Exhib À La Piscine
Montferrier, août 2013
C'est une piscine familiale. Enfin, un endroit où viennent des familles : un beau parc ombragé par d'immenses chênes et parsemé de petits chênes qu'ici l'on nomme verts. On paye en entrant et l'on peut, soit aller au restaurant les Chênes verts, soit déjeuner simplement du casse-croûte que l'on a apporté avec soi dans un panier en osier ; avec nappe blanche et serviettes de table à petits carreaux rouges.
Les gens sont assis sur une sorte de prairie d'herbe verte. Tout est bien sauf les bêtes qui pullulent et te passent partout sur les jambes sur les bras en te faisant des démangeaisons multiples.
Bien entendu, comme partout, comme toujours, c'est surtout les filles qui font le spectacle.
Les filles sont en maillots, comme à la plage. Elles sont assises en lotus sur des plaids colorés ou sur de grands draps de bain. Elles parlent entre elles ou à la cantonade. Elles aiment ça la position zen du lotus, les filles.
Va savoir pourquoi
Moi je sais pourquoi
Les filles, en lotus, les fesses posées sur le tissu bien tendu bien net, le regard posé loin, les filles elles sont bien
Bien dans leur peau, bien dans leur corps, elles pensent à leur intérieur de filles et elles se décontractent, profondément
Bon, passons, je ne sais trop qui fantasme ici ... ou ailleurs, enfin ... partout
D'autres filles sont assises en amazones, comme autant de petites sirènes de Copenhague, chattes closes, repliées sur elles-même dans le velours de leurs pilosités.
On imagine les villosités cascadantes dégoulinant de sécrétions visqueuses, plissées, succulent pléonasme, entre leurs cuisses bronzées et cachées dans l'intimité des chastes maillots de bain.
Faut dire que nous, les gars, de l'imagination on n'en manque pas...
Mais la piscine du Plein Air des Chênes a des attraits particuliers que je n'ai pas encore dits.
C'est une piscine conçue par un architecte montpelliérain célèbre.
Un gars qui savait la relation qu'il y a entre architecture et humanité, enfin entre architecture et fantasmes...
L'architecte, je l'ai peu connu. J'ai juste connu sa fille qui était étudiante à la fac de médecine de Montpellier à l'époque où moi-même je sévissais de par là-bas...
Malou qu'on l'appelait, sa fille. Elle était petite et on l'aimait bien. Enfin surtout moi.
Exhib à la piscine
- Bon, la piscine avait, mais pourquoi dis-je avait, elle a encore, que diable, de grands hublots sous-marins auxquels on accédait par un souterrain tortueux et torturé d'anfractuosités de béton étroites aux odeurs moisies et aux troubles humidités. Une salle étroite permettait de voir, par en dessous, les gens nager. On était là serrés les uns contre les autres à mater concupiscieusement les innocents qui ignoraient tout de la situation.
Enfin, pas tous...
Certains savaient La plupart savait
Et c'était le spectacle éternellement recommencé. Les qui savaient, les qui, quelques minutes avant avaient été spectateurs les yeux collés au verre du hublot à mater.
Ceux-là même maintenant passaient en nageant sous l'eau l'air de rien à présenter leur service trois pièces gonflant le slip de bain.
Le slip de bain au tissu tendu ne cachant rien d'une santé épanouie
Les filles regardaient, les yeux troubles, la bouche sèche, les seins gonflés, le ventre dur en pensant que peut être ce serait possible qui sait.
Serait possible d'y passer la main sous l'eau subrepticement pour sentir en vrai.
Les garçons n'étaient pas de reste et imaginaient des palpations réciproques et des comparatifs de taille, de longueur, d'épaisseur, de dureté.
Les maillots, dans le trouble des profondeurs marines ne montraient rien mais suggéraient seulement des volumes importants de virilité triomphante.
Les filles, jeunes, bien découplées, nageaient cambrées, en apnée et rasaient de leurs corps délié le hublot pour exposer qui une poitrine opulente, qui un postérieur avenant ou un pubis gonflé de promesses.
Enfin, dans la caverne étroite et humide où nous étions tous entassés en silence l'on aurait presque entendu les bites tendues vibrer à l'unisson comme autant de diapasons.
Et ça tournait, les regardeurs remontaient et plongeaient à leur tour dans l'eau bleu -vert et passaient devant les hublots pour montrer, qui leur virilité exacerbée pointant à déborder l'élastique, qui leur chatte moulant le fin maillot de deux lèvres charnues de gamine prépubère.
Parfois un nouveau s'aventurait dans l'eau devant les hublots, inconscient, innocent. Mais personne n'est vraiment innocent...
-Les trois brunes là, on voyait bien qu'elles étaient des habituées du lieu. Elles s'étaient installées à l'ombre d'un arbre, leur serviettes bien alignées les unes à coté des autres avec chacune le gros sac à main devant leur tête. On voyait bien aussi qu'elles étaient copines, chacune à bidouiller son téléphone pour envoyer des SMS tous azimuts.
C'étaient des filles de village qui parlaient fort et rigolaient en regardant passer les garçons. Pas mal faites, avec des seins dans leurs hauts de maillot échancrés, des seins qu'elles arboraient en présentation, des seins bronzés que l'on imaginait lourds avec larges aréoles brunes. Enfin, pleins les bonnets ces maillots et du mouvement, du roulis quand elles marchaient.
Bien entendu elles se levaient sans arrêt et circulaient en triplette à travers le parc pour aller voir, s'acheter des chewing-gums, des magnums, pour boire un coup, fumer une clope, discuter, voir qui était arrivé, surveiller les nouveaux maillots et les robes et les sacs et les chaussures, recenser les garçons et surtout se faire voir, se faire admirer, se faire repérer.
Elles étaient bien connues ici, au Plein air des Chênes. Parce que ces trois filles-là, chaque fois qu'elles trouvaient une proie, elles te montaient un coup d'enfer et tout le monde en profitait. C'étaient de sacrées luronnes...
En plus elles avaient une technique bien rodée pour te repérer une nouvelle ou un nouveau, l'entreprendre et le mener plonger dans la piscine avec elles.
Pile devant les hublots sous-marins qu'elles l'amenaient la proie ! Là c'était pareil à chaque fois, tout le monde sortait de l'eau et filait à la salle souterraine profiter du spectacle de l'oie blanche que les trois compères, je veux dire les trois commères, déniaisaient en lui tirant son maillot et en passant les mains, sous l'eau, sur ses tétés, dans sa chatte, partout.
Ce jour là c'est un homme, trentaine sportive, sur qui elles avaient jeté leur dévolu.
Elles l'avaient appâté déjà en arrivant, à la cahute qui fait caisse, en le chahutant pour lui passer devant puis en lui offrant en riant un kinder bueno pour se faire pardonner.
Plus tard elles l'avaient ferré au clopoir, sorte de salon de jardin où les addicts à la cigarette s'adonnent : elles s'étaient racontées et l'avaient fait parler. Tant et tant et si bien que son paquet de Marlboro y était passé tout entier.
Alors il était mûr et elles on dit, nous on va à l'eau, tu suis ?
Quand ils ont glissé tous les quatre dans la piscine tout le monde a compris ; les sourires étaient sur toutes les lèvres, tous les gars, toutes les filles dans l'eau étaient en connivence, étaient complices...
Très vite le grand bain fut vide, il ne restait que quelques mamans avec leur progéniture à l'autre bout, dans la partie peu profonde et une poignée de gamins hurlants dans un petit bassin annexe.
Tous avaient filé en dessous dans la grotte de béton devant les hublots.
- L'ambiance sous terre était sympa. Le sol était couvert d'un caillebotis, doux à la plante des pieds. L'odeur était un mélange de chlore et d'humidité et aussi des huiles solaires de tous ces gens entassés. L'obscurité était totale, normal, pour ne pas être vu...
Et tous les yeux zieuteurs étaient braqués sur les hublots, sur l'eau verte derrière et sur les corps qui nageaient et qui étaient si près qu'on aurait pu les toucher.
Et tous étaient là, retenaient leur souffle et se serraient les uns contre les autres pour ne rien perdre du spectacle, là derrière les hublots.
Dans la piscine les trois filles avaient tout de suite donné le ton et avaient dégrafé leurs soutifs. Chacune l'avait présenté haut, hors de l'eau et l'avait jeté, derrière elle, par dessus l'épaule, comme un Russe son verre à vodka un soir de beuverie.
Le gars était content et pensait Montpellier aque c'est vraiment le centre du monde Ou presque
En tous cas, c'est un bon endroit
Le gars il pensait déjà, on reviendra, enfin je reviendrai
Les filles savaient ce qu'elles faisaient
Elles plongeaient en apnée et te passaient rapassaient devant les hublots histoire de chauffer la salle en présentant leurs poitrails et leurs seins qui tenaient flottant plutôt bien et fermes comme tout.
Elles te jouaient l'indifférence au mec.
Le gars ne savait plus très bien où il était et ce qu'il devait faire. Il nageait comme un con en surface et n'osait même pas s'aventurer sous l'eau. Tout le monde regardait son moule-bite sombre et les remarques désobligeantes commençaient à fuser. L'affaire semblait mal emmanchée et ce gars, pourtant bien bâti, paraissait à tous sacrément manchot... Bad bared disaient déjà certaines derrière les hublots.
Mais les trois filles connaissaient leur affaire et ont su éveiller son intérêt. Elles ont entrepris une bataille entre filles. C'était à qui chiperait le maillot de l'autre. Bien entendu il y en avait toujours deux pour se liguer contre la troisième.
Là le gars a voulu montrer son altruisme et soutenir la fille attaquée contre ses attaquantes.
Il ne savait pas le pôvre qu'il en toujours ainsi, au Marché de Brives-la-Gaillarde comme en la piscine de Montferrier, quand il s'agit d'........ tout le monde se réconcilie.
Son slip de bain a glissé sur ses cuisses tiré par trois paires de bras déterminés et a fini sa vie en descendant flottant au fond profond de la piscine rejoindre les trois brassières des trois filles dépoitraillées.
Le gars ne pleurait pas et était plutôt content de sa bonne aventure.
Dans la grotte en dessous tous les gars toutes les filles hurlaient leur enthousiasme...
Car le gars, là, dans l'eau, bandait !
Dommage qu'il n'ait pas été là pour entendre les hourra.
- Il en aurait bandé encore plus dur, encore plus long, encore plus gros, encore plus fier
Mais dans la piscine, sourd à tous ces encouragements, le gars se posait de sacrées questions.
Il se disait non ce n'est pas possible que ces trois filles soient à prendre
Mais, sans pourtant l'ambition d'un DSK de banlieue, il se disait ... je me ferais bien la petite là avec sa chatte velue ... sans, le salaud, penser aux deux autres, salaud, salaud...
Alors cet individu sans coeur, crachant sur les deux autres filles se précipita sur cette brunette au corps accueillant et à la chatte chatoyante, à son goût.
La foule en délire lui faisait un succès, là derrière les hublots.
Mais lui n'en savait rien
Il ignorait tout de l'engouement qu'il suscitait...
Il avait attrapé la fille comme on secourt une noyée, dans ses bras, en nageant sur le dos, elle, languissante, la tête posée sur son épaule dans le chaud de son cou et les fesses sur son bassin. Et les fesses contre sa bite et sa bite dressée qui assure prise pour ne pas la laisser s'enfuir. Et il nage en rond pour faire durer, pour ne pas trop vite la sauver, pour avoir le temps de la monter au firmament, pour finir son affaire et décharger en elle son émoi pas trop tôt ni trop tard. Au bon moment qui fait qu'on a le sentiment d'être socialement utile, d'être le Roi, d'avoir gagné.
En bas dans la grotte, c'est l'enthousiasme, le délire collectif...
Les gars sont collés aux filles dans le noir. En maillots fins autant dire quasi à poil. Et la magie opère...
Les garçons bandent, les filles mouillent et personne ne dit rien, les yeux braqués par les hublots sur les deux corps emmêlés en silhouette sur la surface.
On dirait le Sud dirait Nino Ferrer.
On est bien très exactement là
Et toujours en été
Enfin, tout le monde a compris
Le gars a lâché la fille
Elle nage toute seule apaisée
Lui ne l'est pas et c'est aussi bien ainsi
Il brasse lentement et tous voient sa bite encore longue qui saille sous son ventre
Il aurait bien aimé lui aussi s'apaiser mais c'est pas si facile de se concentrer en nageant, en veillant à ne pas boire la tasse, en veillant à ne pas déjanter
Il cherche des yeux là au fond de l'eau
Il voudrait récupérer son maillot
Cacher sa nudité et sortir de l'eau
Il pense que même avec le maillot il ne sera pas discret avec cette trique...
Et les mamans qui vont le regarder
En tous cas il n'est pas partant pour recommencer Mais les deux autres ne l'entendent pas ainsi Elles ont tout vu, elle ont participé à tout
Et maintenant elles veulent participer aussi, vraiment Elles veulent être parties prenantes
L'une plonge et y passe les mains
Elle pense, il est encore très grand
Elle approche sa bouche, ses lèvres et enserre de ses bras le garçon sous l'eau
Ils coulent lentement ensemble vers le fond en apnée
Elle a pris la bite dans sa bouche, entre ses dents, en travers
Comme on mange un épis de maïs en commençant par les couilles
Quand elle arrive au gland, elle souffle et vide ses poumons et remonte à la surface.
Lui aussi est remonté
Il veut l'entraîner vers la zone moins profonde, là où l'on a pied Mais ce n'est pas possible, il y a les mamans, il y a des s. Et puis il n'en peut plus
Il s'accroche au bord des deux bras et leur tourne le dos
Elles sont derrière lui et nagent comme une danse autour de lui
Lui ne le sait pas mais il est très exactement face au hublot avec sa bite au premier plan. Il sent une main autour de lui qui va et qui vient doucement, un bras à sa taille le tient serré. Et puis tout s'accélère dans sa tête. La main est chaude, elle est douce, elle le serre fort.
Ce qui ne s'est pas fait il y a quelques minutes se produit maintenant
Il sent venir du fond de lui les grandes pulsions qui jaillissent accompagnées par la main. Cette main qui remonte à ses couilles et serre en poussant pour que tout ce qu'il a en lui sorte bien.
Dans la grotte les yeux ne peuvent se détacher du gland d'où s'échappent de longs panaches blancs qui flottent dans l'eau et se perdent et se dissolvent comme les trainées des avions dans le bleu du ciel.
La main de la fille à chaque coup glisse sur le gland qu'elle écrase. On ne voit pas les visages, ils sont hors-champ, au delà de la surface. On ne voit que ces deux corps l'un contre l'autre, l'homme les bras levés, la fille accrochée de ses pieds aux jambes et le tenant par la taille.
A un moment la troisième fille plonge, elle regarde, complice, par le hublot. Son visage est souriant encadré de longs cheveux noirs qui flottent. Ses lèvres viennent coiffer le gland et boire les dernières giclées.
Après avoir repris son souffle elle replonge, toujours en apnée, elle gobe sous l'eau la bite déjà redevenue petite, calmée. Elle ramène la peau par dessus et s'écarte pour regarder : la tête a disparu cachée par le prépuce refermé.
Elle remonte à la surface dans un grand gargouillis de bulles, satisfaite : on comprend que la fête est finie. La copine est allée au fond récupérer les maillots, et les distribue.
Ils n'ont pas le temps de sortir de l'eau que déjà tous les spectateurs arrivent en courant et en hurlant et se jettent dans la piscine en grandes éclaboussures gaies.
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