L'Harmonique Des Corps 4
Juin. Les vacances scolaires approchent, pour ne pas dire quelles sont déjà là. Trois mois à passer loin de Reims, loin de mes potes, loin de Sophie. Mes potes ne me manqueront pas. Je les connais depuis presque trois ans maintenant. Et puis jen ai dautres que je connais depuis plus longtemps et qui mattendent dans les Ardennes. Sophie, je ne la connais que depuis un mois tout au plus, un mois dune rare intensité, et trois longs mois interminables vont nous séparer. En attendant juillet, nous nen foutons plus très lourd à lécole. Les diplômes sont passés et je suis recalé. Bon pour un second passage en troisième année. Normal en fait ! je nai rien foutu de bon. Je me suis perdu en route et jai joué à celui qui savait où il allait. Je suis bien le seul à avoir été dupé. Mais pour lheure, je men fous ! Mon amour-propre nest même pas atteint. Jai rencontré Sophie, et maintenant, je veux mon plan à trois. Il est là, tangible, nous tendant les bras. Je ne pense plus quà ça, et elle aussi. Nous en rêvons tellement, québlouis, nous ne voyons pas Laurent hésiter.
Cest arrivé la veille de la fête de la musique mais je ne me souviens plus du déroulement de la journée. Il ne me reste quun souvenir fugace de nous trois mangeant une frite sur un banc des promenades que jai tendance à associer à la suite, mais rien nest moins sûr. Ce dont je suis sûr, cest quil ny a pas eu de concertation entre nous. Pas même entre Sophie et moi. Pas de plan, mais le soir venu nous nous dirigeons tous les trois chez Laurent. Il habite un F2 dune quarantaine de mètres carrés, au premier étage dans un vieil immeuble. Il le partage avec un colocataire qui ne fait pas les mêmes études que nous et qui est absent ce soir, comme souvent. Lappartement se partage en deux chambres inégales reliées entre elles par un couloir, et séparées par la salle de bain et la cuisine. Nous squattons la chambre de son coloc, bien plus grande et moins « bordel » que celle de Laurent qui na même pas de lit et qui ressemble plus à un atelier de peinture quà une chambre.
Un vrai grand lit dans lequel Sophie ne tarde pas à sinstaller sans rien demander à personne.
Elle ôte ses pompes, se glisse tout habillé sous la couette et nous lance une invitation muette à la rejoindre. Je me souviens de son sourire et de son regard de petite fille espiègle pour nous signifier : cest ce soir les gars. Oui cest ce soir, il ny a pas de doute dans mon esprit, et excité, je la rejoins par la droite pendant que Laurent, prit dans le mouvement, sinstalle à sa gauche. Et nous voilà enfin tous les trois réunis dans le même lit, subitement timides et pudiques. Alors nous parlons de rien, de futilités, de banalités pour combler le silence pesant qui sengouffre à la moindre pause. La tension sexuelle est certes bien là, mais elle nous impressionne et nous inhibe. Jai limpression dêtre redevenu un gosse nosant franchir le pas à lheure de son premier baisé sur la bouche. Alors je parle pour le temps, et goûte aussi cet instant qui précède linévitable.
Combien de temps a duré cette « non-discussion » ? Plus la moindre idée, mais assez pour me laisser prendre à ma propre histoire. Pendant que je parle, jentends un cliquetis que je narrive pas à identifier. Un cliquetis irrégulier qui dérange le fil de ma pensée et qui finit par minterrompre.
- Vous entendez ce bruit ?
- Quel bruit ? me demande Sophie. Je tends loreille
Plus rien.
- Ça a cessé.
Et je reprends mon monologue comme si de rien nétait, mais le cliquetis revient.
- Sans déconner, vous nentendez rien ? Un bruit métallique !
- Non. Me répond encore Sophie.
Jinterroge Laurent du regard qui me répond par la négative lui aussi, mais je devine à leur sourire quil se trame quelque chose. Ils me guettent. Sophie semble être en apnée, les yeux ronds comme des billes, la bouche entrouverte.
Je nen reviens pas. Jy suis. Je retire la culotte de ma petite amie devant les yeux de mon meilleur pote. Je lui dévoile ce sexe dont je lui ai tant parlé, que jai tant vanté. Je linvite à cette intimité qui est devenue la mienne par extension, et je me sens fier. Fier de lui faire partager. Fier de lui offrir mon plaisir. Je sais ! cest con. Mais javais 20 ans. Jétais encore fortement formaté de logiques débiles et de valeurs machistes. On ne se refait que lentement.
Sophie est complètement nue maintenant, sur le dos, à notre merci. Sa peau blanche, ses cheveux noirs, sa poitrine généreuse et son pubis. Nous nous allongeons de part et dautre et nos mains parcourent son corps. Ses seins - chacun le sien. Son ventre qui se creuse sous nos caresses - chacun son tour. Ses cuisses qui souvrent sur sa chatte, chaude, humide, dans laquelle nos doigts ne font que se croiser, seffleurer. Mais très vite un fait essentiel vient troubler mon plaisir. Quelque chose que je navais pas pris en compte dans mon fantasme : le contact physique entre Laurent et moi. Il navait jamais été question de rapports homosexuels dans mon délire. Sophie était le centre autour duquel nous devions graviter.
La situation saméliore un peu quand Sophie décide de soccuper de Laurent et se penche vers lui pour le sucer. Jen profite pour la faire mettre à quatre pattes et me place derrière elle, me sentant dun coup plus à laise loin des mains de Laurent, loin de sa peau. Je caresse le cul de Sophie qui se cambre pour mieux soffrir. Je caresse son sexe et constat à quel point cette situation lexcite, alors je lui enfonce trois doigts qui lui arrachent un râle de plaisir mêlé de surprise. Je devrais prendre mon temps, y aller progressivement mais je suis soudainement pressé. Au fond de moi, je voudrais déjà abréger.
Je me défroque et viens planter ma queue dans sa chatte, nécoutant pas son objection. Je lime son cul sans aucune osmose, ne participant déjà plus. Elle a beau essayer de me ralentir, de me calmer, de me faire revenir à la raison de ce pourquoi nous étions là, dans cette chambre, tous les trois. Rien à faire, je reste sourd et je jouis rapidement, tout seul, comme un con. Jai perdu le contrôle, et au moment où jéjacule, je lentends se plaindre dun soupir dépité.
Jai connu plusieurs grands moments de solitude dans ma vie, mais celui-ci fut sans doute le plus cuisant. Partir comme une fusée foireuse nest pas un drame en soi, surtout à 20 ans. Ne pas avoir la ressource pour un deuxième départ est plus problématique. Les minutes ségrainent lentement aux côtés de mes deux comparses toujours actifs. Je suis resté auprès deux dans le lit et leurs mouvements, leurs frôlements, leurs gémissements font naître en moi une nausée sourde. Lexcitation retombé, leuphorie éteinte, le doute germe sournoisement dans mon esprit. Je naime pas ce qui me vient, alors je bouge. Je trouve un bouquin, minstalle sur la chaise du bureau en leur tournant le dos.
Plusieurs fois jentends Sophie mappeler dans un murmure. Je tourne la tête et la vois, visage à lenvers, main tendue dans ma direction me disant « viens », avec en arrière-plan la tête de Laurent entre ses cuisses. Les yeux fermés, la bouche collée à sa chatte, il ne semble déjà plus là. Une autre fois, elle est sur lui, en travers du lit et tout en ondulant du bassin, me supplie encore de ses yeux de les rejoindre. Javais rêvé tout ça, et mon rêve se referme sur moi, me piège. Et puis il y a cette nausée tenace que je sens grandir. Je sais maintenant que je vais être malade, alors je décide daller faire un tour dehors, pour une petite promenade à la fraîche. Ça ma déjà évité de finir la tête dans la cuvette des chiottes après des soirées trop arrosées. Je les préviens tout en me rhabillant.
- Je vais prendre lair, je me sens pas bien.
- Ça va pas ? me demande Sophie.
- Un truc que jarrive pas à digérer. Lair frai va me faire du bien.
Un truc que jarrive pas à digérer ? tu métonnes. Ils ne sont même pas arrêtés. Dehors, lair est effectivement frai. La petite rue est déserte et seul le bruit de mes pas maccompagne. Javance dun pas décidé et respire à plein poumons mais rien ny fait. Je natteindrai même pas le bout de la rue pourtant toute proche. De les savoir maintenant seul est pire que dêtre témoin. Mon imagination massaille de doute et de suspicion. Pourquoi ne se sont-ils pas arrêtés ? Pourquoi mont-ils laissé seul ? Maime-t-elle vraiment ? Je me sens trahi, dégouté, et lidée de la perdre mest insupportable. Cen est trop. Mon estomac se révulse et je vomis sur le trottoir juste à côté dune gouttière. Je vomis mais rien ne sort, seulement un peu de bile qui me brule. Cest douloureux et ça ne mapaise pas, bien au contraire. Si la nausée semble se dissiper, le dégout est toujours là, accompagné de rancur froide. Là, dans cette rue, dans une chambre dappartement, ma petite amie senvoie en lair avec mon meilleur pote et la seule chose qui me reste à faire est de rentrer chez moi.
Quand je passe pour les prévenir, ils sont toujours à luvre, engagés dans un 69. Sophie est au-dessus, et si elle sort la bite de Laurent de sa bouche, elle continue néanmoins à le masturber machinalement pendant que je lui dis que je me sens toujours pas mieux, et que je préfère rentrer me coucher. Il y a une vraie déception mêlée de tristesse dans son regard, mais jy vois aussi de la lubricité et de la perversité. Jaimerais quelle rentre avec moi, quelle ne me laisse pas seul mais je nose lui demander. À quoi bon. Après celui qui foire son coup, je ne veux pas être celui qui gâche la fête.
Sur le chemin du retour, ma raison agonisse sous les coups acides dune jalousie primaire. Un étau dans la poitrine, ma haine suinte et se répand, sauvage et brutale. Ils mont abandonné pour jouir lun de lautre sans aucun scrupule. Leur masque sest déchiré et je découvre une vérité dans laquelle jai été manipulé et trompé. Sophie ne maime pas. Tout ce quelle cherche cest prendre son pied comme une salope, une pute. Et Laurent, mon meilleur ami, incapable de percevoir ma détresse, faisant passer son plaisir et sa jouissance avant notre amitié. Ils mont sacrifié sans remords. Ils me dégoutent ! Arrivé chez moi, je maffale tout habillé dans le canapé et cherche un sommeil qui ne vient pas. Mon esprit me . Pas une pensée qui tend vers la lumière, pas déchappatoire. Je les imagine se donnant totalement lun à lautre maintenant que je me suis hors-jeu. Jimagine Sophie lui dire « je taime » comme elle me la souvent dit, avec ses yeux, avec sa bouche, avec son sexe. Jai envie de hurler mais rien ne sort, même pas une larme. Alors, contre toute attente, je finis par sombrer, à bout de forces, dans un sommeil profond.
Cest dans la matinée que jai revu Sophie, chez moi, seule. Elle venait aux nouvelles. Savoir ce quil métait arrivé et savoir comment jallais. Mais aussi pour me raconter quelle avait pris son pied plusieurs fois et quelle regrettait que je sois parti trop vite. Quelle aurait aimé faire une double pénétration. Quelle aurait aimé nous sucer tous les deux, ensemble. Quelle aurait aimé que lon soit vraiment tous les trois. Quelle lavait doigté pendant quelle le suçait et que cela semblait lui avoir beaucoup plu. Quils avaient fini par prendre un bain ensemble. Je ne sais pas ce quelle cherchait à faire en me racontant tout ça. Me rassurer ou mexciter ? Tout leffet que cela produisait en moi était de lécurement. Un vrai écurement incontrôlable. Et lorsquelle me proposa de me faire une pipe et de me mettre un doigt dans le cul, ce fut la goutte deau.
Non je nen avais pas envie. Celle que javais devant moi nétait pas celle que je connaissais. Je la sentais cruelle et sadique. Je ne me rappelle plus si je lui ai dit quelle me dégoûtait, que cétait une salope. Même si je nai pas dit ces mots, elle a dû le comprendre à mon visage, à mon regard, et en être terriblement blessé. Jai été un vrai con injuste. Comment ai-je pu lui reprocher ce que jaimais le plus en elle : sa liberté et son appétit sexuel ? Je lui en voulais davoir gâché cette soirée alors que cétait moi le responsable de mon fiasco. Moi qui navais pas tout prévu. Moi qui navait pas suivi.
Dans laprès-midi, Laurent passe me voir à son tour. Il vient pour me rassurer sur ses sentiments pour Sophie et vice-versa. Il me dit que ce qui sest passé, nous lavons voulu tous les trois, même si lui avait des réserves. Que ce nétait quun jeu, du plaisir partagé en toute amitié. Il me confesse même quils se sont senti un peu bêtes, une fois lexcitation retombé, de ne se retrouver que tous les deux. Et je le crois. Ensuite, il me propose une virée sur Paris pour la fête de la musique, où nous retrouverons sa régulière. Sortir, se changer les idées. Et je le suis.
Je ne leur en voulais plus, mais quelque chose avait changé entre Sophie et moi. Une différence que cette soirée navait fait que mettre en avant. En amour, lamour seul ne suffit pas. Nous ne regardions déjà plus dans la même direction et nous étions arrivé à la croisée des chemins. Pendant les vacances, je ne la verrai que deux fois, chez moi, dans les Ardennes. Une première fois « surprise », où nous sommes heureux de nous retrouver, et une seconde qui annonce la fin sans vraiment le dire.
La visite surprise ? Je suis dans ma chambre et il fait nuit. Je suis en train de lui écrire une lettre quune fois de plus je nenverrai pas. En bas, dans la cuisine, il y a du monde. Mes parents, des voisins et un cousin du coté de mon père que nous navions pas vu depuis des années. Je ne me souviens même plus de son prénom, mais il a une peine de cur. Une séparation quil na pas voulue. Il y a aussi du monde dans le salon. Jentends la télé et des discussions me parvenir par le conduit censé apporter la chaleur de linsère dans la chambre pendant lhiver. Sans doute mon frère et un de ses potes. Cest un samedi soir en juillet ou en août. Une voiture se gare dans la cour. Jentends mes parents se demander qui cela peut être. Un samedi soir, surtout lété, les visites sont fréquentes. Il y a déjà plusieurs voitures de garé en bas. Mais là, au ton de la discussion, cest quelquun quils ont du mal à identifier, quand soudain : « han ! Cest Sophie ! » la voix de ma mère. Je me précipite à la fenêtre. Cest elle qui descend de son énorme bagnole. Ça nouvelle bagnole pour remplacer la curiosité qui lui servait et qui a fini par rendre lâme. Une Peugeot 604. Un paquebot pour une fille 1m50. Elle est tout sourire et un peu intimidé devant laccueil en masse de mes parents et des convives de passage.
- Franck! descend, cest Sophie! Ma mère...
Je nen reviens pas. Elle est là, devant moi, semblant attendre ma réaction. Jai beau être un gros con, mais putain ! quest-ce que je laime. Nous montons dans ma chambre mais elle a envie de bouger, de sortir. Chaque weekend il y a un bal dans le coin, alors je lui propose le petit bled juste à côté. 4 ou 5 bornes, une paille. Jai un pote qui y passe ses vacances, le grand Ludo, et il y a des chances den croiser dautres. Ce nest pas un gros village et donc pas un gros bal. Tant mieux en fait. La masse attire les cons en général. Sur place, nous croisons effectivement le grand Ludo qui semble célibataire pour une fois. Cest le seul de mes amis dont je me souvienne ce soir-là.
Pendant que nous discutons, Sophie nous laisse pour aller danser, seule. Cest juste à côté de la buvette où nous sommes accoudés que ça se passe. La piste de danse est sous chapiteau et ce nest pas un groupe qui mène le bal. Trop cher. Cest un DJ qui enchaîne les tubes du moment cest-à-dire rien de bien fameux. À cette époque, pouvoir se payer un vrai groupe de musiciens, cest sassurer un bal où il y aura du monde. Sophie danse. Elle est en robe relativement moulante sous sa courte veste. Un coup dil averti suffit pour comprendre quelle ne porte pas de culotte ce soir. Elle danse seule sans me perdre des yeux. Elle danse pour moi. Elle me chauffe à distance et ça ne passe pas inaperçu. Autour delle, les mecs et les filles lobservent à la dérobée. Faut dire quelle est vraiment bandante et quelle le sait. Cest ça qui a changé chez elle, cette prise de conscience de son pouvoir de séduction et le plaisir quelle retire à sen servir. Je nécoute plus le grand Ludo que dune oreille. Puis cest une série de slows qui commence. Je mexcuse auprès de lui et la rejoins sur la piste. Collé serré le slow. Je suis à deux doigts de lui prendre les fesses à pleine main. Elle est contente, elle me fait bander. Pendant que lon danse, elle me demandera si le grand Ludo serait partant pour un plan à trois. Je lui réponds que non. Que ce nest pas son genre. Mais en vérité, cest moi qui ne suis pas partant.
Quand nous rentrons, tout le monde est couché. Le problème, cest que nous comptions dormir dans le canapé du salon qui est malheureusement occupé par mon cousin. Il ne reste que mon lit dans ma chambre où dort aussi mon frère, et il nest pas question de partager le même espace avec lui. Cest alors que ma mère, qui a toujours eu un sommeil de sentinelle tant que ses s nétaient pas rentrés de leur virée, intriguée par nos chuchotements, vient à notre secours. Je nai même pas le temps de lui expliquer que Sophie sen charge à ma place. Le cousin, qui ne semble pas connaître lusage des bouteilles deau, na pas voulu dormir dans ma chambre pour pouvoir se relever la nuit au cas où il aurait soif. Et comme lescalier et plutôt raide et grinçant
Ma mère réveille alors mon père et tous deux nous cèdent leur lit en échange du mien.
Une fois seul, nous nous déshabillons et au moment où Sophie grimpe nue dans le lit, je me précipite sur elle en traitre et la saisis par les hanches. Avant quelle ait pu dire ouf, je lui colle ma queue sur lanus, et comme elle ne se dérobe pas, je lencule avec délice. Nous sommes en travers du lit et en face de nous se trouve larmoire avec son grand miroir sur sa porte centrale. Sophie à la tête dans les draps et le cul relevé. Je ne sais plus où donner des yeux. Ma queue qui senfonce dans son cul ou cette vue densemble où je me vois la pistonner le corps tendu, le regard étrange ? Je passe une main sous son ventre, trouve sa chatte évidemment trempée et y enfonce plusieurs doigts. Je la prends sans rien lui demander. Elle ne sattendait pas à ce que je la sodomise dentrée de jeu mais ça ne lui déplaît pas, bien au contraire. Elle redresse la tête et se regarde dans le miroir, les yeux dans ses propres yeux. Elle récolte ce quelle a semé tout au long de la soirée et je lâche tout ce que jai contenu jusque-là. Je la prends avec autorité et muscle, nécoutant que mon désir égoïste, et ça lui plaît, je le vois sur son visage hypnotisé par son propre reflet. Elle jouit de se regarder en train de se faire enculer sauvagement. Puis soudain, en un clignement, ses yeux accrochent les miens. Je comprends alors combien cest elle qui domine, et je jouis recourbé sur elle à grand coup de reins.
Le lendemain, nous prenons une douche ensemble. Elle en profite, après mavoir bien savonné la bite et fait bander, pour me faire une bonne pipe à genoux devant moi, et me demande de lui jouir dessus. Je lâche mon sperme sur son cou et sur ses seins, et je suis ému par le regard quelle me donne.
§§§
Cest vrai quelle a changé. Entre nous, la page est tournée et lorsque je la revois à la rentrée, elle est habillée sexy, provocante. Je linvite à venir boire un café chez moi et elle me raconte comment elle aime allumer les mecs dans la rue, dans le bus. Quelle ne porte plus de culotte et que ça la fait mouiller dexciter. Je lui demande alors si elle est venu chez moi pour ça, pour mexciter. Non, me dit-elle, elle ne veut pas jouer avec moi. Alors elle sapproche de moi et membrasse amoureusement sur la bouche. Nous nous jetons lun sur lautre sans un mot. Je retrousse sa jupe, enlève son collant et, une fois ma bite libérée, je la prends sur le canapé, simplement.
Cétait la dernière fois. Nous ne nous croiserons pas beaucoup par la suite, malgré que nous soyons dans la même école. Je la chercherai encore du regard jusquà la fin de mon cycle et ne lui parlerais quune ou deux fois dans les années qui suivent. Pourquoi est-ce que ça na pas marché entre nous? Je ne sais pas vraiment. Peut-être étais-je trop conventionnel en somme. Trop à la recherche du couple alors quelle cherchait à sen détacher. Javais tout ce dont je rêvais avec elle mais ça ne me suffisait pas. Et à trop vouloir la transformer, elle a fini par sen aller, simplement. Cest pour ça que même si je navais pas encore tout compris, jenvisageais mes futures relations différemment. Et alors que Sophie sortait de ma vie, Anne Laure y était déjà entrée.
Fin
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!