Lorsque Souffle Le Vent De L'Exotisme

J'aime beaucoup surfer sur la Toile depuis quelques années, participer à des forums sur l'homosexualité, et surtout fréquenter les sites de rencontres de garçons plus jeunes, ou de seniors de mon âge. Je crois bien qu'au fond de moi-même, je suis né homosexuel et que mes relations féminines n'auront été pour moi que des exceptions, y compris mon mariage. Si j'avais bien aimé coucher avec Emilie, faire l'amour avec Corinne, ma femme, au tout début, les joies de la découverte sans doute, cela ne dura pas puisque moins d'un an après notre mariage, nos relations sexuelles s'espacèrent, jusqu'à ne plus atteindre que trois ou quatre chaque année, encore n'y pris-je aucun plaisir, malgré ses efforts louables. Je lui donnai encore deux filles par la suite, je ne sais pas comment, et elles ressemblent trop à leur mère, pas du tout à moi... Je ne crois pas en être le père réel, mais je les aime quand même beaucoup.

Outre ces deux femmes, je n'ai jamais connu d'autre que Marie-Jeanne, et j'avoue que j'ai beaucoup de plaisir avec elle au lit, encore que pour moi, je la regarde comme une mère, bien plus que comme une femme. C'est finalement, pourrait-on dire, un rapport ueux que j'entretiens avec elle, un peu malsain peut-être, qui me permet de trouver ainsi une compensation à ma frustration de n'avoir pas fait la même chose avec ma vrai mère. Elle est un peu sadique, Marie-Jeanne, et je suis un peu masochiste, cela lui permet d'assouvir ses pulsions sur moi, et je ne demande rien d'autre, finalement, comme lors de mes relations homo, que de me sentir dominé. C'est pour tout çà, sans doute que j'aime être habillée en femme, me sentir femme, être prise comme une femme, toujours très passive, très soumise aussi, à mon grand amour Philippe.... ou à d'autres, que je rencontre sur la Toile, justement.

Je continuais à entretenir les meilleures relations du monde avec mon amoureux, en cachette de nos femmes, bien sûr, même si elles nous savaient toujours amis.

Sa femme, comme la mienne, se plaignait d'une vie sexuelle en dérive, chez elle, "Tu sais, on dort dans le même lit, mais les rares fois où on fait l'amour, j'ai l'impression d'être collé à un bloc de glace, et je n'arrive pas à éjaculer" me dit-il un jour. Je connaissais les mêmes symptômes, à ceci près que je faisais lit à part, et pourtant, ensemble au lit, lui avec moi, nos ébats restaient fulgurants, et les draps en conservaient de nombreuses traces en souvenir. Gagnant bien, désormais, et dépensant peu, j'avais pu ainsi louer en toute discrétion un petit F2, sommairement meublé, une garçonnière, c'était le cas de le dire, qui nous accueillait dès que nous le pouvions, c'est à dire, deux ou trois fois par semaine, le plus souvent... Nous aimions toujours autant nous travestir, moi surtout, devenue passive comme je l'étais, et c'est presque toujours lui qui me baisait.

"C'est drôle", me dit-il un après-midi d'été, où nous étions étendus amoureusement tous nus sur le lit, "c'est moi le plus jeune, et pourtant c'est toi qui est ma femme, c'est moi le plus jeune et c'est toi qui est épilée, et pour une fois qu'on est juste comme deux hommes amoureux, sans tralala, tu m'excites toujours autant, mon chéri, bien plus que ma femme". Je l'écoutais, en contemplant son beau corps légèrement velu, ses bras et ses belles cuisses musclées, qui m'enlaçaient si fort quand il m'enserrait, par le haut ou par le bas (vieux souvenirs de la Gréco), et son gros membre au poil soyeux qui exacerbait ses désirs de mâle... Homo, oui, mais il aimait bien rouler les mécaniques devant moi, s'affirmer comme l'homme du couple, et moi n'être que sa gonzesse, qui finissait toujours à ses pieds, perdue dans mes rêves, avant de me faire tringler. Mais là, dans l'instant, cédant à une pulsion soudaine, je lui indiquai: "Philippe, pour une fois, j'ai envie de te baiser, tout de suite, là, mets toi sur le dos et lève bien haut tes jambes que je puisse te pénétrer, sois gentil mon amour, laisse toi faire pour une fois, moi aussi je veux être un homme, un vrai, et te le prouver", et joignant le geste à la parole, je l'aidai à se tourner, avant de l'empaler en force, presqu'avec une envie de viol.
Mon ventre collé sur ses cuisses, et ma queue toujours bien calée au fond de son anus, nous restâmes dix bonnes minutes à récupérer.

Il était bien loin, le temps où il manquait encore de confiance en lui, où je le sentais fragile, jeune ado encore, au creux de mes bras. cet après-midi là, il était le beau mâle amoureux qui menait notre barque amoureuse, et moi qui avait d'indiscutables aptitudes au commandement, un tempérament de meneur, aussi, j'adorais me laisser guider par lui, y compris à propos de Corinne, qu'il connaissait par cœur, et c'est sans doute grâce à lui si je suis toujours marié avec elle, aujourd'hui. Nous avons toujours eu une confiance absolue l'un dans l'autre, et jamais je n'ai utilisé de préservatif avec lui. Par contre nous avons toujours tenu ce deal commun d'en utiliser en dehors de notre couple et de nos femmes, avec d'autres hommes, pour être précis, et je n'y ai failli que deux fois. Il avait une vie sexuelle assez calme, en dehors de moi, alors que la mienne était plus agitée... grâce aux rencontres Internet, où l'on pouvait me contacter sous le pseudo de Lézil, et lors de séances de webcam, qui se poursuivaient parfois dans la nature, ou plus rarement dans ma garçonnière.

Lézil, pourquoi Lézil, me direz vous. Eh bien tout simplement parce que j'aime bien les rencontres avec de beaux africains bien charpentés, ou encore des insulaires des îles antillaises, "les îles". Ce n'est pas tant pour les proportions peu communes de leur sexe que je les aime, encore que souvent, les vingt centimètres soient monnaie courante, et que cela me plaise, mais surtout pour leur accent chantant, et la beauté, la douceur incomparable de leur peau, si douce au contact des corps. Nous autres blancs n'avons cette finesse de peau qu'étant s ou adolescents. Et puis, surtout, ils ont cette même nonchalance dans le sexe qui les porte dans la vie. Avec eux, tout est simple, on s'aime, on s'embrasse, on baise, sans prise de tête, les africains surtout.
Homos ou hétéros, ils ne portent aucun jugement; avec eux, tout semble normal, si facile. Ils sont beaux, de cette beauté mâle et virile qu'ils affectent de montrer, et c'est ce que je recherche en eux, ce sentiment de puissance et de sécurité qui est leur marque, et c'est pour cela que je les aime.

Pas plus tard qu'hier soir, prétextant une réunion d'association, j'avais retrouvé Lucien dans ma garçonnière, et en deux temps, trois mouvements, nous étions au lit en train de nous caresser et de nous embrasser. C'est un beau dominicain de 32 ans, un peu égaré par ici, arrivé clandestinement il y a quelques mois, et qui me squatte parfois mon nid d'amour quelques jours, avec mon accord, bien sûr. Il est merveilleusement beau, bien trop pour moi, qui n'est plus de première jeunesse, il baise bien, m'offre toujours une rincette, mais ce que j'aime par dessus tout, c'est sa langue, une langue assez fine, mais d'une longueur démesurée, abritée par des lèvres à vous jouer de la clarinettes baveuse... et il en joue, en guise de prélude. Il est très patient avec moi, car je n'arrive à jouir, bien souvent qu'un bon quart d'heure plus tard, malgré ses caresses en accompagnement. Mais dès lors que vient son tour, il se déchaine, des jeux de langue d'abord, où je peux ainsi goûter au jus que je viens de lui offrir, avant sa grosse verge, une belle pièce, qu'il engouffre complètement au fond de ma gorge. Je ne parviens plus à respirer, ou presque, mais lui, imperturbable, continue ses va-et-vient sans discontinuer, jusqu'à ce qu'il me lâche la purée bien au fond de la glotte.

J'ai beau lui griffer les fesses, pour qu'il se dégage un peu, dans ces moments là, rien n'y fait, il est en rut, et assouvit ses besoins, comme une bête. Je reprends mon souffle difficilement, quand il se retire enfin, mais au fond de moi-même, je dois l'avouer, j'adore çà, avoir l'impression d'être pris par une bête, un chien peut-être, j'y ai parfois pensé... Lucien est très sensuel, mais marche à l'instinct, et devine exactement ce que je veux de lui.
J'aime la violence parfois, pour l'excitation, mais avec lui, rien de tout cela, juste une domination exacerbée de mâle, une sorte de bestialité,, mais tout est uniquement physique avec lui. Il sait jouer de tout son corps pour me satisfaire, se satisfaire également, mais le fait d'être bisexuel est un avantage certain pour lui, alors que moi, finalement, je suis très maladroit avec les femmes...

Pendant notre pause, le temps qu'il recharge ses accus (le bien joli mot), il aime me stimuler les tétons, me pincer les parties génitales, les mordiller légèrement, même, me doigter bien à fond, un doigt, puis deux, puis trois enfin, jamais plus avec lui, pas de fist, j'aurais bien aimé pourtant, mais il n'a jamais essayé et l'avoue sans honte, "mais je vais apprendre bientôt pour te faire plaisir" m'assure t-il. Il n'aime pas que je lui résiste en quoique ce soit, et je lui obéis (je ne lui dis pas mais je le crains un peu, quand même). Par contre, avec les femmes, c'est l'inverse, il aime sentir de la résistance, et préfère de loin les femmes africaines aux autres, "parce qu'elles sont des fortes femmes, avec du caractère, et très difficile en matière de sexe", me précise t-il. Il se vante que lorsqu'une femme lui plait, et qu'il est en forme (ce qui semble être souvent le cas), il est capable de la sauter quatre, ou même cinq fois dans une journée, et moi de lui dire, en blaguant: "j'y crois pas trop, mais fais quand même attention au plumard, il est pas très solide".

Lucien m'a ensuite baisé à deux reprises, ce soir là, chaque fois avec une heure d'intervalle environ, et chaque fois, avec une bonne quantité de sperme, comme le montraient ses préservatifs. Une fois bien enfoncé au fond de moi, il me pilonnait longtemps, un peu comme un canon d'assaut à répétition, et s'il m'avait bien préparé l'anus, je commençai tout de même à souffrir à l'intérieur. Apparemment, mes muqueuses supportaient difficilement les frottement répétés, et l'échauffement du condom. Je commençai à me demander s'il ne disait pas la vérité, tout simplement, quand il parlait de quatre ou cinq fois, car sa troisième fois à lui valait encore bien mes premières décharges, mes seconde étant beaucoup moins épaisses, et les troisièmes, quand il y en avait une, quasiment à sec.

Il était bientôt prêt à me baiser de nouveau, lorsque je lui répondis que je ne pouvais vraiment plus. J'étais sur les rotules, et avait le fion qui me brûlait... Et puis qu'allait dire Corinne si je rentrais après minuit. Nous faisions lit à part, c'est vrai, mais pas au point de découcher. Déjà qu'elle se poserait peut-être des questions, si elle avait la curiosité de regarder mon slip, le lendemain matin. Après tout, j'en faisais bien autant avec ses culotes, ce qui me permit au moins de savoir qu'elle ne passait pas son temps à se masturber toute seule à la maison, vu les traces de sperme dans ses culotes. Avec qui couchait-elle? Je m'en moquais éperdument, la seule chose m'intéressant encore étant de savoir si elle avait un seul ou plusieurs amants, et après tout, elles avait bien des excuses, mais je n'arrivais décidément plus à jouir avec elle, les très rares fois ou l'on fit l'amour. Quant à Lucien, il m'avait promis de venir un jour avec une amie à lui pour me prouver qu'il disait vrai, que je passerai un après-midi de rêve avec eux, ma première expérience en trio, et il tint parole quelques jours plus tard.

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