Suite De Mon Évolution - Transition

Mon contrat d'expatriement pris naturellement fin et je quittais ce merveilleux pays, non sans avoir revu mon cher maitre plusieurs fois, chez lui, à l'exception d'une seule fois où nous nous retrouvâmes durant l'absence de ma famille.
Une petite anecdote assez croustillante s'est déroulée chez lui ; nous étions en plein ébats, lui entièrement nu et moi, comme d'habitude vêtue des vêtements féminins que j'avais stockés chez lui ; une voix féminine se fait entendre dans l'entrée de l'appartement ; aussitôt je me relève et, apparaît à la porte une jolie femme noire, en jean moulant et en corsage blanc.
Elle sourit et Bernard me la présente :
_ma sœur Antoinette.
Bien que gênée, je réussis à sourire moi aussi et quasi-instantanément une complicité, je ne dirais pas féminine, s'installe. Tout semble simple et naturelle.
_je passais te dire un petit bonjour ; on ne te voit pas souvent en ce moment explique t'elle à son frère.
Sur une proposition de Bernard, nous sommes assis sur le bord du lit où nous buvons des sodas pour Antoinette et moi et une bière pour Bernard.
Sa sœur est vraiment très sympa, et après de nombreuses questions concernant nos situations respectives, nous sommes devenus très complices ; j'adore cette situation où je suis parfaitement intégrée dans la gent féminine et reconnue comme telle.
A un certain moment, après un long silence, Antoinette me soulève la robe et admire ma culotte ; n'y tenant plus, je lui passe le bras derrière la tête et l'attire à moi ; nos bouches se rejoignent et nous sommes parties pour un immense et savoureux baiser ; nous sommes renversées sur le lit, nous nous caressons mutuellement, son corps est tout en courbes prononcées, soudées par nos bouches et langues dévoreuses.
Bernard n'existe plus et le fait savoir :
_eh les nanas ! À moi maintenant !
En l'absence de réactions de notre part, nous sommes si bien moulées l'une dans l'autre, Bernard se glisse derrière moi et, cette fois sans préambule, me pénètre fermement.


Ainsi femelle, gouine, bi, travesti, mâle, je n'ai plus de sexe déterminé, ou plutôt je suis tout, et je suis aux anges. Pistonne moi, mon beau maitre, prends moi, profite de moi, use et de mon corps et de mon esprit ; caresse moi, embrasse moi, je t'aime ma belle femme Antoinette.
Ainsi unis dans des plaisirs divins, nous passâmes une après-midi de rêve.
Je ne revis plus Antoinette, malheureusement, mais son souvenir est un des plus fort de ma vie.

En quête d'absolu :
Nous quittâmes donc l'Afrique pour revenir au pays.
Déménagement, installation, boulot, train train quotidien ; de nombreuses années passèrent, pépères, habituelles mais heureuses malgré tout.
Sexuellement je m'assumais et j'assumais. La cinquantaine arrivée, l'acte mécanique et impérieux de mes années précédentes (à l'exception africaine) se transformait en une recherche d'autres sentiments, plus profonds, plus cérébraux.
J'appris à m'aimer à travers l'autre, je découvris la tendresse, j'avais aussi envie de féminité.
Mes expériences africaines se présentèrent comme essentielles à l'assouvissement de ma vie sexuelle présente. Plus j'avançais en âge et plus ma part de féminité se révélait forte.

56 ans. Je retrouvais une amie d'enfance, Brigitte, ou plutôt de lycée, avec qui j'avais entretenu des relations profondes pendant le reste de mes études (fac comprise). Une dizaine d'années de mariage puis elle s'était séparée de son mari. Elle avait élevé ses deux s puis s'était trouvé un petit appartement dans une petite cité balnéaire de Bretagne.
Sur un site internet qui permettait de retrouver d'anciens camarades de classe, je la repérais.
Nous avions eu dès lors de nombreux échanges, espérant nous rencontrer un jour.
Cette occasion se présentât lorsque ma femme avide de liberté elle aussi, partit avec trois amies en Hongrie durant trois semaines. Seul, je décidais de rendre visite à Brigitte.
Les retrouvailles furent joyeuses, restaurants, balades, cinémas ; de longues discussions politique, sur nos vies respectives, sur nos s, etc.

Je trouvais ma chère Brigitte un peu aigrie quant au domaine sexuel que nous abordions de temps en temps, naturellement, mais sans aller très loin. Son expérience sur le sujet avait été très banale, à ses dires, et non épanouissante.
Je décidais un jour, de lui avouer ma façon de voir ce domaine et de lui révéler mon comportement bisexuel, sans omettre le passage africain. Tout d'abord, elle fut silencieuse, puis un petit sourire que je pris d'abord pour ironique, et qui se révéla au contraire, intéressé.
Quand je lui parlais de mon goût pour le travestissement féminin, voire de mon désir d'être considérée comme femme, elle me dit comprendre et me poussa à plus de confidences.
J'étais lancé, ma Brigitte attentive, je me délivrais.
Quand je lui expliquais que ma vision du monde était au féminin, esthétique, coloré, soyeux, tolérant, elle fit de petits signes de tête sans toutefois m'approuver ouvertement.
Quand je lui racontais que j'avais un regard de tendresse pour les bras musclés de Bernard, que je l'avais appelé mon maitre, elle réagit :
_tu considères que la femme doit être soumise ?
_comprends moi, si on appelle soumission le besoin de servir, de se sentir désirée et indispensable, j'y souscris.
_désirée et soumise n'ont rien en commun...
_quand je suis avec ma femme, je ne souhaite pas la réduire à un rôle quelconque et elle est tout sauf un serviteur attentif à mes besoins, mais il y a une forme de jouissance réciproque, de jeux, à apporter à l'autre ce qu'il attend.
_et avec moi ?
_tu es ma confidente, mon amie, ma « best » comme disent les ados. J'ai envie de te prendre dans mes bras et de rester là à te lire l'horoscope du mois ou de chanter.
_tu veux que te t'aide à te travestir ?

Nous étions allées nous coucher tard, moi dans la chambre d'amis, elle dans son lit mais les portes ouvertes, proches l'une de l'autre ; éperdu de reconnaissance vis à vis de mon amie...

Le lendemain, après ma toilette, je rejoignis Brigitte, nous déjeunâmes et nous sommes allées à la salle de bain.

_il faut que tu t'épiles entièrement si tu veux ressembler à quelque chose de présentable et désirable.
_ ?
_allez ! D'abord les jambes ;
Elle me passe une couche de crème épilatoire, en un massage doux et minutieux.
Lorsque je retire mon slip, même si mon amie me connait parfaitement, j'ai une petite hésitation, puis me lance ; d'abord aux ciseaux vu la longueur des poils, puis un peu de crème et le rasoir, sur les bourses ; elle me tient le sexe avec deux doigts, le soulève, le tourne dans tous les sens ; mouvements délicieux alors que je craignais cette séance.
Après un léger passage sur les bras, me voilà vraiment nu comme un ver ; elle m'admire, je me trouve beau, je bande ; elle s'approche et délicatement elle me fait un bisou sur le gland ; exquis...
Une douche pour éliminer les restants de poils, pendant ce temps elle se rend dans sa chambre.
Je me rase très méticuleusement le visage.
Brigitte me demande de la rejoindre dans la chambre et me présente alors plusieurs vêtements lui appartenant mais à part les sous-vêtements, je crains de ne pouvoir y rentrer.
Tout est très joli mais après pré-essayage il faut se rendre à l'évidence, ce n'est pas la bonne taille.
_Ce n'est pas grave, ma chérie, nous irons ensemble en acheter cet après midi, qu'en penses-tu ?
_tu es vraiment super, ma Brijou ; seule je n'aurais jamais pu le faire.
Je ne décrirai pas en détail ce que fut cette journée heureuse ; heureuse de la passer avec mon amie, de se comprendre à demi-mot, de rire, de connivence quoi !
Je me retrouvai donc propriétaire d'une petite mais ravissante garde-robe ; il ne restait plus qu'à l'étrenner.
Brigitte gérait mon emploi du temps, elle me guidait et même m'imposait mon comportement ; j'adorais cette situation.
Je n'avais qu'une idée en tête, lui être agréable, lui rendre de menus services et elle, avec délicatesse, douceur et fermeté, rentrait dans ce jeu et rajoutait de nouvelles activités, que je m'empressais d'exécuter.
Elle me remerciait d'un petit bisou, d'une caresse, d'un sourire, elle me domptait.

Entièrement vêtue des nouveaux habits achetés, sur sa proposition, nous décidâmes de nous balader en ville, mais une petite ville éloignée d'une trentaine de kilomètres de son domicile.
J'avais, pour l'occasion, parfait mon travestissement d'une perruque aux cheveux courts poivre et sel, comme mes cheveux naturels.
Dès la sortie de la voiture, j'eus des difficultés pour me sentir à l'aise ; c'était à la fois un pas attirance, et un pas répulsion ; à la fois la concrétisation d'un désir profond d'être reconnue comme femme, et la tentation du rejet d'un monde inconnu.
Mais le bras secourable de ma belle amie me permit d'avancer et, petit à petit, de lever la tête et même de soutenir les regards des passants que nous croisions.
Quelques heures et quelques magasins plus tard, je ne surveillais plus trop mes gestes, je pensais et me sentais naturellement femme ; ma petite Brigitte toujours aussi attentive.
Le soir nous sommes allées dans un magnifique petit restaurant ; une douce ivresse m'électrisait ; une de ces journées parmi les plus harmonieuses de ma vie se terminait. En allant nous coucher, nous nous jetâmes dans les bras l'une de l'autre, nous nous embrassâmes alternant tendresse et fougue. Nous ne nous déshabillâmes pas et nous finîmes par dormir amoureusement blotties l'une contre l'autre.
Maintenant, depuis une quinzaine de jours, notre « ménage » restait toujours aussi complice, j'aurais tellement aimé qu'il ne cesse jamais ; de plus en plus je prenais un plaisir intense à servir ma maitresse, qu'elle était belle !
La veille de mon départ, assise l'une contre l'autre, en nuisette et slip, elle me dit :
_ta présence à mes côtés, m'a aussi beaucoup révélée, des aspects mystérieux de ma personnalité ;
j'ai vécu ces derniers jours un bonheur sentimental intense ; je te remercie pour tout cela.
Il faut que nous nous revoyions.
Je pense que ce que tu as vécu avec ton maitre homme africain, comme tu me l'as expliqué, et ce que nous vivons en ce moment t'apportent un degré supplémentaire à ton épanouissement.
J'ai envie d'être avec toi et t'aider à achever ta transformation et monter un scénario que nous jouerions ensemble.
De nouveaux picotements dans le corps tout entier ; je ne peux qu'acquiescer.

Vivement les prochaines vacances de ma chère épouse.

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