Doly (Épisode 2)

-- ATTENTION HISTOIRE POUR LECTEURS AVERTIS --

(...)

Par amour pour Mathilde, j'avais donc accepté ma condition de sous-homme et comme preuve de son affection, Mathilde m'avait baptisé doly et passé, autour du coup, mon collier de soumission. Au cours de ces derniers mois, elle m'avait appris à surmonter mon appréhension, battre en brèche mes veines tentatives de me considérer comme un véritable amant et envisager avec fierté d'être sa propriété. Prenant exemple sur sa relation avec sa chienne Myrtille (dont elle avait dû se séparer pour mieux s'occuper de mon éducation), elle avait façonné une nouvelle relation où ma docilité me permettait d'envisager un avenir auprès d'elle. C'est sur cette base difficile mais sereine que j'envisageais désormais, apaisé, ma vie auprès de Mathilde. Jusque là, j'avais toujours vécu mes relations avec les femmes, dans une appréhension permanente de ne pas être à la hauteur et de devoir me résigner à voir la personne que j'aimais, me tourner le dos dans un mélange de dégoût et de mépris. En acceptant de devenir doly, je pouvais fièrement me projeter dans une relation stable avec Mathilde, Mon Amour, Mon Tout !

C'était début Septembre et comme à mon habitude, rentrant de l'atelier, je m'étais dévêtu sur le palier et avais jeté mes vêtement dans la corbeille prévue à cet effet, avant de toquer à la porte de l'appartement. Lorsque Mathilde m'ouvrit, je fondais sur ses pieds pour lui lécher goulûment les orteils. Puis je me précipitais dans l'appartement en direction de la salle de bain, lorsque je restais interdit au milieu du salon. Sur le canapé, deux filles pouffaient en me scrutant des pieds à la tête. Mathilde me suivait :
- Ne t’inquiète pas doly, se sont Suzanne et Marjorie, deux amies de longue date.
Se tournant vers ses amies, en riant :
- elle est un peu farouche avec les personnes quelle ne connait pas ! Va prendre ta douche nous ferons les présentations plus tard !
Je repartis docilement vers la salle de bain.

A travers le ruissellement de l'eau, je pouvais entendre leur conversation :
Suzanne : Putain mais c'est hallucinant ce type !
Marjorie : Ouai c'est quoi ce mec ! Comment tu l'as trouvé ? Tu nous étonneras toujours Mathilde !
Mathilde : Et vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! Comme je vous l'ai dit, je suis sa maitresse et il m'obéit au doigt et à l'œil ! Myrtille était une chienne bien dressée mais lui, il est hors concours !
Suz : Tu veux dire que se n'était pas des conneries, ce que tu nous as raconté au tel ?
Mat : Non, non doly a accepté de devenir ma propriété.
Marj : J'ai hâte de voir çà de mes yeux, c'est dingue !
Mat : Bon les amies, je veux vraiment que vous vous sentiez à l'aise. Je considère qu’il doit se comporter avec vous comme avec moi. Vous verrez c'est vraiment marrant de jouer avec ce type ! Il n'y a vraiment pas de gêne à avoir, ...
Suz : Quelle soirée ! C'est trop "space" !
Je sortais de la salle de bain, les mains sur mon sexe.
Mat : Allez doly, ne fait pas ta timide et vire moi ces mains. Qui t'a appris ces manières ?
Moi: Mathilde vous ne m'aviez pas prévenu ...
Suz (éclatant de rire, suivi de Marjolie) : il te vouvoie ! ahahaha !
Mat (sèchement) : Non mais qu'est-ce que tu me racontes, te prévenir de quoi ? Ce sont mes amies je t'ai dit ! On a déjà vu çà ensemble il me semble ! Tu dois porter fièrement ton collier et arrêter de me faire honte, surtout devant mes amies ! Qu'est ce que tu me fais là, allez ... En Attente !
Sous cet ordre et conditionné par mes mois de dressage, je tombais sur mes genoux, les ouvrant ostensiblement, cambrant mes reins et croisant les mains dans le dos.
Mathilde (se levant et me flattant le sommet du crâne): Voilà qui est mieux ! ... Les filles je vous présente doly (sur cette parole Mathilde avait passé un pied entre mes genoux et d'un geste latérale m'indiquait d'augmenter leur écartement) Doly est ma nouvelle coquetterie, elle remplace Myrtille que j'ai mise en pension chez Gilbert et Clotilde.
Doly, ce sont mes amies et à ce titre je veux que tu leur obéisses comme à moi, compris ?
Moi: Oui Mathilde
Mat : Tu peux allez leur dire bonjour, maintenant !
Je me fis glisser sur le carrelage, de l'autre côté de la table et je me mis à leur embrasser les chaussures en levant bien haut mon cul et en accentuant ma cambrure comme Mathilde aimait. Marjolie me tapota la croupe comme elle devait le faire avec son cheval. Suzanne ne pouvant réfréner son rire nerveux, m'agrippa les cheveux et me relevant la tête me dit droit dans les yeux :
- T'es quoi toi, t'es un tordu ? T'as pas honte ! Cà te fait kiffer de nous lécher les pompes, à poil avec ton collier de chien autour du coup !
Je restais interloqué et me tournant désespéré vers Mathilde, celle-ci me lança :
- Eh ben, répond quant on te pose une question ?
Moi: Je ne sais pas quoi dire Madame ...
Suz : Tu trouves çà normal ?
Moi: Non Mada...
Mat (me coupant net) : Quoi ? Qu'est-ce qui n'est pas normal ? Doly trouve qu'elle devrait se comporter autrement ?
Moi: Non mais ...
Mat : Mais quoi ? Tu te fous de ma gueule ?
Comprenant que je venais de commettre une erreur impardonnable aux yeux de Mathilde, je tentais de me rattr aux branches :
Moi : Non bien sûr, c'est ma nature, Madame, et je n'ai pas à avoir honte. C’est normal, pour moi, de Vous dire bonjour en Vous léchant les pieds... Comme l’indiqué mon collier, j’appartiens à Mathilde et elle exige que je vive nu chez elle car les personnes comme moi ne peuvent porter fièrement que leur nudité. Ma place est à ses pieds et Je remercie Mathilde de bien vouloir me guider et de me garder auprès d'elle.
Le jeu de l'avilissement reprenait son cours et Mathilde de renchérir :
Mat : Voilà qui est mieux. Tu es un beau parleur doly mais il faudrait peut être leur montrer ce que signifie tout ce baratin ! Sur la table ! ... Les filles comme je vous l'ai promis hier au téléphone, je vais vous faire une petite démonstration d'enculage.
Pour celles qui veulent essayer j'ai même des ceintures en plus. Ne vous inquiétez pas, doly est parfaitement propre et lisse à l'extérieure comme à l'intérieure !
Marj : Oui c’est fou çà il a pas un poil sur le corps. Si seulement je pouvais avoir les même jambes !
Mat : çà permet d’indiquer tout de suite sa condition de sous-homme et que son intimité est totalement à disposition.
J'étais installé dans la position de soumission, le dos sur la table basse du salon, alors que Mathilde d'un ton professoral continuait ses explications :
Mat : Vous allez voir maintenant qu’elle est très agréable à chevaucher, j'aime beaucoup voir sa petite bite ballotter au rythme des va-et-vient. Et avec un peu de chance nous pourrons même la voir mouiller, maintenant, elle prend du plaisir presque à chaque fois. C'est devenue une vrai petite salope, n'est-ce pas doly !
Moi : Oui Mathilde
Mat : Oui quoi doly ?
Moi : Oui je mouille presque chaque fois
Mat (en séparant bien les syllabes) : tu es un vrai peu-ti-teu sa-lo-peu !
Moi (déglutissant): je suis une vrai petite salope.
Marj : Je ne manquerais çà pour rien au monde !
Suz : ouai c'est complètement dingue, mais çà m'excite de défoncer le cul de cette fiote !
Les trois filles enfilèrent leur ceinture par dessus leur jean moulant et se mirent à jouer les machotes, mimant les postures obscènes des mecs des films pornos, branlant ou me giflant le visage avec leurs sexes en plastique. Puis Mathilde pris position sur le coussin, positionna le bout du gland sur ma rondelle et comme à son habitude l'enfonça directement jusqu'à la garde, m'arrachant au passage un couinement étouffé. Puis une fois en place, se retourna vers ses copines pour compléter ses explications :
Mat : Vous avez vu, elle est souple ! On la pénètre directement sans difficulté. Il faut juste veiller à ce qu’elle garde bien les jambes écartées et plaquées sur la table car elle a tendance à les remonter et çà vous fout des coups de genoux dans la poitrine ! C'est vraiment désagréable ! Une fois en position, il n'y a plus qu'à ramoner, comme çà!
Marj (très studieuse) : Tu ressorts quand même, de temps en temps ?
Mat : Si çà te fait plaisir, mais ce n'est pas obligatoire.
Regardez, c'est très drôle ! Son cul reste ouvert très longtemps comme un oisillon que demande la béquée ! Bon je vous la laisse, à votre tour les filles ! Qui la première ?
Suz (ragaillardie) : Moi !
Suzanne se mis en position et suivant les indications de Mathilde balança un gigantesque coup de rein qui plongea le gode dans mes entrailles et fit claquer les couilles de plastique sur mon cul. Je hurlais de douleur lorsque Mathilde me bâillonna avec la serviette qui était sur la table. Elle ne voulait pas que mes jérémiades viennent perturber ses amies. Elles n'étaient pas très assurées et forcement le moindre bruit avait tendance à les déconcentrer. Alors elle s'adressa à Suzanne :
Mat : Ne t'inquiète pas, c'est normal. C'est qu'elle te sent en elle !
Suz : C'est fou comme çà révèle mon agressivité ! J'ai vraiment envie de la faire gueuler ta chienne !
Mat : Bien sûr Suz, c'est aussi fait pour çà ! Tu veux que je lui enlève le bâillon pour que tu l'entendes chanter !
Suz : Non c'est plus rigolo quand c'est étouffé par le bâillon. J’ai pas envie qu'elle nous casse les oreilles !
Mat : T'es quand même bien prétentieuse pour une première fois !
Et elles se mirent toutes les trois à rire.
Suzanne se mit donc à me pilonner avec une rage inconnue. J'avais l'anus en feu. Elle avait saisi mes couilles dans la main gauche et les tordaient, sa main droite, quant à elle, avait agrippé mon sexe et lui permettait, en tirant dessus, de garder l'équilibre. Sous cette , je ne pouvais garder la position de soumise qu'exigeait ma maîtresse et mes genoux avaient tendance à se refermer. Mathilde le remarqua immédiatement et me gifla violemment l'intérieur des cuisses :
Mat : Ta position Doly !
Je ne pouvais réfréner des hurlements de douleur. Tout mon corps était meurtri. Mon cul, mes couilles, mon sexe et l'intérieure de mes jambes bien sûr, mais aussi ma nuque et l'arrière de mon crâne qui venaient taper le rebord de la table à chaque aller-retour. La friction de mes bras, massés le long de la table basse, me provoquait de vives douleurs, pareilles à des brûlures. Je tentais de gueuler "Mathilde" afin d'obtenir un peu de répit mais aucun son audible ne sortait du bâillon. Je me tordais sous la violence de l'assaut et bien entendu, mes genoux remontaient inexorablement :
Mat : Putain c'est pas vrai ! Marj aide moi à la tenir en position, elle est vraiment récalcitrante avec Suzanne !
Les deux filles se mirent de part et d'autre de la table et plaquait mes genoux sur le plateau de la table. Au bout de 15 minutes, Suzanne s'arrêta :
Suz : Bon sang, j'en peux plus ! Je crois que j'ai fait mon sport de la semaine ! Alors qu'est-ce que vous en pensez les filles, je me suis pas mal démerdé avec doly !
Pendant ce temps Marjorie avait déjà pris position et contrairement à sa comparse m'avait pénétré avec puissance mais douceur. Ces mouvements de reins étaient doux et réguliers.
Mat (me tapotant la joue): Oui c'est vrai que pour une première, je suis surprise, je ne suis jamais arrivé à la faire brailler comme çà !
Marj : Moi j'ai l'impression de la bercer. C'est beau de voir le rose du plastique entrer et sortir de son cul tout lisse. On a l'impression que son cul est amoureux de mon gode ! Quand je ressort, son trou veut me garder à l'intérieur !
Suz : Wouah tu fais de la poésie Marj ! C'est trop beau ce que tu dis !
Mat : Oui, tu es vraiment la plus romantique de nous trois, on ne te changera pas !
Marj : Oh regardez, il coule !
Mat : Sort vite que le spectacle dure un peu plus longtemps !
Marj : Comme c'est mignon, il remplit son nombril, çà fait un tout petit puits de sperme !
Je restais le cul béant comme suppliant qu'on veuille bien me finir et mon sexe, inexorablement ratatiné, se contorsionnait en laissant s'échapper ma semence.
Mat : C'est Marj qu'a eu le pompon ! Félicitations ! doly, tu remercies Marjorie pour sa gentillesse !
Mathilde me retira le bâillon.
Moi : Merci Marjorie pour votre gentillesse.
Mat : Mets-y un peu du tien, doly, fait preuve d'un peu plus de reconnaissance plutôt que de répéter bêtement !
Moi : je Vous remercie, Marjorie, d'avoir bien voulu me faire couler ...
Mat (perdant patience): … et pour la beauté de votre poésie ! Allez, puisque tu ne sais que répéter !
Moi : et pour la beauté de votre poésie ...
Mat : … Jamais on n'avait dépeint avec une telle sensibilité, l'amour de mon cul pour un gode!
Moi : Jamais on n'avait dépeint avec une telle sensibilité, l'amour de mon cul pour un gode.
Mat : Ensuite on demande comment on peut remercier quant on est poli ? Il me reste encore du boulot pour qu'il connaisse toutes la bonnes manières !
Moi : Comment puis-je vous remercier Marjorie ?
Marjorie, en manque d'imagination regarda ses amies :
Marj : J'en sais rien moi ! Vous avez une idée ?
Suz : Non aucune
Mat : on n’est pas pressé, on va réfléchir autour d'un petit verre. En attendant, doly file sur ton matelas !
Suz : Oh putain je ne m'y ferais jamais, c'est du délire ce mec dans son panier pour chien !
Marj (morte de rire) : En plus c'est ridicule, il est deux fois plus grand que le panier !
Et c'est dans cette bonne humeur que les trois amies débriefèrent cette soirée tout en cherchant une manière créative pour doly de remercier Marjorie. Bien sûr, l'idée d'un long cunnilingus avait été évoqué car c’était ma spécialité selon Mathilde, mais Marjorie trouvait extrêmement dégradant de se faire lécher le sexe par un minable. Finalement, elle considérait, avec finesse, que, pour doly, son sexe représentait une récompense bien et non une offrande. Ce n'est donc que bien plus tard dans la nuit, et après quelques verres, que la perversion de Marjorie (à qui on aurait donné le bon dieu sans confession) s'exprima dans toute sa créativité.
Marj : Je sais, j'ai trouvé !
Suz : de quoi parles-tu ?
Marj : Mon cadeau de doly !
Mat : Raconte ...
Marj : J'ai toujours rêvé de voir un mec tapiner pour moi ! C'est mon côté féministe, je trouve que ce serait un juste retour des choses qu'un mec ait une nana comme maquerelle !
Mat : c'est une super idée !
Suz (toujours incrédule) : Donc, là, vous êtes en train de me dire, que ce mec va accepter de se prosti et que nous, on va récupérer le fric ? Mais pourquoi il accepterait ???
Mat : Mais parce qu’il m'aime enfin Suzanne ! ... Doly !
Je sortais de mon sommeil, épuisé par cette soirée, lorsque j'entendis mon nom résonner dans l'appartement.
Mat : Doly au pied !
Je venais me mettre en attente aux pieds de Mathilde.
Mat : Doly, est-ce que tu m'aimes ?
Moi : bien sûr Mathilde, je vous aime absolument !
Mat : Et tu m'appartiens n'est-ce pas ?
Moi : Oui Mathilde, je suis votre propriété.
Mat : On est d'accord que tu désires uniquement ce que j'ai décidé pour toi et que tu en es heureuse ?
Moi (sur la défensive) : je tente d'être à la hauteur de vos attentes Mathilde.
Mat (ayant vu claire dans mon jeu) : Ce n'est pas la question que je t'ai posé doly ! Es-tu heureuse que ta maitresse prenne les décisions te concernant ?
Moi (à nouveau sous le joug de Mathilde) : Oui Mathilde, je suis heureuse et fière que vous décidiez pour ma vie !
Mat : Bien, nous avons longuement réfléchi avec les filles sur le moyen par lequel tu pourrais remercier Marjorie. Et nous sommes arrivées à la conclusion que le meilleur moyen serait que tu nous payes pour ta jouissance. Qu'en penses-tu ?
Moi (soulagé) : Bien sûr Maitresse, cela me parait tout à fait normal ! Combien voulez-Vous que je Vous donne ?
Mat : Pas si vite coquine ! Tu veux tellement bien faire que tu te précipites !
Suzanne et Marjolie était subjuguées par la manière dont Mathilde menait la conversation et comment je me laissait engluer dans la situation. Mathilde brillait par sa perversité naturelle et telle une araignée, elle tissait sa toile autour de sa proie sans même que celle-ci s'en aperçoive.
Mat : Majorie est nullement intéressée par ton argent, elle en a sûrement plus que toi ! D'ailleurs je pense que la somme sera vraiment modique ! Mais le fait de te voir gagner cet argent pour elle, est plus important que le fait que tu puisses la payer ! Tu comprends doly ?
Justement je ne comprenais pas un traître mot de ce que Mathilde m'annonçait. Bien sûr je gagnais de l'argent et si je la payais cela voulait ment dire que j'avais gagné cet argent pour elle. Puis soudain, dans un éclair de lucidité, j'ai réalisé que Mathilde voulait évidemment que je lui offre une de mes œuvres ou que je lui en réalise une spécifiquement pour elle. Lorsque j'étais avec Mathilde, ma carrière d'artiste avait tellement peu d'importance que je n'avais pas compris tout de suite. Et, pour la première fois, je percevais, dans la tournure un peu compliquée de Mathilde, une forme de considération pour ce que j'étais, aussi, un artiste ! Ainsi, c'est avec une joie sincère et profonde que je leur répondis :
Moi : Mathilde, Marjorie et Suzanne, je serais tellement ravi que vous puissiez me voir payer ma dette !
L'enthousiasme de ma réponse sembla décontenancer les trois amies qui se regardèrent interloquées. Après quelques instants, Mathilde repris le court de son explication :
Mat : doly je n'en attendais pas moins de toi et je dois dire que, pour la première fois, je te trouve à la hauteur de mon affection pour toi.
Moi : Vous me rendez heureuse Mathilde !
Mat (me tirant l’oreille): Elle me fait fondre cette canaille ! N'est-ce pas qu'elle est craquante, les filles !
Marj : j'en reste sans voix !
Suz : Putain, je rêve !
Mat : Bon venons-en au fait puisque sur l'intention tout le monde est d'accord ! Doly, je suis vraiment heureuse que tu acceptes de tapiner pour notre plaisir!
Cette phrase me foudroyât net, comme claque le premier coup de fouet sur le dos de l'esclave enchainé. Mes tempes se mirent à bourdonner à croire que mon cœur voulait se faire la malle par les oreilles. Le sol instantanément s'ouvrit sous moi et je me sentis défaillir. Mes yeux se noyèrent immédiatement de larmes qui se mirent à perler à grosses gouttes autour de mon nez.
Mat : Qu'est-ce qu'elle est craquante quant elle pleure ! Elle me donne envie de la cajoler, de la prendre dans mes bras mais je dois rester forte. Je dois lui montrer que ce que je décide pour elle est irrévocable !
Moi (dans un sanglot) : Mathilde je suis hétéro ...
Mat (excédée) : Quoi ? Il faut que tu m’expliques comment tu appelles un mec, qui jouit en se faisant enculer par des bites en plastique, qui utilise la troisième personne du féminin pour parler de lui, et qui boit son sperme à la tasse. Aurais tu le culot de me dire que tu appelles çà un hétéro ? Merde doly quant est-ce que tu vas arrêter de te voiler la face ? Qu’est ce que c’est que cette connerie d’hétéro.
Cette énumération venait à nouveau de me foudroyer. Je comprenais soudain l’étendu de ma déchéance. Les pensées se bousculaient dans ma tête : Et si Mathilde avait raison ? Si j’avais accepté cela, c’est bien que je devais l’avoir en moi ? Mathilde m’avait surement mieux cerné que moi-même. Peut-être que je me considérais hétéro par peur. J’avais décidé de suivre Mathilde car je l’aimais et je lui avais remis ma confiance. Mathilde était plus ouverte d’esprit que moi …
Mathilde s’adressait maintenant à moi, comme une mère, en me passant la main dans les cheveux, comme elle caressait Myrtille :
-Et puis doly, tu sais très bien qu’on utilise ce mot pour la sexualité des amants, des vrais hommes. Et toi qu’est ce que tu es ? Réponds-moi, s’il te plait doly ?
Moi (répondant comme un robot) : Je … je … je … je suis un sous-homme …
Mat (toujours mielleuse) : c’est çà doly tu es en dessous ! Mais c’est beau d’être un sous-homme, d’être une lopette quand elle fait plaisir à sa maitresse. N’est-ce pas les filles !
Les deux copines de concert (ayant toutes les peines du monde à garder leur sérieux) : Oh oui, doly, tu es magnifique !
Mat (reprenant) : Et qui décide de la sexualité de doly ?
Moi (toujours en mode automatique): C’est vous Mathilde.
Mat : Bien. Et qu’est ce que j’ai décidé pour toi ?
Moi : que je fasse le tapin.
Mat : c’est bien, tu vois que ce n’était pas si difficile…

(à suivre)

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