La Surprise
Cétait un beau samedi matin. Je somnolais encore, jétais bien. Les yeux mi-clos, je me suis retourné dans le lit, recherchant le contact chaleureux du corps de Patrick. Je fus surpris de mapercevoir que sa place était vide. Je me suis étiré, jai ouvert les yeux à la recherche de mon amant. Personne
Soudain, je le vis entrer dans la chambre, un plateau en main. « Le petit déjeuner de Monsieur est servi ! » me dit-il, plein de bonne humeur. Il a déposé lappétissant plateau sur le lit, puis a ouvert les tentures. Le soleil inonda toute la pièce. « Ce sera une belle journée ! » mannonça-t-il. « Allez, il faut se dépêcher de manger tout ça, prendre une douche et shabiller. Jai une surprise pour toi ! » Heureux de cette attention particulière, je lai embrassé tendrement, puis nous avons partagé ensemble un bon repas au lit, en en profitant pour se câliner un peu. Dommage
Jaurais bien aimé faire lamour, mais il semblait que ce nétait pas au programme. Alors, je me suis vite douché et habillé avant de le rejoindre.
Il me regardait dun air malicieux. Jai sondé ses yeux verts pour tenter de découvrir ce qui sy cachait. Pas de réponse
Il ma attiré vers lui, me plaquant contre son corps ferme, puis sest mis à membrasser, dabord tendrement et puis de plus en plus passionnément. Ses mains caressaient mes fesses, je passais les miennes dans ses cheveux blonds bouclés. Sa petite barbe dun jour était rêche. Le temps avait beau passer depuis notre première rencontre, je ne me lassais jamais de le regarder. Il mattirait comme un aimant. Jai senti son sexe gonfler sur le mien qui répondait de la même façon. Nous nous sommes dirigés vers le lit. Je me suis allongé. Mon amant ma retourné sur le ventre. Il sest étendu sur moi, frottant son érection sur mes fesses, en membrassant dans le cou. Sa respiration plus haletante mexcitait énormément. Pourquoi mavait-il demandé de prendre une douche et de mhabiller, puisque visiblement, nous étions sur le point de tout retirer ? Je ne lui fis pas la remarque, de peur de rompre la magie du moment.
Je lai alors entendu ouvrir le tiroir de la table de chevet. Il en a retiré une paire de menottes. Il a rapidement passé la chaîne à un des montants de la tête du lit, puis ma attrapé un poignet. Jai fait mine doffrir une petite résistance pour lexciter, mais au fond jadorais lidée. Jai entendu le déclic annonçant que mon poignet était prisonnier, puis il ma ensuite attaché lautre de la même façon. Mon érection se faisait de plus en plus ferme. Les mains de Patrick ont parcouru et massé mon dos sous mon T-shirt avant darriver à mes fesses. Il a alors défait ma braguette et a descendu légèrement mon pantalon et mon boxer, de manière à exposer mon petit cul aux rayons du soleil. Il sest mis à me malaxer les fesses, les embrasser, les écarter doucement. Jai poussé un soupir dexcitation. Puis il a sorti du tiroir une petite pipette en plastique transparent munie dun piston au bout. « Cest quoi ça ? », lui demandais-je. Cette fois, je commençais à un peu minquiéter. Peut-être avais-je accepté trop vite les menottes
« Relaxe
», ma-t-il répondu doucement. « Cest simplement un applicateur de lubrifiant. Jai fait des emplettes comme tu peux le voir ! » Je me suis détendu. Il a complètement rempli la pipette de lubrifiant. Puis il a frotté lapplicateur dans ses mains de façon à réchauffer le gel. Après avoir déposé lobjet sur le lit, il ma écarté les fesses, découvrant ainsi mon anus, et jai senti sa langue humide sy promener. Comme jaime quand il me prépare de la sorte. Cest stimulant, doux, excitant. Il a continué à me titiller de sa langue pendant plusieurs exquises minutes. Je respirais de plus en plus fort. Jai alors senti lapplicateur contre lentrée de mon antre. Ce dernier sest mis à pousser doucement. Une fois à lintérieur, jai senti le lubrifiant se déverser en moi.
Javais terriblement envie que Patrick me pénètre. Jétais prêt et mon rectum ne demandait quà être rempli. Mais au lieu de me présenter sa queue, mon amant a de nouveau fouillé dans le tiroir de la table de chevet pour en ressortir un chapelet de perles anales.
Il a alors enduit tout de chapelet de lubrifiant et a présenté la première perle à lentrée de mon rectum. Il a poussé doucement, lentement. Je sentais mon sphincter se dilater graduellement pour accueillir lobjet étranger. Alors que la première perle progressait, je me suis mis à gémir de plaisir. Une fois à lintérieur, elle sest mise à pousser dans le sens inverse sous laction de Patrick qui tirait sur le chapelet. « Ahhhhhh
», laissais-je échapper. Cétait bon. Nous sommes ensuite passés de la même façon à la deuxième perle, puis à la troisième
Chaque fois, je me sentais un peu plus rempli et chaque fois, mon rectum en redemandait plus, ce que la prochaine bille acceptait bien de faire. Rendu à la cinquième, jétais de plus en plus plein et cette dernière perle eu un peu plus de mal à se frayer un chemin, malgré que mon anus ait été totalement détendu. Finalement, toutes ont trouvé leur place en mon corps. Patrick jouait avec lextrémité en croissant de lune, il tirait, poussait, tournait. Les perles se mouvaient en moi, me procurant dextrêmes sensations de plaisir. Jai soupiré, une sensation de plénitude mhabitait, mon sexe était dur, tous mes sens étaient en éveil.
Soudain on sonna à la porte. « Surtout, tu ne bouges pas dici ! », dis-je à Patrick, suppliant. Qui pouvait bien venir gâcher un si beau moment ? Mais Patrick sest levé : « Attends-moi, je reviens. » Comment aurais-je pu faire autrement, menotté au lit ! Je bouillais de rage.
Sur ces mots, il a mis un morceau de musique enjouée typique des pays dAmérique du Sud. Jétais bouche bée. Je ne savais plus quoi faire. Je me suis retourné vers Patrick pour lui lancer un regard meurtrier. Il ma répondu par un de ses plus beaux sourires, amusé par la situation. « Allez ! Restez pas là sans bouger ! », lança Antonio. « Je dois dabord passer à la toilette. », rétorquai-je. Mais Patrick ma retenu : « Fais pas la fille, tu viens juste dy aller ! » Il sest approché de moi, a posé son front contre le mien, et sest mis à se trémousser avec un regard séducteur. Javais limpression de fondre. Javais envie de lui tout de suite, pas de danser! Antonio a alors commencé à nous montrer les pas de base du merengue.
Antonio ma alors dit : « Le merengue, cest une danse sensuelle. Toi, tes tout crispé et tu danses comme si tavais un balai dans le cul ! » Jai senti mes joues passer à lécarlate. Il ne croyait pas si bien dire ! Il sest collé à mon dos, a pris mes bras et sest mis à imprégner des mouvements latéraux à ceux-ci. « Tu le sens, le mouvement à faire avec ton torse et tes épaules ? Allez ! Gauche, droite, gauche, droite
Maintenant, tu dois ajouter une bascule du bassin avec une légère flexion de ton genou.» Au moment où le prochain « gauche, droite » sest fait entendre, il ma agrippé les hanches et sest mis à leur imprégner des mouvements répétés de bascule latérale. Mon calvaire de plaisir continuait. A chaque déhanchement, les perles grouillaient en moi, me stimulant de plus en plus. Ma respiration devenait plus saccadée, malgré que jaie tout fait pour la calmer. Je sentais le lubrifiant couler vers lextérieur. Je contractais mon anus, espérant le retenir. Je ne souhaitais pas que le liquide transperce mon pantalon, Patrick en avait mis une tonne ! Chacune de mes contractions amenait les billes à caresser mon rectum et à remonter encore plus loin.
Patrick ma alors pris par les bras pour mentraîner dans la danse avec lui. Son sexe était collé sur le mien, je le sentais dur et excité comme moi. Les frottements de nos sexes marrachèrent un petit gémissement. Jespérais que cétait passé inaperçu
Pas pour mon amant en tout cas. Ses lèvres entrouvertes frémirent à ce bruit. Ses yeux étincelaient. Je le voulais en moi, je vivais un mélange dexcitation, de malaise, de désir, de frustration, dextase et de gêne. Les boules continuaient à glisser en moi, stimulant affreusement ma prostate. Je devais sans cesse me contracter pour retenir le lubrifiant. Je me sentais proche de la jouissance. « Gauche, droite, gauche, droite, gauche, droite
» Ces préliminaires étaient les plus longs, les plus exquis et les plus pénibles de toute mon existence. Mes petits gémissements se faisaient de moins en moins discrets. Jétais on ne peut plus embarrassé. Les pupilles de mon amant étaient dilatées dexcitation. Puis jai senti que je ne saurais plus me retenir. Après une trentaine de minutes de cours, jai gémi et soupiré plus fort. Jai prétexté un malaise pour men sortir. « Tu ne te sens pas bien ? », senquit Antonio. Il a ouvert la fenêtre pour me faire de lair, alors que Patrick minstallait sur une chaise. Au contact du siège sur le croissant de lune faisant protrusion entre mes fesses, jai poussé un « Ahhhhh ! », incapable de me contenir. Je transpirais, jétais excité et gêné. Il me semblait quon ne faisait que voir lérection qui voulait déchirer mon pantalon. Antonio a conseillé Patrick : « Il na pas trop lair bien. Sers-lui un verre deau. On va sarrêter là pour aujourdhui. » Alors que je buvais un peu deau, Antonio a posé une main sur mon épaule : « Tu ten es pas trop mal sorti pour une première ! A bientôt ! » Puis Patrick la raccompagné à la porte que jai enfin entendue se fermer.
Quand Patrick est revenu, je me suis jeté sur lui pour le frapper. « Toi, tu vas me le payer!», criai-je. Mais jai beau être musclé, Patrick est bien plus fort que moi. Il ma retourné et plaqué face au mur, me retenant les mains dans le dos. « Cest quil est vilain le garçon ! », a-t-il grondé en me donnant une bonne fessée qui a fait résonner en moi le collier de perles. Cétait inutile de lui résister, je narrivais même pas à paraitre vraiment en colère. Tout ce dont javais envie, cétait sa queue raide en moi. Il ma retourné face à lui, nous nous sommes embrassés sauvagement. Nous nous sommes mutuellement arrachés nos vêtements, puis Patrick ma entraîné sur le lit dans la chambre. De nouveau sur le ventre, jai senti mon amant trituré le bout du chapelet. Puis il sest mis à tirer très lentement pour faire ressortir les boules. En sentant la première passer, jai gémi très fort. Merde que cétait bon ! Puis ce fut le tour de la deuxième. Je lai senti sortir avec une lenteur intolérable, je nen pouvais plus. « Ennnnn ! » Puis, doucement mais en un seul mouvement, Patrick a fait sortir les trois dernières perles, ne me laissant aucune seconde pour men remettre entre chacun des passages. Jai joui en hurlant de plaisir. Cétait la première fois que javais un orgasme sans quon ait touché mon sexe et sans éjaculation. Ce fut une sensation très forte de plaisir qui ma traversé le rectum et le bas de labdomen comme un éclair, se propageant dans tout mon corps par la suite.
Avant même que cet orgasme ne se soit complètement estompé, Patrick ma retourné, a écarté et levé mes jambes, puis son sexe sest enfoui profondément en moi. Il ma pilonné rapidement. Je lai senti se lâcher complètement, il respirait fort, nous gémissions en concert. Il ma pris la verge dune main et ma caressé, décrivant de vigoureux mouvements de bas en haut, au même rythme que celui de ses coups de reins. Rapidement, nous avons tous les deux senti lextase nous envahir. Mon sperme a giclé à plusieurs reprises, mon amant sest déversé en moi, nous avons crié de plaisir. Patrick sest laissé tomber sur moi. Son poids sur mon corps était lourd, rassurant. Quelques minutes de silence se sont écoulées ainsi. Puis Patrick ma demandé : « Je tavais promis que ce serait une belle journée
Comment as-tu aimé la surprise ? » Je lai regardé dans les yeux, encore sous leffet de mes deux orgasmes : « Cétait certainement la meilleure mauvaise surprise de toute ma vie ! »
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