Le Dortoir
Première nuit en pension ! Habitué à lisolement nocturne, le dortoir me fait un peu peur. Ce long alignement au cordeau de lits métalliques me semble déshumanisé le jour et effrayant la nuit. Vaste solitude suivie dune affolante promiscuité. Déjà, le vacarme inquiétant des lavabos pendant les ablutions vespérales a fait monter mon angoisse. A lextinction des feux, un calme étonnant fait suite à la bruyante pagaille. Je me suis glissé sous lépaisse et chaude couverture, lové en position ftale. Dès que le surveillant disparait dans sa cahute, le dortoir tout entier sanime en bruissements et chuchotements. Je me tourne et métale de tout mon long sur le dos. Les draps frais se réchauffent rapidement au contact de mon corps revêtu de cet horrible et gênant pyjama de flanelle. A la maison, japprécie dêtre nu sous les couvertures. Ici cela paraît impossible ! Je suis aux aguets, car des formes noires se déplacent en silence dans les allées. Certaines frôlent mon lit. Une dentre elles se glisse dans la ruelle et disparaît à ma vue en direction du sol. Inquiétantes ombres crépusculaires ! Le silence gagne du terrain jusquà en devenir pesant. Joublie lombre et mendors à demi, fourbu, lesprit peuplé de rêves angoissants...
Soudain, une sensation de fraicheur au niveau de la ceinture me réveille. Une main habile vient de libérer ma taille et caresse doucement le bas de mon ventre. Ce faisant, elle écarte le tissu et libère peu à peu mon bassin de toute contrainte. Cela mest agréable. Je soulève mes fesses pour aider le mouvement et me retrouve avec le pantalon sur les mollets. Je suis un peu inquiet lorsque les doigts commencent à déboutonner ma veste. La main pelote longuement ma poitrine. Grassouillet, jai presque des seins de fille. Mes tétons sont dune grande sensibilité et je commence à me tordre en émettant de discrets gémissements. Une voix murmure à mon oreille : « Cest bon, hein, petite pute !». Il nen faut pas plus pour que mon sexe se dresse.
Je suis dans un état second lorsque draps et couvertures sont jetés au pied du lit. La voix dit : « tourne toi ma salope ! » et me voici sur le ventre. Mon pyjama ma été arraché dans le mouvement. Totalement dénudé, je frissonne tandis que mes cuisses sont fermement ouvertes aux limites de leur souplesse. Un doigt détrempé sintéresse à ma rondelle, la caresse puis la pénètre doucement. Jexulte et mécartèle encore plus, soulève mon bassin pour permettre la plus profonde pénétration. Je le sens qui sagite dans mon cul Mon amant mystère est maintenant à genoux sur le bord de mon lit et se branle. Dans un cri, il inonde mon dos de foutre. Mon bassin, comme par réflexe, sagite pour mieux sempaler sur son majeur maintenant doublé par lindex. Jaime la sensation de mon cul dilaté à lextrême et finis par me répandre sur le drap du dessous. Linconnu me recouvre et je mendors dun sommeil agité, gluant de sperme odorant.
Au matin, je suis condamné à mille ruses pour ne pas éveiller lattention. En me contorsionnant pour enfiler mon pyjama, je découvre un papier plié en quatre dans une poche. Il y est écrit : « Petit pédé de mon cur. Si tu veux connaître à nouveau le plaisir, tu dois désormais renoncer au port de ceinture, slips et tricots de peau. Tu dois aussi dormir nu dans ton lit et tattendre à ce que je (et peut-être bien nous) vienne (venions) te lutiner sans cesse. Tu trouveras des draps propres dans ton casier ainsi que des serviettes de toilette pour garnir désormais ton lit le soir.
Au soir, mon excitation sexuelle est à son comble. Je me dénude discrètement sous les couvertures et installe les serviettes. Jattends longtemps et sens mon bas ventre devenir de plus en plus douloureux. Je roule sur mon côté et me replie sur moi. Soudain, venu de nulle part, un corps osseux et nu se colle à mon dos et deux mains caressent fébrilement ma peau. Immédiatement, je me retourne et moffre à lui. Sa langue envahit ma bouche pendant que mon sexe se frotte au sien. Il pelote à nouveau mes seins quil dit « doux comme ceux dune garce » Il multiplie les caresses au point que tous mes muscles sont bandés comme des arcs. « Je veux me perdre au fond de ton cul » me dit-il en joignant le geste à la parole. Je suis sur le ventre et ses doigts trempés sagitent dans mon rectum. Puis, je le sens sinstaller entre mes cuisses et son sexe se poser sur ma rondelle enflammée. Son vit entre doucement en moi, dabord douloureusement, puis avec aisance. Je suis à sa merci comme la marionnette enfichée sur lavant-bras du ventriloque.
Le lendemain cest jour de repos et un surveillant nous propose de nous amener en forêt. Mon amant et trois des curieux de la nuit sont intéressés. Je me décide à y aller. Très vite, nous distançons notre accompagnateur tous les cinq ainsi quun petit nouveau à lil de velours efféminé. Nous quittons la piste forestière pour de discrets chemins. Mon amant et les trois voyeurs sont derrière le bizut et moi dans une discussion animée. A lentrée dune clairière, mon amant se rapproche et commence à me peloter. Je marrête et le laisse faire. Les autres font cercle autour de nous. Dune main experte, il me dénude, sort de sa poche quelques cordes et me lie entre deux jeunes arbres, bras et jambes écartés, comme sur une croix de saint André. A sa demande le nouveau se saisit dorties et commence à me fouetter avec. Il sattaque à mon dos, mon ventre et mes jambes, puis prend un plaisir pervers à martyriser mon entre-jambes en privilégiant mon sexe et mon cul. Je ressens la douleur, mais elle participe étonnamment au plaisir de me voir exhibé à leurs regards. La brulure des orties sur mes zones sensibles renforce la sensation érogène. Je mécartèle et me tords, indécent. Les quatre autres commencent à se saisir de mon bourreau et le chahutent. En quelques instants, il est totalement nu. Son corps svelte et musclé contraste avec mes rondeurs.
Nos camarades sarment de badines et fouettent nos fesses et nos entre-jambes. Nous hurlons de douleur matinée de plaisir. Personne ne semble nous entendre ! Ils enfournent leurs mains dans nos bouches, pelotent nos sexes, doigtent nos derrières. Pour finir, leurs vits se succèdent dans nos culs dilatés. Nous manifestons notre adhésion par de copieuses éjaculations qui séparpillent sur le sol. Détachés, nous gobons leurs couilles et leurs bites jusquà épuisement. Aucune difficulté, une fois rhabillés, pour retrouver le reste de la troupe qui sest bruyamment égayée dans le bois. Nous rentrons, ravis de trouver une douche salvatrice. Celle-ci, prise en commun, va prolonger le plaisir des sens de celui des yeux.
Le bizut est désormais livré aux mêmes contraintes que moi et tortille du bassin au frottement du drap de sa culotte et de la laine de son pull. Nos quatre urs se relaient dans nos lits au rythme dun par nuit. Il ne nous faut simplement que nous éloigner un peu des lieux dactivité pour nous retrouver dénudés et livrés aux outrages. De temps en temps, nos bourreaux paient lusage de nos corps de quelques avantages (devoirs oubliés, punitions en tous genres...). Nous en sommes ravis, car nous découvrons ainsi de nouveaux partenaires et de nouvelles pratiques. Nous tombons parfois sur des condisciples passifs qui avalent nos sexes et nous prêtent leurs culs. Ça change un peu ! Mais cest toujours au dortoir que nos meilleurs moments se passent.
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