Troublée (Épisode 1)
Vous rentrez chez vous. La pluie ici a quelque chose de déprimant. Elle rend tout glauque. Fred descend les sacs sur le trottoir. Tu prends le tien et te dépêches de rentrer. Votre appartement aussi te parait déprimant après ce week-end au bord de la mer. Tu t'affales dans le canapé regrettant l'absence de cheminée. Frederic vient te rejoindre. Tu t'allonges la tête sur sa poitrine. Il passe ses doigts dans tes cheveux. Tu es fatiguée par la route, par l'air iodé, par le froid. Tu es fatiguée et ce simple geste de tendresse, de complicité, me recharge. Tu as envie de lui. Deux jours sans faire l'amour. Deux jours à dormir l'un à côté de l'autre sans vous toucher, pour ne pas faire de bruit. Pour ne pas déranger ses parents, quils se doutent bien qu'à votre âge...
Tu te tournes vers lui. Ton regard plonge dans le sien. Il comprend en une seconde ce que tu as derrière la tête. Il se penche vers toi, ses lèvres touchent les tiennes, ta langue passe à l'assaut. Votre baiser dure et dure. Tu retrouves le goût de sa bouche. La fermeté de ses mains sur toi. Vous vous retrouvez nus. Tu plonges ta tête dans son cou, tu prends une grande bouffée de son parfum. Il y reste quelques odeurs iodées. Tes mains agrippent ses cheveux, tirent en arrière, il pousse un cri. Ta langue remonte le long de son cou, sur son menton, et rentre dans sa bouche pour éteindre son hurlement. Tu as envie d'être brutale ce soir. D'expulser toute la tension sexuelle accumulée pendant tout le week-end. Il ne se laisse pas faire. Il prend tes poignées les enserrent, te plaque contre les coussins du canapé. Tu sens la morsure de ses dents sur tes épaules. Son sexe est presse contre ton ventre. Tu arrives à libérer un bras. Tu empoignes sa bitte. Tu la serres jusqu'à ce que la douleur le fasse reculer et lâcherez ton autre bras. Tu ne le lâches pas pour autant. Sa queue entre les doigts tu le guides jusqu'à votre chambre. Tu t'assois, et tu lui demandes de se mettre à genoux et de te lécher.
Il se dégage. Tu fixes sa queue gonflée, énorme. Tu t'assois au bord du lit. Tu atts sa bite, l'avales. D'une seule bouchée. Tu pompes. Suces. Branles. Tu ne prends pas de gants. Tu veux qu'il remplisse ta bouche de son foutre. Tu veux avaler de pleine gorgée du liquide chaud et âcre. Il se tend. Pose ses mains sur le sommet de ton crâne. Impose un rythme à ta fellation. Tu l'entends haleter de plus en plus fort. De plus en plus vite. Puis, dans un ultime raidissement, un dernier coup de reins, il se lâche en toi. Tu bois son jus. Il te brule la gorge. Tu n'en recraches pas une seule goutte. Même celle qui te coulent sur le menton, tu les recueilles du bout des doigts avant de les sucer.
Il vient s'allonger sur le lit. Tu l'embrasses. Sa bouche porte le goût de ton sexe. Ta bouche porte le goût de son sexe. Ces parfums se mêlent dans ce baiser tendre et passionné. Vous vous caressez. Vos corps encore sous l'emprise de vos orgasmes sont sensibles au moindre effleurement.
Vous vous endormez sans vous en rendre compte. Le froid te réveille. Tu le regardes dormir, nu sur la couette. Tu te rapproches, tu le touches. Tu aimes le contact de sa peau. Tu passes tes doigts sur son torse. Sur son ventre. Sur ses jambes. Tu prends son pénis. Il bouge.
Viens lui dis tu. Prends-moi. Il vous fait glisser sur le côté. Il se retrouve sur toi. Il revient en toi. Il te fais l'amour. La violence, la brutalité de la soirée ont fait place à de la tendresse. De la délicatesse. Il t'embrasse. Passe ses lèvres dans ton cou, sur tes épaules. Il jouit. Un râle. Une contraction.
Vous vous glissez sous la couette, ta tête sur son épaule vous vous rendormez.
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