil devra de toute évidence se montrer pro, mais il doit aimer jouer avec le feu, comme moi, et jai bon espoir que nous nous brulions à la fin tous les deux !
Je pénètre dans la salle de pause, il y a foule ici, les principaux responsables de la société boivent un dernier café. Cette salle est petite, je l'aperçois et me faufile pour le rejoindre. Il se tient précisément entre moi et la machine à café. Je me prends un thé, frottant discrètement mes fesses contre sa braguette pour y aller en lui lançant un "pardon" très innocent, même si mes mains tremblent légèrement en sentant son corps si près du mien. Je me tourne une fois mon thé à la main et ce sont cette fois mes seins qui le frôlent. Il est à peine plus grand que moi, et passant à sa hauteur, je le regarde dans les yeux, et nos regards en disent long. Je sais qu'il a envie de plus, et j'espère que cette image le hantera pendant la réunion car moi j'aurai du mal à me concentrer.
Nous discutons de choses et d'autres avec nos collègues, ils parlent de leurs prochaines vacances en station, je ris du fait que la dernière fois que je suis montée sur des skis je me suis fait peur et ne voudrais plus y retourner... Certains me traitent de chochotte, l'ambiance est détendue... Puis quelqu'un regarde l'horloge et nous dit de nous dépêcher de vider nos gobelets car la réunion va commencer. Alors que m'apprête à sortir il m'att le bras, mon coeur s'accélère, la salle se vide, nous sommes seuls.
Je suis pendue à ses lèvres, il me dit alors : "On passera en troisième, donc on écoute les autres, puis quand c'est à nous je fais un speech d'intro, pendant ce temps tu te lèves et tu montreras les différentes lignes qui ont subi de gros changements à l'écran et je t'aiderai à les expliquer, ça te va?"
Il me regarde dans les yeux, lui aussi sait jouer et il veut que je le sache, ça n'en sera que meilleur. Afin d'attiser son intérêt, je lui réponds alors :
"Bien patron, je ferai ce que vous voulez, vous n'avez qu'à demander". Puis je sors de la salle, un sourire en coin, il me suit et nous nous installons l'un à côté de l'autre. Toute la première partie de la réunion, je croise et décroise les jambes, assise à côté de lui, mon pied frôlant parfois le sien. Il tousse nerveusement, je sais qu'il va falloir que j'arrête si je ne veux pas le mettre mal à l'aise. Puis vient notre tour. Je me lève, marche jusque devant les tables, mes mains tremblent un peu sur mes notes. Nous échangeons des regards réguliers et je remarque qu'il est impassible, seule une lueur dans son regard laisse paraître son désir à celui qui la verra...
Nous quittons enfin la salle à 20h30, je m'éloigne en lançant un "à demain!" de loin, réfléchissant déjà à ce que je pourrai trouver comme excuse pour profiter de sa présence...
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